mercredi 31 mars 2010

CONFO DEPOT OUVRE SES PORTES A AULNAY SOUS BOIS

Lu sur le site du journal Challenges le 31 mars 2010

30/03/10 10:43 PPR : Confo Dépôt ouvre ses portes à Aulnay-sous-Bois


Le nouveau concept de magasin de déstockage de Conforama (filiale du groupe PPR), Confo Dépôt, ouvre ses portes ce mercredi 31 mars 2010 à Aulnay-sous-Bois en Seine Saint-Denis.

Le Groupe indique que ce nouveau format de magasin propose en libre service un large assortiment de meubles, de produits électroménagers et d'articles de décoration à prix très attractifs.

Thierry Guibert, Président-directeur général de Conforama a déclaré : "L'ouverture de ce nouveau concept de magasin s'inscrit pleinement dans la stratégie de recentrage de la marque autour de ses fondamentaux, discount et proximité. Confo Dépôt constitue, au coeur de notre projet d'entreprise, une nouvelle étape dans notre volonté de proposer à nos clients une offre discount toujou rs plus adaptée à leurs besoins. Cette inauguration sera accompagnée par le démarrage sur notre site Internet, conforama.fr, d'un espace de déstockage dédié à chacun de nos magasins dans l'hexagone".

mardi 30 mars 2010

FAIRE FORTUNE AVEC UN CAMION A POULET...ET TWITTER

Lu sur le journal Le Monde le 30 mars 2010
Faire fortune avec un camion à poulet... et Twitter


Le camion orné d'un coq monté sur ses ergots, un couteau de cuisine sous l'aile, rôde dans un lotissement de Los Angeles. Au même moment, les premiers clients convergent à l'angle de Melrose Avenue et de Santa Monica Boulevard. Ils pourront manger sur place ou emporter l'unique plat du jour proposé par Ludo Bites : des pièces de poulet pané frit. La queue s'étend sur une centaine de mètres, voire plus, tandis que chacun attend son tour. Ludovic Lefebvre, dit Ludo, est un jeune cuisinier français, que Gilles Epié (chef au Citrus Etoile, à Paris) avait fait venir, au début des années 2000, à Los Angeles, quand il y était chef. Au début, Ludo faisait stationner sa popote roulante en quelques points de la ville et prévenait de sa venue grâce à Twitter. Son activité devenue très lucrative, il possède aujourd'hui cinq camions et vient de passer commande de cinq autres : destination Shanghaï.

PRADA FREINE PAR SES VENTES DE GROS EN 2009

Lu sur le site du journal Les Echos le 30 mars 2010
Prada freiné par ses ventes de gros en 2009


La maison de luxe italienne Prada a bouclé son exercice 2009 sur une hausse de 2,8% de résultat brut d'exploitation, grâce aux ouvertures de nouveaux magasins détenus en propre. Le groupe qui compte en son sein les marques Miu Miu ou Church's a ainsi dégagé un Ebitda de 290 millions d'euros -contre 282 millions d'euros en 2008 -tandis que son chiffre d'affaires a reculé de 5% à 1,56 milliard d'euros.

A la clef du bon niveau du résultat d'exploitation : « la stratégie de développement du canal de distribution directe » qui a entraîné une augmentation significative des ventes dans les boutiques du groupe. Les ventes de détail ont ainsi progressé de 14% mais les ventes de gros se sont repliées, particulièrement aux Etats-Unis sous l'effet d'un ralentissement de l'activité des grands magasins. Prada indique que sa dette a reculé à 485 millions d'euros contre 555 millions un an plus tôt.

Le groupe, qui est détenu par la famille Prada et n'est pas coté, n'a pas publié de bénéfice net.

LE HARD DISCOUNT A PERDU DES PARTS DE MARCHE EN 2009

Lu sur le site du journal LSA le 30 mars 2010
Le hard discount a perdu des parts de marché en 2009
Le 29 mars 2010 par Morgan Leclerc

Malgré un parc qui ne cesse de s’accroître et des investissements publicitaires en hausse, le hard discount a montré ses premiers signes de fatigue en 2009 selon la dernière étude de Kantar Worldpanel. Ce circuit a vu sa part de marché valeur se réduire en 2009, en passant de 14,3% à 14,1%, et n’a pas élargi cette année sa base de clients, qui plafonne à 72%, avec un panier moyen en diminution et une fréquence de visite qui plafonne. Dès les premiers signes d’une conjoncture plus favorable, les ménages français ont retrouvé le chemin des petits hypers, et les enseignes traditionnelles ont joué avec succès la carte de leurs MDD. En hard discount, les marques nationales ne sont d’ailleurs plus le moteur de la croissance. Les enseignes qui s’en sortent le mieux sont les enseignes allemandes comme Lidl (4,8% de PDM) et Aldi (2,5%), qui ont réussi à stabiliser leurs parts de marché, mais ne progressent plus. Les hard discounters français souffrent plus de cette situation avec Leader Price, Ed (Dia) et Netto qui sont à la peine.

LE BON PLAN DE L'INVESTISSEMENT DANS LES MURS DE MAGASINS

Lu sur le site du journal La Tribune le 30 mars 2010
Source : La Tribune.fr - 29/03/2010 | 10:07 - 416 mots |

Le bon plan de l'investissement dans les murs de magasins


Stabilité des rendements, performance annuelle proche de 6%... Cet investissement méconnu présente de nombreux avantages pour l'épargnant.

Pour ceux que l'investissement dans la pierre rassure, la recherche du meilleur rendement ne passe pas forcément par la recherche de la bonne affaire en agence. Acheter des parts de SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) peut s'avérer plus intéressant. Le principe ? Des professionnels s'occupent à votre place d'acheter des immeubles afin de les louer. Une fois déduits les frais de gestion, les revenus locatifs sont reversés aux souscripteurs. En moyenne, ces SCPI rapportent autour de 6% l'an. Côté inconvénients, il n'est pas toujours facile de revendre ses parts, et la plus-value est plus difficile à obtenir qu'en achetant un logement en direct. Mieux vaut donc l'utiliser comme un produit de rente.

Encore faut-il choisir parmi les différentes catégories de SCPI. Les SCPI spécialisées sur les habitations doivent faire face à des prix d'achat élevés et des loyers en stagnation. Les SCPI qui investissent dans les bureaux sont plus performantes mais varient fortement au gré des cycles économiques. Une catégorie, souvent délaissée, mérite d'être redécouverte : les SCPI "murs de magasins". D'abord parce qu'elles offrent un rendement très correct : 5,71% en 2009 et 5,94% en 2008 (sans tenir compte de l'évolution du prix de la part qui gonfle parfois la performance de manière artificielle).

Ensuite, parce qu'elles ont le mérite de la stabilité. "Le boulanger du coin, le bistrot... ce sont des baux accordés parfois depuis des dizaines d'années. Le loyer augmente faiblement, ce qui incite à rester. Et en cas de changement de locataire, la rentabilité ne peut qu'augmenter. Du coup, on est à l'abri de mauvaises surprises", tranche Patrick Ganansia, conseiller en gestion de patrimoine chez Initiatives Financières. Et à l'abri de la crise, car les petits commerces bien situés se loueront toujours facilement. D'ailleurs, le prix moyen de la part avait chuté de 5,06% en 2008 sur l'ensemble des SCPI alors qu'il a progressé de 3,38% sur celles spécialisées dans les murs de magasins.

Avantages fiscaux

Dernier atout : l'investissement est à l'heure actuelle d'autant plus rentable qu'il est possible d'acheter des parts à crédit. Les taux sont historiquement bas et on peut bénéficier des avantages fiscaux associés comme la déductibilité des intérêts d'emprunt.

Signe d'un retour en grâce de ce placement, BNP Paribas vient de lancer un OPCI (une sorte de SCPI, plus souple sur les règles de donation et succession) dédié aux commerces. Il a investi dans trente supermarchés dans le Sud-Ouest, un hypermarché à Argenteuil et une galerie marchande à Castelnaudary. Par temps de crise, le bon vieux commerce près de chez soi retrouve de l'attrait...



Alexandre Phalippou

lundi 29 mars 2010

INTERSPORT FRANCE CROIT PLUS QUE LE MARCHE

Lu sur le site du journal LSA le 29 mars 2010
Intersport France croît plus que le marché
Le 26 mars 2010 par Olivier COSTIL


Le chiffre d'affaires du groupe Intersport a progressé de 2,12 % en 2009 pour atteindre 1,131 milliards d’€, sur un marché du sport en baisse de 0,5 %. Les magasins Intersport de plaine ont accru leur activité de 1,32% à surface comparable, en compensant la baisse du prix moyen de l’article (-1,5%) par une augmentation du passage en caisse (+3%). Le réseau INTERSPORT de montagne enregistre une progression à surface comparable de 0,4%. L’enseigne"lifestyle" Sport Leader a de son côté progressé de 1,2% à périmètre comparable. En 2010, le Groupe Intersport prévoit 28 créations, transferts ou agrandissements de magasins pour une surface de plus de 35 000m² supplémentaires et un potentiel de chiffre annuel de 87 millions d’euros.

