jeudi 23 décembre 2010

IMMOCHAN SE POSE EN AMENAGEUR URBAIN

lu sur le site du journal Les Echos le 23 décembre 2010
La foncière du groupe Auchan se pose en aménageur urbain

Immochan, la foncière d'immobilier commercial du groupe Auchan, a muté en un ensemblier. Elle conçoit des programmes qui mixent commerces, bureaux, logements, loisir voire hôtels, en mettant son savoir-faire aux services des collectivités. ...(à suivre dans le journal Les Echos)

STEINHOFF VEUT FAIRE DE CONFORAMA LE "N°2 MONDIAL DU MEUBLE"

lu sur le site du journal LSA le 23 décembre 2010
Steinhoff veut faire de Conforama "le n°2 mondial du meuble"

(Exclusif LSA, l'interview de Thierry Guibert, PDG de Conforama : « Steinhoff veut faire de Conforama le numéro deux mondial du meuble »
Le 22 décembre 2010 par Jérôme Parigi

Alors que le projet de cession de la filiale de PPR au groupe sudafricain Steinhoff bat son plein, Thierry Guibert, PDG de Conforama explique, dans une interview exclusive accordée à LSA, l'intérêt de ce rapprochement. Selon lui, le projet stratégique de l'enseigne à 5 ans sera maintenu et son développement, notamment à l'international, accéléré. Quant au concept Conforama, il ne sera pas modifié dans le sens d'une intégration verticale à la Ikea comme certains semblaient le craindre. Au contraire, le futur actionnaire comme le management veulent faire de Conforama, le principal challenger mondial du géant suédois. Interview.

LSA / Le projet de cession au groupe Steinhoff entre dans sa phase finale, était-ce la bonne solution pour Conforama ?
Thierry Guibert : Rejoindre le groupe Steinhoff est sans conteste une très bonne solution pour Conforama. C’est le projet que j’ai soutenu et qui fait le plus de sens pour poursuivre et même accélérer le plan stratégique de l’enseigne ainsi que son développement international. C’est un actionnaire qui connaît très bien notre domaine d’activité. Son mode de fonctionnement très décentralisé repose sur l’autonomie de ses filiales – un peu à l’image de PPR –, ce qui nous convient parfaitement. Et il souhaite accélérer le développement et la dynamique de l’enseigne tout en préservant l’emploi. Le projet de Steinhoff est de faire de Conforama le numéro deux mondial incontesté du meuble, derrière Ikea. Nous serons le seul groupe avec l’enseigne suédoise à disposer d’un rayonnement géographique de grande ampleur, avec ses implantations en Allemagne, en Autriche, aux Pays Bas et en Angleterre qui complètent parfaitement les nôtres : France, Espagne, Portugal, Italie et Suisse…

LSA / Pas de regret donc par rapport à une solution franco-française qui vous voyait vous rapprocher de But ?
Thierry Guibert : Aucun, d’autant plus que la mise en œuvre opérationnelle de ce projet me semblait très complexe voire impossible et aurait généré une casse sociale évidente. Qui plus est, il me semblait extrêmement difficile de faire cohabiter deux enseignes qui ont été concurrentes pendant 40 ans et dont les cultures sont très différentes. Même chose pour les fonds d’investissement qui étaient en lice, leur entrée au capital aurait supposé de se séparer de notre immobilier, alors que nous possédons encore 50 % de notre parc, ce qui nous aurait fragilisé.

LSA / Quel est le calendrier du rapprochement ?
Thierry Guibert : Nous sommes entrés en négociations exclusives avec Steinhoff avec deux conditions suspensives : obtenir l’accord des autorités de la concurrence et achever la phase de consultation des instances représentatives du personnel. Côté concurrence, la notification a été effectuée, il s’agit d’une procédure classique et simplifiée dite de phase 1, car nous ne sommes pas en concurrence frontale sur nos marchés, mais qui réclame un délai minimum de 45 jours d’examen. Quand aux consultations du personnel, elles ont commencé avec notamment un Comité central d’entreprise qui s’est tenu la semaine dernière, durant lequel j’ai présenté le projet ainsi que Steinhoff. Ces consultations devraient, je l’espère, s’achever fin janvier. Et la cession, si tout va bien, devrait intervenir entre début février et début mars. Les représentants syndicaux et les salariés ont tous conscience que ce projet est une vraie chance pour Conforama, même s’ils m’ont beaucoup questionné sur une éventuelle intégration verticale à la Ikea par notre futur actionnaire.

LSA / A raison ?
Thierry Guibert : Non, car nous serons très loin du modèle Ikea. Il faut bien avoir conscience que nous représentons une très grosse acquisition pour Steinhoff. Et que ses responsables ont acheté le plan de développement et le projet de Conforama. Il n’est pas du tout dans leur optique ni dans leur intérêt de casser la machine, mais plutôt de l’accompagner et de la faire prospérer. Le plan de développement à 5 ans que nous avons élaboré n’est pas remis en cause dans ses grandes lignes. Les priorités accordées au développement de la déco, de la cuisine, de l’international vont même être accélérées. Dans certains pays, comme l’Europe du sud et la France, Steinhoff est déterminé à atteindre très vite la taille critique. Nous allons certainement reprendre l’expansion en France où il y a encore de la place pour une trentaine de magasins supplémentaires, en plus des 182 que nous comptons aujourd’hui, ce qui nous mettra au niveau d’un Darty par exemple avec un parc proche des 220 magasins.
Quand au business model, il ne sera pas profondément remis en cause. Steinhoff fournissait déjà Conforama dans certaines gammes de produits, même si c’était marginal. Cela va peut-être un peu évoluer, mais ce sera toujours au marketing de l’offre de l’enseigne de définir les cahiers des charges des produits qui répondent aux attentes des clients et pas aux fournisseurs d’imposer leurs choix aux clients. Il y a une grande indépendance entre l’amont et l’aval chez Steinhoff et cela restera le cas pour Conforma où il n’y aura pas de sourcing imposé. La différence c’est que nous aurons accès à un vivier d’informations plus précis et précieux sur la chaîne de valeur.

LSA / Il y aura quand même des synergies ?
Thierry Guibert : Bien sûr, les données sur la chaîne de valeur en font partie. Tout comme les matières premières. Il y aura évidemment des économies d’échelle sur les achats de coton, de bois, etc. Même si nous n’en avons pas encore d’évaluation précise.

LSA / Vous dites « nous », ca veut dire que vous allez accompagner le projet ?
Thierry Guibert : Oui car je crois à ce projet que j’ai porté, et que je pense que Conforama est encore loin d’avoir exprimé tout son potentiel, notamment autour d’un certain nombre d’attentes des clients auxquelles elle est seule capable de répondre de manière satisfaisante. Aussi bien dans le domaine de l’internet, que de la proximité, de la déco, ou encore de la séduction de la marque… J’en veux pour preuve par exemple le travail effectué en Espagne et au Portugal où, malgré des conditions économiques épouvantables, nous allons réaliser une très bonne année avec une croissance à plus de deux chiffres !

LSA / Autre question que pose l’intégration à Steinhoff, qui est très centré sur le meuble : allez vous réduire la voilure en électrodomestique, marché qu’on sait peu rentable ?
Thierry Guibert : Non, nous avons construit une marque très forte, où ces produits ont leur importance, il serait idiot de pervertir notre concept en n’en faisant qu’un marchand de meubles. L’électrodomestique/electroloisirs fait partie intégrante du concept Conforama et nous sommes leaders sur ce marché dans les villes de taille moyenne sur nos zones de chalandise. Qui plus est, une récente étude du cabinet OC&C montre que nous avons enregistré une très forte progression de notre image prix et je pense que notre positionnement agressif sur l’électrodomestique contribue pour beaucoup à cette performance. A mon sens, dans ce domaine, ce sera peut-être plus le modèle Conforama qui irriguera demain les enseignes du groupe Steinhoff que le contraire.

LSA / Vous aviez des projets d’expansion dans de nouveaux pays, sont-ils maintenus ?
Thierry Guibert : Plus que jamais. Début janvier, nous aurons une équipe installée en Turquie pour une ouverture prévue au premier semestre 2012. Par ailleurs, on peut imaginer que l’apport de Steinhoff qui est présent dans ces pays et les connaît bien, facilite un futur développement en Europe centrale, notamment en Serbie et en Roumanie, deux pays où les habitudes de consommation nous font penser que Conforama a un avenir.

LSA / A l’annonce du projet de fusion, le fabricant français Cauval a fait part de son inquiétude, craignant de perdre des volumes de commandes considérables chez Conforama, un de des principaux clients. Est-ce légitime ?
Thierry Guibert : Cette soudaine opération médiatique menée par le patron de Cauval n’est pas très compréhensible de notre point de vue. Nous n’avons pas baissé nos derniers volumes de commandes avec Cauval, l’activité a même augmenté en 2010. J’ai par ailleurs rencontré nos partenaires industriels français et je n’ai pas senti ce type d’inquiétude. Je leur ai clairement dit que s’ils continuaient d’innover, ils seront plus que jamais dans la course pour nous fournir.

LSA /Ne craignez-vous pas un choc culturel entre une entreprise très franco-française et un groupe sud-africain ?
Thierry Guibert : Non, car Steinhoff est en fait un groupe très décentralisé qui laisse une vraie autonomie au management de ses filiales et à l’ensemble de ses patrons d’opérations. Pour vous donner une idée, la holding est une structure très courte de 14 personnes dont la vocation est surtout de faciliter l’échange des best practice entre les filiales. En plus, à l’origine Steinhoff est un groupe Allemand – dont le fondateur est encore au board - qui s’est rapproché de l’Afrique Du Sud dans une logique de maîtrise des matières premières, dont le pays est l’un des principaux fournisseurs.

LSA / Quelle est la vision stratégique de Steinhoff ?
Thierry Guibert : Elle est de créer un champion mondial de la distribution de meubles. A part Ikea, ce marché est en effet essentiellement composé de distributeurs d’envergure nationale, comme Merkamueble en Espagne ou But en France. Notre objectif est de devenir un vrai challenger d’Ikea.

Propos recueillis par Jérôme Parigi

mercredi 22 décembre 2010

LES COFFRETS CADEAUX PLEBISCITES PAR LES PARTICULIERS COMME PAR LES ENTREPRISES

lu sur le site du journal Les Echos le 22 décembre 2010
Les coffrets cadeaux plébiscités par les particuliers comme par les entreprises
Le marché du coffret cadeau connaît une croissance enviable et attise les convoitises. Euphorie, la filiale de Smartbox, tire particulièrement bien son épingle du jeu.
Ecrit par
Martine ROBERT


Le marché du coffret cadeau est passé en France de 6 millions d'euros en 2002... à plus de 270 millions d'euros cette année. Encore modeste, il n'en attise pas moins les convoitises. En témoigne l'entrée récente du Groupe 3 Suisses International à hauteur de 43% dans le capital d'Happytime, acteur de l'e-commerce fondé par Charles Beigbeder et qui propose précisément des coffrets cadeaux. Pour les quelque 70 marques engagées sur ce créneau porteur, la période des fêtes est cruciale. Près de la moitié des trois millions de coffrets vendus l'an dernier l'ont été à Noël.

La plupart de ces prestataires sont présents uniquement sur Internet, seule une dizaine ayant accès à la distribution physique (Fnac, Virgin, Auchan, Carrefour, librairies, agents de voyages…) . Euphorie, filiale à 100% du leader mondial du coffret cadeau, Smartbox -une société française qui s'adjuge près de 65% du marché domestique-, en fait partie.
«Une place à prendre»

Première à s'être positionnée sur le très haut de gamme, l'entreprise connaît une croissance de 80% cette année et se développe en Italie, en Suisse, en Belgique et en Espagne. «L'engouement pour nos coffrets cadeaux s'inscrit dans une tendance de fond: l'augmentation du budget loisir, l'envie de vivre des expériences _escapade dans un palace, dîner chez un chef étoilé, soirée à l'opéra… », explique son directeur Aymeric Beguin. Euphorie est présent dans 250 points de vente en France (400 l'an prochain) et 200 à l'international. Fort d'un millier de partenaires en France dont 600 hôtels 4 ou 5 étoiles et des enseignes prestigieuses en exclusivité telles Relais & Châteaux, Lucien Barrière ou Gault & Millau, Euphorie espère vendre 40.000 coffrets au prix moyen de 250 euros (100 euros pour ses concurrents) contre 30.000 l'an passé, et percer davantage sur le segment des cadeaux d'entreprise.

«Il y a une place à prendre du fait de notre positionnement haut de gamme et de la faillite récente de La Régie Cadeaux qui éditait des coffrets Kouro», poursuit Aymeric Beguin. Le dirigeant a pour ce faire renforcé sa conciergerie avec quatre personnes dédiées sur un effectif total de 20 personnes. Le cadeau d'entreprise (+100% cette année) représente le quart du chiffre d'affaires d'Euphorie qui collabore déjà avec des agences de stimulation pour élaborer des coffrets destinés aux «incentives» des commerciaux.
La concurrence se durcit

L'an prochain, Euphorie compte étendre son champ d'action à l'étranger en s'appuyant sur le rayonnement de ses marques partenaires connues dans le monde et sur les équipes de Smartbox (500 personnes), elle-même étant dans le giron du groupe français Smart&Co. Créé en 2003, ce dernier, positionné sur les marchés de l'intermédiation de loisirs (avec entre autres le site de vente en ligne Weekendesk), dispose de 700 collaborateurs implantés dans 18 pays. Il a réalisé 337 millions de chiffre d'affaires en 2009, en croissance de 31%.

