samedi 19 décembre 2009

Dijon (21, Côte d'Or) rue Piron SOMEWHERE à la place de LA REDOUTE


Dijon, rue Piron : SOMEWHERE remplace LA REDOUTE

Sozialkaufhaus, les "magasins sociaux" se multiplient en Allemagne

Lu sur le site du journal Le Monde le 19 décembre 2009
Les "magasins sociaux" se multiplient en Allemagne

Berlin Correspondante

Cela ressemble à n'importe quelle brocante : des canapés usés alignés devant des buffets massifs, des vitrines remplies de verres et d'objets en tout genre, des livres à perte de vue et plusieurs lampadaires années 1950. Sauf que, au Sozialkaufhaus, un magasin social implanté dans un quartier populaire de Neukölln, à Berlin, les tarifs pratiqués s'adressent d'abord à une population particulière : chômeurs de longue durée, retraités, mais aussi des salariés aux revenus modestes, peuvent acquérir ici un lit complet avec matelas et sommier pour 50 euros, un verre pour 20 centimes d'euro, un buffet pour 50 euros, un livre pour 1 euro.
Les vêtements peuvent même être gratuitement emportés dans la limite de cinq pièces. Ce matin froid d'automne, il n'y a pas foule dans le magasin. Cette image est trompeuse. Car, depuis que Michael Maskolus a créé l'association Die Teller Gottes ("les assiettes de Dieu") et ouvert son premier centre en 2004, la demande ne cesse de croître. Jusqu'à 150 personnes par jour, vivant parfois très loin, viennent se procurer des objets ou des meubles à des prix défiant toute concurrence. "De plus en plus de gens ont besoin de ce type d'offre" en Allemagne, raconte cet ancien chômeur de 47 ans. La preuve : il a ouvert deux autres magasins et une petite cantine où sont servis, chaque midi, des repas chauds au tarif unique de 1 euro.

Son concept est simple : il récupère tout ce que les gens veulent jeter, répare si nécessaire et revend le tout à des prix très bas. "C'est incroyable tout ce qui peut atterrir dans la poubelle", s'exclame-t-il en montrant des radiocassettes et chaînes hi-fi encore en bon état.

Le bouche-à-oreille a bien fonctionné et, aujourd'hui, il reçoit plus de dons qu'il ne lui en faut. Ainsi, faute de place, les vêtements s'entassent dans des sacs-poubelle bleus. Les gains de la vente servent à payer le loyer et les salaires des dix employés. "Nous ne faisons aucun profit et s'il devait à l'avenir rester de l'argent en trop, je le reverserai à une association", assure M. Maskolus, qui se targue, à la différence d'autres associations, de ne percevoir aucune subvention publique.

Dans tout le pays, ces commerces caritatifs connaissent un véritable essor. On estime leur nombre à 350 et, chaque mois, de nouveaux magasins ouvrent leurs portes. Les experts des grandes organisations caritatives mettent cette évolution sur le compte d'Hartz IV, une réforme très controversée entrée en application en 2005 et qui a durci les conditions d'indemnisation des chômeurs de longue durée. La nouvelle majorité de centre droit, sortie victorieuse des élections législatives du 27 septembre, a d'ailleurs annoncé qu'elle souhaitait corriger certains aspects de cette loi.

En même temps, plusieurs études attestent d'une stagnation des salaires depuis plusieurs années et d'une montée des inégalités outre-Rhin. Depuis le début des années 1990, le salaire net a très peu progressé et la proportion de la population qui n'a pas ou très peu de patrimoine a vu sa contribution à la richesse nationale baisser de 1,5 % entre 2002 et 2007.

PENSION TROP BASSE

La clientèle du Sozialkaufhaus donne un aperçu du mode de vie des plus démunis. Ainsi Elizabeth Filipovici, une mère célibataire de 35 ans, enceinte de son quatrième enfant, se rend régulièrement dans ce centre. "Avec 600 à 800 euros par mois, mon salaire de femme de ménage est loin de pouvoir couvrir toutes les dépenses", raconte cette petite brune tout en cherchant un pantalon pour son fils de 7 ans. A côté d'elle, deux retraitées fouillent dans un carton rempli de draps. "Ma pension est bien trop basse", se plaint l'une d'elles.

Les employés du Sozialkaufhaus sont tous des chômeurs de longue durée. Ce travail rémunéré 1,50 euro de l'heure, leur permet de rehausser leurs indemnités mensuelles. Prévus par la réforme Hartz IV, les emplois à un 1,50 euro constituent l'un des autres points très controversés de la loi. Dieter Rüdiger, un maçon de 52 ans au chômage depuis 2001, semble pourtant satisfait de pouvoir travailler dans ce magasin à ces conditions : "C'est bien mieux que de rester chez soi et cela va peut-être me permettre d'obtenir un emploi stable." "Le problème n'est pas Hartz IV, mais plutôt la façon dont les aides publiques pour soutenir l'emploi sont investies", ajoute M. Maskolus.

Contrairement à beaucoup d'autres magasins sociaux, l'antenne de Neukölln accepte tous les types de clients. Comme ce producteur de musique très stylé qui cherche des plaques de cuisson pour ses musiciens en déplacement. "Je ne vois pas pourquoi j'exclurai des gens qui ne sont certes pas dans le besoin, mais qui soutiennent mon association en venant acheter quelque chose", se défend le fondateur de Die Teller Gottes.
Cécile Calla
Article paru dans l'édition du 20.12.09

vendredi 18 décembre 2009

Le textile en novembre : les chaînes affichent un recul de 4 %

Lu sur le site du journal LSA le 18 décembre 2009
Le textile rechute en novembre
Le 17 décembre 2009 par FLORENCE BRAY


Après une légère embellie en octobre (+0,2%), les ventes d'articles d'habillement et de textile ont chuté de 5 % en novembre 2009 par rapport à la même période de 2008 selon l'Institut français de la mode. Les indépendants multimarques sont ceux qui souffrent le plus (-7 %) tandis que . Selon les prévisions de l'IFM, le secteur devrait reculer moins fortement en 2010 qu'en 2009, soit -1,1 % en valeur contre - 4 % et repartir en 2011

mercredi 16 décembre 2009

Le centre commercial tente de se réinventer

Lu sur le site du journal Le Monde le 15 décembre 2009
Face à un certain essoufflement, le modèle du centre commercial tente de se réinventer
LE MONDE | 14.12.09 | 15h01 • Mis à jour le 14.12.09 | 21h04

Un service de nounous à domicile gratuit au centre commercial Vélizy 2, à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) ; une conseillère "profileuse" chargée de vous trouver le cadeau qui correspondra le mieux à l'un de vos proches au centre des Quatre Temps à la Défense (Hauts-de-Seine) ; des papiers cadeaux personnalisés par les graffeurs les plus pointus au forum des Halles à Paris. Mais aussi, et surtout, des promotions monstres de 30 %, 40 %, 50 % avant Noël...
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Pour les fêtes de fin d'année, les grands centres commerciaux, à Paris, en province et en périphérie multiplient les initiatives les plus originales pour attirer les clients. La période est cruciale et, jusqu'alors, ces complexes n'ont pas échappé à la morosité des consommateurs. Selon le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), leur fréquentation a chuté de 6,8 % en novembre par rapport à la même période en 2008. Du jamais-vu. "Les soldes flottants du mois d'octobre nous ont pénalisés", justifie Jean-Michel Silberstein, délégué général du CNCC. Le succès de la prime à la casse, qui a dopé plus que jamais le marché automobile (+ 48,4 % en novembre), s'est fait au détriment d'autres postes d'achat.

La baisse de la fréquentation des centres commerciaux est patente depuis septembre 2008, au rythme de 2 % à 3% en moyenne par mois. La progression du chômage et le discours sur la crise ont rendu le consommateur frileux. "Pour vendre un produit, il faut stimuler et déculpabiliser le client, sinon il ne se passe rien", note M. Silberstein. Tous les centres commerciaux ne souffrent pas de façon identique. Ceux des centres-villes (les Halles, les Quatre-Temps, la Part-Dieu à Lyon...), desservis par les transports publics, sont moins affectés que ceux des périphéries.

S'intégrer dans la ville

Mais la crise n'explique pas tout. Les experts s'interrogent sur la pertinence du modèle même de centre commercial. "Cette manière de penser le commerce, dans un endroit confiné avec tout sous le même toit, est-elle encore adaptée ?", s'interroge Philippe Moati, du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc). Le premier d'entre eux, Parly 2, au Chesnay (Yvelines), a été créé au début des années 1960. La plupart de ces complexes ont été très peu remaniés ces dernières années, selon M. Moati.

Si beaucoup se démènent pour attirer les boutiques à la mode, et varier l'offre au-delà des inévitables Zara et H & M, peu remettent en question leur structure. Or, pour M. Moati, ces bâtiments correspondent à une époque datée. Celle de l'architecte Le Corbusier, "où chaque zone correspond à une fonction : le centre commercial est l'endroit pour consommer ; le centre d'affaires, l'endroit pour travailler ; le lotissement, l'endroit pour dormir". Désormais, "le centre commercial ne doit plus être seulement une boîte à magasins rectiligne mais se fondre et s'intégrer dans la ville", estime-t-il.

Les professionnels savent qu'ils doivent évoluer. "Le grand mall à l'américaine, où l'on ne peut se rendre qu'en voiture, est en train de mourir", prédit Dan Stanek, du cabinet de conseil Retail Forward. "Le consommateur veut découvrir, apprendre, se cultiver. Il nous faut proposer une offre commerciale diversifiée et accélérer la rotation des enseignes, en trouvant des concepts originaux", dit Guillaume Poitrinal, président du directoire d'Unibail Rodamco, propriétaire de 104 centres commerciaux.