LE MARCHE DU SPORT EN LEGER RETRAIT EN 2009

Lu sur le site du journal LSA le 29 mars 2010
Le marché du sport en léger retrait en 2009
Le 26 mars 2010 par Olivier COSTIL


En 2009, le bilan du marché des articles de sport en France s’établit à 9,1 milliards d’euro de chiffre d’affaires, en baisse de 0,5 % par rapport à 2008, selon la Fédération Professionnelle des Entreprises du Sport et des Loisirs. Le commerce spécialisé a réalisé une petite hausse de 1 % de son chiffre d'affaires, à 7,1 milliards d’euro, dont + 1,4 % pour les enseignes succursalistes (Décathlon, Go Sport...) et les enseignes du commerce associé (Intersport, Sport 2000...), qui affichent une progression identique. Les non-spécialistes (hypermarchés et autres) enregistrent par contre une baisse de leur activité située autour de -5,5%, à 2 milliards d’euro. C’est le commerce de l’équipement de la personne qui enregistre le plus fort recul (autour de -7%). Le démarrage de 2010 s’avère difficile : fin-février, l’activité des principales enseignes du commerce spécialisé sport ressortait autour de -2,5%.

dimanche 28 mars 2010

FNAC : L'ADIEU A L'ECONOMIE SOCIALE

LU sur le site du journal Le Monde le 28 mars 2010, la critique du livre Vincent Chabault : La Fnac, entre commerce et culture. PUF "Le Monde", 214 pages, 25 €.
Fnac : l'adieu à l'"économie sociale"
LE MONDE | 26.03.10 | 16h09

C'est l'histoire d'une entreprise singulière. Celle d'un groupe militant, d'un "agitateur culturel" fondé en 1954 par deux militants d'extrême gauche qui deviendra peu à peu "une firme moderne, typique du capitalisme actuel". C'est l'histoire de la Fnac, ou Fédération nationale des achats des cadres, dont Vincent Chabault, jeune sociologue, retrace l'histoire depuis l'origine, "modèle commercial fondé sur l'alliance de la vente et la médiation culturelle". Une entreprise créée en parfaite adéquation avec l'époque des "trente glorieuses", alors que les Français sortent d'une économie de pénurie et s'ouvrent autant à la culture qu'à la consommation de masse.

Qu'est devenu cet héritage ? Vincent Chabault tente de le décrire en s'appuyant sur ce qu'est le coeur de l'entreprise : ses salariés. L'histoire de la Fnac devient alors celle d'Hassan El Hasni, de Manuel Gomez, de Judith Leconte ou encore de Michel Guillaume, qui incarnent les différentes générations recrutées par la Fnac. Avec elles, le lecteur découvre que les profils de salariés "qui ont des choses à dire" (prêtres ouvriers, militants politiques, scouts, autrefois tant recherchés par André Essel, le fondateur du groupe aux côtés de Max Théret) sont devenus des salariés issus des grandes écoles de commerce. Bref, en un peu plus de cinquante ans, la Fnac s'est transformée en une entreprise presque comme les autres.

"Agitateur culturel"

Quand la bascule s'est-elle faite ? Quand "la Fnac a-t-elle tourné le dos à son histoire ?". Vincent Chabault donne plusieurs explications. D'abord, bien sûr, les départs successifs des deux fondateurs et les multiples changements de propriétaires. En particulier le rachat de la Fnac par la Grande Mutuelle des fonctionnaires (GMF) en 1985. De là débute la mise en place d'une gestion plus rationalisée sous la direction de Michel Barouin. La Fnac n'est alors plus tout à fait ce qu'elle était et nombre de salariés font état de frustration. Mais c'est avec le nouveau directeur, Jean-Louis Pétriat, à compter de 1987, que les choses ont vraiment changé.

Son mandat, caractérisé notamment par l'ouverture en grande pompe à Paris de la Fnac Etoile, avenue des Ternes, sera taxé de mégalomanie. La Fnac passionnée devient la Fnac "survoltée". Et quand le slogan "agitateur culturel depuis 1954" est lancé, en 1991, le groupe semble avoir déjà perdu de son esprit d'antan. Inutile de rappeler qu'à la même époque est mise en place la campagne des "prix verts" où les publicités indiquent un peu brutalement : "Pourquoi vert ? Parce que le rouge a fait son temps." Tout un symbole. En 1994, le rachat par le groupe PPR, véritable acteur de la grande distribution, officialisera le divorce entre la Fnac et "l'économie sociale".

Dans cette étude détaillée, l'une des principales forces vient de la parole donnée aux employés, cadres ou vendeurs. Leurs parcours traduisent les évolutions progressives du groupe ainsi que la transformation du paysage social en France de 1950 à 2010. La Fnac semble ainsi avoir mis de côté son passé au profit d'une logique mercantile, nous explique Vincent Chabault. Mais pouvait-il en être autrement ?

Vincent Chabault : La Fnac, entre commerce et culture. PUF "Le Monde", 214 pages, 25 €.

vendredi 26 mars 2010

POUR LE PATRON D'HERMES, A L'AVENIR, LE CLIENT N'ACHETERA PLUS DU VENT

Lu sur le site du journal Le Monde le 26 mas 2010
Pour le patron d'Hermès, "à l'avenir, le client n'achètera plus du vent"


Patrick Thomas, 62 ans, à la tête, depuis 2006, du groupe Hermès, dévoile sa vision du luxe d'ici à dix ans, et ses projets, parmi lesquels le lancement d'une marque chinoise à l'automne, nommée Shang Xia.
Patrick Thomas est gérant depuis 2006 du groupe Hermès.
Entretien Pour le patron d'Hermès, "à l'avenir, le client n'achètera plus du vent"

Sur le plan macroéconomique, 2011 et 2012 seront plus difficiles que 2009-2010, car les Etats vont resserrer les fiscalités sur les catégories de clients les plus aisées. Il faudra bien rembourser les énormes déficits aux Etats-Unis et en Europe. Pour Hermès, je suis confiant. Nous fonctionnons dans une stratégie d'offre, en proposant des objets conformes à notre style, notre savoir-faire, notre créativité. L'acte d'achat est un acte de désir.

Et à plus long terme ?

Le marché du luxe va se segmenter. Il y aura toujours de plus en plus de demandes pour le luxe "justifié", c'est-à-dire les belles matières, un savoir-faire, des choses exceptionnelles, comme Patek Philippe, Leica ou Roederer... Mais de moins en moins pour le "masstige", ou le "faux luxe", que j'oppose au prestige, c'est-à-dire des marques qui proposent des objets assez banals en y apposant une marque prétendument de luxe.

Le marché retrouvera-t-il ses belles années de croissance ?

Pour ceux qui font des produits exceptionnels, même les marchés matures vont continuer à croître. Pour Hermès, la bonne vieille Europe et les Etats-Unis se sont encore développés. Il reste un potentiel de croissance, même si le rythme ne sera plus le même que celui des grandes années du luxe. Le client achètera un objet dont le prix reflète une réelle valeur. Il n'achètera plus du vent.

Comment se dessine la nouvelle carte mondiale du luxe ?

Les ventes en Chine, à Macao, à Hongkong explosent. Le Moyen-Orient est en plein essor, comme la Russie - même si elle a souffert de la crise. D'ici cinq ans, l'Amérique latine, le Brésil, le Mexique prendront la relève doucement. Comme l'Indonésie et les Philippines. Enfin, d'ici dix ans, ce sera l'Inde. C'est un pays plus difficile, car il a ses savoir-faire extraordinaires, mais il reste handicapé par un niveau de taxes horriblement élevé. Nos produits y sont vendus deux fois plus cher qu'en Europe !

Vous allez lancer cet automne une marque chinoise, Shang Xia. Quelles sont vos ambitions ?

Développer en Chine une gamme d'objets qui fonctionne sur la même philosophie qu'Hermès. Il ne s'agit pas de faire une seconde ligne de produits, ni la première marque de luxe chinoise, mais de démarrer une activité d'objets d'usage, de services à thé, vêtements, mobilier d'exception. Si on arrive un jour à créer une marque, je serai très fier.

Allez-vous maintenir vos investissements ?

Nous avons d'énormes gisements de croissance organique, grâce aux quatorze métiers du groupe. Faire de la croissance interne est plus simple et moins risqué que des acquisitions. Notre rythme d'ouverture de sept à huit boutiques par an va se ralentir, afin de ne pas nous banaliser, de garder une stratégie de valeur mais pas de volume. Nous ouvrirons là où nous ne sommes pas, à Sao Paulo, Saint-Pétersbourg, Mumbai... tout en augmentant la taille de certains magasins existants.

Est-ce que les métiers d'Hermès vont évoluer ?

Quand je suis entré chez Hermès en 1989, 50 % de l'activité était réalisée dans la soie et 15 % dans la maroquinerie. Aujourd'hui, celle-ci représente 45 % et la soie 15 %. Le fonds de commerce a changé. Nous prévoyons d'étoffer notre gamme dans l'art de vivre, la maison, le mobilier, les tissus d'ameublement. Hermès se développera aussi dans les commandes spéciales (sur-mesure pour clients privilégiés).

La contrefaçon restera-elle un problème majeur ?

Le problème, c'est surtout la Chine. Quand leurs propres créateurs se développeront, ils comprendront pourquoi il est si important de les protéger. Pourtant, aujourd'hui, les autorités chinoises sont plus coopératives que l'Italie pour lutter contre la contrefaçon. Ces problèmes devraient s'amoindrir à l'avenir.

Dans cinq ans, Hermès sera-t-il plus opéable qu'aujourd'hui ?

Toute entreprise cotée est opéable si le prix est suffisamment séduisant. Mais je ne crois pas qu'Hermès soit plus facilement opéable dans dix ans qu'aujourd'hui. Nous avons la chance d'avoir une famille d'actionnaires qui attache bien plus d'importance au long terme qu'à la richesse qu'ils détiennent. La cinquième génération, celle de Jean-Louis Dumas, a fait preuve d'une grande fidélité au capital. La sixième génération, celle de Pierre-Alexis Dumas, devrait faire preuve du même attachement. Après, no comment. Je serai bien fou de me prononcer.

Propos recueillis par Nicole Vulser

Quelles sont les perspectives du secteur du luxe ?
Un bénéfice stable

Résultat
Le groupe de luxe français Hermès a annoncé, jeudi 25 mars, un bénéfice net 2009 de 288,8 millions d'euros (- 0,5 % par rapport à 2008).