Devant le plébiscite du public pour ces coffrets cadeaux, la concurrence se durcit pour Smartbox et sa filiale. Outre les challengers bien installés comme Wonderbox ou Dakotabox, les compétiteurs plus récents tels la Compagnie des Cadeaux ou Youkado, de nombreux spécialistes des loisirs ou de la gastronomie proposent leurs propres coffrets tels Brittany Ferries, Pierre et Vacances, le festival Blues Passion de Cognac, les caves de Rasteau ou de Plaimont. Des partenariats public-privé ont même vu le jour comme le Réseau National des Destinations Départementales associé à Happytime pour promouvoir les escapades en France.
MARTINE ROBERT

NEGE ET FROID : LES FRANCAIS S'EQUIPENT SUR INTERNET

lu sur le site du journal LSA le 22 décembre 2010
Neige et froid : les Français s’équipent sur Internet
Le 21 décembre 2010 par Sylvie Lavabre


Twenga, le moteur de recherche de shopping révèle que, avec le froid et les difficultés de circulation, les internautes privilégient Internet pour s’équiper contre les intempéries. En effet, au mois décembre, les recherches pour les pelles à neige ont augmenté de 1095%. Les après-skis, notamment la marque Moon Boots, (+682% et +482%) sont aussi très populaires. Les chasse-neige sont aussi très recherchés (+429%) et les chapkas viennent clore ce Top 5 avec une augmentation de 238%.

LES FRANCAIS REDUISENT LEURS DEPENSES DE NOËL

lu sur le site du journal LSA le 22 décembre 2010
Les Français réduisent leurs dépenses de Noël
Le 21 décembre 2010 par Sylvie Lavabre


Les Français ont décidé de réduire leurs dépenses de Noël (-4,4%) et notamment celles concernant les cadeaux (-4,9%), livre la 13eme étude Deloitte sur les intentions d’achat des consommateurs européens pour les Fêtes de fin d’année. Ainsi pour optimiser leur budget, de plus en plus de Français se tournent vers le marché de l’occasion. Selon l’observatoire Cetelem 2010, les commandes au Père Noël prennent en considération le prix du cadeau mais également son coût écologique qui reste une forte motivation d’achat. Le Père Noël remplira donc sa hotte de 46% de cadeaux d’occasion et privilégiera les cadeaux utiles (source Deloitte). Jean-Pierre Boudier, fondateur de Troc.com, constate quant à lui que les produits présents dès le départ sur Internet (tels produits culturels, habillement ou encore jouets) sont en baisse d’intention d’achat. En revanche, les meubles, l’électroménager, le bricolage/jardinage, ainsi que les articles de sport sont en forte hausse d’intention pour un achat d’occasion.

mardi 21 décembre 2010

LES DISTRIBUTEURS ESPERENT RATTRAPER D'ICI VENDREDI LES VENTES PERDUES A CAUSE DE LA NEIGE

lu sur le site du journal Les Echos le 21 décembre 2010
Les distributeurs espèrent rattraper d'ici à vendredi les ventes perdues à cause de la neige
La fréquentation des hypermarchés et des grands centres commerciaux a souffert des conditions météo. Les problèmes d'approvisionnement sont minimes.

Heureusement pour les distributeurs implantés en Ile-de-France, au nord et à l'est de la France, le réveillon n'est que vendredi, soit cinq jours après le week-end perturbé par les chutes de neige. Mais les entraves à la circulation sont mal tombées, le dernier samedi avant Noël étant l'une des meilleures, sinon la meilleure journée de ventes de l'année. Le GIE Cartes bancaires a enregistré 7,6% de transactions en moins que samedi 11 décembre.

«Cela laisse le temps de se rattraper», estime Jérôme Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). «Mais, prévient-il aussitôt, il ne faudrait pas connaître de nouvelles perturbations les jours précédant Noël, car de nombreux produits frais spécifiques à la période sont livrés au dernier moment».
Prime à la proximité

De l'avis de la plupart des enseignes, les intempéries ont eu dans les régions concernées un impact sur la fréquentation des magasins, un impact «sensible» selon la FCD. Si Carrefour réserve ses chiffres à la prochaine publication financière, chez Système U, un adhérent de l'Ille-et-Vilaine a constaté samedi des ventes en baisse de 40%. D'une façon générale, il apparaît que plus les magasins sont grands et éloignés en périphérie, plus la fréquentation a été touchée. C'est en tout cas, le constat fait chez Casino. Une tendance que les réseaux qui exploitent plus de supermarchés que d'hypermarchés, comme Système U et Intermarché, confirment. «Les magasins plus petits ont fait des bons chiffres», renchérit la FCD. Une prime à la proximité qui n'arrange pas la situation des hypers français qui, à l'exception notable des Leclerc, perdent de la fréquentation depuis plusieurs mois déjà.

Les épisodes neigeux de samedi, dimanche et lundi matin n'ont pas posé de problèmes notables aux grands magasins parisiens desservis par les transports en commun. «La baisse de dimanche matin a été compensée l'après-midi et le samedi a connu une progression à deux chiffres», affirme-t-on au Printemps.
Retour à la normale

L'autre impact de la neige concerne l'approvisionnement. Chez Carrefour on précise qu'en Ile-de-France, les camions ont pu reprendre la route du dimanche 17 heures au lundi 7 heures, puis lundi après 15 heures. Chez Intermarché on signalait toutefois lundi des points noirs en Seine-Maritime, dans l'Orne, le Calvados et la Manche. Globalement, les difficultés se situent plutôt en amont, au niveau des livraisons des entrepôts par les fournisseurs, notamment pour les produits frais.

«Si ces perturbations avaient perduré, on aurait eu de gros problèmes pour Noël. Par exemple, aucun camion n'a pu aller à Rungis hier matin et les supermarchés n'ont donc pas pu être réapprovisionnés. Mais les choses reviennent à la normale, et le retard est en train d'être rattrapé», résume Nicolas Paulissen, délégué général adjoint de la FNTR (Fédération nationale du transport routier). Selon lui, le transport frigorifique et les messageries livrant les produits du e-commerce ont été les plus affectés. «Nous sommes bien entendu impactés par la situation», reconnaît-on chez TNT. «Nous mettrons en oeuvre cette semaine des moyens spécifiques et, si nécessaires, dans dix grandes villes, nous livrerons vendredi jusqu'à 23 heures et samedi 25 au matin», ajoute-t-on.
PHILIPPE BERTRAND

COUP DE FROID SUR LA FREQUENTATION DES MAGASINS

lu sur le site du journal LSA le 21 décembre 2010
Coup de froid sur la fréquentation des magasins
Le 20 décembre 2010 par Sylvie Lavabre


Les achats de Noël devaient culminer ce week-end mais les intempéries et les consignes de prudence pour les automobilistes ont affecté de nombreux magasins, tandis que l'interdiction de circulation des poids-lourds posait des problèmes d'approvisionnement, selon des commerçants. "L'impact est assez négatif, parce que les clients ne viennent pas jusqu'à nous", a indiqué à l'AFP Gérard Atlan, président du Conseil du commerce de France, qui regroupe 40 organisations professionnelles, représentant 120 fédérations du commerce. "On a de grosses difficultés de circulation pour nos clients, et aussi d'approvisionnement de marchandises", a-t-il ajouté. Il espère toutefois que les quelques jours qui restent avant Noël permettent d'"amoindrir les pertes de chiffres d'affaires constatées ce week-end", sans pouvoir les chiffrer. Les centres commerciaux non joignables en transport en commun sont ceux qui ont le plus souffert. Au Printemps Haussmann à Paris, après un samedi "exceptionnel", la fréquentation a pâti des intempéries dimanche matin, affectant le chiffre d’affaires.

METRO VEND SATURN A BOULANGER

lu sur le site du journal Le Figaro le 21 décembre 2010
Metro vend Saturn à Boulanger

Le géant allemand de la distribution Metro a annoncé lundi la vente de ses 34 magasins d'électronique grand public Saturn en France à HTM Group, auparavant Groupe Boulanger, pour un montant non dévoilé.

Après une période de transition de quelques mois", les 34 magasins Saturn deviendront des magasins Boulanger et HTM Group s'est engagé à reprendre tous les salariés, selon un communiqué. La transaction doit encore obtenir un accord des autorités de la concurrence.

Saturn est présent depuis 1999 en France. En 2009 ses 34 magasins, principalement situés en région parisienne, représentaient un chiffre d'affaires de 583 millions d'euros et employaient environ 2.000 personnes.

lundi 20 décembre 2010

FRANCE-AVENUE.FR :LA BOUTIQUE EN LIGNE DE PRODUITS 100 % FRANCAIS

lu sur le site du journal LSA le 2 décembre 2010
France-Avenue.fr: la boutique en ligne de produits 100% français
Le 17 décembre 2010 par Yves PUGET


Véritable boutique en ligne pour la promotion du made in France, www.france-avenue.fr propose une grande variété d’articles rigoureusement sélectionnés selon une charte exigeante, garantissant leur qualité et leur provenance. Créé par l’entrepreneur nantais Olivier Leconte, France-Avenue.fr fédère consommateurs et fournisseurs autour d’un commerce responsable et engagé, nécessaire au développement économique et social des entreprises françaises.Olivier Leconte a défini sa propre charte d’engagement made in France, à laquelle adhérent les 45 entreprises référencées sur le site (Asgard Golf, Boucle et bijoux, Petits trésors, Rosée et verre, Laurige, Bonjour mon coussin, Cocobohême, Vidame Création, Terre de Femmes, Valdrôme, Blackboard, Lagrange, Seb, Roller Gril...). La charte France-Avenue assure à ses clients qu’au moins trois des étapes majeures de la production (conception, fabrication des pièces, assemblage et conditionnement) sont effectuées sur le sol français. Actuellement, le catalogue multimarques de France-Avenue.fr réunit 850 produits originaux, pour des achats plaisir, malins ou utiles. L’offre marchande, 100 % française etrigoureusement sélectionnée, s’organise autour de quatre espaces distincts pour la femme, l’homme, l’enfant et l’équipement de la maison. Le site ne commercialise pas de produit alimentaire. Dans chaque espace, les articles sont regroupés par rubrique, facilitant la navigation du visiteur. Un classement alphabétique par marque et un moteur de recherche intuitif permettent également d’accéder au produit de son choix. On appréciera les rubriques « Idées cadeaux », classées en trois niveaux de prix, pour des achats adaptés à son budget. Les pages « produit » sont traitées avec soin et contiennent de nombreuses informations pour passer commande en toute confiance. Outre les indications classiques relatives au prix et à la disponibilité des articles, les acheteurs disposent d’un zoom interactif ainsi que d’un descriptif détaillé du produit, d’une fiche technique et d’une présentation du fabricant. La gamme de prix est volontairement étendue pour convenir à toutes les bourses et à toutes les occasions. Olivier Leconte table sur un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros au terme du premier exercice et sur une progression de 75 % par an sur les trois premières années. Le seuil de rentabilité devrait être atteint dès le premier exercice. Par ailleurs, il prévoit un volume de 25 000 ventes à fin 2011, puis de 40 000 pour la deuxième année et de 75 000 en troisième année, avec pour objectif de figurer parmi les 3 000 premiers sites français d’ici à trois ans.

UNIBAIL-RODAMCO CREE UN BAROMETRE DE SATISFACTION CLIENT

lu sur le site du journal LSA le 20 décembre 2010
Unibail-Rodamco crée un baromètre de satisfaction client
Le 17 décembre 2010 par Olivier COSTIL

Les 65 centres commerciaux du promoteur Unibail-Rodamco, répartis sur 7 pays européens, d'Unibail-Rodamco, vont bénéficier d'un dispositif comprenant des audits de conformité, un baromètre de satisfaction clients et un baromètre de satisfaction des clients intermédiaires, les commerçants du centre. Ces trois types de mesure portent sur la qualité des lieux, l'expérience de la visite client et l'éco-citoyenneté. La société Soft Computing est chargée de la construction d'un référentiel d'indicateurs permettant de comparer les évaluations des centres et de leur mise à disposition sur un portail web dédié.

AU NOM DE LA ROSE, UNE ENSEIGNE QUI FLEURE BON !

lu sur le site du journal Points de Vente le 20 décembre 2010
Au nom de la Rose, une enseigne qui fleure bon !
Pour ce fleuriste pas comme les autres, l'année 2010 se termine sur un doux parfum : 20 millions d’euros de chiffre d'affaires et un réseau de 84 boutiques dans le monde (dont 58 en France et 26 à l’international). Clés du succès de l'enseigne ? Un concept mono produit unique,.