Des expériences commencent à émerger. La société Affine rénove ainsi, face à la gare Montparnasse, un passage commercial semi-couvert. Elle conçoit, en plein centre d'Arcachon, un marché couvert de type Baltard et installera, à Bordeaux, un Quai des Marques au chais du Quai-des -Chartrons. Odysseum, un centre qui vient d'ouvrir, à Montpellier, est traversé par le tramway. Une autre préoccupation est de donner l'impression aux clients qu'ils ne perdent jamais de temps. Gares et aéroports deviennent ainsi de nouveaux lieux de consommation.
Claire Gatinois et Isabelle Rey-Lefebvre
Article paru dans l'édition du 15.12.09

mercredi 9 décembre 2009

La fréquentation des centres commerciaux en baisse

Lu sur le site du journal LSA le 9 décembre 2009
La fréquentation des centres commerciaux en baisse
Le 08 décembre 2009 par Sylvie Lavabre

Par rapport à novembre 2009, l’indice CNCC de fréquentation des centres commerciaux de France, calculé à partir d'un panel de 60 centres commerciaux équipés de systèmes électroniques de comptage, subit une baisse de -6,8%, avec un effet calendaire défavorable (5 samedis en 2008 versus 4 en 2009) mais un jour ouvrable supplémentaire. En cumulé depuis le début de l’année, l’indice de fréquentation est en baisse à -3,9%. Sur 12 mois glissants, cet indice ressort à -3,6%. journal LSA le 9 décembre 2009

samedi 5 décembre 2009

PIMKIE : les ventes au mètre carré ont baissé

Lu sur le site du journal CAPITAL le 5 décembre 2009
Le 03/12/2009 à 06:00 - Mis à jour le 03/12/2009 à 06:04

Le 28 mai 2009 restera une date funeste dans l’histoire des Mulliez. Ce jour-là, 250 salariés en colère se sont rassemblés à La Madeleine, dans la banlieue de Lille, devant le siège de Pimkie, l’une des filiales de l’empire nordiste (Auchan, Leroy Merlin, Décathlon…). Cette manifestation – la première dans l’histoire de la société – faisait suite à l’annonce de 190 suppressions de postes. Prudente, l’enseigne de vêtements a jugé préférable d’annuler l’assemblée générale des actionnaires : les administratrices Séverine Tapié et Perrine Mabille de Poncheville, petites-nièces du fondateur, Gérard Mulliez, n’avaient guère envie d’affronter le comité d’accueil de la CFDT et de FO…

Prompts à vanter l’harmonie sociale censée régner chez eux, les Mulliez ont accusé le coup. Mais, selon eux, ce plan ­social est le seul moyen de sortir Pimkie du gouffre. Le chiffre d’affaires des 760 magasins, dont un tiers en France, a plongé de 650 millions d’euros en 2005 à 570 millions en 2008. En dix ans, les ventes au mètre carré ont baissé de 7 000 à 4 700 euros, quand Zara, H & M ou Camaïeu dépassent les 6 000 euros. Quant au bénéfice, il suit la même pente. Equivalent autrefois à 20% du chiffre d’affaires, il a péniblement dépassé 1% l’an dernier. Impensable dans un groupe où quasiment toutes les filiales crachent de juteux dividendes. Particulièrement inquiets, les Mulliez ont confié en février dernier à leur homme de confiance, Richard Maurice, le soin de chaperonner le directeur général de Pimkie, Eric Vandendriessche. Les salariés ont déjà trouvé un petit nom à cet ancien de Kiabi : le «killer»…

jeudi 3 décembre 2009

Literieland et Maison de la Literie s'allient

Lu sur le site du journal LSA le 3 décembre 2009

Literieland et Maison de la Literie s'allient
Le 02 décembre 2009 par FLORENCE BRAY
Cet accord entre les deux spécialistes de la literie va se traduire concrètement par le transfert du réseau Dosrama (une quinzaine de magasins appartenant au groupe Maison de la Literie) sous l'enseigne Literieland. "Ce qui va nous permettre de devenir le deuxième réseau du secteur avec 60 points de vente", se réjouit Michel Arsac, fondateur et PDG de Literieland. Qui ambitionne d'atteindre les 200 magasins à l'horizon 2014. L'accord prévoit également des prises de participations croisées avec d'un côté Literieland qui prend une participation de 15 % dans Maison de la Literie Canapés Convertibles, et de l'autre le groupe Maison de la Literie qui entre dans le capital de Literieland à hauteur de 35 %. Dirigé par Pierre Elmalek, ce dernier entend passer de son côté de 250 points de vente à 500 d'ici à 5 ans.

mardi 1 décembre 2009

40 Nouveaux Centres Commerciaux

Lu sur le site du journal LSA le 2 décembre 20009
Les 40 projets des années 2010
Le 26 novembre 2009 par Daniel BICARD



LSA.fr publie, en exclusivité, le calendrier d’ouverture des 40 centres commerciaux qui sortiront de terre de 2010 à 2014 en France. De Tourcoing à Joué-Les-Tours, la liste des programmes qui feront l’actualité des cinq prochaines années…

40 projets présentés au Mapic (marché international des professionnels de l’implantation commerciale) du 18 au 20 novembre à Cannes.

2010
Janvier
> Greencenter Parc des Moulins (Frey): 10 000 m² à Soissons (Aisne)

Mars
> Orange Porte Sud (Bouygues Immobilier) : 30 000 m² de retail-park à Orange (Vaucluse)
> Centre de Bry-sur-Marne (Inter Ikea Centre France) : 21 000 m² de commerces, hors magasin Ikea (Val-de-Marne)
Le 24 mars
> Centre Okabé (Altaréa) : 70 000 m² dont 35 000 m² de commerces au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

Avril
> Cours Oxygène (Unibail-Rodamco/Redevco) : 15 000 m² à Lyon (Rhône).

Mai
> Concept Esprit Voisin à Brest (Mercialys) : 3 300 m² (Finistère)
> Concept Esprit Voisin à Castres (Mercialys) : 2 300 m² (Tarn)
> Concept Esprit Voisin à Fontaine-Lès-Dijon (Mercialys) : 800 m² (Côte-d’Or)

Juillet
> Concept Esprit Voisin à Sainte-Marie-du-Parc (Mercialys) : 8 500 m² (Réunion)

2e semestre
29 septembre
> Les Portes de Limoges (Altaréa) : 35 000 m² à côté de Décathlon et des futurs Alinéa et Leroy Merlin (Haute-Vienne, voir LSA n°2111).

Septembre
> Seine Rivoli (Redevco) : 2 000 m² pour Celio et Jennifer à Paris.

Octobre
> Concept Esprit Voisin à Annecy-Seynod (Mercialys) : extension de 5 000 m² (Haute-Savoie)

4e trimestre
> Ensemble commercial en hypercentre de Tourcoing (Altaréa) : 13 000 m² dont un hyper Auchan (Nord)
> Pôle Europe (Immochan) : 7 000 m² (Meurthe-et-Moselle)
> Rue du Calvaire à Nantes (Redevco) : requalification de 6 000 m² dans les anciennes Galeries Lafayette (Loire Atlantique)



2011
Février
> Centre de Reims (Inter Ikea Centre France) : 27 000 m² de commerces, hors magasin Ikea (Marne).

Avril
> Le Millénaire à Aubervilliers (Ségécé-Klépierre/Icade) : 56 000 m² avec 130 commerces et restaurants aux portes de Paris (Seine-Saint-Denis)
> Carrefour de Chambourcy (Carrefour Property) : extension de 6 500 m² de la galerie, soit un doublement de surface (Yvelines)

2e semestre
> Les Quatre Chênes (Redevco) : retail-park de 43 000 m² (dont 8 000 m² Leclerc) à Pontault-Combault (Seine-et-Marne).
> La Galerie des Ailes (Frey) : 30 000 m², dont un Leclerc et 45 boutiques en cœur de ville de Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis)
> Projet en Avignon (Inter Ikea Centre France) : 28 000 m² de commerces, hors magasin Ikea (Vaucluse).
> Gare Saint-Lazare (Ségécé) : 10 000 m² de commerces sur 3 étages à Paris.
> Carrefour Portet-sur-Garonne (Carrefour Property) : extension de 8 300 m² de la galerie (Haute-Garonne)


2012
> Les Saisons de Meaux (Immochan) : centre à ciel ouvert de 48 640 m² (Seine-et-Marne).
> Projet à Caen (Inter Ikea Centre France) : 45 000 m² de commerces, hors magasin Ikea(Calvados).
> Site de la Valette (Altaréa) : 30 000 m² environ de mail à ciel ouvert à Toulon (Var).
> Opération Ginko sur la zone Berge-du-Lac (Bouygues Immobilier /Immochan) : 30 000 m² de commerces associés à 30 000 m² de bureaux et 2 500 logements près de Bordeaux (Gironde).
> Costières Sud (Icade) : retail-park de 27 000 m² à Nîmes (Gard).
> Greencenter d’Agen-Boé (Frey) : 18 000 m² (Lot-et-Garonne)
> Normandie Village à Ifs (Bouygues Immobilier) : centre de marques de 15 000 m² avec 10 000 m² d’autres commerces près de Caen (Calvados)
> Marques Avenue de Montpellier (Concepts & Distribution) : 14 000 m² (Hérault)
> Les Rives de la Glissoire (Immochan) : une surface alimentaire et sa galerie, 8 500 m² de commerces en strip mall, une halle commerçante de 2 000 m² à Lens-Liévin (Pas-de-Calais).
> Extension du centre commercial Mont-Gaillard (Immochan) : extension d’Auchan de 2 000 m² avec 5 nouvelles moyennes surfaces et 45 nouvelles boutiques au Havre (Seine-Maritime).