Stratégie
Hermès ouvrira cette année 12 succursales, dont une rive gauche à Paris. Elles s'ajouteront aux 301 existantes.

Ventes
Malgré la crise, les ventes 2009 d'Hermès ont progressé de 8,5 %, à 1,914 milliard d'euros, grâce à la soie, la maroquinerie, le vêtement et les accessoires. Toutes les zones géographiques ont progressé, sauf le Japon.

LES FRINGUES ONT PRIS LE POUVOIR

Lu sur le site du journal Le Nouvel Observateur le 26 mars 2010
Faut-il sauver Saint-Germain-des-livres?
Les fringues ont pris le pouvoir
Par David Caviglioli

La librairie Le Divan devenue boutique Dior, le Drugstore cédé à Armani et le disquaire Vidal à Cartier : sans La Hune et L'Ecume des Pages, ses deux librairies emblématiques, le carrefour Saint-Germain ressemblerait à l'angle de n'importe quel triangle d'or.

Alors les grands esprits du quartier s'échauffent, craignent de ne plus pouvoir s'y rencontrer. Ils racontent qu'un chiffonnier veut racheter les Deux Magots. Une petite phrase dans « le Canard enchaîné » a fait peur à tout le monde et poussé la direction du café vert émeraude à un énergique démenti.La vieille frontière est-ouest séparant la Sorbonne et le Café de Flore se recycle dans la fripe. En dépassant l'Odéon, la route de la soie verse dans le synthétique : aucun rapport entre les enseignes du haut quartier Latin et les boutiques de fringues bon marché du boulevard Saint-Michel. C'est un magasin Delaveine, l'habilleur des fanas de tuning, qui s'est installé à la place de la célèbre librairie des PUF. C'est là que se joue l'hémorragie : excentrés à Clignancourt, Vaugirard ou Tolbiac, les premiers cycles universitaires ne sont plus là pour soutenir les libraires pris à la gorge par les loyers. La dernière victime de cette extinction foncière était pourtant réputée indéboulonnable : la librairie juridique de la rue d'Assas, collée à la fac du même nom.

La Mairie de Paris tente d'inverser la tendance, grâce à ces fameux locaux préemptés dont tout le quartier parle. Seules deux ouvertures sont prévues pour le moment. Dans le même temps, la vente d'un immeuble Gibert Jeune est bloquée par la Ville. Que ce soit dit : le quartier Latin ne perdra plus un seul libraire.

D.C.

➦ Faut-il sauver Saint-Germain-des-livres ? (dossier)

AUCHAN MISE TOUJOURS SUR L'HYPERMARCHE

Lu sur le site de la radio BFM le 26 mars 2010
Auchan mise toujours sur l'hypermarché

Sarah-Lou Cohen décrypte la stratégie de développement du groupe Auchan sur le segment des hypermarchés, le 24 mars 2010 sur BFM Radio.

Après trois ans de travaux, c'est un magasin de 11 000 m² qui ouvre ses portes jeudi au Kremlin-Bicêtre avec 76 caisses, 550 salariés, et des milliers de produits.

Des hypers Auchan "hyper rentables"

Avec ce nouveau magasin, Auchan renoue donc avec un vrai gros hypermarché comme on en faisait dans les années 80, alors que Carrefour et Casino jouent, eux, la carte des supermarchés de proximité plus petits et plus haut de gamme.

La famille Mulliez aime les grandes surfaces : depuis dix ans, le groupe a investi près de 300 millions d'euros dans ce format. Et pour cause : les hypermarchés Auchan cartonnent avec un rendement au mètre carré supérieur de plus de 16 % à celui de Carrefour.

Une formule "3 en 1" gagnante

Quelle est la recette d'Auchan ? Le groupe a misé sur le concept du 3 en 1 : du discount, du haut de gamme et de l'offre généraliste.

Face au succès de la formule, le patron de Carrefour est allé visiter discrètement il y a quelques mois l'hypermarché Auchan de Vélizy 2, qui est le premier magasin de France en terme de chiffre d'affaires, pour tenter de le comprendre. Il aurait été "bluffé".

Auchan va donc poursuivre dans cette voie. D'ici 2012, Il ouvrira cinq autres hypermarchés en France.

HERMES : L'ANNEE 2009 SAUVEE PAR LE DERNIER TRIMESTRE

Lu sur le site de L'Usine Nouvelle le 26 mars 2010
Hermès : l'année 2009 sauvée par le dernier trimestre
Le 25 mars 2010 par Morgane Remy


Malgré des résultats conformes aux attentes, des dividendes revus à la hausse, l'imprécision de la marque sur les perspectives 2010 ont tiré vers le bas le cours de l'action.

Hermès a annoncé un résultat opérationnel en progression de 3,1%, lors du conseil de surveillance du 24 mars 2010. L’entreprise de luxe a eu un chiffre d’affaires de 1 914,3 millions d’euros en 2009 et a enregistraé une croissance de 8,5%. Le résultat opérationnel est en progression de 3,1%. Hermès proposera un dividende en légère hausse à 1,05 euro par action, contre 1,03 euro un an auparavant.

Grâce à "de bonnes ventes lors de la période de Noël", le chiffre d’affaires progresse de 18 % au quatrième trimestre dans les magasins du groupe. L’activité a été soutenue en Amérique (+20 %), en Asie (+12 %) et en Europe (+9 %). Seul pays peu porteur : le Japon. Les ventes y sont en recul de 11 % sur l’année.

Les ventes ont été dynamisées par la division Maroquinerie & Sellerie (+16 %) grâce à une marque plébiscitée dans le rayon des sacs en cuir. La division Vêtements & Accessoires (+3 %) bénéficie notamment du développement des accessoires de mode tandis que les Parfums, pénalisés par le déstockage de la distribution au cours des neuf premiers mois, reculent de 7 %.

En 2010, "Hermès poursuivra ses investissements dans le développement de son réseau de distribution, avec l'ouverture de douze succursales, dont le nouveau magasin rue de Sèvres à Paris et une deuxième succursale à New York sur Madison Avenue, premier magasin entièrement dédié à l'univers masculin. Le groupe est resté discret sur les perspectives financières de 2010. A cause de cette absence de précision, et malgré une hausse des dividendes, le titre décroche de plus de 3% dans les premiers échanges parisien.

ED-DIA A OUVERT 5 NOUVEAUX MAGASINS EN MARS

Lu sur le site du journal Les Echos le 26 mars 2010
Distribution hard discount : ED-DIA a ouvert 5 nouveaux magasins en mars
25.03.2010, Information communiquée par l'enseigne
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Ed, filiale française du groupe DIA, le pôle hard-discount du groupe Carrefour, a annoncé l’ouverture de 5 nouveaux magasins DIA le 19 mars dernier. Ces nouvelles implantations se situent notamment à Flers-en-Escrebieux (59), Aubevoye (27), Aix-en-Provence (13), Noisy-le-Grand (93) et Touques (14).

Flers en Escrebieux
CC Carrefour, RN 43,
59128 FLERS-EN-ESCREBIEUX

Aubevoye
rue de la Chartreuse
27940 Aubevoye

Aix en Provence
1, rue Lapierre
13100 AIX-EN-PROVENCE

Noisy-le-Grand
1, rue de la Chapelle
93160 NOISY-LE-GRAND

Touques
Route de Paris
14800 TOUQUES

Avec plus de 15 500 magasins exploités en propre et en franchise, une présence dans 35 pays et plus de 495 000 collaborateurs à travers le monde, le groupe Carrefour est aujourd’hui le 1er distributeur européen et le 2ème distributeur mondial.

jeudi 25 mars 2010

COMPTOIR DES VIGNES AMBITIEUX

Lu sur le site du journal Points de Vente le 25 mars 2010
Distribution
22 mars 2010
Comptoir des vignes ambitieux




Cette nouvelle enseigne dédiée à la vente de vins va proposer quelque 450 références sur des surfaces de 80 à 120 m2.

Comptoir des vignes ambitieux

Avec une première ouverture programmée en avril prochain à Mulhouse (68) et deux autres prévues dans la foulée du côté de Brest (29) et Troyes (10), Comptoir des vignes n’est clairement pas là pour faire de...

IKEA MEUBLE LE METRO

Lu sur le site du journal Points de Vente le 25 mars 2010
Ikea meuble le métro




Le confort dans les métros parisiens est loin d'être la première préoccupation de la RATP. Les usagers en savent quelque chose. Ikea a alors décidé de remédier à la chose en offrant des canapés et lampes tamisées à ceux qui circulent dans les stations les plus fréquentées (Opéra, Concorde...),avec en fond, l’énorme affiche en trompe-l’œil d’une bibliothèque. Les passants peuvent presque se sentir dans leur salon !
Un bon exemple de street marketing : le géant suédois du ‘tout-en-kit’ a ainsi trouvé une manière originale de promouvoir ses ventes, tout en renforçant au passage son image de marque design et accessible.