DISTRIBUTION : QUELLE EQUATION ?

lu sur le site du journal Points de Vente le 20 décembre 2010

Le client se mettra-t-il le commerce dans la poche ? Flagships, concept stores, commerce équitable, e-commerce, marketing sensoriel, ciblage…, du côté des enseignes, l’innovation est en ébullition pour faire de l’œil au shopper. Pour le moment, il semble séduit. Mais jusqu’à quand ? N‘est-il pas en attente de vrais nouveaux modèles ?
Imaginez un monde sans boutiques ni grandes enseignes, sans marchés locaux. Un monde où les flux marchands ne subsisteraient qu‘à travers les nouvelles technologies. (suite dans le journal Points de Vente

AVEC LA CRISE, LES SOLDERIES ATTIRENT LES RICHES...MAIS N'EN PROFITENT PAS

lu sur le site de l'AFP le 20 décembre 2010
Avec la crise, les solderies attirent les riches... mais n'en profitent pas

De Luc OLINGA (AFP) – Il y a 22 heures

PARIS — Avec la crise, les solderies et enseignes à prix cassés attirent une nouvelle clientèle aisée qui ne leur était jusqu'alors pas sociologiquement acquise, mais cette tendance ne suffit pas à faire décoller leurs bénéfices, sur fond de concurrence accrue du commerce en ligne.

"La crise a sans doute permis à des catégories plus aisées qui avaient une image négative des discounters de constater que ce n'étaient pas +les magasins des pauvres+, mais ceux de +l'achat plaisir sans se ruiner+", résume Philippe Ginestet, le PDG de Gifi, l'une des grandes enseignes françaises à bas prix, qui vend tous types de produits hors l'alimentaire.

Pour attirer cette clientèle, les solderies ont donné un coup de pinceau à leur décoration bazar-brocante et mis le paquet sur la communication.

Résultat: la fréquentation des cadres a augmenté. Selon une enquête de Gifi réalisée cette année auprès de 27.000 clients, 8% de la clientèle est constituée de cadres, un quasi doublement en deux ans.

"Il y a une acceptabilité du bas de gamme chez les couches sociales les moins défavorisées", confie Gilles Goldenberg, analyste dans la distribution.

L'arrivée de cette clientèle au porte-monnaie garni ne s'est pas en revanche traduite par une hausse de l'activité.

Aucune donnée globale n'est disponible, faute d'organisation fédérant le secteur. Les enseignes revendiquent toutes un chiffre d'affaires en hausse, mais, comme les analystes, elles attribuent cette progression à l'ouverture de nouveaux magasins.

"La hausse de l'activité provient de l'accroissement du nombre de magasins", confirme-t-on à La Halle aux Chaussures, dont l'activité a crû en moyenne de 1,3% par an au cours des cinq dernières années.

Foir'Fouille mise sur une "dizaine d'ouvertures par an". Le groupe, détenu depuis 1999 par la société Fornord, troisième grossiste importateur français, compte environ 185 magasins et a réalisé 410 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007.

Les nouveaux clients dépensent peu. Comme Monique Levêque, une élégante quinquagénaire rencontrée au magasin Gifi à Longpont-sur-Orge (Essonne), ils "fouillent dans la +cacaille+ (rebut, ndlr) juste pour acheter des babioles".

"Ce n'est pas le raz-de-marée escompté", relève Philippe Moati du Credoc.

D'autant que la clientèle populaire classique, avec la crise, a réduit ses achats. "La fréquentation se tasse au fur et à mesure qu'on avance dans le mois et repart dès que la paie de fin de mois est versée", confie M. Ginestet, dont l'enseigne a réalisé 780 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année, en hausse de 4,2%, grâce à son expansion.

Les discounters sont apparus dans les années 80 avec un concept simple: des petits prix. Plus d'un objet sur deux est vendu à moins de 10 euros.

Gifi, Foir'Fouille, la Halle aux Chaussures revendiquent vendre au moins 20% moins cher des articles d'ameublement, voilage, droguerie, décoration, jouets, chaussures ou matériel de bricolage...

Franchisées, ces braderies garnissent leurs rayons de lots d'invendus rachetés au poids auprès de magasins classiques, de surplus ou de faillites. Via des centrales d'achat, elles importent aussi de gros arrivages d'Asie (Chine, Vietnam, Thaïlande, Inde), de Turquie, d'Israël ou du Maroc.

Pour déterminer le prix, "nous partons du prix du marché et appliquons la marge que nous souhaitons avoir", explique-t-on chez Gifi.

"Elles s'en sortent grâce à cet effet volume", raconte Franck Courthéoux, du cabinet de marketing API France. "Il faut que tout tourne vite même si les marges ne sont pas énormes. Elles traquent les coûts", renchérit Philippe Moati.

Ce modèle risque toutefois de s'essouffler à moyen terme, selon les deux analystes, en pointant la rude concurrence du e-commerce, créneau qu'elles délaissent et qui érode déjà leur parts de marché.

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jeudi 16 décembre 2010

AUCHAN : "LA NEIGE MENACE LA FIN D'ANNEE DES HYPERS" ESTIME ARNAUD MULLIEZ

lu sur le site du journal Les Echos le 16 décembre 2010
Auchan : "la neige menace la fin d'année des hypers," estime Arnaud Mulliez

Auchan France a réalisé en novembre une croissance à deux chiffres de ses ventes mais des fermetures temporaires de magasins liées aux chutes de neige du début décembre devraient peser sur les performances du dernier mois de l'année, crucial pour les distributeurs.
Dans une interview à Reuters, Arnaud Mulliez, le président d'Auchan France, la branche hypermarchés qui génère 80% des ventes du groupe familial, a précisé que les ventes TTC des hypers avaient crû d'"un peu plus de 2%" en cumulé à fin novembre. Dans le même temps, Auchan France a enregistré "une légère hausse du nombre de ses clients et du panier moyen".
La part de marché du groupe lillois s'est stabilisée à 8,5% en cumul annuel mobile à fin octobre et "j'ai bon espoir que cette part augmente en novembre", a dit Arnaud Mulliez.
Prié de dire ce qu'Auchan France attendait sur le second semestre en termes de chiffre d'affaires, il a répondu :
"Si l'année s'arrêtait aujourd'hui, je dirais 'on va faire plus que zéro grâce à nos promotions' mais l'impact de décembre est tellement important que je ne sais pas, d'autant qu'il va y avoir d'autres tempêtes de neige".
"Tous les distributeurs espèrent pouvoir rebondir car on a été impacté par les effets de la météorologie", a-t-il ajouté.
"IMPACT COLOSSAL"
Auchan France, qui réalise près de 15% de son chiffre d'affaires annuel en décembre, a dû fermer huit de ses hypermarchés au début du mois à cause de la neige. Trois magasins ont été fermés en Ile-de-France, celui de Vélizy (9.000 m2) durant un peu plus d'une journée et ceux de Bagnolet et Val d'Europe pendant quelques heures.
A Cherbourg, en Normandie, un hyper a fermé une journée. Des magasins ont aussi fermé dans les régions d'Orléans et de Lyon.
"L'impact est colossal sur des journées comme celles-là. Il pèsera sur le mois de décembre, dont la plus grosse semaine est celle qui arrive. En alimentaire ca va être difficile de compenser", a déploré Arnaud Mulliez.
Pourtant, il s'est déclaré "plutôt optimiste" en notant un retour "à l'achat plaisir" de la part des consommateurs "depuis quelques semaines", notamment pour la haute technologie.
Cette demande s'inscrit dans un contexte où il n'y a pas eu de tension sur les prix.
"De novembre 2009 à novembre 2010, il n'y a pas eu de hausse de prix, et si les matières premières ne filent pas outre mesure on devrait contenir les prix en 2011", a dit Arnaud Mulliez, en envisageant "une faible augmentation de 1% à 2%".
Les négociations en cours entre les distributeurs et les industriels sur les tarifs de 2011 sont particulièrement tendues cette année à cause de la hausse des matières premières.
"Nous avons des négociations fortes avec les fournisseurs dont certains profitent de cette situation pour nous réclamer des hausses de prix qui ne sont pas raisonnables. On ne va pas se laisser faire", a affirmé Arnaud Mulliez.
DES OUVERTURES EN 2011 ET EN 2013
Il a précisé que l'entreprise comptait réaliser de nouvelles ouvertures de magasins en 2011 et en 2013.
Auchan, qui martèle sa confiance dans le format des hypers, compte en ouvrir d'autres l'an prochain, dont un à Tourcoing en avril sur 4.500 m2 et un à Sarcelles à l'automne sur 10.000 m2.
Arnaud Mulliez a aussi évoqué un projet à Meaux en 2013, un autre à Epinay en 2013 et encore un autre à Marseille en 2013, avec à la clé des investissements situés entre 20 et 100 millions d'euros.
"On va continuer à investir sur les grosses surfaces. (...) On ne s'est pas trompé dans les gammes et les choix. C'est le réenchantement de l'hyper, un concept que l'on a utilisé en premier", a-il ajouté.
Le montant moyen des investissements annuels d'Auchan France se sont situés à environ 250 millions d'euros ces dernières années et "2011 est dans cette tendance", selon Arnaud Mulliez.
Commentant la stratégie d'Auchan en Chine après l'annonce d'une réorganisation de son partenariat avec le taiwanais Ruentex dans leur filiale chinoise Sun Holding [nLDE6BC08G], le président d'Auchan France a déclaré :
"Nous avons toujours cru au dynamisme et au potentiel de la Chine. Il n'est pas question que nous perdions notre avance."

HOURA LANCE LA PREMIERE APPLICATION POUR FAIRE SES COURSES SUR IPHONE

lu sur le site du journal LSA le 16 décembre 2010

Houra lance la première application pour faire ses courses sur IPhone
Le 15 décembre 2010 par Sylvain AUBRIL



Le site de vente en ligne Houra.fr lance la première application « intuitive » pour faire ses courses à partir d’un IPhone. Le mobile d’Apple ayant été vendu à près de 14 millions d’exemplaires, le site estime qu’une demande existe désormais. «particulièrement auprès des clients d’houra.fr, grands consommateurs d’innovations. Nous nous devions de leur proposer un service qui correspond aujourd’hui à leurs habitudes de consommation », déclare Nicolas le Herissier, directeur marketing et communication du site qui appartient au groupe Delhaize Cora. Le client IPhone pourra modifier sa commande après paiement, savoir où se trouve le livreur grâce à la géolocalisation ou accéder dès l’accueil au premier créneau de livraison possible.

CHAMPAGNE ARDENNES MAISON + S'AGGRANDIT

lu sur le site du journal Points de Vente le 16 décembre 2010
Champagne-Ardennes Maison + s’agrandit

Le groupe international A.S. Adventure s’installe au retail park Maison + de Reims-Thillois. Dédiée à l’univers de la nature, des voyages et des activités d’extérieur, l’enseigne A.S. Adventure...

STRASBOURG MET LES SENIORS AU SPORT

lu sur le site du journal Points de Vente le 16 décembre 2010
13 décembre 2010
Strasbourg met les seniors au sport


Après le succès de son magasin test à Bruxelles, la marque Damart Sport vient d’ouvrir son premier point de vente en France, en plein centre-ville de Strasbourg. Occupant une surface de 80 m2, l’enseigne propose une collection...

500 EME POINT DE VENTE POUR CACHE CACHE

lu sur le site du journal Points de Vente le 16 décembre 2010
Saint-Malo
13 décembre 2010
500e point de vente pour Cache Cache

Cache Cache fête l’ouverture de son 500e magasin. Le n° 2 du prêt-à-porter français en nombre de points de vente poursuit son développement en France et dans le monde (1 000 enseignes au total).

mercredi 15 décembre 2010

OCCITANE

lu sur le site du journal Les Echos le 15 décembre 2010
Un actionnaire de L'Occitane cède 50 millions de titres

L'actionnaire de contrôle de L'Occitane , L'Occitane Groupe (LOG), a vendu pour 136 millions de dollars d'actions à un prix inférieur de 1,9% au cours de clôture de vendredi, a annoncé lundi le groupe..

COURTEPAILLE EST PROCHE D'UNE REPRISE PAR FONDATIONS CAPITAL

lu sur le site du journal Les Echos le 15 décembre 2010
Courtepaille est proche d'une reprise par Fondations Capital

La société d'investissement Fondations Capital est entrée en négociation exclusive avec ING Parcom en vue d'une reprise de chaîne spécialisée dans la grillade.