2013
> La Capelette (Icade/Sifer) : 42 500 m² à Marseille (Bouches-du-Rhône)
> Passage du Nord (Icade) : 32 500 m² dans le 19e arrondissement de Paris
> L’Amphithéâtre (ING Real Estate Development /Apsys) : 25 000 m² de commerce associés à 35 000 m² de logements et bureaux à Metz (Moselle).
> Place Sainte-Catherine (Redevco) : 15 000 m² commerciaux et 10 000 m² de logement à Bordeaux (Gironde).
> Marques Avenue de Beaune (Concepts & Distribution) : 14 000 m² (Côte-d’Or)

2014
> Pôle Théâtre (Multi Development) : 20 à 25 000 m² à Dunkerque (Nord)
> Projet de Joué-Lès-Tours (Bouygues Immobilier) : 15 000 m² près de Tours (Indre-et-Loire)

jeudi 26 novembre 2009

G STAR RAW Strasbourg, de la grand'rue à la rue du Dôme !


photo prise le 21 novembre 2009

La Maison de Valérie (PPR) convoitée par Conforama

Lu sur le site du journal LSA le 26 novembre 2009
Conforama en discussion exclusive pour racheter la Maison de Valérie


Décidément, les annonces autour de PPR et de sa distribution se suivent à vitesse grand V.... Alors que François-Henri Pinault annoncait hier dans le Wall Street Journal vouloir se séparer le plus tôt possible de la FNAC et de Conforama, l'enseigne d'ameublement du groupe vient d'indiquer qu'elle était entrée en discussion exclusive avec son enseigne soeur Redcats pour le rachat des titres de la Maison de Valérie. "Ce rachat s'intègre parfaitement dans notre stratégie de développement multi canal qui vise à réaliser 10 % de notre activité en France sur le canal Internet à l'horizon 2013 ", a déclaré dans un communiqué Thierry Guibert, PDG de Conforama. Jean-Michel Noir, PDG de Redcats estime de son côté que "compte tenu du contexte économique et concurrentiel actuel, ce projet de rapprochement offre aux deux enseignes les meilleurs chances de rebondir". Au delà de la pertinence ou non d'une telle opération, cette annonce fournit l'occasion à Conforama de reprendre la main en termes de communication, au moment même où son avenir au sein du groupe PPR semble plus que jamais en question.

mardi 24 novembre 2009

FNAC & CONFORAMA à vendre

Lu sur le site du journal Les Echos le 24 novembre 2009
PPR prêt à se séparer de la Fnac et de Conforama

[ 24/11/09 - 10H36 - actualisé à 10:47:00 ]
Dans une interview au Wall Street Journal, François-Henri Pinault annonce envisager de céder ses enseignes de distribution, une activité moins "exportable". Objectif : un recentrage sur le luxe
AFP
AFP

Nouvelles opérations structurantes en vue pour PPR. Dans une interview au Wall Street Journal, son PDG, François-Henri Pinault annonce envisager de céder ses marques populaires Fnac et Conforama pour se recentrer dans le luxe.

Cela fait plusieurs années, que PPR s'est engagé dans ce processus de recentrage : en 2006, il a vendu le Printemps ; en 2007, il at pris le contrôle de Puma ; en 2008, il a cédé YSL Beauté, et la semaine dernière, il a annoncé la mise en Bourse de la majorité du capital de CFAO ( lire dans "Les Echos", l'entretien avec François-Henri Pinault dans lequel il détaille sa stratégie visant à bâtir, autour de Gucci et de Puma, un portefeuille de marques mondiales d'équipement de la personne, dans le luxe et le "lifestyle").

"Le plus tôt serait le mieux", déclare aujourd'hui François-Henri Pinault au quotidien américain en évoquant ces cessions, sans pour autant donner une échéance. "Nous voulons transformer le groupe (PPR, ndlr) en quelque chose de plus homogène", ajoute-t-il, en pointant : "une grande faiblesse, la distribution". "Ce n'est pas un secteur qui peut être facilement développé à l'étranger" explique le dirigeant.

François-Henri Pinault dispose d'une liste de 20 acheteurs potentiels pour ces marques. Mais il n'exclut pas l'éventualité de les mettre sur le marché à l'instar de la CFAO.

Selon le Wall Street Journal, la cession de la Fnac et de Conforama pourrait rapporter au groupe PPR entre 4 et 5,9 milliards de dollars. Avec cet argent, PPR pourrait racheter des filiales spécialisées dans les accessoires de luxe, qui sont un véritable levier de développement actuellement pour le secteur. Une douzaine de marques auraient d'ores et déjà été recensées, précise le quotidien. PPR envisagerait également d'investir dans le sport, notamment dans la randonnée et le skateboard, deux segments dynamiques.

mardi 17 novembre 2009

Cinquante nouveaux projets Immochan

Lu sur le site du journal LSA le 17 novembre 2009
Immochan présentera une cinquantaine de projets au Mapic
Le 13 novembre 2009 par Daniel BICARD

Cinquante deux, exactement, dont 20 à l’international. C’est le nombre de projets dans les cartons d’Immochan, que la filiale immobilière du groupe nordiste présentera au salon des professionnels de l’immobilier, du 18 au 20 novembre à Cannes. Trente deux de ces projets s’inscrivent sur le marché français, parmi lesquels les Saisons de Meaux en région parisienne (70 300 m²) ; un futur centre au Havre (100 boutiques et un hyper de 16 000 m²); les Rives de la Glissoire près de Lens; un transfert-extension à Arras dont la première pierre vient d’être posée le 12 novembre.

S’ajoutent 9 projets pour l’Europe Occidentale : Orihuela Costa, "shopping Village" en Espagne ; 4 projets en Italie, deuxième pays d’implantation d’Immochan parmi lesquels la création du centre commercial Catania Fontana Rossa en Sicile (52 704 m² avec 161 boutiques dont 15 moyennes surfaces) ; 3 projets de création en Espagne, 2 projets d’extension au Portugal.

Immochan dévoilera encore 10 projets en Europe centrale et de l’Est : 4 en Pologne dont les créations de Gliwice au Sud du pays (41 000 m²) et de Varsovie (38 000 m²) ; un projet en Russie avec la création du centre commercial Aquarelle à Volgograd (92 140 m² de surface) ; 3 projets en Hongrie parmi lesquels la création du centre commercial Györ au Nord-Ouest du pays (18 200 m²) ; 2 projets en Ukraine.

L’Asie complétera la revue avec 11 projets dont 9 en Chine et 2 à Taï

jeudi 5 novembre 2009

ORANGE rue Cuvier à Montbeliard, à la place de Jennyfer


Vu à Montbeliard rue Cuvier le 4 novembre 2009 : ORANGE à la place de JENNYFER

PIER IMPORT : trois dossiers de reprise

Lu sur le site du journal Challenges du 5 novembre 2009
Bernard Krief Consulting
veut reprendre Pier Import
Ce groupe, qui a déjà notamment à son actif la reprise de Heuliez ou de DMC, propose de reprendre 35 fonds de commerce sur 45 que compte aujourd'hui Pier Import, 167 salariés sur 380 pour 150.000 euros.
Pier Import
(c) Sipa Pier Import

CINQ candidats se sont déclarés pour reprendre la société Pier Import placée en redressement judiciaire depuis le 2 septembre. Plus précisément, trois offres de reprise et deux plans de continuation ont été déposés. Parmi les dossiers de reprise figure en bonne place le dossier de Bernard Krief Consulting (BKC). Ce groupe qui a déjà notamment à son actif la reprise de l'équipementier Heuliez ou de l'industriel du textile DMC propose de reprendre 35 fonds de commerce sur 45 que compte aujourd'hui Pier Import, 167 salariés sur 380 pour 150.000 euros.

Mais ce n'est pas le seul en lice. La société Up&Up qui commercialise les produits équitable Evaneo reprendrait 10 boutiques ainsi que le passif fiscal et social pour un euro. Le réseau Maison du Monde n'est intéressé que par le magasin de La Baule, ce qui lui laisse assez peu de chance de l'emporter.

Deux dossiers misent sur un plan de continuation. Il s'agit du groupe Promo Art, propriétaire de l'enseigne Les couleurs du temps qui a établi un plan de développement sur dix ans. Celui-ci prévoit notamment la vente des magasins parisiens et lyonnais de Pier Import (trois points de vente). 25% du montant de cette vente viendrait épurer partiellement le passif tandis que 75% serait réinvesti dans le redressement de Pier Import. A la clé, Promo Art intègrerait des "corner" Les couleurs du Temps dans les magasins Pier Import. Enfin, le management de l'entreprise, emmené par le directeur général du groupe, Gérard Demaret a déposé un plan de continuation qui prévoit le maintien de l'ensemble des effectifs et des boutiques à l'exception du magasin de Lyon et de la rue de Rivoli à Paris. Pour renflouer l'entreprise, la direction de Pier Import proposerait également de réduire la surface commerciale de l'ensemble des magasins et de les céder à d'autres enseignes. Pour l'heure, le management n'a pas constitué de véritable tour de table financier. L'ensemble de ces offres seront examinés lors de la prochaine audience au tribunal fixée pour le 18 novembre.