LE CENTRE COMMERCIAL OKABE A KREMLIN BICIETRE

Lu sur le site du journal LSA le 25 mars 2010
Le centre commercial Okabé ouvre demain au Kremlin-Bicêtre



Le 24 mars 2010 par Daniel BICARD




Ce mercredi 24 mars le centre commercial Okabé a été inauguré au Kremlin-Bicêtre (Val de Marne), pour une ouverture au public demain jeudi. Alain Taravella, président-fondateur d’Altaréa-Cogedim, édificateur de ce centre commercial et d’affaires (en association avec la Caisse des Dépôts) présentait ce projet mixte de 72 000 m² certifiés HQE, qui inclut un centre commercial de 35 000 m² GLA avec un hypermarché Auchan, 4 moyennes surfaces et 70 boutiques. Mais qui associe aussi 25 000 m² de bureaux, 20 logements, une médiathèque, et une place publique par laquelle on accède à l’atrium vitré du centre. Jean-Luc Laurent, maire du Kremlin Bicêtre, se réjouissait de son côté, de l’aboutissement, au terme d’une saga de 12 ans, de cet équipement de relance économique et commercial pour sa ville, sur le site de l’ancienne usine charcutière Géo.
Quant à Arnaud Mulliez, le président d’Auchan France, il ne cachait pas sa satisfaction à quelques heures de l'ouverture de ce qui constitue le premier hypermarché crée ex-nihilo par Auchan depuis 10 ans (hors Halles d'Auchan). "C'est un moment très fort pour Auchan France", a-t-il indiqué en présentant ce magasin de 11 200 m² de surface de vente sur deux niveaux qui occupe à lui seul 40 % des surfaces commerciales du centre et qui devrait porter une rude concurrence aux trois hypers Carrefour et deux magasins Leclerc à proximité. Surtout que ce 117ème hyper français du groupe devrait être suivi dans les 3 prochaines années par 4 autres magasins en Ile de France (Sarcelles, Epinay, Meaux et Roissy).

PEUGEOT LANCE UNE BOUTIQUE URBAINE

Lu sur le site du journal Le Figaro le 25 mars 2010

24/03/10 15:15
Peugeot lance une boutique urbaine

Inspirée des magasins Daily Monop’ ou Carrefour City dans la distribution, Peugeot City veut répondre aux besoins d’une clientèle citadine. Trois points de vente sont prévus d’ici à fin 2010 : à Paris, Riyad et Varsovie.

Hasard ou non, la première boutique Peugeot City a ouvert ce mardi à 100 mètres d’un Daily Monop’, rue de Chateaudun, dans le IXe arrondissement de Paris. «Nous nous sommes inspirés de Daily Monop’ et de Carrefour City, reconnaît Xavier Peugeot, directeur du marketing et de la communication de la marque. Les concessions automobiles s’étant déplacées vers la périphérie, nous avons voulu, à l’instar de certaines marques de distribution, réinvestir les centres-villes.»

Peugeot City a été conçu pour répondre aux besoins d’«urbains pressés » qui n’ont pas envie de faire des kilomètres pour aller chez un concessionnaire et expriment de «nouveaux besoins de mobilité». En clair, il s’agit de renouer le contact avec une population suffisamment «aisée» pour vivre en centre-ville, sans forcément ressentir le besoin de posséder une voiture.

Quatre fois plus petite, avec ses 150 m2, qu’une concession classique, la boutique, au design épuré, se veut un lieu «de proximité, de modernité et de services», résume Xavier Peugeot. Changement notable par rapport à un point de vente ordinaire, elle ouvre tous les jours jusqu’à 21 heures. Avec deux modèles exposés seulement, l’objectif n’est pas de présenter l’ensemble de la gamme, mais de servir de «vitrine» pour les nouveautés, comme actuellement le coupé RCZ.

Voiture à la carte

Pour compenser, le client peut se renseigner sur un modèle et le personnaliser (options, couleurs…) grâce à un grand écran tactile. Autre solution, opter pour l’essai d’une voiture, via le service de mobilité Mu, proposé sur place. Ce service donne accès à toute la gamme Peugeot en location à la carte, ainsi qu’à des accessoires (GPS, siège bébé, chaînes pour la neige). S’il se décide à passer à l’achat, l’automobiliste peut signer un contrat de financement dans la boutique, s’y faire livrer puis - dans l’idéal, à terme - y déposer son véhicule à réparer.

Ce qui suppose cependant que le magasin, qui ne dispose ni de stocks ni d’un garage, soit relié à d’autres concessions.

Cette opération s’inscrit dans la stratégie de PSA Peugeot Citroën de développer son offre de services, notamment de maintenance. Elle accompagne également le déploiement de Mu by Peugeot, lancés dans quatre concessions en province (depuis septembre) et dans cinq lieux de vente à Paris (depuis février). Mu compte déjà 1 600 clients actifs. Il va être proposé prochainement dans trois autres concessions parisiennes et dans plusieurs grandes villes européennes.

Peugeot City reste toutefois une opération d’image ciblée, qui doit faire ses preuves. Pour l’heure seules deux autres ouvertures sont prévues d’ici la fin de l’année, l’une à Riyad, en Arabie saoudite, et l’autre à Varsovie, en Pologne.

AVIVA (52 MAGASINS CUISINES) OUVRE A LURE

Lu sur le site du journal Franchise Magazine le 25 mars 2010
AvivA a ouvert un nouveau magasin à Lure

José Marques a ouvert un deuxième magasin AvivA à Lure (70) d’une surface de vente de 600 m².

Deuxième point de vente pour José Marques !

Après l’ouverture de son premier point de vente AvivA à Belfort (90) en novembre dernier, José Marques vient d’ouvrir son deuxième magasin à Lure.
C’est après avoir passé 10 ans comme inspecteur commercial pour un grossiste en électroménager que José Marques intègre une enseigne de cuisine au sein de laquelle il passe plusieurs années. En 2005, il rachète un magasin de l’enseigne à Lure, et après avoir doublé son chiffre d’affaires d’une année à l’autre, il achète un 2ème magasin de cette même enseigne en février 2006. En 2009, il intègre le réseau AvivA et ouvre son premier magasin à Belfort, avec pour objectif de transformer les 2 autres magasins qu’il possède.

«La rencontre avec AvivA m’a conforté dans mon envie de développement avec des gens qui ont envie d’avancer dans le respect de chacun , explique José Marques.

José Marques signe son second contrat avec AvivA en novembre 2009 et a ouvert le magasin de Lure le 15 mars 2010.

Cette 2nde installation renforce l’implantation de l’enseigne dans la région car «nous souhaitons étoffer la présence d’AvivA dans ce secteur pour montrer au consommateur que c’est une enseigne qui bouge !» déclare José Marques.

Objectifs de développement
Originaire de Montbéliard, José Marques à décidé de s’implanter à Lure car c’est un secteur qu’il connaît parfaitement bien, suite à l’achat de son magasin il y a 5 ans. Lure est également une ville stratégique en Haute Saône, grâce à sa zone commerciale.

Entrepreneur dynamique, il a pour objectif d’atteindre 1 500 000 € de CA d’ici 2 ans et prévoit déjà l’ouverture de 4 prochains points de vente !

À propos d’AvivA
Fondé en 2000, AvivA se définit comme un distributeur de cuisines. L’enseigne propose au consommateur une offre claire de meubles et d’électroménager de grande qualité à des prix accessibles à tous. AvivA compte 52 magasins en France et à l’international.

CAMAIEU : RESULTAT NET DE 86,1 EN REPLI DE 13,2 %

Lu sur le site TradingSat CercleFinance.comME, le 25 mars 2010
Camaïeu : Résultat net de 86,1 ME, en repli de 13,2%

(CercleFinance.com) - Camaïeu a enregistré un chiffre d'affaires pour l'année 2009 de 765,3 millions d'euros en croissance de +7,9% par rapport à 2008 (709,1 ME). A surface comparable, Camaïeu enregistre un chiffre d'affaires en recul de -3,8 %. Le groupe a ouvert en 2009, 124 magasins dont 115 en succursales. 10 magasins ont été fermés. Le groupe exploite 859 magasins dont 324 à l'international (au 31 décembre 2009).

Le résultat opérationnel est de 136,3 millions d'euros soit 17,8 % du chiffre d'affaires. Il est en recul de -9,9 % par rapport à 2008 (151,2 ME). Le résultat net s'inscrit à 86,1 millions d'euros, en baisse de 13,2 %. Il représente 11,3 % du chiffre d'affaires hors taxe (contre 14% en 2008).

La direction du groupe prévoit pour l'année 2010, un investissement de 50 millions d'euros pour financer principalement l'ouverture d'une centaine de magasins succursales en France et à l'International.

Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

A MULHOUSE, AUCHAN REVISE A LA BAISSES SES PRIX ET LES AVANTAGES DE SES SALARIES

Lu sur le site du journal Le Monde le 25 mars 2010
A Mulhouse, Auchan révise à la baisse ses prix et les avantages de ses salariés
LE MONDE | 24.03.10 | 15h16 • Mis à jour le 24.03.10 | 15h16


Mulhouse Envoyée spéciale

Tous les trois mois, Eric M., chauffeur de taxi à Mulhouse, en Alsace, va "faire le plein" chez un maxidiscompteur allemand. "Ce n'est qu'à 25 minutes d'ici, dit-il, et ça vaut vraiment le coup. Les prix, c'est de la folie en Allemagne ! Surtout pour les produits d'entretien ou les cosmétiques pour ma femme. La laque vaut 3 euros là-bas contre 8 à 9 euros ici."
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Comme des centaines de résidents de Mulhouse et de ses environs, il apprécie les prix ultracompétitifs des magasins allemands. Dans une région industrielle où le chômage flirte avec les 17 %, remplir son chariot à moindre prix est une préoccupation, qui, avec la crise, s'est transformée en nécessité.

Dans ce contexte, les distributeurs français se livrent une bataille acharnée à Mulhouse. Dans cette partie, Auchan pense avoir dévoilé, mercredi 24 mars, un atout maître en ouvrant dans le quartier populaire de Bourtzwiller sa nouvelle enseigne Prixbas et son logo rose fluo. Un hypermarché discompte inspiré, en grande partie, du modèle que le groupe a développé en Russie.

A quelques kilomètres d'un centre commercial Cora et d'un hypermarché Carrefour, la stratégie de ce magasin d'un nouveau genre est simple : proposer une offre aussi large que dans un hypermarché classique (avec 20 000 références dans l'alimentaire et le non-alimentaire sur une surface de 6 000 mètres carrés). Mais avec une offre discompte. Exemple : un robot-mixeur à 5,54 euros ou deux côtes de porc sans os à 53 centimes. Sans promotion, ces "prix bas" sont proposés toute l'année grâce à une large représentation de produits dits "premiers prix".