LES AMBITIONS DE CARREFOUR POUR LE HALAL

lu sur le site du journal LSA le 15 décembre 2010 SA
Exclusif LSA : Les ambitions de Carrefour pour le halal
Le 14 décembre 2010 par FLORENT MAILLET


Malgré les démentis de Carrefour sur le timing, le distributeur passe bel et bien à la vitesse supérieure dans le halal en cette fin d’année, en lançant sa MDD baptisée « Carrefour halal », comme l'avait révélé le site Saphirnews. C’est un bloc de foie gras de canard, conçu par Delpeyrat, qui inaugure depuis quelques jours ce segment, qui bénéficie de la certification de la Mosquée de Paris. Selon nos informations, le distributeur devrait rapidement étoffer sa gamme halal, avec une quarantaine de références en produits frais et surgelés. Ces produits devraient être commercialisés dès le début d’année. Carrefour préparerait en parallèle sa propre norme halal, avec un organisme de certification. En France, seul Casino disposait jusqu’à présent d’une gamme MDD halal, Wassila, lancée en 2009. Selon l’institut Solis, les dépenses alimentaires en produits halal devraient atteindre les 5,5 milliards d’euros en 2010, dont 4,5 mrds pour les achats de produits alimentaires, et 1 mrd pour la restauration hors domicile.

UNE SECONDE HAL'SHOP A PARIS

lu sur le site e-marketinf le 15 décembre 2010
Une seconde Hal'shop à Paris

Par Catherine HEURTEBISE, 14/12/2010

Après le site pilote de Nanterre, Hal'shop ouvre un second magasin dans le XXe arrondissement.

*

Une seconde Hal'shop à Paris

Le marché halal ne cesse de faire l'actualité. Alors que Carrefour commence à référencer sa MDD Carrefour Halal , Rachid Bakhalq ouvre le 18 décembre son second magasin Hal'shop, dix mois après le lancement, sur son site pilote de Nanterre, de ce nouveau concept de magasins alimentaires de proximité dédiés au halal et aux saveurs méditerranéennes. Hal'shop s'implante au 104, rue d'Avron, dans le XXe arrondissement.

Comme pour le site de Nanterre, ce second magasin de 100 m2, moderne et ouvert à tous les consommateurs, veut séduire une population citadine en quête de modernité, de service, d’une offre diversifiée et de qualité, dans le strict respect de la traçabilité Halal.

Seule évolution par rapport au premier magasin, un recentrage sur les produits entièrement concernés par la problématique Halal (viande, plats cuisinés, charcuterie, boissons, confiserie, épices et produits orientaux) et donc une gamme plus réduite pour l’épicerie classique et les produits d’entretien.

Un troisième point de vente est prévu pour le printemps 2011 à Belleville.

vendredi 10 décembre 2010

AVEC LA CESSIN DE CONFORAMA, PPR VA ACCELERER SON RECENTRAGE SUR LE LUXE ET LE "LIFESTYLE"

lu sur le site du journal Les Echos LE 10 décembre 2010
Avec la cession de Conforama, PPR va accélérer son recentrage sur le luxe et le « lifestyle »

Le rachat, pour 1,2 milliard d'euros plus de la dette, de la chaîne d'ameublement promis par le sud-africain Steinhoff marque une première étape du mouvement stratégique appelé de ses voeux par François-Henri Pinault, le PDG du groupe de distribution et de luxe. Lire la suite sur Les Echos...

PPR EN NEGOCIATION EXCLUSIVE AVE STEINHOFF POUR LA VENTE DE CONFORAMA

lu sr le site du journal LSA le 10 décembre 2010
PPR en négociation exclusive avec Steinhoff pour la vente de Conforama
Le 09 décembre 2010 par Jean-Noël Caussil

Ce sera donc le sud-africain Steinhoff. PPR annonce avoir reçu une offre ferme de la part de Steinhoff International Holdings Ltd pour l’acquisition de Conforama. Selon les termes de cette offre, Steinhoff règlerait à PPR, d’une part, le prix des titres Conforama, soit 1,2 milliard d’euros et, d’autre part, la dette en compte courant due par Conforama à PPR à la date de transfert des titres. Le montant de cette dette est estimée, par le journal Le Monde, à 400 millions d'euros. Ce qui signifierait donc une transaction globale de l'ordre de 1,6 milliard d'euros, quand les analystes tablaient plutôt sur 1,5 milliard. Quoi qu'il en soit, pour François-Henri Pinault, PDG de PPR, « cette opération conforterait pleinement la stratégie de Conforama, favoriserait son expansion et soulignerait la qualité de ses collaborateurs et de son management. »

Steinhoff, par la bouche de Markus Jooste, PDG de l’entreprise, se félicite également : « Le projet d'acquisition de Conforama nous permettrait de renforcer notre position parmi les leaders du marché de l’ameublement en Europe et d'être présent sur des marchés clés tels que la France. » Le groupe sud-africain, pour son exercice clos au 30 juin 2010, a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros, contre 2,9 milliards d’euros pour Conforama, en 2009. L’enseigne compte 241 magasins, dont 190 en France, les autres étant répartis entre Italie, Suisse, Espagne, Croatie, Portugal et Luxembourg.

AMAZON.FR SE LANCE DANS LE PRÊT-A-PORTER

lu sur le site du journal LSA le 10 décembre 2010
Amazon.fr se lance dans le prêt-à-porter
Le 09 décembre 2010 par Jean-Noël Caussil



Amazon.fr annonce élargir son offre avec une boutique en ligne de prêt-à-porter, forte « de plus de 60000 vêtements et accessoires mode et sport pour homme, femme, enfant et bébé. » Des marques comme Replay, Bench, Gant, Naf Naf, Promod ou Petit Bateau sont ainsi proposées à la vente, mais aussi, « en exclusivité », une collection baptisée Heidi Klum for New Balance. La livraison sera gratuite pour toute commande supérieure à 20 euros et le retour sera prépayé pour l'habillement et les chaussures, afin que les internautes puissent « transformer leur salon en cabine d'essayage. » Une annonce qui intervient moins de deux mois après le lancement d’une vente en ligne de chaussures par le site, et alors que, au premier semestre 2010, le commerce en ligne a représenté 8,6% des ventes de textile-habillement en France, contre 6,7% un an plus tôt, selon les chiffres de l'Institut français de la mode (IFM) et de l'institut GfK.

IMAGE PRIX MALMENEE EN 2010 POUR LES ENSEIGNES

lu sur le site du journal LSA le 10 décembre 2010
Image prix malmenée en 2010 pour les enseignes
Le 09 décembre 2010 par Jean-Noël Caussil


Les trois-quarts des enseignes ont subi cette année une dégradation de la perception de leurs prix par les consommateurs français, dévoile une étude publiée par le cabinet OC&C. Et ce alors qu’en 2009, au contraire, 70% d’entre elles avaient vu leur image prix s’améliorer. L’explication ? Au plus fort de la crise, « toutes les enseignes ont mis en place des actions pour améliorer leur image prix mais, en 2010, sans avoir vraiment baissé la garde, leurs efforts se sont moins vus », analyse Jean-Daniel Pick, associé chez OC&C. Pour le reste, l’étude confirme la bonne tenue des « champions de l’image prix », Ikea, Décathlon ou Leclerc par exemple. Elle indique aussi que « la bataille de l’image prix » a été gagnée par Internet : « Les Français pensent qu'ils achètent en moyenne 10% moins cher sur internet qu'en magasin », révèle ainsi Guy-Noël Chatelin, associé chez OC&C. L'étude fait l'objet d'un article dans LSA hebdo n°2163 à paraître demain.

mercredi 8 décembre 2010

L'AUTORITE DE LA CONCURRENCE VEUT FACILITER LES CHANGEMENTS D'ENSEIGNE

lu sur le site du journal Les Echos le 8 décembre 2010
L'Autorité de la concurrence veut faciliter les changements d'enseigne

Le gendarme de la concurrence donne « six mois à un an » aux enseignes pour en finir avec les clauses des contrats qui lient les magasins indépendants sur des durées très longues et les empêchent d'aller chercher ailleurs de meilleures conditions.
Lire la suite sur Les Echos

KESA, LE PROPRIETAIRE DE DARTY EN EXCELLENTE FORME

lu sur le site du journal Les Echos le 8 décembre 2010
Kesa, le propriétaire de Darty, en excellente forme
Le groupe a annoncé un bénéfice en hausse de plus de 52% au premier semestre. Une performance favorisée par de bons résultats en France.
Ecrit par
Elsa DICHARRY


Le premier semestre 2010-2011 a été excellent pour Kesa Electricals. Le numéro trois européen de la distribution d'électronique grand public, propriétaire de Darty, a enregistré sur la période un bénéfice avant impôt en hausse de 52,4%, à 25 millions d'euros, contre 16,4 millions au premier semestre 2009-2010. Un résultat supérieur aux attentes des analystes.

Le chiffre d'affaires du groupe britannique est en hausse de 2,5% à taux de change constant, à 2,7 milliard d'euros au premier semestre, clos le 31 octobre, et le résultat d'exploitation augmente de 19,6%, à 32,4 millions.

«Le groupe continue d'enregistrer de solides performances malgré des conditions d'activité difficiles», s'est félicité le président de Kesa, David Newlands, dans un communiqué. Il a annoncé qu'un dividende intérimaire de 2,25 cents par action, en hausse de 15 %, serait versé aux actionnaires.
Progression des ventes en ligne

Ces bons résultats s'expliquent principalement par une forte croissance en France et une progression de 23% des ventes en ligne. Le groupe a aussi accéléré son développement en Europe, notamment avec l'ouverture de nouveaux magasins en Italie.

Darty France, qui représente environ la moitié des revenus de Kesa, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 5,2%, à 1,36 milliard d'euros, contre 1,29 milliard au premier semestre 2009. L'enseigne, qui compte 223 magasins dans le pays, a en particulier enregistré «une progression soutenue des ventes de téléviseurs grand écran» à l'occasion de la Coupe du monde de football, ainsi que des «performances solides sur le segment du petit électroménager». Les ventes en ligne ont bondi de 37,8 % et représentent désormais 9,7 % du chiffre d'affaires total de l'enseigne.

Ces bon résultats compensent la baisse des vente de l'enseigne britannique Comet (-2,6%, à 851 millions), qui a connu en particulier un mauvais deuxième trimestre.

Kesa aborde maintenant «la période très concurrentielle des fêtes de fin d'année» et espère bien tirer son épingle du jeu.
E. DI.

PHILIPPE STARCK REDESSINE LA CABINE PHOTOMATON

lu sur le site du journal LSA le 8 décembre 2010
Philippe Starck redessine la cabine Photomaton
Le 07 décembre 2010



Photomaton relooké par Starck

Fruit d'une étroite collaboration entre le designer Philippe Starck et la marque, la cabine Photomaton s’offre une nouvelle jeunesse tant sur le plan esthétique que fonctionnel. Un coup de jeune pour ce service qui existe depuis 75 ans.

L'AUTORITE DE LA CONCURRENCE ESTIME QUE LA SITRIBUTION EST TROP CONCENTREE

lu sur le site du journal LSA le 8 décembre 2010
L’Autorité de la concurrence estime que la distribution est trop concentrée
Le 07 décembre 2010 par Sylvain AUBRIL


Dans deux avis rendus aujourd’hui, l’Autorité de la concurrence estime que la concurrence ne joue pas pleinement dans le secteur de la grande distribution, notamment en raison de la difficulté pour les magasins indépendants de changer de réseau, qu’il s’agisse des franchises (Auchan, Casino, Carrefour) ou du commerce associé (Intermarché, Leclerc, Système U). Elle a relevé que les contrats d’affiliation comportent des clauses qui nuisent à la mobilité, soit via les droits d’entrée, soit via les droits de priorité, les obligations à l’achat ou les prises de participation dans le capital des sociétés exploitants les magasins. L’Autorité a également procédé à une analyse des pratiques sur le foncier commercial, qui introduisent des clauses de non-concurrence « pouvant aller jusqu’à 50 ans » et qui nuisent également au droit d’installation et à la concurrence. « Les droits de priorité insérés dans les contrats de vente permettent aux groupes de distribution de surveiller la situation concurrentielle » et permettent ainsi d’empêcher un concurrent de s’installer. Les sages de la rue de l’Echelle estiment enfin que des zones de chalandise, comme à Paris, où règne Casino avec 60 % de parts de marché, manquent de dynamique concurrentielle. Idem pour la proximité. L’Autorité demande aux opérateurs de modifier leurs pratiques, faute de quoi elle transmettra le sujet au législateur. Enfin, dans un autre avis, l’Autorité pointe les risques du management catégoriel (category management) qui peut comporter des pratiques d’éviction des concurrents par le pilote de la catégorie dans les rayons, voire être passibles de la qualification d’entente. L'Autorité estime aussi que cette pratique manque de transparence. Les juristes de la distribution et les contrats d'affiliation, et les industriels concernés par le category management éplucheront à coup sûr ces avis, qui devraient à terme fixer une nouvelle doctrine en matière de concurrence.