L'enseigne qui compte 45 magasins en France et 380 employés avait annoncé en août des pertes semestrielles à hauteur de 2,25 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 14 millions d'euros.

C'est aux Etats-Unis, en 1962 à San Francisco que l'aventure a commencé. Sur le quai numéro 1 (en anglais Pier 1), un entrepôt propose des stocks d'invendus en provenance d'Asie. Le succès est rapide: après l'Amérique du Nord, une dizaine de magasins ouvre en Europe. En 1975, François Lemarchand rachète onze points de vente en France. En dix ans, il multiplie le réseau par cinq et le chiffre d'affaires par dix puis le revend, en 1988, pour se consacrer à un nouveau concept: Nature & Découverte. Mais rapidement la concurrence arrive (Casa, Maison du Monde, Ikea, Conforama, Fly, But, Alinea) et défraîchit le concept de Pier Import. La succession des propriétaires et des plans de relance inachevés auront raison de cette marque.

par Thiébault Dromard, journaliste à Challenges, mercredi 4 novembre 2009.

premier trimestre, 41 % des achats de vêtements se sont faits avec des rabais (textile 1er semestre 2009)

Lu sur le site du jouranl France Soir le 5 novembre 2009
Commerce - Les soldes flottants, nouvel essai

Thomas Morel, le jeudi 5 novembre 2009 à 03:59


Plusieurs grandes enseignes ont lancé mercredi une semaine de soldes, profitant des périodes « flottantes » autorisées par la législation. Reste que le manque de coordination entre les magasins sème parfois le trouble dans l’esprit du consommateur.

Les soldes flottants sont de retour. Après une première initiative au printemps, cette période de deux semaines laissée au libre choix des commerçants en dehors des périodes traditionnelles fait donc son retour. Plusieurs grandes enseignes se sont concertées pour lancer en même temps leurs rabais. Galeries Lafayette, Printemps, BHV ont donc entamé hier une semaine de soldes.

Pour les enseignes, cette initiative a du bon. Les Galeries Lafayette, qui craignaient que cette période de rabais supplémentaire ponctionne le chiffre d’affaires des soldes traditionnels, avaient augmenté significativement leurs recettes. Cette période permet aussi un renouvellement plus rapide de l’offre, pour continuer à attirer la clientèle dans les magasins.

Des problèmes de perception pour les clients

Le seul problème est le manque de coordination entre les marques, qui réduit la visibilité pour le consommateur. Il s’était déjà posé au printemps. A l’époque, la Fédération des enseignes de l’habillement (qui regroupe près de 15.000 magasins en France) avait refusé de s’aligner sur les dates choisies par les grands magasins. D’où une certaine confusion pour la clientèle.

Pour ce deuxième essai, elle a tenté de le faire, sans grand succès toutefois : ses adhérents ont affirmé qu’ils feraient comme ils voudraient. Reste qu’après un mois d’octobre riche en promotions (les grandes enseignes) cette nouvelle période de soldes risque de brouiller encore un peu plus les cartes dans l’esprit des clients.

La multiplication des périodes de discount amène les clients à réduire leurs achats hors période commerciale : au premier trimestre, 41 % des achats de vêtements se sont faits avec des rabais.

Edition France Soir du jeudi 5 novembre 2009

Evry 2 : Sur les 235 boutiques du centre commercial, 22 ne sont pas occupées.

Lu sur le site du journal Le Parisien le 5 novembre 2009
A Evry 2, un magasin sur dix est fermé
La faute aux loyers et à la crise, selon les commerçants. Un turnover normal, pour la direction.


La vie dans un centre commercial n’est jamais figée. Des magasins ouvrent quand d’autres ferment. Mais depuis plusieurs semaines, Evry 2 accumule les rideaux baissés. A l’heure actuelle, le temple du shopping en Essonne, l’un des plus importants centres commerciaux en France, compte 22 locaux vacants sur les 235 boutiques, soit environ 10 %. « On voit de plus en plus de magasins fermés, c’est dommage », regrette cette habituée.
Le premier étage reste le plus touché. Récemment, des enseignes comme France Arno (chaussures) ont jeté l’éponge. Rien d’alarmant, selon le directeur du centre. « Le turnover est de l’ordre de 5 %, légèrement supérieur à la moyenne nationale », affirme Jean-François Nigay.

« Les gens n’ont pas de sous »

Les raisons de cette situation qui ne touche pas qu’Evry 2 sont multiples. A écouter les commerçants, les loyers sont trop élevés. Pour une petite boutique de 80 m 2 par exemple, le propriétaire doit payer 8 000 € par mois, mais les charges peuvent s’envoler jusqu’à des 15 000 € . Tout dépend de la superficie et de la place dans le centre commercial. « C’est trop cher », réagissent en choeur plusieurs commerçants. Certains vont même jusqu’à déménager pour des superficies plus petites. Mais quand les sous ne rentrent pas, difficile de faire face. « On ne travaille pas, se plaint cette gérante qui souhaite garder l’anonymat. On vend un peu pendant les soldes flottantes, mais les gens n’ont pas de sous. Aujourd’hui ( NDLR : lundi dernier), j’ai fait 0 € de chiffre d’affaires. Si ça continue comme ça encore deux ou trois ans, on va devoir vendre. » Dans l’habillement, certaines boutiques tourneraient même à - 40 % par rapport à l’an passé.
Et certains d’estimer que « le centre commercial est sur la mauvaise pente », malgré les locomotives de la Fnac et des Galeries Lafayette. « Les boutiques qui ferment pour des problèmes locatifs sont peu nombreuses », répond Jean-François Nigay. Pour le directeur, la plupart des fermetures sont dues à des changements de politique des chaînes. La marque la Redoute a ainsi décidé de fermer ses magasins.
Soho ou Potiron ont aussi mis fin à leurs concepts. Quant à la crise, « on la ressent, mais un peu moins qu’ailleurs », assure Jean-François Nigay, optimiste. Mais Evry 2 attire toujours. Et le directeur de citer en contrepoint les nombreuses enseignes qui viennent de rejoindre le centre, comme Caravane du monde (déco), Seleccio (sacs) ou Desigual (vêtements) ou prochainement la firme japonaise Uniqlo (habillement).

TEXTILE 2009 / les indépendants s’en tirent le mieux, affichant un recul « seulement » de 5,2%.

Lu sur le site du journal Points de Vente le 5 novembre 2009
Les ventes d’habits font grise mine

Selon l’Institut français de la mode (IFM), la consommation de textile-habillement a connu un revers de 7,5 % en valeur en septembre. Un recul important qui s’additionne aux fortes diminutions déjà enregistrées en juillet et août. Au total, sur les neuf premiers mois de l’année, la baisse se situe donc aux alentours de 4,6 % en valeur. Si cette situation de crise concerne tous les circuits, l’IFM relève toutefois que ce sont les indépendants qu s’en tirent le mieux, affichant un recul « seulement » de 5,2%.

mardi 3 novembre 2009

Strasbourg CC place des Halles 190 M€ en 2009

Lu sur le site du journal Points de Vente le 3 novembre 2009
Alsace
19 octobre 2009
La Place des Halles reste leader à Strasbourg

Déjà en recul en 2008, le chiffre d’affaires de la Place des Halles (42 000 m2) stagne à 190 M€ en 2009, contre 195 M€ en 2007.

H & M Tours, en lieu et place de la galerie du Métropole

Lu sur le site du journal Points de Vente le 3 novembre 2009
02 novembre 2009
H&M : et de trois à Tours !


H&M a ouvert en septembre en plein centre-ville de Tours, rue de Bordeaux, sur 1 500 m2. Le magasin est installé en lieu et place de la galerie du Métropole. On y trouve les collections femme et lingerie, mais aussi un rayon

Hom : grand format de magasin

Lu sur le site du journal Points de Vente le 3 novembre 2009
Hom s’installe sur 3 000 m2 à Marseille
La lingerie masculine n'affiche pas une forme olympique. En effet, les sous-vêtements pour hommes ont vu leurs ventes baisser de 1 %, à 407 M€ en 2008. C'est pourquoi les marques du secteur cherchent à se faire remarquer, à l'image de Hom, qui inaugure à Marseille (13) un grand format de magasin de 3 000m2. Dans la foulée, Hom ouvrira également, le 17 novembre, un magasin d’usine, d’une surface de 150 m2, à l’intérieur de ses nouveaux locaux. Sa finalité : écouler des produits de marque Hom, mais aussi des marques Triumph, Sloggi femme et Valisère, 30 % moins cher.