Mais, à la différence d'un maxidiscompteur, les grandes marques sont aussi présentes. "Nous n'avons pas voulu paupériser la région", indique Eric Galant, directeur Auchan pour la région Est.

Pour le groupe, il s'agit ainsi d'offrir une seconde chance au magasin Auchan de Bourtzwiller, en déroute. Entre 2004 et 2008, le site a perdu 285 000 clients pour un chiffre d'affaires en recul de 16 %. Et depuis 2008, les pertes s'accumulent. Pour les élus, l'émergence de Prixbas est un soulagement.

"C'était ça ou la fermeture", selon Jean Rottner, premier adjoint (UMP) au maire de Mulhouse. Mais "l'on reste vigilant", dit-il. "Le pari n'est pas encore gagné", renchérit-t-on au sein de la chambre de commerce Sud Alsace Mulhouse. Le défi d'Auchan ne peut être relevé que si la situation financière du magasin s'améliore. Autrement dit, si les ventes se redressent nettement et que les économies se multiplient.

Et sur ce volet, Prixbas applique une méthode assez radicale. Les frais de publicité sont réduits à minima tout comme les frais de personnel. Exit les produits nécessitant un service à la coupe de boucherie ou de fromagerie ou des conseillers, comme pour l'électroménager. Tout est en libre-service. Le stockage et la logistique sont réduits à leur strict minimum et les produits présentés directement dans les emballages du fabricant.

Résultat, une trentaine des 238 employés du magasin ont dû être reclassés dans d'autres entités du groupe. Et si Auchan s'est engagé à respecter une politique de "zéro licenciement", d'autres départs de ce type ne sont pas exclus.

Quant au personnel restant, un effort est réclamé. Dans quinze mois, ces salariés d'Auchan deviendront des salariés de Prixbas, avec un nouveau statut et des avantages sans doute revus à la baisse. Les négociations vont débuter dans quelques jours pour en définir les modalités, indique M. Galant.

Mais déjà les syndicats s'inquiètent. "Les primes, la participation salariale via ValAuchan, le treizième mois et les réductions de 10 % sur les achats en magasin pourraient fondre. Au total, les salariés perdraient l'équivalent de deux à trois mois de salaire", calcule Gerald Villeroy, délégué central CGT Auchan. Le représentant des salariés s'alarme d'autant plus que, selon lui, "Prixbas sert de laboratoire à Auchan. Ensuite, dès qu'un magasin marchera moins bien, on mettra en place ce système au détriment des salariés".

Des inquiétudes balayées par le groupe qui martèle que, pour l'heure, "Prixbas est une réponse locale à un problème local" et qu'il n'est pas question de lancer une chaîne d'hypermarchés maxidiscomptes. Pas question non plus de tirer un trait sur l'hypermarché traditionnel. "On y croit encore !", assure la porte-parole d'Auchan. Pour preuve, l'ouverture, jeudi, d'un nouvel hyper au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne ; le premier depuis dix ans et la création de celui de Val d'Europe.

Prixbas est-il ainsi destiné à rester un cas isolé ? Le groupe n'en est pas à sa première innovation classée sans suite. Pour autant, selon les experts, Prixbas a des allures "d'hypermarché du futur". "L'avenir des hypers en France passe par une offre de prix réellement attractive. Ce sera sans doute le seul moyen de faire déplacer les consommateurs dans ces magasins", estime Yahya Daraaoui, président du cabinet de conseil Alix Partner en France. Selon lui, les clients sont, depuis la crise, de plus en plus focalisés sur le prix, et le resteront. "C'est une tendance structurelle", indique M. Daraaoui.
Claire Gatinois
Article paru dans l'édition du 25.03.10

mercredi 24 mars 2010

PRIXBAS (AUCHAN MULHOUSE) CASSE L'HYPER

Lu sur le site du journal LSA le 24 mars 2010








Dernier remplissage de rayons pour Prixbas, qui ouvre ses portes demain, mercredi 24 mars 2010, à Mulhouse. Cet hypermarché de 8700m² va expérimenter le discount avec 20000 références alimentaires et non-alimentaires. Soit trois fois plus qu’un hard-discount ordinaire. Repeint en vert et fuchsia, cet ancien Auchan réalisait 50 millions d’euros de chiffre d’affaires (-16% entre 2004 et 2008), et perdait 285000 clients, malgré 3,2 millions d’euros d’investissements dans le même temps. La décision de le transformer en Prixbas a été prise voici onze mois, afin de trouver une solution à l’hémorragie de clients : beaucoup, en effet, se tournaient vers l’Allemagne toute proche (une demi-heure, à peine), où les courses alimentaires sont en moyenne 20% moins chères. Le groupe a alors investi 1,6 million d’euros dans Prixbas. Le mobilier a été changé, au profit de racks. Il n’y aura plus de promos, juste de l’« every day low price », à part des arrivages de produits déstockés chaque semaine, pour lesquels les clients seront prévenus par SMS. Pas de publicité non plus, ni d’ateliers de préparation, sauf la boulangerie ; pas de zone de stockage – les stocks seront en magasin, etc. Marc du Colombier, directeur de ce magasin, assure avoir conçu Prixbas en collaboration avec les 209 salariés du site. Il n’annonce pas d’objectifs chiffrés, et se laisse deux ou trois ans pour peaufiner l’expérimentation.

mardi 23 mars 2010

LYON PART-DIEU VA PRENDRE DU POIDS

Lu sur le site du journal Points de Vente le 23 mars 2010
Rhône-Alpes
22 mars 2010
Lyon Part-Dieu va prendre du poids


Figure emblématique du commerce lyonnais depuis 1975, le centre commercial de la Part-Dieu s’apprête à inaugurer une extension de 15 000 m², la plus significative depuis sa création. Entre-temps, en 2001, il avait cependant...

FREEPORT OUVRIRA SON VILLAGE DE MARQUES EN MARS 2011

Lu sur le site du journal Points de Vente le 23 mars 2010
Alsace
22 mars 2010
Freeport ouvrira son village de marques en mars 2011

L’ouverture du centre commercial de Roppenheim (67), à une trentaine de kilomètres au nord de Strasbourg et à proximité immédiate de la frontière allemande, aura lieu avec un peu de retard par rapport à la date...

SEIGNANX (40) JOUE LES ALLES SHOPPING

Lu sur le site du journal Points de Vente le 23 mars 2010
Seignanx joue les Allées Shopping


Le projet de zone commerciale porté par le groupe Sodec, pour la communauté de communes du Seignanx (40) et le Conseil général des Landes, se précise. Un centre commercial Allées Shopping de 66 500 m² est en projet...

CA BOUGE CHEZ DAFY...14 NOUVEAUX MAGASINS DEPUIS LE DEBUT DE L'ANNEE

Lu sur le site Moto Caradisic.com le 23 mars 2010
Ca bouge chez Dafy… 14 nouveaux magasins depuis le début de l’année !

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Actualité | Dafy

Par Alexandre Hubner-Loriol - le Lundi 22 mars 2010 | 1 commentaire(s)

Incontournable dans le mode du deux-roues, Dafy-Moto ne cesse de s’agrandir. Avec 14 nouveaux magasins depuis le début de 2010, l’enseigne tricolore est partout (ou quasiment) dans l’hexagone.

Avec plus de 90 magasins sur notre territoire, la petite enseigne de Clermont-Ferrand a su grandir depuis ses débuts en 1974.

Vente de motos d’occasion, d’équipements et d’accessoires pour la route, la piste, le tout-terrain, des marques propres, Dafy-Moto a su s’imposer dans le milieu avec souvent des tarifs très attractifs… bravo !

Informations lecteurs : Dafy-Moto au 04 73 26 85 69 ou www.dafy_moto.fr.

UN CENTRE COMMERCIAL A FLEURY LES AUBRAIS

Lu sur le site du journal Points de Vente le 23 mars 2010
22 mars 2010
Un centre commercial à Fleury-les-Aubrais

La CDAC du Loiret a autorisé, le 4 mars, la création d’un ensemble commercial de 10 000 m2 à Fleury-les-Aubrais (45). Le projet monté par Anthésis, société d’aménagement de Rennes, prévoit un...

dimanche 21 mars 2010

STRASBOURG GRANDES ARCADES : SOLARIS FERME


rue des Grandes Arcades (place Kléber) SOLARIS (ex RESERVE NATURELLE ex FOURRURES ROTH), entre SEPHORA / PAUL à droite et OYSHO / MC DO à gauche "ferme définitivement ses portes" et reporte sa clientèle à son stand des GALERIES LAFAYETTE

STRASBOURG GRANDES ARCADES : BIJOU BRIGITTE OUVRE



rue des Grandes Arcades, BIJOU BRIGITTE enfin à Strasbourg, à la place de MULTIPLES

STRASBOURG FRANCS BOURGEOIS :"BEST" A LA PLACE DE CREDIT AGRICOLE


rue des Francs Bourgeois, BEST, vêtements et chaussures prend la place de CREDIT ABRICOLE (à côté de RESERVE NATURELLE)

STRASBOURG SUD : NOUVEL ENSEMBLE KIABI>LAPEYRE>KFC

En "rouge" le nouvel ensemble KIABI>LAPEYRE>KFC sur le rond-point d'accès reliant la zone Vigie CONFORAMA-DECATHLON-LEROY MERLIN à la zone Geispolheim HYPERMARCHE LECLERC (ex ROND POINT) qui crée une extension de sa Galerie Marchande


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VALSE DES ENSEIGNES A MONTAUBAN

Lu sur le site du journal La Dépêche le 20 mars 2010
Montauban. Le textile étend son emprise sur le centre-ville
Commerces. La valse des enseignes se poursuit dans le cœur de la cité. Au cours de ces dernières semaines, le vêtement a amplifié son hégémonie.