SOLDES FLOTTANTS PROLONGES : DES REACTIONS MITIGEES

lu sur le site du journal LSA le 8 décembre 2010
Soldes flottants prolongés : des réactions mitigées
Le 07 décembre 2010 par FLORENT MAILLET



Le maintien du régime des soldes flottants l'année prochaine, annoncé lundi dans un communiqué commun par Christine Lagarde et Frédéric Lefebvre, ont suscité des réactions mitigées. La Fédération des enseignes du commerce associé (FCA) s’est dite « surprise » par cette décision. A la lecture du rapport du Credoc, la FCA constate que « les soldes flottants ne sont principalement utilisés que pour rallonger la période de soldes fixes, soit un retour à la situation initiale avant la mise en place des soldes flottants. L'analyse de l'utilisation des soldes flottants indique clairement que le dispositif testé par certaines enseignes en 2009 a été très nettement abandonné en 2010 par la majorité des commerçants l'ayant utilisé l'année précédente. Il semble également assez difficile de démontrer l'efficacité du dispositif puisqu'à la même période nous assistions au redémarrage de la consommation ainsi qu'au développement des actions de promotions (lié à la modification législative). » Pour appuyer cette analyse, la FCA rappelle, suite à une enquête effectuée auprès des enseignes du Commerce Associé, que près de 80% des répondants n'utilisent globalement pas les soldes flottants, les jugeant peu efficaces et extrêmement confusants pour les consommateurs. « Les enseignes du commerce associé ont préféré se reporter sur les actions de promotion de manière plus intense », souligne la FCA. Au final, la fédération demande donc « un soutien et un engagement fort du gouvernement vis-à-vis du commerce et de ses PME mais également une écoute plus attentive de leur opinion. Véritable acteur dans l'économie française, l'avis et les enjeux de celles-ci ne sont pas à négliger... »

Son de cloche totalement inverse pour le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), qui « se félicite de la décision du Secrétaire d’Etat au Commerce de poursuivre le dispositif des soldes flottants ! ». Selon le CNCC, « ces soldes intermédiaires sont extrêmement bénéfiques à la fois pour le pouvoir d’achat du consommateur et pour la gestion des flux de marchandises pour les commerçants. » Seule nuance : le CNCC « regrette néanmoins que des dates fixes n’aient pas été imposées, comme il l’avait préconisé. En effet, la majeure partie des opérations de soldes intermédiaires intervient d’une part fin avril-début mai et d’autre part début novembre, validant ainsi l’idée de soldes de demi-saison. »

ZALANDO.FR : LE MAGASIN DE CHAUSSURES ZALANDO FRANCE DEBARQUE D'ALLEMAGNE

lu sur le site wwww.chaussures-femmes le 8 décembre 2010
Zalando.fr : le magasin de chaussures Zalando France débarque d’Allemagne


zalando fr Zalando.fr : le magasin de chaussures Zalando France débarque dAllemagneLa boutique de vente de chaussures en ligne allemande Zalando.de vient de lancer son site français, nommé Zalando.fr (lien : www.zalando.fr). Zalando est le n°1 de la vente de chaussures sur internet en Allemagne. Avec plus de 600 marques de chaussures annoncées, il promet de concurrencer les français Spartoo (400 marques) et Sarenza (300 marques). En outre, l’arrivée récente de ShoeStyle.fr (groupe La Redoute) et Javari (groupe Amazon) fait de cette fin 2010 un champ de bataille pour les e-commerçants de chaussure.

Après Shoestyle.fr il y a une semaine (lire : Shoestyle.fr : La Redoute lance un shoe store dédié), voici un nouvel arrivé dans le petit monde de la chaussure en ligne : ZALANDO.fr. Le n°1 allemand de la vente de chaussures sur internet ambitionne de réitérer en France le succès qu’il a connu dans son pays d’origine.
Histoire de Zalando : de zalando.de à zalando.fr

Le site Zalando est né en Allemagne en 2008. Ce n’est pas la boutique en ligne d’un petit chausseur, mais un projet ambitieux, monté par 3 frères de la famille Samwer. Ceux-ci ont monté plusieurs sites d’e-commerce en Europe, dont CityDeal, récemment racheté par l’américain GroupOn.

Zalando.de est vite devenu N°1 en Allemagne, grâce à son choix (600 marques de chaussures revendiquées) et ses pub TV, diffusées en Allemagne, en Autriche (zalando.at) et en Suisse (zalando.ch). Son slogan allemand est « Bei Zalando.de schuhe online bestellen ».

Depuis, le 3 décembre Zalando France a ouvert ses portes, à l’adresse zalando.fr.
Zalando.fr : un site à la fois dépouillé et riche

Le site Zalando.fr a un aspect visuel très dépouillé : on est loin du rose de Sarenza ou des grandes photos de Spartoo. Ici, on se concentre sur les produits et les prix. En même temps, le site de Zalando France est plus riche, puisqu’il propose 600 marques de chaussures, contre 400 chez Spartoo. Si Sarenza se dit n°1 en France et Spartoo se dit n°1 en Europe, que dire alors de Zalando ?

Le site propose des chaussures femmes, des chaussures hommes et des chaussures enfants. Mais une différence avec ses concurrents français est que Zalando.fr vend des vêtements en ligne. Il y a même un rayon vêtements assez grand.

Du côté des services, la livraison est gratuite, comme chez Spartoo et Sarenza. Les retours se sont jusqu’à 30 jours, ce qui est bien. Mais Zalando va jusqu’à 100 jours en Allemagne, tout comme Sarenza en France.

Toutefois, on peut regretter que le rubrique OUTLET (déstockage) du site zalando.de n’ait pas été transféré sur zalando.fr. Peut-être est-ce une affaire de semaines ?

Le lien : zalando.fr.

lundi 6 décembre 2010

AUX PETITS SOINS POUR LES CHIENS ET LES CHATS

lu sur le site du journal Les Echos le 6 décembre 2010
Aux petits soins pour les chiens et chats
Ecrit par
Clotilde BRIARD


Même par temps de crise, les animaux de compagnie n'ont jamais été aussi choyés. Les nouveaux concepts fleurissent. Dernier en date, l'enseigne Moustaches (photo), ouverte rue des Archives à Paris, se veut un « city store » à mi-chemin entre l'animalerie et les boutiques très haut de gamme. Le lieu, conçu par l'agence de design Market Value, veut donner le sentiment d'être comme à la maison, mobilier chiné et teintes chaudes à l'appui. L'offre de 2.000 produits se décline sur un mode convivial, avec un espace alimentaire nommé « Un petit creux » ou une zone pour les paniers intitulée « Un petit tour ». Un studio photo pour le maître et son animal est en projet. Et Moustaches prévoit d'ouvrir cinq magasins en cinq ans. Sur la Toile, Ohpacha.com mise, lui, sur le glamour et le gadget avec sofa spécial chat et sacs mode pour transporter son animal. Les internautes peuvent aussi commander une fête d'anniversaire pour leur chien ! En version luxe, c'est le Bristol qui accueille depuis le mois dernier un chat en résidence. Fa-raon est chargé d'apporter une touche familiale au palace. .
CL. B, Les Echos

dimanche 5 décembre 2010

JEAN-LOUIS RAYNARD PREND LA PRESIDENCE DE VIRGIN STORES

lu sur le site du journal LSA le 5 décembre 2010
Jean-Louis Raynard prend la présidence de Virgin Stores
Le 03 décembre 2010 par Jean-Baptiste DUVAL


A LA UNE

Comme nous le révélions sur notre site le 1er décembre, Jean-Noël Reinhardt a quitté la présidence du directoire de Virgin Stores . Recruté en février comme directeur général, Jean-Louis Raynard est nommé à son poste en remplacement. Jean-Louis Raynard a occupé plusieurs postes de direction générale dans de grandes enseignes de la distribution, telles que Go Sport, Conforama Espagne et Conforama France. Il a aussi été directeur d’exploitation France de la Fnac. « Sa mission est de poursuivre le redressement de la rentabilité, de redynamiser le réseau du Groupe et de reprendre l’expansion », a déclaré l’enseigne dans un communiqué

RECUL DE 5, 2 % DES VENTES TEXTILES EN OCTOBRE

lu sur le site du journal Le Parisien le 5 décembre 2010
Les ventes d'articles d'habillement et de textile ont reculé de 5,2% en valeur en octobre 2010 par rapport à la même période l'an dernier, selon les résultats définitifs communiqués par l'Institut Français de la Mode (IFM) vendredi 3 décembre. Les plus fortes baisses ont été enregistrées par les chaînes de grande diffusion et la vente à distance (respectivement -8,3% et -8,1%), alors que les grands magasins, les indépendants multimarques et les magasins populaires affiches les reculs les plus limités (-0,4%, -1,2% et -1,5%).

Quasiment tous les rayons ont été impactés par cette chute des ventes. Toutefois, les rayons les plus touchés sont les petites pièces femme (-8,9%), les petites pièces homme (-6,5%), l'habillement enfant (-6,5%) et le prêt-à-porter femme (-5,6%).

Depuis le début de l'année, la consommation d'articles d'habillement et de textile a enregistré une baisse de 0,5% par rapport à la même période l'an dernier.

POUR SES TRENTE ANS, CHAUSSPORT DEMARRE D'UN NOUVEAU PIED

lu sur le site du journal La Voix Du Nord le 5 décembre 2010

Pour ses trente ans, Chausport démarre d'un nouveau pied
samedi 04.12.2010, 05:10


Pour ses 30 ans, Chausport ouvre un nouveau magasin au sein du centre commercial V2 Villeneuve-d'Ascq. L'enseigne basée à Tourcoing, désormais propriété d'un groupe britannique, affiche ses nouvelles ambitions.

Le magasin historique de la place Rihour vient tout juste de passer sous la bannière de l'anglais JD Sports Fashion. Mais l'enseigne nordiste Chausport, spécialisée comme son nom l'indique dans la chaussure de sport, vient tout juste d'ouvrir son 75e magasin au coeur du centre commercial référence de la métropole lilloise, V2 Villeneuve-d'Ascq. Un nouveau concept, plus convivial, plus moderne, plus riche en références, avec des modèles exclusifs, symbole des nouvelles ambitions de l'enseigne.

À l'origine, il y a Guy-Noël Leclercq et Jérôme Lepoutre, deux anciens de chez Decathlon, qui décident en août 1980, de développer en France le concept venu des États-Unis de spécialiste de la chaussure de sport-mode de marque pour toute la famille.

Un premier magasin à Lille, place Rihour, puis un deuxième à Tourcoing, un autre dans la rue Gambetta, artère commerçante lilloise : très vite, l'enseigne prend ses marques et se développe.

Mais, au coeur des années 1990, le monde de la chaussure de sport connaît sa révolution avec l'arrivée de nouveaux modèles Puma, Converse, Tiger, l'essor des cultures urbaines. La chaussure de sport est devenue accessoire de mode et Chausport a du mal à suivre cette concurrence acharnée.

Parti de l'entreprise en 1997, Jérôme Lepoutre revient aux commandes en 2005 pour revoir la stratégie, les achats. Chausport passe alors de 110 à 80 magasins.

En 2009, Chausport est racheté par le groupe britannique JD Sports Fashion, numéro un de la distribution d'articles de sportswear au Royaume-Uni.

« Pour nous, cela a été le top départ du développement du nouveau concept Chausport, explique le PDG Jérôme Lepoutre.

Le rythme des rénovations de magasins s'est accéléré et nous avons eu accès à des produits exclusifs Adidas, Nike, Timberland, Coq Sportif, etc ». Chausport, c'est aujourd'hui 75 magasins en France (27 dans la région), et 330 salariés.

Le nouveau magasin de V2 et ses 300 références s'inscrit dans cette ambition retrouvée.

« Alors que le marché chutait de 4 % en 2009, nous avons fait + 4 %. Nous pensons faire + 7 % en 2010 ».

PAR JEAN-MARC PE

vendredi 3 décembre 2010

JOUETS : ID GROUP FINALISE LA REPRISE D'EVEIL ET JEUX

lu sur le site L'Echo de la Franchise le3 décembre 2010
Jouets : IDGroup finalise la reprise d'Eveil et Jeux
02.12.2010, source : Les Echos.fr


Le groupe roubaisien poursuit sa diversification dans l'univers de l'enfant et va mutualiser les expériences des différentes marques. Objectif : développer l'enseigne de jouets d'un côté et le commerce électronique des griffes textiles de l'autre.

IDGroup, basé à Roubaix, qui réunit les marques de textile Okaïdi, Obaïbi, Jacadi et Véronique Delachaux vient de finaliser avec PPR le rachat de FNAC Eveil et Jeux, annoncé l'été dernier ( « Les Echos » du 13 juillet). Dans un premier temps, le concept des magasins, qui reprendront rapidement leur enseigne historique Eveil et Jeux, sera modernisé avec un premier prototype en février. Le réseau pourra alors être développé avec « un potentiel de 60 à 80 implantations dans l'Hexagone », annonce Jean Duforest, PDG d'IDGroup. « Notre ambition est également de développer cette marque à l'international, en s'appuyant sur le réseau d'Okaïdi-Obaïbi. »

A fin 2010, le groupe comptera 1.068 magasins, dont 751 Okaïdi ou Obaïbi et 317 Jacadi-Véronique Delachaux (vêtements de maternité). Près de 30 % du parc est en franchise. Le volume d'affaires enseigne devrait totaliser 625 millions d'euros (TTC) en 2010, dont plus de la moitié réalisé à l'étranger. Auparavant, il lui faudra internationaliser les gammes de produits en traduisant les packagings, aussi bien pour les magasins que pour le site Internet que le groupe compte également dupliquer à l'étranger. Il va renforcer son offre en puériculture, en passant de 500 à 2.000 références, afin de tripler le chiffre d'affaires de ce segment d'ici à trois ans. « Nous nous appuierons sur l'expérience d'Eveil et Jeux à trouver les produits pratiques, astucieux et originaux », souligne Jean Duforest. « Notre objectif est d'augmenter le chiffre d'affaires au mètre carré, tout en optimisant le site logistique de Dourges (33.000 mètres carrés) ouvert en 2006 en dehors des périodes de fêtes », souligne Jean-Luc Soufflet, directeur général d'IDGroup.