C.Magaud

samedi 31 octobre 2009

Moderniser les 3 000 gares françaises : tests avec une grande enseigne

Lu sur le site du journal L'Express le 31 octobre 2009
Gares à tout faire

publié le 30/10/2009 19:30

La SNCF veut transformer ses gares en véritables lieux de vie

Magasins d'alimentation, relais colis, voire centres médicaux, telles sont les options auxquelles réfléchit Gares et connexions, filiale de la SNCF créée en avril dernier pour gérer et moderniser les 3 000 gares françaises. Des tests avec une grande enseigne tricolore sur une surface de 500 mètres carrés au minimum sont envisagés afin de valider la pertinence de cette hypothèse.

vendredi 30 octobre 2009

Grosbill : stratégie d'implantation de points de vente physiques

Lu dans le journal Points de Vente le 30 octobre 2009
28 octobre 2009

Grosbill poursuit son développement

Fort d'un chiffre d 'affaires de 124 millions d'euros et 694 000 clients en 2008, le site Grosbill.com, spécialiste du secteur de l'équipement de la maison, poursuit sa stratégie d'implantation de points de vente physiques en soutient de son site marchand en ouvrant son septième magasin à Noisy-le-Sec (93) en face du centre commercial Domus. Installé sur une zone commerciale très dynamique à proximité du centre Domus, dédié à la maison, ce nouveau point de vente est de surcroît le plus grand de l'enseigne avec 1 200 m2 de surface de vente. Par cette implantation stratégique, Grosbill entend bien s'imposer comme un acteur incontournable du secteur de la maison. Sur un marché très concurrencé et en perte de vitesse, la filiale du groupe Auchan mise plus que jamais sur son positionnement discount et des emplacements de choix pour gagner en visibilité. Il faut dire que Grosbill ne bénéficie pas, à l'instar de Mistergooddeal, propriété du groupe M6, d'un accès privilégié à la chaîne éponyme pour sa communication grand public.


CG

3 millions d'euros de chiffre d'affaires pour l'ouverture de Saturn Domus

Lu dans LSA le 30 Octobre 2009
Exclusif LSA: Plus de 3 millions d'euros de chiffre d'affaires pour l'ouverture de Saturn Domus
Le 29 octobre 2009 par FRÉDÉRIC BIANCHI


Et un nouveau record pour l'enseigne Saturn. Avec un chiffre d'affaires en fin de journée qui devrait avoisiner les 3,5 millions d'euros, selon l'estimation du directeur du magasin Cédric Gonnet, le Saturn de Rosny-sous-bois (93) enregistre le meilleur démarrage pour une enseigne non alimentaire en France. Car les visiteurs ont répondu positivement à l'événement: au pointage de 14 heures, ils étaient 15 000 à avoir franchi les portes d'entrée du magasin. "Nous serons à 35 000 entrées en fin de journée car nous sommes ouverts jusqu'à minuit, précise Cédric Gonnet. Nous avons été obligés d'empêcher les gens d'entrer dans l'après-midi tellement il y avait du monde et de fermer les portes tous les quarts d'heure." Un succès que le directeur de Saturn estime supérieur à celui de la réouverture de Surcouf Daumesnil qui avait fait, la semaine dernière, 15 000 entrées. Les prix planchers proposés par Saturn ont été pour beaucoup dans cet engouement populaire. La Playstation 3 à 249 euros le jour de l'ouverture (contre 299 euros généralement) s'est ainsi vendue à 400 exemplaires, la Nintendo DS à 99 euros à séduit 1300 clients et plus de 1500 écrans plats Samsung 107 cm à 399 euros ont trouvé preneurs. Au total le magasin avait vendu en fin d'après midi 24 000 produits depuis l'ouverture.

grâce à la progression de l'activité de ses centres commerciaux. !!

Lu sur le site internet Zone Bourse le 30 octobre 2009
UNIBAIL-RODAMCO : CA 9 mois à EUR1,19 md contre EUR1,15 md
30/10/2009 | 18:35


PARIS (Dow Jones)--La foncière Unibail-Rodamco (UL.FR) a publié vendredi soir un chiffre d'affaires de 1,19 milliard d'euros pour les neuf premiers mois de l'année, en hausse de 4,4% par rapport à la même période de l'an dernier, grâce à la progression de l'activité de ses centres commerciaux.

Le chiffre d'affaires des centres commerciaux a atteint 788,9 millions d'euros sur la période, contre 730 millions d'euros un an plus tôt. Celui des bureaux a en revanche reculé à 173,9 millions d'euros, contre 178 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2008.

Unibail a par ailleurs indiqué avoir signé un bail important en juillet avec la SNCF à la Défense et avoir cédé un immeuble de bureaux à La Haye en septembre.

(END) Dow Jones Newswires

October 30, 2009 13:34 ET (17:34 GMT)

Les grandes marques veulent toutes leur "concept store"

Lu dans le journal Le Monde du vendredi 30 octobre 2009
Les grandes marques veulent toutes leur "concept store"
LE MONDE | 29.10.09 | 16h25


C'est au Scottsdale Fashion Square, un centre commercial de Scottsdale, en Arizona, aux Etats-Unis que Microsoft, le grand rival d'Apple, a inauguré le 22 octobre son premier "store", où tous les produits de la marque sont disponibles. Au même moment, le géant informatique ouvrait aussi un café dans le 1er arrondissement de Paris (47, boulevard de Sébastopol) pour célébrer l'arrivée de Windows 7, la nouvelle version du logiciel d'exploitation de Microsoft. Les clients viennent y découvrir les nouvelles fonctionnalités du logiciel autour d'une boisson chaude, d'un jus de fruit ou d'un en-cas. Le lieu dispose d'espaces consacrés aux jeux vidéo, à la sécurité sur Internet, au multimédia. Mais, à la différence d'un magasin classique, aucun produit n'est en vente ici. Ce café éphémère, où des DJ assurent des "sets" tous les mercredis soirs, devrait fermer ses portes le 31 décembre.
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Les géants de l'informatique ne sont pas seuls sur le créneau. Leica a inauguré début octobre son premier Leica Store à Paris (150, rue de la Pompe). On y trouve l'ensemble de la gamme d'appareils photo numériques et argentiques du fabricant allemand. En novembre 200 8, Sony a ouvert un espace parisien de 1 000 mètres carré (39, avenue George-V). C'est le premier site de France où sont commercialisés tous les produits de la marque japonaise. On peut y acheter en avant-première des modèles distribués ensuite dans les circuits classiques. Et même y découvrir de futurs appareils. On peut ainsi voir jusqu'au samedi 1er novembre le premier téléviseur Sony en trois dimensions qui ne sera commercialisé qu'en 2010.
Joël Morio
Article paru dans l'édition du 30.10.09

Avec l'ouverture de ce 277e Apple Store, l'entreprise de Steve Jobs affiche de grandes ambitions.

Lu dans le journal Le Monde du vendredi 30 ocotobre
L'Apple Store, le magasin multifonctions de la marque à la pomme, arrive à Paris
LE MONDE | 28.10.09 | 21h23 • Mis à jour le 30.10.09 | 08h18



C'est finalement le samedi 7 novembre que la première boutique Apple Store française ouvrira ses portes. Les Parisiens ont dû attendre plus longtemps que d'autres Européens (Genevois, Munichois ou Londoniens) pour découvrir un magasin au concept particulier et entièrement consacré aux produits estampillés de la pomme.
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"Nous voulions trouver la situation parfaite et ouvrir la plus belle boutique qui soit", s'enthousiasme Ron Johnson, le patron des Apple Store dans le monde. L'entreprise californienne a la réputation d'ouvrir des magasins spectaculaires, comme le cube en verre de la Ve Avenue à New York, à côté de Central Park et des grands magasins de luxe.

L'Apple Store parisien se déploie sur deux niveaux, autour de la place de la Pyramide inversée, au coeur du Carrousel du Louvre, le centre commercial installé au pied du célèbre musée, dans le 1er arrondissement de la capitale. Le décor de ce magasin de 750 mètres carrés est semblable aux autres points de vente de la marque : un design très épuré qui mélange le verre, le métal, le bois naturel, dans des tons assez neutres qui font ressortir les différents modèles exposés.

Au premier niveau, tous les produits peuvent être testés. Les clients peuvent également, via le site Internet, prendre rendez-vous avec un vendeur qui les guidera dans leurs achats. Pour la première fois dans le monde, un Apple Store propose un espace consacré à l'iPhone (le téléphone portable multifonctions d'Apple) : une "zone d'activation de l'iPhone", où souscrire un abonnement auprès de l'un des trois opérateurs français qui distribuent le modèle, les vendeurs se chargeant de la mise en route du mobile. Et, bien sûr, un large choix de logiciels est disponible dans la boutique XXL du Carrousel du Louvre.

Un grand escalier en verre permet d'accéder au deuxième niveau du magasin, spécialisé dans les services. Un "genius bar" y occupe une bonne place. Pas question d'y consommer un petit noir ou une chope de bière. Au comptoir du bar d'Apple ne sont délivrés que des conseils pour bien utiliser son Mac, son iPod ou son iPhone ! On peut aussi y déposer un appareil défectueux. La réparation sera effectuée sous 24 heures, promet la marque à la pomme, qui tempère aussitôt : dans la plupart des cas.

Parmi les autres services disponibles, des "coaches" se proposent d'aider (moyennant 99 euros d'abonnement, pour un an) les utilisateurs d'ordinateurs Mac à tirer le meilleur parti de leur machine. Des ateliers devraient par ailleurs voir le jour, autour des nouveaux produits et des logiciels professionnels développés par Apple.

Avec l'ouverture de ce 277e Apple Store, l'entreprise de Steve Jobs affiche de grandes ambitions. Même si la marque refuse de le confirmer, d'autres boutiques devraient ouvrir prochainement en France. Le deuxième magasin français est attendu... à Montpellier. Un autre pourrait aussi ouvrir ses portes dans le quartier de l'Opéra, à Paris.

Au cours du troisième trimestre, les ventes dans les boutiques Apple à travers le monde ont représenté presque 20 % du chiffre d'affaires réalisé par l'entreprise, qui s'est élevé à 9,87 milliards d'euros.

"L'Europe est la région du monde, en dehors des Etats-Unis, où Apple se développe le plus vite. Alors que nous renforçons notre présence en France, nous nous attendons à accroître notre part de marché encore plus vite", explique Ron Johnson. "J'ai l'impression de bien connaître la France. Au cours de ces trois dernières années, j'ai passé un temps considérable à visiter presque toutes les villes de ce pays", s'amuse-t-il.