Les petites cigales du Mas provençal, boutique située à l'extrémité de la rue de la Comédie, ne chantent plus. Les vinyles du magasin Tempo, rue d'Auriol, ont été rangés au fond des cartons. Jean-Marc Brusseau a mis, depuis quelque temps déjà, un terme à son métier de disquaire indépendant. Métier qu'il a exercé pendant près de vingt ans à Montauban. « Internet et les téléchargements massifs de titres musicaux l'ont notamment contraint à prendre cette décision » relève Daniel Vigué qui vient d'installer dans les anciens locaux de Tempo (et de l'ancien Palais du jouet qui se trouvait en contigu) son nouvel Open Market. Daniel Vigué qui a effectué toute sa carrière professionnelle dans le secteur du textile et de l'habillement possède plusieurs magasins dans le centre-ville de Montauban : outre le tout nouvel Open Market, il se trouve à la tête de : La Boutique chic, Esprit, La Coopérative des chaussures et Manufacture. Mais ne comptez pas sur lui pour tirer gloriole de ce phénomène et assener des leçons définitives à son entourage.

« Pour vivre heureux, vivons caché, c'est ce que j'ai appris lors de mon passage chez Agnès B » relève-t-il sur la chose.
Des commerces de qualité

La prochaine arrivée annoncée sur la place montalbanaise de la firme espagnole Mango pourrait entraîner quelques interrogations, voire des inquiétudes, chez notre interlocuteur du moment et autres patrons de boutiques textiles. Daniel Vigué (qui s'est associé dans plusieurs affaires avec Christophe Vignon), arrivé fin 2001 dans la ville préfecture, ne se sent pas directement menacé par cette nouvelle implantation. « C'est vrai que, le textile, nous n'en vivons pas aussi bien que durant les années « quatre-vingt », avoue-t-il, pour Montauban, par exemple, il y a eu une mutation importante au niveau des commerces du centre-ville ces dernières années. C'est indéniable. Il faut essayer faire des commerces de qualité pour sortir du lot des magasins franchisés et des traditionnelles chaînes qui se multiplient. Ce n'est pas toujours un choix évident à effectuer. Depuis quelque temps, dans le domaine du vêtement, je vois plein de jeunes qui essayent de se s'implanter. Il faut les encourager. Ils peuvent, eux aussi, à leur manière, contribuer à la redynamisation du centre-ville. C'est quelque chose de très important. Il faut que les Montalbanais en prennent pleinement conscience. C'est vital. »

samedi 20 mars 2010

HAUSSE DES VENTES DANS LE TEXTILE


Lu sur le site du journal Le Parisien le 20 mars 2010
Hausse des ventes dans le textile
18.03.2010, 12h35 | Mise à jour : 19.03.2010, 12h25


Les ventes d'articles d'habillement et de textile affichent une augmentation de 1,8% en valeur en février 2010, selon les résultats provisoires communiqués par l'Institut Français de la Mode (IFM) ce jeudi 18 mars. Ce sont les magasins populaires qui enregistrent la plus forte hausse (+4,2% en valeur), suivis des grands magasins (+2,9%), de l'ensemble des chaînes (+1,7%) et des indépendants multimarques (+1,6%).

Selon les chiffres communiqués par l'IFM, l'habillement enfant enregistre la plus forte progression sur un an (+7,5% entre février 2009 et février 2010). Suivent le prêt-à-porter femmes (+7,2%) et le prêt-à-porter hommes (+1,5%). Les sous-vêtements et chaussants hommes affichent la plus forte baisse sur un an (-6,4%).

Concernant la tendance du mois de mars, "de nombreux détaillants témoignent d'une première quinzaine de mars toujours très calme, le froid persistant ne favorisant pas la percée de la collection printemps-été 2010. Le solde d'opinions sur la tenue des ventes se dégrade encore ce mois-ci, restant à un niveau largement négatif", indique Charles Tillard-Tête, chargé d'études statistiques à l'IFM.

COMMENT APPLE TRANSFORME SES MAGASINS EN CASH MACHINE


Lu sur le site du journal Capital le 20 mars 2010
e 19/03/2010 à 07:30 - Mis à jour le 19/03/2010 à 07:34
Comment Apple transforme ses magasins en cash machines

Dans ses boutiques, la marque à la pomme vend deux à trois fois plus que ses concurrents. Sa recette : des lieux grandioses, une armée d’employés et des méthodes de vente très étudiées.

La comparaison est vexante. Fin mars, le vaisseau amiral de Nokia situé au cœur de Regent Street, une des artères les plus commerçan­tes de ­Londres, fermera ses portes, moins de deux ans après son inaugura­tion. Motif : pas rentable. La faute aux loyers en hausse et à la con­sommation en berne, certainement. Seulement voilà, à 50 mètres de là, sur le trottoir d’en face, le ­magasin d’Apple écoule, lui, des iPhone, des ordinateurs Mac et des baladeurs iPod à un rythme indécent. Près de 70 millions d’euros de chiffre d’affaires, d’après le cabinet de conseil Verdict, ce qui en fait l’un des points de vente les plus profitables de ­Londres. Humiliant, pour le leader mondial du téléphone mobile.

Un cinquième des ventes. Comment diable Apple arrive-t-il à obtenir de tels résultats dans ses magasins ? Lorsque Steve Jobs, son PDG, a inauguré sa première boutique à Los Ange­les, en 2001, personne ne croyait à ce concept de magasin translucide surpeuplé de vendeurs. Neuf ans plus tard, 284 Apple Store ont ouvert dans dix pays (dont les deux premiers français en novembre dernier à Montpellier et au Louvre, à Paris).

D’une surface moyenne de 600 mètres carrés, ils réalisent ensemble près de 5 ­milliards d’euros de chiffre d’affaires, c’est-à-dire quasiment un cinquième des ventes d’Apple dans le monde (26 milliards). Avec un rendement spectaculaire de 30 000 euros au mètre carré selon les estimations, soit deux à trois fois plus que la plupart des magasins spécialisés en électronique. Et une marge opérationnelle de 20%.

Véritable embuscade. Bien sûr, l’explication de ces performances tient en partie à l’incroyable succès des ­produits Apple et à leurs prix élevés. Mais l’essen­tiel est à rechercher dans le concept même. Steve Jobs a conçu son Apple Store comme l’hybride d’une boutique de luxe façon Vuitton et d’une chaîne de mode type Zara. «Il offre au client une expérience digne du premier com­bi­née à l’efficacité des méthodes mar­ke­ting du second», résume Laurent Thoumine, du cabinet de conseil spécialisé Kurt Salmon Associates.

Pour incarner physiquement l’univers de la marque, le charismatique patron n’a pas lésiné sur les moyens. «Nous avons dépensé des sommes colossales dans l’emplacement, le design, le personnel et le service de nos magasins, confirme un dirigeant d’Apple. En faisant le pari que cela générerait davantage de trafic et de chiffre d’affaires.»

Le trafic, premier ­objectif des Apple Store. Il s’agit, selon les propres mots de Steve Jobs, de «tendre une embus­cade aux consommateurs». Avec seule­ment 5% de part de marché dans les ordinateurs, son métier d’origine, l’obsession d’Apple est en effet de «mettre ses produits entre les mains d’un maximum de consommateurs», explique Jean-Louis Gassée, ancien vice-président de la marque à la pomme. L’entre­prise a donc d’abord ciblé les non-utili­sateurs, s’emparant à prix d’or des emplacements les plus fréquen­tés au monde, comme la 5e Avenue à New York, le quartier de Ginza à Tokyo, le Louvre et bientôt un autre quartier parisien, l’Opéra. Pari gagné : plus de la moitié des acheteurs de Mac dans les magasins sont de nouveaux clients.

La firme de Cupertino a complété son réseau en visant les zones où la densité des aficio­nados était la plus élevée, utilisant pour cela l’histori­que des ventes sur vingt-cinq ans de la Fnac, de Darty et des revendeurs autori­sés. Elle a ainsi planté son deuxième drapeau en France à Montpellier, où se trouvent deux des dix plus gros vendeurs in­dépendan­ts agréés de l’Hexagone. Les résul­tats sont là : les Apple Store ­comptent 700 000 visiteurs annuels en moyenne. Dans le même temps, certains distributeurs, à Londres ou à Genève, grincent des dents, affichant des chiffres d’affaires en baisse de 40 à 50% depuis l’ouverture de ces magasins.


Cathédrale de verre. Il faut dire que pour ­attirer les clients, la firme améri­caine a employé les grands moyens. L’an dernier, elle a déboursé 300 millions d’eu­ros pour ouvrir et entretenir des maga­sins à la pointe du design et du service. Point commun aux Apple Store, l’architecture spectaculaire en forme de cube ou de cathédrale fait de ces lieux une destination touristique à part entière. Leur coûteuse structure de verre donne au passant «l’impression qu’il est dans le magasin même lorsqu’il se promène à l’extérieur», ­explique Ron Johnson, le patron des Apple Store, débauché par Steve Jobs chez le distributeur américain Target, en 2001, en même temps que Millard Drexler, le patron de Gap.

Pour inciter les clients à entrer, l’espace intérieur a été vidé de tout obstacle. Posés sur des tables, les baladeurs, les téléphones et les ordi­nateurs sont en libre accès. Et on peut réserver sur le Web une séance de démonstration individuelle ou une heure de shopping privé avec un vendeur. Des services qui peuvent être adaptés aux entreprises ou aux enfants. Pour s’assurer de l’efficacité de son dispositif, Apple a fait installer des caméras qui détec­tent les mouvements des clients. Elles envoient en temps réel aux managers des boutiques des statistiques comme le pourcentage de passants qui entrent en magasin, le parcours des clients dans la boutique. Et, plus important, le taux d’achat, minute par minute.