Ses enseignes textiles s'appuieront sur l'expérience en e-commerce de la marque de jouets Eveil et Jeux pour développer leurs ventes sur le Net. Eveil et Jeux fait en effet déjà 50 % de son chiffre d'affaires (145 millions d'euros TTC en 2009, stable en 2010) via Internet, contre 5 % seulement pour les trois griffes textiles. « Ce chiffre devra quadrupler, voire quintupler d'ici à cinq ans », annonce Jean Duforest.
Nouvelles ouvertures

IDGroup poursuit par ailleurs son expansion et compte ouvrir 150 nouveaux magasins (35 Jacadi et 115 Okaïdi-Obaïbi) en 2011, dont les deux tiers à l'étranger. Il investira encore de 25 à 30 millions d'euros l'an prochain, un peu plus qu'en 2010.

Fidèle à sa stratégie de diversification dans l'univers de l'enfant, le groupe nordiste, entré en avril dernier à hauteur de 30 % dans le capital de Vibel, société basée à Bazarnes près d'Auxerre et spécialiste de la chambre d'enfant (30 magasins dont 15 en franchise à l'étranger), vient de racheter le reste du capital. Il compte également moderniser le concept, élargir l'offre et développer ce réseau. Ce groupe totalise 4.850 salariés et même 6.000 en incluant les salariés des magasins en franchise.

CORRESPONDANTE À LILLE
NICOLE BUYSE, Les Echos, 01.12.2010

mercredi 1 décembre 2010

CARREFOUR PLONGE DE PLUS DE 7 % DANS LES PREMIERS ECHANGES EN BOURSE

lu sur le site du journal Les Echos le 1er décembre 2010
01/12/10 | 09:39 | mis à jour à 10:52 | Les Echos
Carrefour plonge de plus de 7% dans les premiers échanges en Bourse
Le n°2 mondial de la distribution paie son annonce d'une révision à la baisse de son objectif de résultat opérationnel pour 2010.


Le titre du groupe Carrefour perdait plus de 7% à la Bourse de Paris mercredi dans les premiers échanges après avoir annoncé des pertes beaucoup plus importantes que prévu au Brésil, qui affecteront son résultat 2010. A 09H14 (08H14 GMT), le titre perdait 7,53% à 32,23 euros dans un marché en hausse de 0,95%.

Selon l'audit lancé par le groupe, terminé la semaine dernière et présenté mardi au conseil d'administration, Carrefour sera finalement contraint de comptabiliser sur l'exercice 2010 des charges pour 550 millions d'euros, loin des 180 millions estimés en octobre.

En tenant compte de ces charges au Brésil, de l'incidence négative de 50 millions d'euros à la suite de la cession des activités en Thaïlande, d'une «sous-performance opérationnelle des hypermarchés au Brésil», mais aussi d'un «environnement qui demeure difficile en Europe», le numéro 2 mondial de la distribution table désormais sur un objectif de résultat opérationnel 2010 avant éléments non courants de 3 milliards d'euros. Ce qui représente «une baisse pro forma d'environ 130 millions d'euros» par rapport à ses objectifs précédents, indique-t-il.

De plus, au cours des trois derniers mois, les performances du groupe en France ont été moins bonnes que prévu dans un environnement économique difficile et sur fond de forte concurrence.

Dans une note publiée mercredi, les analystes de Deutsche Bank estiment qu'en termes sous-jacents le profit warning du groupe n'est pas spectaculaire mais réduit la visibilité concernant la rentabilité au Brésil et la bonne tenue des marges en France maintenant que l'on assiste à un retour de l'inflation. Le broker a réduit son objectif de cours de 41 à 37 euros.

Chez CM-CIC, Christian Devisme qualifie de « record » la charge au Brésil pour un pays qui réalise un chiffre d'affaires de 9,5 milliards d'euros et un résultat opérationnel courant de l'ordre de 400 millions d'euros.

L'analyste estime que « a crédibilité du groupe va logiquement souffrir» de la révision en baisse de la prévision 2010 six semaines après que Carrefour l'ait confirmée et un mois avant la clôture de l'exercice. Il a décidé d'abaisser son objectif de cours de 47 à 44 euros.
LES ECHOS (AVEC AGENCES) PHOTO : AFP

mardi 30 novembre 2010

L'HYPERMARCHE ET L'EQUATION DU COMMERCE MODERNE

lu sur le site du journal Les Echos le 30 novembre 2010
L'hypermarché et l'équation du commerce moderne
Ecrit par
Philippe BERTRAND



C'est « la » question du moment pour les acteurs de la grande distribution (avec, il est vrai, celle du commerce électronique) : l'hypermarché classique, « à la française », inventé par Carrefour en 1963 à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans la banlieue parisienne, est-il un modèle d'avenir ? Le magasin de grande surface qui offre « tout sous le même toit » installé dans une zone périphérique et obéissant à l'adage « no parking, no business » de Bernardo Trujillo, le théoricien américain du commerce moderne, auprès duquel les pionniers français du secteur ont tout appris, correspond-il encore aux besoins du consommateur ? Ce dernier, écocitoyen soucieux de réduire son empreinte carbone, donc ses déplacements, toqué de produits de proximité et méfiant à l'égard des marques multinationales, s'étourdit moins dans la société de consommation, que symbolise l'hyper. La multiplication des foyers monoparentaux, par ailleurs, ne rend-elle pas désuet le traditionnel « plein » de courses mensuel ?

Les chiffres de la dernière enquête du cabinet Kantar sont éloquents : les enseignes emblématiques des grands hypermarchés, Carrefour, Géant Casino, Auchan, perdent des parts de marché ou stagnent. Et les données publiées par les deux premiers groupes, cotés, pointent une baisse de la fréquentation. Un comble alors que l'on pensait qu'en période de crise les acheteurs se rueraient dans les points de vente qui offrent traditionnellement les prix les plus bas (avec les « hard discounters », qui perdent eux aussi des parts de marché…) !

Pour inverser cette tendance, Lars Olofsson, directeur général de Carrefour, a lancé le nouveau concept Carrefour Planet. Le but : réenchanter l'hypermarché, faire qu'il redevienne un « destination store ». Les moyens : plus de services, l'abandon de certains rayons non alimentaires non concurrentiels, l'amélioration globale de l'« expérience client ». Vainqueur, avec Système U, du jeu récent de la concurrence, Leclerc, prétend à l'inverse que le format hyper n'est pas condamné et que tout cela n'est que la conséquence d'un mauvais positionnement prix. Pour Michel-Edouard Leclerc, c'est simple : son enseigne étant la moins chère, ses hypers se portent bien. Qui dit vrai ? Pour comprendre, il faut rappeler l'évolution du paysage. Les spécialistes, comme Leroy Merlin pour le bricolage ou Darty pour l'électrodomestique, se sont fortement développés. Certains ont même lancé des versions discount, comme Castorama avec Brico Dépôt, ou Boulanger avec Electro Dépôt. Sur toute une gamme de produits, l'hypermarché ne peut donc plus rivaliser que difficilement, tant en termes d'offre qu'en termes de prix avec les « category killers ». A l'exception de quelques produits à prix d'appel sacrifiés. « Longtemps, Carrefour perdait 100 euros sur la vente de chaque télévision grand écran », caricature un consultant. L'expansion du e-commerce a mis, par ailleurs, plus de 70.000 magasins virtuels à un clic de chaque consommateur internaute. Enfin, les groupes de distribution, à commencer par Carrefour, ont tous entrepris de rénover leurs réseaux de proximité. Plus modernes, plus compétitives aussi, en termes de prix, afin de survivre face aux « hard discounters », ces moyennes et petites surfaces ont créé une nouvelle concurrence pour les hypers. Pourquoi faire 10 kilomètres pour se rendre dans un hyper Carrefour, quand on a au pied de son immeuble un Carrefour Market qui propose pour l'essentiel les mêmes marques nationales et les mêmes marques de distributeur ?

Pour résoudre la nouvelle équation du commerce moderne, Auchan a choisi non pas la révision du concept, mais l'affirmation plus forte encore des standards du « tout sous le même toit ». A Vélizy, à l'ouest de Paris, le premier magasin de France - 300 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel -étale sans vergogne ses 200.000 références, juxtaposant les produits de luxe et de niche, jambon Bellota-Bellota et autres macarons faits maison, avec les palettes d'articles de première nécessité disposées dans ce qui constitue un véritable magasin de « hard discount » implanté au coeur de l'hypermarché. Chez Leclerc, les hypers sont plus petits en moyenne, car souvent implantés dans des zones semi-rurales. Mais les adhérents n'hésitent pas à surdimensionner leurs rayons non alimentaires, afin de fixer leur clientèle et d'éviter qu'ils n'effectuent quelques kilomètres pour se rendre chez le spécialiste de la grande ville voisine. Ils continuent donc d'offrir un large choix, tout en ayant la capacité, en tant qu'indépendants gérant leur affaire de façon patrimoniale, de sacrifier 2 points de marge à la guerre des prix.

Au final, quelle solution choisir pour sauver ses hypermarchés ? Les experts et consultants de tout poil ont fait tourner la machine à idées. Pour arriver à la conclusion que le consommateur veut tout : une offre large, du discount, du « hard discount », des services et du confort d'achat. Et toutes les enseignes ont cette ambition. Toutes savent, au surplus, que le prix demeure le principe a priori de la raison commerciale et qu'un magasin devra toujours s'adapter à sa zone de chalandise. En réalité, plus que la stratégie, c'est sa mise en oeuvre qui fera la différence. Chez Leclerc, l'indépendant gérera sa boutique au plus près. Chez Auchan, le directeur de magasin et les chefs de rayon conserveront une motivation et une réactivité proportionnelles à leur degré d'autonomie. Et chez Carrefour, tout ou presque sera centralisé au siège de Massy, le personnel administratif des hypers étant envoyé sur le front de vente. C'est la gestion des ressources humaines la plus efficace qui l'emportera. Le commerce est une affaire d'hommes autant que de concepts. Qui aurait dit que les grands magasins afficheraient aujourd'hui des progressions à deux chiffres, sinon leurs exploitants qui ont cru en leur avenir ?

Philippe Bertrand est chef adjoint du service « Services » des « Echos », en charge de la distribution.

LA MODE SE PORTE BIEN SUR INTERNET

lu sur le site du journal LSA le 30 novembre 2010
La mode se porte bien sur internet
Le 30 novembre 2010 par Jean-Noël Caussil



En une année, le chiffre d’affaires des « e-boutiques » du secteur de la mode et accessoires ont vu leur chiffre d’affaires bondir de 94%, selon PowerBoutique, spécialiste de la création de sites Internet. Toujours selon PowerBoutique, 26% des sites de mode sont dédiés aux femmes, devant la vente de chaussures (21%) et celle de bijoux et montres (19%). Viennent ensuite les sites pour enfants/puériculture (15%) et la mode hommes (12%). Voilà pour ce qui est de la présence sur le Web. D’un point de vue « nombre de commandes », les sites de chaussures et bagagerie sont alors en tête (37% des commandes globales et 33% des ventes). La mode femmes pointe en deuxième position (23% des commandes, 25% du chiffre d’affaires). Dernier enseignement de l’étude : le panier moyen. Il serait de 73 euros par commande.

lundi 29 novembre 2010

LE RUGBY, DU SPORTSWEAR AU STREETWEAR

lu sur le site du journal Les Echos le 29 novembre 2010
29/11/10 | 07:00 | Valerie Leboucq
Le rugby, du sportswear au streetwear
Ecrit par
Valérie LEBOUCQ


Esprit d'équipe, goût de l'engagement, respect d'autrui… Sport de brutes pratiqué par des gentlemen -ou l'inverse -, le rugby et ses valeurs constituent un réservoir inépuisable d'inspiration pour la mode masculine. De Hackett à Ralph Lauren, toutes les griffes de luxe se sont, au moins une fois, essayées au maillot jersey à larges rayures. En France, Serge Blanco et Franck Mesnel (Eden Park), deux internationaux de grande classe, ont été les premiers à se lancer dans le « rugby-wear ».