Plus de 150 personnes ont été engagées pour animer la première boutique de l'Hexagone. Des "spécialistes", des "genius", des "créatifs", des "concierges" (pour orienter le client ou l'aider à porter ses emplettes jusqu'aux caisses) ou des "experts en iPhone", reconnaissables à la couleur de leur tenue. Petit cadeau de bienvenue : les 5 000 premiers visiteurs recevront un T-shirt spécialement dessiné pour l'ouverture du magasin parisien.
Joël Morio

En 2009, le marché du luxe devrait se contracter de 8 %

Lu dans le journal Le Monde du 29 octobre 2009
En 2009, le marché du luxe devrait se contracter de 8 %

Chiffre d'affaires mondial. Selon une étude publiée mi-octobre par le cabinet de conseil en stratégie Bain & Company, le marché mondial du luxe devrait se contracter de 8 % en 2009 par rapport à l'année précédente, à 153 milliards d'euros.

Géographie. En Amérique du Nord, qui représente près du tiers du marché mondial, le chiffre d'affaires du secteur devrait plonger de 16 % en 2009, selon Bain. En Europe (38 % du marché) et au Japon (12 %), les ventes devraient respectivement baisser de 10 % et de 8 %. Dans la région Asie-Pacifique (hors Japon), elles devraient en revanche augmenter de 10 %, grâce, notamment, à la Chine continentale, où la croissance du marché est évaluée à 12 %.

Produits. Selon Bain, le secteur des montres et de la joaillerie devrait être le plus touché avec une baisse estimée à 18 %, devant les vêtements (- 11 %). Les ventes de sacs, chaussures et accessoires devraient de leur côté afficher un recul limité de 1 %.

Les créations de la maison, jugées trop "bling bling", par certains correspondent moins à l'air du temps.

Lu dans le journal Le Monde du 29 ocotobre 2009
A la recherche d'un nouveau souffle, Versace supprime le quart de ses effectifs
LE MONDE | 29.10.09 | 15h23 • Mis à jour le 29.10.09 | 15h23



Après Burberry, qui pourrait supprimer 540 emplois, Prada, qui a annoncé, il y a une quinzaine de jours, des mesures de chômage partiel pour ses usines italiennes, Chanel, qui n'a pas renouvelé 200 contrats à durée déterminée, c'est au tour de Versace de tailler dans ses effectifs. Environ 350 postes seront supprimés sur les quelque 1 300 que compte à ce jour la maison de luxe italienne.

Le plan de restructuration de Versace prévoit la réorganisation de son réseau de distribution. Certaines boutiques pourraient être fermées ou tout du moins relocalisées et redimensionnées pour devenir rentables.

Les réductions d'effectifs ne devraient pas trop concerner le personnel en contact avec les clients ou les équipes de création afin de "ne pas affecter la qualité du service et du produit", assure-t-on dans la maison.

"Les conditions de marché sont difficiles à cause de la crise financière mondiale et le groupe s'attend à enregistrer une perte en 2009. Aucune entreprise ne peut permettre à une situation de ce type de perdurer, surtout si l'on considère les prévisions de stabilité (du marché) pour 2010", a indiqué le directeur général du groupe, Gian Giacomo Ferraris, qui est arrivé à la tête de l'entreprise en juillet.

Déjà, en 2008, le groupe a accusé une perte de 400 000 euros qui pourrait atteindre 30 millions d'euros en 2009. Le chiffre d'affaires de Versace, qui s'élevait à 336,3 millions d'euros en 2008, devrait tomber à 273 millions d'euros cette année, soit une chute de plus de 18 %.

Versace souffre, comme beaucoup d'autres marques de luxe, de l'atonie des ventes, qui est particulièrement marquée aux Etats-Unis. Les difficultés touchent notamment l'activité des grands magasins, où les ventes accusent une forte chute. "La baisse est beaucoup moins sensible dans les 86 boutiques en nom propre de la marque", assure un porte-parole de Versace. Le groupe a pâti toutefois de la fermeture de ses trois points de vente au Japon.

La maison a dû également faire face à la faillite du groupe Ittierre, qui détenait la licence de la marque Versace Jeans. Le groupe s'est vu ainsi privé d'une source importante de revenus. Il devrait néanmoins pouvoir à nouveau compter dessus en 2010, alors qu'il vient de confier à Swinger la gestion de cette licence.

En 2010, Versace s'attend à une stagnation de ses ventes et à une progression à un chiffre en 2011. L'entreprise table sur un retour à la rentabilité la même année.

Les difficultés de Versace ne constituent pas vraiment une surprise. La griffe ne s'est en effet pas complément remis de la mort brutale, en 1997, de son fondateur, Gianni Versace. En 2004, Giancarlo Di Risio avait été appelé à la tête du groupe pour le restructurer. Il était parvenu à redresser la barre, mais il a quitté la société il y a quelques mois. Il aurait tiré les conséquences de certains désaccords avec la famille Versace sur la marque du groupe. Celle-ci possède encore l'intégralité du capital de la maison. Toutefois, Donatella Versace, la soeur de M. Versace, qui a pris la direction de la création de la maison, ne détient qu'environ 20 % des actions, tandis que la fille de celle-ci, Allegra, l'héritière de Gianni, en possède la moitié.

"Depuis quelques années, Versace ressemble à un yacht à la dérive qui ne sait pas trop quel cap prendre", juge Mark Tungate, auteur de l'ouvrage Le Monde de la mode, stratégies (et dessous) des grandes marques, d'Armani à Zara, dont la version française vient de sortir aux éditions Dunod.

Les créations de la maison, jugées trop "bling bling", par certains correspondent moins à l'air du temps. "Versace symbolise le luxe ostentatoire, un peu flashy, qui n'épouse plus le goût actuel où le noir et le classique dominent", observe Mark Tungate. "La griffe ne peut pas s'appuyer sur un savoir faire ancestral comme d'autres maisons de luxe", note-t-il par ailleurs.

Pourtant la marque conserve des atouts. "Dans les marchés en forte croissance comme en Chine, les consommateurs restent attachés à des vêtements qui expriment leur réussite, leur statut social", note Mark Tungate. La griffe, qui a su nouer des rapports étroits avec le monde du "show-biz" où elle bénéficie d'une image très forte, doit désormais retrouver une âme.

Gian Giacomo Ferraris assure que "la réorganisation créera une plate-forme à partir de laquelle le groupe pourra croître fortement dans le futur". Celui qui arrive de la maison Jil Sander a dû gérer le départ précipité de la créatrice et a montré qu'il était capable de conduire un bateau qui avait perdu son capitaine.
Joël Morio
Article paru dans l'édition du 30.10.09

mercredi 28 octobre 2009

On ne peut pas se contenter d'acheter des emplacements. Il est aussi question d'hommes et de femmes

Lu dans le journal Les Echos le 28 octobre 2009
WOLFGANG KIRSCH PRESIDENT DU COMITE DE GERANCE DE MEDIA SATURN FRANCE
« Quand nous arrivons, les prix baissent dans la zone »

[ 28/10/09 ]

A l'occasion de l'ouverture du 32 e magasin à l'enseigne Saturn en France, le plus grand dans le secteur de l'électrodomestique dans l'Hexagone, le patron de la filiale française de l'allemand Media Saturn , nommé en juin 2009 après deux ans comme directeur général, explique aux « Echos » l'importance de cet investissement pour son actionnaire majoritaire, le groupe Metro.
Vous ouvrez demain près de Paris le deuxième plus grand magasin d'électrodomestique en Europe. Dans un marché en baisse et à l'heure d'Internet, ne s'agit-il pas d'un investissement à contretemps ?

Certainement pas. Il s'agit d'un investissement à long terme. Nous n'attendons certes pas un retour dans les douze ou vingt-quatre prochains mois, d'autant que le marché français va rester difficile en 2010. Mais nous sommes convaincus qu'il reprendra sa croissance en 2011. Et si la plupart des consommateurs vont sur Internet aujourd'hui, ils restent très nombreux à vouloir voir et toucher les produits. En France, Saturn a connu un développement bizarre avec des périodes où nos magasins progressent plus vite que le marché et d'autres où ils sont plutôt en dessous. Ce n'est pas satisfaisant et, même si le réseau a été beaucoup amélioré, tout comme la disponibilité des produits, notre enseigne reste beaucoup trop faible, avec une part de marché moyenne d'environ 2,5 %, au regard de la position du groupe en Europe. Avec Saturn Domus, à Rosny-sous-Bois, nous allons vraiment faire la différence.
Comment ?

D'abord par notre offre, qui présente la quasi-totalité des produits disponibles en France en électronique grand public, en informatique, en photo et en électroménager. Jusqu'au plus grand téléviseur LCD du monde, vendu près de 160.000 euros ! Ensuite, par l'accessibilité de ces produits que les visiteurs peuvent tous prendre en main. Mais surtout par nos prix. Quand Saturn arrive, les prix baissent dans la zone. C'est l'effet Robin des bois ! Notre positionnement est clair : l'enseigne n'est jamais plus chère que la concurrence, y compris dans les services. Et, grâce à un système de relevés de prix automatisé sur Internet, nos promotions sont au même prix que sur les sites marchands. C'est une exigence de tous les jours.

Quels sont vos objectifs en France ?