Exterminer l’attente. Transformer les visites des badauds dans les Apple Store en emplettes cash, telle est la ­seconde priorité de Steve Jobs. Pour y parvenir, il a misé sur le person­nel. Chaque boutique emploie en moyenne 70 salariés, soit deux à trois fois plus qu’ailleurs rapporté au mètre carré. Les deux tiers sont des vendeurs, iden­tifiables de loin grâce à des tee-shirts fluo. Les magasins phares en comptent même beau­coup plus : 150 employés à l’Apple Store du Louvre, 500 à celui de la 5e Avenue à New York, qui reste ouvert en permanence. L’objectif est partout identique : ex­terminer l’attente. «Chez nous, vous n’aurez jamais un client qui piaffe dans votre dos pendant que vous achetez un ­ordinateur», explique un conseiller du magasin du Louvre.

Celui-là a retenu sa leçon. Tous les vendeurs d’Apple sont en effet formés pendant plusieurs semaines aux techniques de vente maison. Il leur est inter­dit par exemple d’alpaguer un client qui profite de la connexion pour regar­der ses e-mails. A l’inverse, ils ont l’obli­gation de lui accorder tout le temps nécessaire s’il demande un rensei­gnement. Pour dissuader ses employés de vendre à tout prix, Apple ne les commissionne pas directement. La ­société leur verse un variable prenant en compte aussi bien le nombre d’extensions de garantie AppleCare vendues que l’accueil réservé aux clients, évalué par leur manager.

Choix simplifié. Bien sûr, cela n’em­pêche pas les employés de pousser ­finement le client à la dépense. Pour ­con­seiller un acheteur potentiel, pas question de parler de processeur ou de carte vidéo. On embraie directement sur l’usage – «C’est plutôt pour écouter de la musique ? Travailler dans le train ?» –, avant d’enchaîner par une démonstration en live sur un appareil. Afin de simplifier le choix, «le vendeur ­con­seille toujours un seul ­modèle à son client», explique un consultant spécialisé, qui rappelle que le magasin ne propose que deux ou trois réfé­rences pour chaque catégorie d’accessoires, qu’il s’agisse de chausset­tes pour iPod ou d’enceintes Bose.

Et si le panier total dépasse un certain montant, l’employé est habilité à négo­cier une ristourne – 6% maximum. C’est même lui qui enregistre le paiement final grâce à un terminal portatif en forme d’iPhone, histoire d’éviter que l’acheteur ne change d’avis avant de ­passer à la caisse. Ultime marque d’atten­tion : le ­vendeur laisse systématiquement sa carte de ­visite, encourageant le client à le recontacter pour toute question.

Car faire revenir l’acheteur en magasin est le dernier pilier de la stratégie ­Apple Store. Les produits étant conçus pour fonctionner ensemble, tous les prétextes sont bons pour inciter le client à revenir se procurer le reste de la gamme. Une grande partie de la surface des ­magasins (jusqu’à 50% dans les derniers ouverts) est ainsi réservée à la Family Room, lieu communautaire dédié aux services. L’espace le plus emblématique, le Genius Bar, propose un service après-vente ­express, où des spécialistes formés au siège californien résolvent tout problème tech­nique gratuitement en moins de quinze minutes.

Autre offre fidélisante : pour 99 euros par an, les acheteurs de Mac ont accès à des forma­tions indivi­duelles illimitées. Autant d’occasions de revenir dans leur magasin préféré ! Visiblement, le modèle fait école : Sony ouvrira en mars un concept simi­laire à Nagoya, au Japon, proposant espaces de démonstra­tion, leçons parti­culières et experts dûment formés. Le tout dans un grand bâtiment en verre. Simple coïncidence ?

Grégoire Silly

vendredi 19 mars 2010

LE HALAL FAIT UN TABAC

Lu sur le site du journal Nouvel Observateur le 19 mars 2010

Le halal fait un tabac


Les ventes de Quick ont plus que doublé dans les huit restaurants qui proposent des menus halal. Le groupe a aussi enregistré une forte hausse de la notoriété de sa marque après la polémique engagée par le maire de Roubaix, resserrant sensiblement l'écart avec McDonald's. Ce dernier suit de près l'impact de la conversion des Quick sur le chiffre d'affaires des McDo les plus proches.




Le Nouvel Observateur

NOUVELLE ENSEIGNE MULTIMARQUE MAJE-SANDRO-PIERLOT

Lu sur le site du journal Nouvel Observateur le 19 mars 2010
Confidentiel
Nouvelle enseigne multimarque


Les sociétés de prêt-à-porter Maje, Sandro et Claudie Pierlot, qui partagent les mêmes actionnaires, lanceront en septembre un nouveau concept de magasins où les trois marques seront vendues ensemble. Une cinquantaine de boutiques est prévue sur toute la France.

jeudi 18 mars 2010

LES RESULTATS D'INDITEX PORTES PAR L'INTERNATIONAL

Lu sur le site du journal LSA le 18 mars 2010
Les résultats d’Inditex portées par l’international
Le 17 mars 2010 par Jean-Baptiste DUVAL


Inditex (Zara, Bershka…) a publié le 17 mars un bénéfice net de 483 millions d'euros au titre de son quatrième trimestre 2009, en progression de 18% sur un an. Au final, le groupe a terminé 2009 sur un résultat net de 1,3 milliard d'euros, soit une hausse de 5% par rapport à 2008. Les ventes annuelles ont passé la barre des 11 milliards d'euros (11.084 milliards d'euros), avec une progression de 9% en monnaies locales et de 7% à données courantes. A la fin de l’année dernière, Inditex était à la tête d'un réseau de plus de 4600 magasins dans 74 pays, notamment suite à l’ouverture de 343 nouveaux points de vente aux couleurs de ses différentes enseignes. En 2010, il compte en ouvrir entre 365 et 425, dont 95% hors d'Espagne et 40% en Asie (12,2% des ventes contre 10,5% il y a un an). Le groupe doit également ouvrir un site de e-commerce en Espagne, en France, en Italie, au Portugal, en Allemagne et au Royaume-Uni.

mercredi 17 mars 2010

TOMMY HIFLIGER REPRIS PAR CALVIN KLEIN POUR ETRE PLUS FORT EN EUROPE

Lu sur le site du journal Le Monde le 17 mars 2010
Calvin Klein s'empare de Tommy Hilfiger

Le groupe américain Phillips-Van Heusen a annoncé, lundi 15 mars, le rachat de la marque de prêt-à-porter haut de gamme Tommy Hilfiger pour environ trois milliards de dollars (2,2 milliards d'euros) dans le but de renforcer sa présence en Europe et en Asie. La société américaine, qui possède déjà Calvin Klein, crée ainsi un nouveau géant de la mode.


Tommy Hilfiger était jusque-là détenu par le fonds d'investissement Apax Partners, basé à Londres, qui avait un temps envisagé d'introduire en Bourse la célèbre marque de vêtements de loisirs, achetée en 2006 pour 1,6 milliard de dollars. Au terme de la transaction, Apax aura multiplié par 4,5 son investissement de départ et détiendra 7 % de la nouvelle entité issue de la fusion, a indiqué une source au fait du dossier.

PVH comptait déjà dans son escarcelle, outre Calvin Klein, rachetée en 2002, des marques comme DKNY et Timberland. Mais il ne pesait que 2,4 milliards de dollars en Bourse. Cette acquisition va en faire "l'un des groupes les plus grands et les plus rentables" du secteur de la mode, selon le groupe américain.

AUCHAN : FREDI COMME "FRAIS ET DISCOUNT"

Lu sur le site du journal LSA le 17 mars 2010
Exclusif LSA : Auchan teste Fredi, enseigne de « soft-discount » à La Queue-en-Brie
Le 16 mars 2010 par Jean-Noël Caussil


A LA UNE

Fredi… comme frais et discount. Auchan Super teste à La Queue-en-Brie, dans le Val-de-Marne, une nouvelle enseigne de proximité. Enfin pas si nouvelle que cela, car déjà utilisée, en 2005, près de Strasbourg par exemple. Sur 450 m², Fredi propose 2500 références, quasi exclusivement des MDD Auchan, hormis quelques rares marques nationales incontournables, Coca-Cola et consorts, qui représentent à peine 10% de l’assortiment. L’objectif est d’offrir, en milieu urbain, une alternative au supermarché classique et au hard-discount : un produit par unité de besoin, mais toutes les unités de besoin couvertes, et au prix hyper. Approvisionné par la centrale Auchan, Fredi adopte un concept visant à optimiser au maximum les coûts : 6 salariés en magasin, un système de réapprovisionnement automatique en fonction des sorties de caisse, du prêt-à-vendre (40% de l'offre, environ), des étiquettes électroniques et une partie de la zone de caisse réservée au « self check out. » Fredi devrait, d’ici la fin 2010, compter entre deux et quatre magasins supplémentaires, tous entre 300 et 800 m², en centre-ville et pied d’immeuble. Un magasin parisien est ainsi attendu pour le second semestre 2010.

mardi 16 mars 2010

MIDAS VEUT RELANCER SON EXPANSION EN EUROPE

Lu sur le site du journal Les Echos le 16 mars 2010
Midas veut relancer son expansion en Europe

Cinq ans auront été nécessaires à l'intégration dans le groupe Norauto de la chaîne d'entretien auto. Après avoir relooké son identité visuelle, lancé un nouveau service, La Révision, l'enseigne entend ouvrir 100 nouvelles franchises d'ici à 2012. ...