Ils ont fait des émules, et pas seulement sur le terrain. Exemple avec Demi de Mêlée, dernière en date des marques « made in Ovalie ». Ses créateurs, Christian et Véronique Karst, ont recruté l'ancien Bleu Jean-Baptiste Ellissalde pour porter leurs couleurs. Plus décalé, Rugby Division cultive le streetwear : sweat-shirts avec ou sans capuche et autres shorts de skaters imprimés sont vendus en ligne et chez Sport 2000. Pas d'égérie pour se faire connaître, mais du marketing viral avec des événements de rue prévus l'été prochain qui associeront breakdance, skate, freestyle motocross et une nouvelle discipline : le street rugby.
V. L, Les Echos

dimanche 28 novembre 2010

L'AMERICAIN NETFIX MISE SUR LA FIN DU DVD

lu sur le site du journal Le Monde le 28 novembre 2010
L'américain Netflix mise sur la fin du DVD

LEMONDE | 25.11.10 | 14h49 • Mis à jour le 25.11.10 | 14h49

L'américain Netflix, véritable "success story" de la vidéo outre-Atlantique, mise désormais sur le numérique. Le groupe, qui a bâti sa réputation sur la location de DVD sur Internet, sans magasins physiques, a annoncé lundi 22 novembre le lancement d'une offre de visionnage en "streaming" (sans téléchargement), donnant un accès illimité à son catalogue de films pour 7,99 dollars (6 euros) par mois. Ce virage illustre la prise en compte par le groupe des changements de comportement de ses clients : la consommation de films dématérialisés prend le pas sur le DVD.

Basé dans la Silicon Valley californienne, Netflix a su s'imposer au début des années 2000 grâce à une offre très pratique. Ses membres établissent sur son site Web la liste des films qu'ils souhaitent voir dans le mois. Les DVD leur sont envoyés par courrier. Dès qu'ils ont terminé d'en voir un, ils le renvoient dans l'enveloppe mise à leur disposition. Le suivant leur parvient une fois que le précédent est retourné à l'envoyeur. Plus besoin de se déplacer au loueur du quartier, et surtout, de payer une pénalité quand on a dépassé la date limite de retour.

En 2009, Netflix, qui revendique 16 millions de membres, a engrangé un chiffre d'affaires de 1,67 milliard de dollars. Mais, selon l'analyste Michael Pachter, de la banque Wedbush Securities, l'abonné Netflix ne commande plus que 4 ou 5 DVD par mois en moyenne, contre 5 ou 6 il y a un an. Pour ce spécialiste de la vidéo, les DVD auront disparu d'ici vingt ans. Selon une autre source, le Digital Entertainment Group, les ventes et locations de DVD et de disques Blu-ray ont baissé de 7 % sur les neuf premiers mois de l'année, à 10,9 milliards de dollars aux Etats-Unis.

Si Netflix passe au "streaming", "c'est aussi parce que c'est moins coûteux en frais d'acheminement des films", note Jean-Marie Le Guen, du cabinet NPA Conseil. L'argent économisé pourrait être consacré à acquérir plus de droits de diffusion de films, afin d'enrichir un catalogue surtout constitué de classiques et de séries TV en retard d'une, voire de deux saisons.

Un modèle exportable

Netflix réplique aussi à son grand concurrent, le site Hulu, l'autre gros succès de la vidéo à la demande. Fondé en 2007 par NBC Universal, News Corporation and The Walt Disney Company, il a lancé le même type d'offre début novembre, également à 7,99 dollars par mois.

Ces propositions séduisantes ne sont pas encore disponibles en Europe. Mais Reed Hastings, le PDG de Netflix, a déclaré qu'il avait l'intention de s'exporter. Les acteurs français de la vidéo, encore petits face à ces mastodontes, restent sereins.

Du moins M6, pionnier en la matière. Pour Valéry Gerfaud, directeur général de M6 Web, l'offre de Netflix n'est pas révolutionnaire. "Nous croyons à l'abonnement illimité, que nous avons adopté pour M6 VOD. Il n'y a plus d'offres à l'acte car l'achat unitaire, au film, devient marginal." M6 Web à déjà mis en place des formules comme le "Pass Vip" qui, pour 9,99 euros par mois, permet de voir les séries américaines dès le lendemain de leur diffusion américaine, avant leur passage à l'antenne de M6.
Cécile Ducourtieux et Guy Dutheil

IMMOBILIER : LES PRIX N'ONT JAMAIS ETE AUSSI HAUTS A PARIS

lu sur le site du journal Le Monde 26 novembre 2010
Immobilier : les prix n'ont jamais été aussi hauts à Paris

LEMONDE | 25.11.10 | 15h32



Les prix de l'immobilier à Paris et dans l'ensemble de l'Ile-de-France n'ont jamais été aussi hauts. Les notaires ont confirmé, jeudi 25 novembre, la spectaculaire reprise du marché de l'ancien dans la capitale, au cours du troisième trimestre 2010. Le nombre de ventes y a augmenté, en un an, de 16 % ; la hausse atteint 21 % pour l'Ile-de-France, approchant, avec 182 000 ventes, la moyenne de 185 000 observée entre 2000 et 2007.

Mais c'est l'augmentation des prix qui est la plus impressionnante. Record historique à Paris intra-muros, avec une hausse de 13,8 %, à plus de 7 000 euros le m², tandis que tous les quartiers ont franchi la barre symbolique des 5 000 euros le m² ! Sur le troisième trimestre, les appartements se sont appréciés de 5 % d'un coup. Le 6e arrondissement est le plus cher, à 10 640 euros le m², et le 4e arrondissement dépasse également 10 000 euros le m². L'inflation touche les quartiers chics comme les modestes : + 16 % autour de la Sorbonne mais + 18 % dans le 19e arrondissement, au Pont de Flandres.

"Le marché s'est nettement dégelé, et les secundo-accédants, c'est-à-dire les propriétaires qui ont un appartement à vendre pour en acheter un second, sont de retour", analyse Christian Lefebvre, président de la chambre des notaires d'Ile-de-France. Les jeunes couples fortement aidés par leurs familles et qui se contentent de petites surfaces trouvent un toit dans les quartiers excentrés, ce qui pousse les prix à la hausse.

Les couples pouvant cumuler deux bons salaires, autour de 8 000 euros, et suffisamment jeunes (moins de 40 ans) pour s'endetter sur une longue durée, jettent leur dévolu sur les appartements familiaux, mais sans luxe, des bons quartiers.

Les investisseurs à la recherche de petites surfaces sont toujours très actifs. Ainsi, tous les appartements, petits ou grands, luxueux ou pas, se renchérissent. Une telle hausse est-elle soutenable ? "Sûrement pas", juge Sébastien de Lafond, créateur du site Meilleursagents.com, "même si je prévois quasiment 20 % de hausse, à la fin 2010, il faudra ensuite s'attendre au dégonflement, j'espère lent, de cette bulle que je qualifierais de sécuritaire plutôt que spéculative. Seule une très grave crise monétaire mondiale, avec une brutale hausse des taux d'intérêt, pourrait conduire à un krach, mais ce n'est pas pour moi le scénario le plus probable".

L'incendie des prix se propage à la petite couronne, où ils grimpent d'en moyenne 10,8 %, dont 13,2 % dans les Hauts-de-Seine, 10,2 % en Seine-Saint-Denis et 9,2 % dans le Val-de-Marne. "La contagion chemine par les lignes de métro et de RER, dans les communes proches de Paris", note M. de Lafond. A Levallois, par exemple, le mètre carré atteint 6 670 euros, en hausse de 16,8 %, en un an. En Seine-Saint-Denis, même situation pour les communes limitrophes de Paris, comme Pantin (+ 12,8 %), Montreuil (+ 21,3 %). Dans le Val-de-Marne, les prix augmentent de 10,6 % à Vincennes et de 9,6 % à Saint-Maur.

Insolente santé

La grande couronne suit le mouvement avec moins d'ampleur, se contentant d'une hausse moyenne de 7,6 %, mais avec des pointes à 16 %, à Versailles, à 19 % à Maisons-Laffitte, les valeurs battant, là aussi, leurs records passés.

Sur le plan national, les notaires ont, courant novembre, révisé leurs prévisions à la hausse : "Tandis que nous pronostiquions, il y a quelques mois, 620 000 transactions dans l'ancien, nous devrions achever l'année avec 130 000 ventes de plus, soit 750 000 au total. L'Ile-de-France constituant, à elle seule, un quart du marché national, détaille Me Pierre Bazaille, chargé de la conjoncture immobilière, et le rythme annuel de hausse, en 2010, devrait s'établir entre 6,5 % et 7 %." Ce sont les grandes villes qui bénéficient de la nette reprise de l'activité et des prix, comme Lyon (+ 6,9 % en un an), Marseille (+ 6,2 %), Grenoble (+ 6,8 %), Bordeaux (+ 5,8 %) ou encore Lille (+ 7,6 %). D'autres villes et départements, particulièrement affectés par la crise, souffrent, comme Mulhouse, où les prix ont chuté de 12,4 %, Saint-Etienne, Besançon (- 3,2 %), la Meuse, l'Allier...

"Les prêts ont baissé de 2 points entre 2008 et 2010, permettant d'emprunter à moins de 3,5 % et de réaliser un gain théorique de 15 % de pouvoir d'achat, malheureusement absorbé par l'inflation immobilière", déplore M. de Lafond.

L'insolente santé du marché immobilier français inquiète donc plus qu'elle ne rassure. Elle accroît la fracture résidentielle entre les propriétaires et les autres, entre les jeunes cherchant à se loger et les seniors qui valorisent leur patrimoine, entre les personnes assurées d'un bon revenu et les précaires, entre les urbains et les ruraux. Les politiques du logement, nationales et locales, pourront-elles contrecarrer cette terrible machine à ségrégation sociale en créant une offre de logements abordables ?
Isabelle Rey-Lefebvre Article paru dans l'édition du 26.11.10

GAP ARRIVE TARDIVEMENT SUR LE MARCHE CHINOIS

lu sur le site du journal Le Monde le 28 novembre 2010
Gap arrive tardivement sur le marché chinois

LEMONDE | 25.11.10 | 15h16 • Mis à jour le 25.11.10 | 15h18




Shanghaï Correspondance - Les géants du prêt-à-porter rêvent d'Orient. Après l'espagnol Zara et le suédois H&M, l'américain Gap s'est à son tour engagé dans la ruée vers la Chine en ouvrant, jeudi 11 novembre, son premier magasin dans le pays, sur l'une des rues les plus commerçantes de Shanghaï. Le groupe décrit l'Empire du milieu comme la "pierre angulaire" de sa stratégie d'expansion à l'international.

Avec des jeans à partir de 299 yuans (34 euros) et une publicité à l'effigie de la célèbre actrice Zhou Xun, cliché pris par la photographe Annie Leibovitz, Gap vise les clients aisés des grandes villes, sensibles à son image "cool, moderne, américaine".

Le marché laisse rêveur : en octobre, sur un an, les ventes dans l'habillement ont progressé de 32,6 %, selon le Bureau national des statistiques. Et les Chinois, s'ils préfèrent acheter des marques locales pour leurs produits alimentaires ou ménagers, sont en revanche friands de logos étrangers quand ils s'offrent des vêtements. Pour une nouvelle classe moyenne urbaine, les marques américaines, européennes ou japonaises sont synonymes de qualité, au pays de la contrefaçon, et incarnent un certain statut social.

Au besoin, ces marques adaptent leur politique de prix un cran en dessous pour toucher un plus large public, comme Levi's, qui vend aux Chinois ses jeans traditionnels aux tarifs américains, mais a lancé en août la marque Denizen, plus abordable.

Cependant, la concurrence est rude, et d'autres sont arrivés plus tôt. Le leader local du vêtement "décontracté", Metersbonwe, dispose de plus de 4 000 boutiques dans le pays, tandis que le japonais Uniqlo, présent en Chine depuis 2002, prévoit d'en ouvrir un millier au cours de la prochaine décennie - 64 existent aujourd'hui.

En raison de son arrivée tardive, Gap mise plutôt sur l'explosion du commerce en ligne, et fait le pari risqué de lancer sa propre plate-forme de vente sur Internet.
Harold Thibault Article paru dans l'édition du 26.11.10

samedi 27 novembre 2010

AUCHAN CITY SERA INAUGURE LE 6 AVTIL 2011

lu sur le site du journal LSA le 27 noembre 2010
Auchan City sera inauguré le 6 avril 2011
Le 26 novembre 2010 par Jean-Noël Caussil


Le centre commercial Espace Saint-Christophe ouvrira ses portes, à Tourcoing, le mercredi 6 avril 2011, annonce le journal La Voix du Nord. Selon les dirigeants du projet, le centre commercial est « commercialisé à 95 %, incluant Auchan City », l’enseigne de proximité urbaine que veut lancer le groupe Auchan. Parmi les autres enseignes participant à l’aventure : C&A, sur un magasin de 1000 m², mais aussi Tape à l'oeil, JD Sport, Piery, Venizi, Paul, Happy, Micromania, Générale d'Optique, Vog, Body Minute, Jeff de Bruges, Francesca, Subway, ou Giant Bar (groupe Quick), indique le journal nordiste. Le centre commercial s’étendra sur une superficie de 13000 m².