Cette année, notre chiffre d'affaires sera en ligne avec l'évolution du marché, en baisse de 5 % à 10 % selon les familles de produits. Notre stratégie consiste à prendre des parts de marché et le groupe assume d'avoir des pertes en France. Il s'agit de conquérir le troisième marché européen. Cependant, nous visons la rentabilité de notre activité d'ici à fin 2013, avec une cinquantaine de magasins et une part de marché moyenne de l'ordre de 6 %. La crise devrait nous y aider, car les habitudes sont en train de changer. Les hypermarchés, très agressifs, livrent sans doute leur dernière bataille sur des rayons où ils ne gagnent pas d'argent. Je me demande combien de temps leurs dirigeants et les actionnaires vont accepter cela. Comme ailleurs en Europe, le marché devrait basculer vers les magasins spécialisés, et particulièrement les plus grands d'entre eux.
Pourquoi n'avoir pas repris Surcouf pour accélérer votre développement ? Par ailleurs seriez-vous intéressé par la FNAC ?

Si nous avons été approchés, en effet, pour la reprise de Surcouf, nous ne sommes pas en contact avec la FNAC et nous ne sommes pas intéressés. Le groupe ne manque pourtant pas de liquidités pour réaliser des opérations de croissance externe. Mais il n'est pas très doué dans l'intégration d'autres enseignes ! Nous avons une culture forte, très décentralisée, à l'opposé de celles dont on parle. Or, on ne peut pas se contenter d'acheter des emplacements. Il est aussi question d'hommes et de femmes. Il ne faut jamais dire jamais, mais nous avons déjà beaucoup de travail pour mettre en place le concept Saturn en France.
PROPOS RECUEILLIS PAR ANTOINE BOUDET, Les Echos

mardi 27 octobre 2009

Immobilier commercial à New York : Sur Broadway, entre la 72e rue Ouest et la 86erue, la baisse de prix est de 24 % à 293 dollars le pied carré 1/3 m2

Lu dans le journal Le Monde du 28 octobre 2009

reportage

Immobilier bradé, salaires en baisse : New York peine à se remettre de la crise

LE MONDE | 26.10.09 | 15h01 New York Envoyé spécial

Un an après la disparition de Lehman Brothers, l'effondrement de Wall Street et le début d'une récession mondiale, Manhattan porte encore les stigmates de la crise.

"Regardez, on ne compte plus les offres de location de bureau", dit Lena Berkmann, agent immobilier sur Amsterdam Avenue. Sur Lexington Park, sur la 7e, la 8e, les vitrines vides et les grilles de boutique baissées continuent à enlaidir les rues. A tous les carrefours, les panneaux "A louer" défigurent les premiers étages des gratte-ciel.

John, un robuste Afro-Américain vendeur de tapis d'Orient sur Madison, liquide les stocks. "Avant la crise, les gens rentraient et cédaient à une impulsion. Aujourd'hui, ils ne rentrent même plus." Alors John cède le stock : "60 % à 70 % de réduction."

New York tout entier brade. Yona, elle, ce sont ses tee-shirts "I love NY" qu'elle solde au coin de Houston et Broadway. "Le business ne va pas fort ! Mais il irait mieux si vous m'en achetiez cinq pour 10 dollars." Or sur la 5e Avenue, on en trouve à 10 dollars... les dix.

C'est dans l'immobilier que la baisse des prix devient spectaculaire. Ce merveilleux penthouse de huit pièces au 935 Park Avenue, vendu en 2005 pour 4,5 millions de dollars (3 millions d'euros), remis sur le marché à 5,9 millions de dollars en mars 2008, a fini par trouver preneur début 2009. Mais à 3,6 millions seulement (- 39,4 % par rapport au prix demandé). Moins chic, ce quatre pièces de la 79e rue Est, a été vendu pour 765 000 dollars en septembre 2008, à l'orée du crash. Deux mois plus tard, le même appartement dans le même immeuble, restait invendu à 570 000 dollars (- 25,5 %). Il a été retiré du marché en mars.

Selon Fiserv, une société spécialisée dans l'information financière, le prix médian des transactions observées à Manhattan a chuté de 21,7 % en un an à 375 000 dollars. Une nouvelle baisse de 17,4 % est attendue d'ici à juin 2011.

Les surfaces commerciales aussi se négocient à la baisse. La demande pour des locations de boutiques de vente au détail avait augmenté de manière continue (+ 54 %) entre 2001 et 2008, indique une étude de la Chambre syndicale de l'immobilier de New York avec des prix allant de 84 à 129 dollars le pied carré (0,30 m2). Aujourd'hui la demande est en baisse de 11 %, avec des prix qui ne dépassent pas 115 dollars. Bien sûr, il s'agit là de moyennes. La baisse de la demande est de 29 % dans le quartier de Flatiron (sud de Manhattan). Sur Broadway, entre la 72e rue Ouest et la 86erue, la baisse de prix est de 24 % à 293 dollars le pied carré. A l'été 2008, dans cette zone, les commerces s'écoulaient sans peine à 384 dollars. Vers Herald Square, entre la 5e Avenue et la 7e, les prix ont chuté de 23 % à 508 dollars.

Il n'y a pas que les biens immobiliers qui chutent. Les salaires aussi. Nelly a été promue à un poste de direction administrative au sein de la banque Goldman Sachs au début de l'année. Mais son salaire a baissé, et elle n'a perçu aucun bonus en décembre 2008. "C'était la crise et il fallait être solidaire avec les départements les plus touchés par l'effondrement des marchés." Nelly n'a pas protesté. Voilà quelques jours, elle a lu dans le Wall Street Journal qu'en décembre prochain, des bonus énormes allaient être distribués. Elle en a discuté avec ses collègues : tous se posaient la même question : "Aurons-nous notre part ?"

Une étude du Centre des statistiques du travail a montré qu'au premier trimestre les salaires ont baissé de 23 % à New York City, contre - 10 % seulement à Mecklenbourg (Caroline du Nord) et - 11 % à Fairfield (Connecticut). Au plan national, les salaires ont baissé de 3 %.

Curieusement, le secteur financier semble le moins touché par la crise. Certes, le New York Times rappelle de temps en temps que des traders de l'ex-Lehman Brothers sont devenus pompistes en Floride, mais Philip, spécialiste de l'analyse des risques des produits dérivés chez Calypso, assure avoir vécu la crise par journaux interposés : "Mon style de vie n'a pas changé, mes amis ont gardé leur job, mon salaire est payé." Ses bonus ont sauté en 2008, mais il s'est partiellement rattrapé en renégociant le taux de son crédit immobilier. De 6,125 %, celui-ci est passé à 5,125 %.

David, 32 ans, est le survivant d'une cellule de dix personnes spécialisée dans le financement du cinéma au sein d'une des grosses banques de la place. "Les investisseurs abondaient, on levait de l'argent facilement, mais les bons films étaient préemptés par les studios à Los Angeles. Alors, quand la crise a éclaté, les pertes sont devenues évidentes." La cellule a été dissoute, le personnel licencié, mais David est resté. Avec son ancien patron, ils se taillent une part sur le marché de la restructuration d'entreprise. "Vu le nombre de faillites, c'est là qu'est le marché. On est payé par les créanciers au pourcentage des dettes qu'on récupère." David a remarqué que ses ex-collègues se sont tous recasés dans une banque. Il en a profité lui aussi pour renégocier le loyer de son appartement sur Battery Park. De 3 000 dollars par mois, celui-ci est tombé à 2 700 dollars.

Pendant la crise, Craiglist, le site mondial de petites annonces gratuites, a doublé son audience en un an, passant de 10 à 20 milliards de pages vues. Explication : beaucoup d'Américains bradent maison, vaisselle ou ordinateur pour rembourser leurs dettes.

Yves Mamou

Fermeture de Supersport

Lu dans le journal La Voix du Nord du 26 octobre
Fin d'activité pour deux enseignes de la zone de la Porte Nord

lundi 26.10.2009, 05:01 - La Voix du Nord

 Dans la zone d'activités de la Porte Nord, difficile de raterLa Maison coloniale, en liquidation totale. Dans la zone d'activités de la Porte Nord, difficile de raterLa Maison coloniale, en liquidation totale.

| ON EN PARLE |

Le visage de la zone d'activités de la Porte Nord, à Bruay-la-Buissière, va évoluer dans les semaines à venir. ...

Première enseigne à quitter la zone : La Maison coloniale. Installé depuis huit ans à Bruay-La Buissière, avec une mitoyenneté avec l'enseigne Cuir Center, le magasin spécialisé dans la distribution de meubles asiatiques, est en liquidation totale. La fermeture définitive devrait intervenir début novembre selon la volonté de la maison mère. La reprise de l'espace par une autre enseigne du groupe Roche-Bobois auxquels appartiennent déjà La Maison coloniale et Cuir Center, n'est pas impossible.

Intersport reprend Supersport

De l'autre côté du rond-point, c'est le magasin Supersport qui fermera ses portes à la fin de l'année. Le groupe Vivarte auquel appartient l'enseigne a en effet décidé de liquider l'ensemble de ses cinquante magasins français. Mais que les passionnés de sport se rassurent, ils continueront à trouver des articles de sport à la Porte Nord. Comme cela a été le cas ailleurs, notamment à Fourmies, la société Intersport reprend le magasin. Pour l'enseigne déjà installée à Bruay, c'est l'occasion de gagner en espace. Un peu à l'étroit dans ses actuels 1 000 m², Intersport déménagera dans les 1 800 m² de Supersport fin décembre. Reste à savoir qui s'installera à l'emplacement actuel d'Intersport. •

A.-C.

Il n'y a plus l'impulsion coup de coeur de nos clients. Même chez nous, ils réfléchissent à deux fois avant d'acheter

Lu dans le journal Ouest France le 26 octobre 2009


« Bien sûr que nous n'échappons pas à la crise. La fréquentation de notre enseigne reste toujours très bonne, mais il n'y a plus l'impulsion coup de coeur de nos clients. Même chez nous, ils réfléchissent à deux fois avant d'acheter. » Gérante d'un magasin de déstockage en Ille-et-Vilaine, cette femme n'accepte de témoigner que sous couvert d'anonymat. « Ce n'est pas des choses que l'on aime étaler sur la place publique » confie-t-elle en guise d'excuses.

À l'image de sa concurrente qu'est la grande distribution, le secteur du discount n'aime pas braquer les projecteurs sur lui. Surtout quand le moral n'est plus au beau fixe.

Le panier moyen perd 0,60 €

« Sur le premier semestre 2009, le hard-discount perd en parts de marché, en fidélité et en panier moyen, précise une étude réalisée par TNS Worldpanel. Sa taille de clientèle progresse grâce au parc de magasins qui ne cesse de croître, mais la fréquence des visites stagne. Le circuit perd même du chiffre d'affaires vers des enseignes classiques. » Ce qui se traduit par une baisse du chiffre de 7 à 8 % et un panier moyen qui perd 60 centimes d'euros en passant de 23,20 € à 22,60 €. Un quasi-cataclysme pour un secteur habitué à la croissance.

Priorité à l'alimentaire

« Nos clients reviennent aux besoins primaires : manger, boire, se laver »,explique Marceau Vidrequin, patron fondateur des solderies Bravo les affaires. « Le reste devient moins prioritaire : la décoration, l'ameublement, les loisirs... » D'ailleurs confronté à ces changements de comportement et à des problèmes internes, son groupe a été placé en redressement judiciaire.

Et sur le marché de l'alimentaire, le discount doit aussi faire face à l'offensive des nouvelles marques de distributeurs (MDD) des grandes enseignes telles que Carrefour, Auchan, Leclerc. « Leur poids dans le chiffre d'affaires des enseignes n'a jamais été aussi élevé : 32,3 %, confirme TNS Worldpanel. Les MDD sont maintenant présentes sur de nombreuses catégories de produits et restent une arme de conquête et de fidélisation de la clientèle des enseignes et permettent de concurrencer fortement le hard discount. »

Exemple avec Véronique, mère de famille rennaise croisée dans les rayons de Carrefour : « J'avais l'habitude de faire certaines courses chez Lidl pour le prix et d'autres chez Carrefour pour la qualité et les marques. Mais, aujourd'hui, Carrefour propose, sur un même produit, plusieurs gammes de prix. Ça m'évite des allers-retours. » Et même chez Carrefour, elle dépense moins. « Que de l'indispensable... » De fait, la grande distribution souffre aussi de la crise avec une chute de 13 à 14 %.

Autre facteur que subit le discount : « la multiplication des soldes flottants », explique Marceau Vidrequin. « Avant, il y avait deux grandes périodes dans l'année. Aujourd'hui, il y en a toute l'année. » Le consommateur devient chasseur de bonnes affaires et va là où son porte-monnaie sera le moins délesté. Et ce n'est plus le privilège du discount.

Samuel NOHRA.

lundi 26 octobre 2009

Les consommateurs se replieront sur des produits "de qualité, utiles,

Lu dans le journal Le Monde du 24 octobre 2009
Le patron de Tod's voit la sortie de crise pour le luxe
LE MONDE | 24.10.09 | 14h52 • Mis à jour le 24.10.09 | 19h34

L'une des plus grandes figures du patronat italien, Diego Della Valle, propriétaire du groupe de luxe Tod's, reste assez confiant sur la sortie de crise du secteur. "Je rentre d'Asie. En Chine, en Corée, à Hongkong, les affaires sont excellentes", explique-t-il au Monde. Au point que son groupe confirme son projet d'ouverture d'une dizaine de magasins sur ce continent en 2010. "Voire plus", en fonction des résultats du premier semestre.
En 1978, Diego Della Valle, fils et petit-fils de cordonniers de la région des Marches (Italie), s'inspire du mocassin de conduite automobile pour créer "Il Gommino", dont la semelle est hérissée de 133 picots. Le groupe Tod's détient aussi les marques de chaussures Hogan, Roger Vivier, et les vêtements Fay. Il fabrique chaque année 2,5 millions de paires de chaussures.

Les résultats Au premier semestre, le chiffre d'affaires du groupe s'est élevé à 359 millions d'euros (+ 3,4 %). Les chaussures ont représenté 260,9 millions d'euros (+ 7,7 %), la maroquinerie 59,2 millions (- 9,5 %) et les vêtements 38,5 millions (- 1,6 %).

Les marchés En Italie, les ventes semestrielles ont progressé de 10,1 %, à 200,5 millions d'euros. Dans le reste de l'Europe, elles se sont établies à 77,6 millions d'euros (en baisse de 7 %) et à 22,9 millions d'euros (- 23,6 %) en Amérique du Nord. En Asie, elles se sont élevées à 58 millions d'euros, en hausse de 12,7 %.


Le marché des chaussures et de la maroquinerie de luxe semble imperméable à la crise. Celle-ci n'a jusqu'à présent guère affecté les résultats du groupe : au premier semestre, les ventes ont continué à croître (+ 3,4 % à 359 millions d'euros), comme le résultat net (+ 2,9 %). "On commence à voir un début de retournement positif aux Etats-Unis et en Europe", souligne même M. Della Valle.

Mais "le marché du luxe ne sera plus le même après la crise". Les consommateurs ne seront plus d'humeur à acheter n'importe quoi à des prix extravagants. Ils se replieront sur des produits "de qualité, utiles, iconiques, conçus avec une part de rêve, surtout s'ils les paient cher".

"Capacité d'expansion"

Si la crise a mis à terre (Ferré) ou fragilisé (Cavalli ou Prada) plusieurs géants du luxe en Italie, Tod's compte "grandir grâce à sa propre capacité d'expansion, sans acheter qui que ce soit". Ce qui ne l'a pas empêché de prendre en mai 5,9 % des grands magasins américains Saks Fifth Avenue, "à un prix très correct", afin de "profiter de la reprise quand elle arrivera". Ou encore 2,6 % de l'opticien italien Safilo, qui vient de passer sous pavillon néerlandais.

Face aux difficultés financières très graves que traverse l'industrie textile italienne, le PDG de Tod's estime que l'Etat devrait aider en priorité ces petites et moyennes entreprises, qui jouent un rôle "d'ambassadeur" de l'Italie dans le monde entier.

Quant à la nouvelle législation transalpine sur le made in Italy, le patron de Tod's y voit une "opportunité très forte pour la maroquinerie et les chaussures", une garantie de qualité "au même titre que le made in France l'est pour les parfums", dit celui qui met un point d'honneur à fabriquer tous ses produits dans la Péninsule.

Tod's étant coté à la Bourse de Milan, Diego Della Valle n'est guère disert sur les prévisions financières du groupe. Tout au plus concède-t-il qu'il réalisera "une bonne année 2009", dans des conditions difficiles, si le deuxième semestre confirme l'élan du premier.

De 2003 à 2008, son chiffre d'affaires est passé de plus de 500 millions d'euros à plus de 700 millions, tandis que son résultat brut d'exploitation (Ebitda) croissait de 113 millions d'euros à 156 millions.

Seule la marque de chaussures Roger Vivier reste dans le rouge. "Nous avons réalisé d'importants investissements pour ouvrir nos propres points de vente, explique-t-il. C'est une marque qui fait rêver, il faut prendre le temps avant qu'elle soit rentabilisée." Si les deux marques Tod's et Hogan ont bien résisté à la crise, la griffe Schiaparelli, rachetée par le groupe, restera encore "un rêve dans le tiroir pendant au moins deux ou trois ans, le temps de rentabiliser Roger Vivier avant de la relancer".

Le patron de Tod's se consacre aussi à d'autres affaires familiales. Avec son frère Andréa, il est propriétaire de l'équipe de football de Florence - la Fiorentina. "L'objectif est de ne pas perdre d'argent", pas d'en gagner. "Tod's occupe tout mon temps", dit son PDG, qui se définit comme "libéral". Il est aussi impliqué dans la presse - comme actionnaire minoritaire de RCS, l'éditeur du Corriere della Sera (Milan) ou d'El Mundo en Espagne. Depuis 2000, il détient par ailleurs 0,34 % de la société éditrice du Monde.

Son autre grand projet n'est autre que la nouvelle société privée de chemins de fer, Nuovo Trasporto Viggiatori (NTV), qui doit progressivement relier Rome, Milan, Venise et Bari dès 2011. Avec Luca Cordero di Montezemolo, le patron de Ferrari, et Gianni Punzo, un entrepreneur présent dans le secteur ferroviaire, le patron de Tod's en est le premier actionnaire. Des chaussures aux trains à grande vitesse, il n'y a... qu'un pas.

Diego Della Valle, qui fut longtemps l'un des patrons les plus ouvertement hostiles au président du conseil Silvio Berlusconi, adopte aujourd'hui une approche plus nuancée. "Il a gagné les élections. Il est important qu'il puisse gouverner et arriver à la fin de son mandat. D'ici là, l'opposition, très faible, doit se reconstituer, retrouver son âme et les Italiens pourront alors choisir."
Nicole Vulser