CHANGEMENT DE TÊTES EN VUE CHEZ VIRGIN

lu sur le site du journal Les Echos le 27 novembre 2010
Changement de têtes en vue chez Virgin
Le président du directoire devrait bientôt céder la place au directeur général.
Ecrit par
Philippe BERTRAND


Jean-Noel Reinhardt, président du directoire des magasins Virgin (336 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 pour 36 magasins) est sur le départ. Arrivé à la direction générale de la chaîne en 1995, il doit céder prochainement sa place à son quasi-homonyme Jean-Louis Raynard. Ce dernier, ancien de la Fnac nommé a la direction générale il y a quelques mois a désormais la préférence du fonds Butler Capital, propriétaire de Virgin depuis 2007. L'information a été donnée par «Le Figaro». Elle devrait être officialisée dans les jours qui viennent. Comme la Fnac, son grand concurrent, Virgin doit faire face au défi de la numérisation des marchés du disque et du livre. La direction de Virgin n'a pas répondu à notre demande de confirmation.

jeudi 25 novembre 2010

QUAND H & M ORGANISE UNE FIEVRE LANVIN

lu sur le site du journal Le Monde le 25 novembre 2010
Quand H&M organise une fièvre Lanvin

LEMONDE | 24.11.10 | 16h33 • Mis à jour le 24.11.10 | 16h33


Elles se sont pressées dès 6 heures devant le magasin des Champs-Elysées, à Paris. Elles étaient en "tenue de combat", jean et veste tout-terrain, prêtes aux bagarres dans les rangs et aux pugilats dans les rayons, comme ce fut le cas en février, avec la collection Sonia Rykiel pour H&M. "C'était l'hystérie : tout le monde est rentré d'un coup, les portants avaient été dévalisés, les vêtements piétinés, les chaussures dispersées", se souvient Muriel.

Mais voilà, mardi 23 novembre à 8 heures, le lancement de la collection exclusive de Lanvin pour H&M - événement monté en épingle (publicité télévisée, défilé à New York, spots sur Internet, etc.) - a ressemblé à un "happening" chic, comme si le couturier Alber Elbaz lui-même, veste de smoking et noeud papillon, présidait la cérémonie.

Les femmes parquées derrière des grilles devant l'antre du géant suédois se sont vu attribuer un bracelet de couleur, comme à la piscine. Les hommes, eux, ont eu libre accès au magasin - l'un des 11 en France et des 200 dans le monde vendant la collection Lanvin - à condition de se cantonner au rayon masculin.

La chaîne suédoise a peaufiné son organisation. Pour sa neuvième collection avec un grand styliste, ses clientes ont eu la permission d'entrer par groupes de 80 portant le même bracelet, après avoir attendu dans le froid "seulement" une heure.

"Plus que trois minutes..."

Vint ensuite le droit à quinze minutes dans la "zone Lanvin", avec des vendeurs qui vous portent les paquets et cherchent avec vous la bonne taille. "Plus que cinq minutes... trois minutes...", décompte le haut-parleur. Les mains s'agitent, saisissent les cintres au vol, la fièvre acheteuse gagne même les plus désabusées. Pas le temps d'essayer, juste celui de happer ici des escarpins recouverts de tissu (99 euros), là un collier avec strass (49 euros) et surtout l'une des ces petites robes froufroutantes (149 euros) pour lesquelles elles sont toutes venues.

"J'adore Lanvin, je m'habille déjà dans cette marque, mais là c'est cent fois moins cher que d'habitude !" se réjouit Sophie, 30 ans, employée dans la finance, venue tout exprès de Reims, par le TGV de 8 h 20. "Je vous tairai mon nom, je suis censée être malade, aujourd'hui !", lâche-t-elle dans un large sourire. "Cette robe est un peu trop grande pour moi, mais c'est un chic tellement parisien !" se félicite Diwen, une Hongkongaise de 28 ans.

A la sortie du magasin, des Asiatiques se photographient avec leur butin. Certains fashionistas croulent sous les paquets. Elles achètent trois ou quatre tailles différentes et reviendront se faire rembourser des modèles qui ne leur vont pas. A moins qu'ils ne les revendent. Fin 2004, nombre d'articles de la collection Karl Lagerfeld pour H&M, très vite épuisée, avaient fini aux enchères sur eBay, comme une série de "collectors".
Véronique Lorelle Article paru dans l'édition du 25.11.10

"LES GALERIES LAFAYETTEE DE PEKIN SERONT DIFFERENTS DES AUTRES MAGASINS"

lu sur le site du journal Les Echos le 25 novembre 2010
25/11/10 | 07:00 | Antoine Boudet
Philippe Houzé : « Les Galeries Lafayette de Pékin seront différents des autres magasins »
Ecrit par
Antoine BOUDET

Trois ans après la signature d'une lettre d'intention avec le groupe I.T Limited pour l'implantation des Galeries Lafayette en Chine, vous signez ce jeudi à Hong Kong un partenariat en vue de l'ouverture d'un premier magasin à Pékin en 2013. Pourquoi s'est-il écoulé autant de temps entre ces deux événements ?

Le grand magasin est certainement le métier le plus complexe de la distribution. C'est le plus lourd en matière de capitaux investis, il a des coûts fixes très importants et nécessite donc de générer de gros volumes et des marges élevées pour être rentable. En outre, ce format est difficilement exportable dans ce qu'il reflète la sociologie de son pays d'origine. Quant à la Chine, inutile d'insister sur le fait qu'il s'agit d'un marché lui aussi très complexe, ultracompétitif et avec des modes de consommation très différents des nôtres. Il était donc nécessaire de prendre notre temps. Notre partenaire, I.T Limited, dirigé par un jeune entrepreneur qui a eu l'intelligence à la fois de créer ses propres marques de mode jeune et de prendre des licences de marques internationales, nous a beaucoup aidé, à la fois pour choisir la ville, l'emplacement et pour imaginer le prototype du magasin. Nous avons constitué avec I.T Limited, qui a un parc de 350 magasins et a réalisé un chiffre d'affaires de 303 millions d'euros sur son exercice 2010, une coentreprise à 50-50 basée à Hong Kong, Galeries Lafayette (China) Limited, sous la direction de Laurent Chemla, qui est sur place depuis trois ans. Chacun des deux partenaires y a apporté un maximum de 15 millions de dollars Hong Kong.
Pourquoi avoir choisi Pékin plutôt que Shanghai, capitale économique et vitrine de la Chine moderne ?

Nous avons longtemps travaillé sur un projet à Shanghai. Il n'a pu finalement être mené à bien. Mais cela ne veut pas dire que l'on n'ira pas un jour. En attendant, nous avons préféré nous tourner vers la capitale, qui a peut-être l'image d'une clientèle plus conservatrice mais dont le potentiel est très prometteur, avec une population très diverse, beaucoup de fonctionnaires, d'étudiants et d'étrangers, avec la présence notamment des ambassades.
Ce magasin sera en fait un retour dans la capitale chinoise pour votre enseigne. Quelles leçons avez-vous tiré de l'aller et retour en Chine et en Asie dans les années 1990 ?

A l'époque, tout semblait possible, c'était une période pionnière. Le pays s'éveillait à l'Occident, une nouvelle marque arrivait mais c'était sans doute un peu tôt. Il nous a manqué alors le savoir-faire d'un partenaire et la demande pour notre niveau d'offre. Depuis, la Chine a fait en dix ans ce qui nous aurait pris trente années. Ce qui nous impose une grande précision dans le nouveau projet.
Les grandes marques de luxe françaises n'ont pas attendu les Galeries Lafayette pour développer un réseau de distribution important dans les grandes villes chinoises, et les touristes chinois, de plus en plus nombreux, découvrent le « chic français » dans votre navire amiral parisien. Quel positionnement auront les Galeries Lafayette de Pékin ?

Notre projet s'inscrit dans le cadre de la signature, ce jeudi 25 novembre, avec Financial Street Holdings, une société spécialisée dans l'immobilier commercial, d'un bail pour un immeuble, le Xidan Square. Celui-ci est en construction sur une des artères les plus commerçantes de la ville, non loin de la Cité interdite, qui compte déjà de nombreux centres commerciaux, dont Joy City, qui rencontre un grand succès. Notre grand magasin, d'une surface de vente de 18.000 mètres carrés, ouvrira ses portes mi-2013. Et d'ores et déjà, notre partenaire I.T Limited nous dit que son offre actuelle peut couvrir 6.000 mètres carrés. Nous ne devons pas sous-estimer la qualité et le nombre de nos concurrents, il faudra donc que les Galeries Lafayette de Pékin soient radicalement différents des autres grands magasins de la ville, plutôt organisés sous la forme de galerie marchande. Nous possédons un savoir-faire particulier et je compte sur l'énergie créatrice de nos équipes pour à la fois amener aux Pékinois une représentation de Paris [les Chinois sont la première clientèle étrangère en volume d'affaires dans notre magasin du boulevard Haussmann] et construire une offre de mode vivante avec un mix de haut de gamme et d'accessibilité unique. L'ensemble comprendra aussi un supermarché Gourmet et un « food court ».
Quelle est votre stratégie à l'international ?

L'expansion des Galeries Lafayette à l'international, cela représente d'abord une perspective d'avenir et un appel d'air pour nos jeunes cadres, nous en enverrons à Pékin et c'est aussi une occasion pour certaines de nos marques de tester le marché chinois. Mais, à ce jour, aucune enseigne de grand magasin, à l'exception de Debenhams, qui ne vend que des produits à sa marque, n'a réussi à s'internationaliser. Nous réalisons donc des tests sous des formes diverses et quand nous aurons un succès prouvé, nous pourrons alors véritablement déployer notre stratégie à l'international. C'est pratiquement aujourd'hui le cas à Berlin, où nous sommes en propre et avons trouvé notre place. Les Galeries Lafayette sont implantées dans le cadre d'un accord de licence à Dubaï, où nous venons d'y ajouter un Lafayette Gourmet de 3.000 mètres carrés, et le seront de la même façon dès septembre 2011 à Casablanca. En Indonésie, nous avons signé un accord de franchise avec un puissant opérateur local pour l'ouverture d'un grand magasin à Djakarta, dont l'emplacement est d'ores et déjà réservé, et sur lequel nous travaillons. Nous sommes en discussion pour le Qatar. Mais l'international n'est certainement pas la seule voie de développement de notre marque. La plus importante aujourd'hui passe par Internet avec notre site marchand qui fait l'objet de beaucoup d'efforts et d'investissement. Et puis il y a nos grands magasins français, qui continuent de réaliser des performances remarquables.
Vos ventes en France continuent donc sur les tendances observées à fin août, à savoir une progression de 13 % en cumul, et même de 25 % à Paris ?

Paris continue à la même vitesse prodigieuse, avec cependant une légère cassure observée en octobre due au climat et à un calendrier défavorable. En province, la tendance est plutôt favorable, et tout cela fera une très bonne année pour la marque.
Comment anticipez-vous les fêtes de fin d'année, dont plusieurs études laissent entendre qu'elles pourraient être marquées par des achats très raisonnés des Français ?

On nous promet un Noël frugal. Nous déployons toutes nos énergies pour réveiller chez nos clients leur appétit de consommer ! Enfin, pour 2011, je ne désespère pas que nous trouvions avec nos partenaires sociaux et la Ville de Paris un moyen de tester des ouvertures le dimanche pour mieux accueillir les touristes d'affaires et de loisirs qu'on nous annonce encore en très grand nombre.
PROPOS RECUEILLIS PAR
Les Echos

LES CENTRES COMMERCIAUX ONT RESISTE AUX GREVES D'OCTOBRE

lu sur le site du journal LSA le 25 novembre
Les centres commerciaux ont résisté aux grèves d'octobre
Le 24 novembre 2010 par Yves PUGET


Contre toute attente, l’impact des mouvements sociaux et des pénuries de carburant n’aura pas eu de conséquences néfastes dans les centres commerciaux. Rectifié des particularités calendaires (un jour de moins en octobre 2010), l’Ile-de-France aura mieux absorbé que la province les conséquences de ces grèves en matière de fréquentation avec -2,2% pour la première et -3,6% pour la seconde. Avec -2,9% et un jour d’ouverture en moins, l’ensemble de la filière affiche donc un résultat stable, particulièrement méritoire pour une période de grandes perturbations des modes de transports en commun et individuels. Les résultats économiques s’annoncent en ligne avec la fréquentation, de l’ordre de -2% soit +0,5% si on tient compte de l’effet calendaire. Comme on pouvait le prévoir, le consommateur n’a pas renoncé à faire ses achats, il les a en grande partie simplement reportés. « On pouvait s’attendre à une deuxième partie de mois catastrophique, il n’en a rien été, ce qui témoigne de la capacité des centres commerciaux à amortir les effets des éléments conjoncturels. Le consommateur n’a pas annulé mais simplement reporté ses achats vers la fin du mois et sur le début du mois de novembre. La tendance reste donc légèrement positive, en ligne avec les observations des mois précédents.» observe Jean-Michel SILBERSTEIN, Délégué Général du CNCC.