BEAUMANOIR : CINQ MARQUES POUR LES FEMMES

Lu sur le site du journal Les Echos le 16 mars 2010
Cinq marques pour les femmes

Synergie logistique.Des milliers d'internautes ont déjà vu le « lip dub » tourné au siège de Beaumanoir à Saint-Malo, où le personnel s'est mis en scène pour présenter ses marques. Cache Cache, la plus importante, distribue ses modèles très tendance dans 874 boutiques. Elle est suivie par Patrice Bréal (266 magasins), dont les produits sont destinés à des femmes plutôt classiques. Quant à Scottage (109 boutiques), sa cible est celle des consommatrices de plus de 45 ans. Bonobo (159 magasins) fait la part belle aux jeans et vêtements décontractés pour femmes, mais également pour hommes. Enfin, le groupe breton, qui fait travailler plus de 4.500 personnes en France et à l'étranger (franchisés compris), a repris en 2009 la célèbre enseigne Morgan (203 boutiques), qui était en redressement judiciaire. Un important programme de relance est en cours pour cette marque, qui profite de la synergie logistique de l'entreprise de 845 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 contre 640 millions d'euros en 2008.

MODE : LA PUISSANCE DISCRETE DU GROUPE BEAUMANOIR

Lu sur le site du journal Les Echos le 16 mars 2010
Mode : la puissance discrète du groupe Beaumanoir

[ 15/03/10 ]
En un peu plus d'une décennie, ce commerçant a réussi à se bâtir un véritable empire de 1.600 points de vente construit pour plus de la moitié sur la franchise. Ses recettes : une logistique imparable qui évite les stocks aux commerçants, un suivi au quotidien des affiliés et des collections très évolutives.
STANISLAS DU GUERNY
DE NOTRE CORRESPONDANT À RENNES.


Dans les coulisses, derrière les vitrines des boutiques de prêt-à-porter Cache-Cache, Bonobo, Scottage, Patrice Bréal et Morgan, se trouve le groupe malouin Beaumanoir, avec 1.000 magasins en France, mais 1.600 en y ajoutant les implantations étrangères. Commerçant né puisque son père exerçait déjà à Saint-Malo, Roland Beaumanoir a su mettre en oeuvre une organisation sans faille lui permettant d'attirer les affiliés indispensables à sa croissance.
Accompagnement serré

Avec la forme de franchise choisie - plus de la moitié de son réseau est dirigé par des indépendants -, le commerçant partenaire, l'affilié, prend d'autant moins de risques qu'il n'a pas à financer ses stocks gérés et supportés par la centrale du groupe. « Les emplacements commerciaux sont très chers partout en France et à l'étranger, il faut optimiser les surfaces pour rentabiliser au maximum les mètres carrés et les dédier essentiellement à la vente », explique Roland Beaumanoir. Pour se rémunérer, le groupe perçoit une redevance de 35 % du chiffre d'affaires généré par magasin et assure l'ensemble des livraisons de vêtements grâce à sa société C'Log. Cette filiale dispose de milliers de mètres carrés de surfaces de stockage à Saint-Malo et dans la petite commune voisine de Pleudihen-sur-Rance. Toutes les références y sont entreposées et expédiées au jour le jour en fonction des demandes des commerçants en France et ailleurs dans le monde. 100.000 pièces sortent quotidiennement de C'Log et rejoignent par la route, le fer ou l'avion les magasins approvisionnés très régulièrement, en Europe et même en Chine. La prudence veut que Beaumanoir ne se lance pas à l'aveuglette dans la franchise. Quand il aborde un pays, il le fait initialement avec des succursales. « Quand le concept est bien rodé, nous passons à la franchise comme en Italie, où nous possédons une soixantaine de boutiques. Douze affiliés sont maintenant nos partenaires. » En Chine, où le groupe a déjà ouvert près de 300 boutiques Cache Cache, 270 lui appartiennent et 25 sont sous contrat.

Ces partenaires bénéficient tous d'un accompagnement serré avant l'ouverture de leur magasin pour la validation de l'emplacement, le montage du dossier, l'assistance et les conseils pendant les travaux ainsi que la formation des équipes de vente. Quand la boutique est en exploitation, le responsable régional de Beaumanoir suit au jour le jour son tableau de bord économique et financier grâce à de puissants moyens informatiques et peut réorienter les ventes, inciter le commerçant à supprimer une ou des références qui se vendent mal.
Activités suivies en temps réel

C'est d'ailleurs l'une des autres forces du groupe, cette connaissance en temps réel des activités de l'ensemble du réseau facilite les rotations de stocks. « On maîtrise avec précision l'évolution des achats de toutes nos pièces », continue Roland Beaumanoir. Les équipes du siège à Saint-Malo voient très vite si un modèle ne plaît pas, il est alors immédiatement sorti de la gamme. « Cette organisation est indispensable, nous sommes une entreprise de prestation de services », affirme le dirigeant, qui ne veut pas oublier l'essentiel : « Nos cinq enseignes seront pérennes seulement si nos produits sont de qualité. » Les fonctions design des modèles (deux collections par an) et achats sont au coeur de la réussite de Beaumanoir, qui dispose d'un bureau de « sourcing » en Chine et fait intervenir des prestataires européens, notamment pour le réassort.

FREE, PREMIERE BOUTIQUE DU VIRTUEL AU REEL A NANCY


Lu sur le site du journal L'Est Républicain le 16 mars 2010
Free, du virtuel au réel à Nancy

Vendredi prochain, un "concept store", Univers Freebox ouvre à Nancy. Loin des enseignes commerciales, l'espace sera avant tout dédié à la communauté d'internautes. Une première en France.
Free, du virtuel au réel à Nancy



2 rue Montesquieu. Une adresse que les Nancéiens adeptes du fournisseur d'accès internet Free risquent de fréquenter assidument. Un laboratoire lancé par l'association Univers Freebox y verra le jour vendredi. Ses responsables y développeront des projets locaux et nationaux mais il constituera aussi un lieu d'entraide et d'initiation au numérique.

Née en 2006 à Nancy, l'association Univers Freebox, proposait déjà un site internet riche traitant de l'actualité du groupe Iliad/Free. Sur la plateforme, toute une communauté d'utilisateurs se retrouve pour échanger des astuces, discuter, innover....Les responsables de l'association ont donc décidé de donner une existence physique à cette communauté virtuelle en créant ce magasin. Olivier Viaggi, un des responsables en dit plus.

Comment est née l'idée ?

On a souhaité transposer physiquement ce qui se passait sur les forums d'échange et d'entraide. Les communautés issues d'internet n'ont pas de boutique en général. C'est la première matérialisation de ce genre. On a proposé le projet à Free et ils ont été partants pour le financer à hauteur de 30%. La Région et le Conseil général de Meurthe-et-Moselle nous aident aussi.

Pourquoi à Nancy ?

Free aurait préféré que la première boutique se trouve à Paris mais nous avons préféré une ville à taille humaine. L'association étant née à Nancy en 2006, il nous a semblé naturel d'installer le premier "concept store" ici.

Quel sera le rôle de cette boutique ?

Le public pourra bien sûr s'abonner à Free et trouver de l'aide pour leur matériel. Mais la partie la plus importante, c'est le développement de projets autour du numérique. Les gens auront la liberté de s'associer pour créer des émissions de télévision, des sites internet, des applications, des logiciels...Nous ferons aussi de l'initiation et de la formation au numérique. Enfin, il y aura une partie dédiée aux expositions numériques avec des artistes qui travaillent uniquement sur ce thème. Ils n'ont pas d'espace dédié, nous leur en fournirons un.

Quels objectifs vous fixez-vous ?

Free ne nous a donné aucun objectif chiffré. Nous sommes totalement libres à ce niveau. On ne sait pas encore à quoi s'attendre, nous réaliserons donc des évaluations régulières. L'objectif est l'ouverture de nouvelles boutiques partout en France mais on ne sait pas quand sera la prochaine. Dans 3 mois, dans 6 mois ? Seul l'avenir nous le dira.



Infos Pratiques

Inauguration le 19 mars 2010 à 17h00

2 rue Montesquieu – 54000 NANCY (centre ville)

Tramway 1, station cathédrale (à 10 mètres de la station)

TGV depuis Paris : 1h30

dimanche 14 mars 2010

VILLAGE DE BOUTIQUE DE MODE A NAILLOUX (TOULOUSE)


Lu sur le site du journal L'Indépendant - www.lindependant.com - le 14 mars 2010

Edition du 13 03 2010
Région Le "Moulin de Nailloux", village de marques ouvrira en 2011
Le Moulin de Nailloux , village de marques ouvrira en 2011

©
Midi-Pyrénées. Retardé d'un an à cause de la crise, le village de boutiques de marques en soldes ouvrira bien ses portes l'an prochain à Nailloux près de Toulouse. 80 magasins de vêtements et d'accessoires mais aussi d'équipement sont prévus.
L e village de marques de Nailloux, à 30 kilomètres de Toulouse dans le Lauragais, n'ouvrira pas au printemps 2010 comme prévu mais en juin 2011. Un report d'un an dû à la crise. "Nous avons attendu que le projet sorte à un moment plus propice, explique Franck Verschelle, PDG de la société Advantail qui commercialise le site. Mais 21 % des baux commerciaux des magasins sont signés et le taux de réservation atteint même 40 % avec les précontrats". Le dossier d'investissement est bouclé. Début mars, la société foncière néerlandaise Corio, cinquième propriétaire de
centres commerciaux en Europe, a acquis 75 % de la société Sanoux propriétaire du site, pour un montant de 44 millions d'euros. Elle aura aussi la possibilité d'acquérir les 25 % restants, détenus par le promoteur Cogep, au bout de six ans. L'apport de Corio permet de boucler l'investissement de 60 millions d'euros pour la construction de la première phase. Le futur village commercial a été baptisé "Moulin de Nailloux", en référence au moulin rouge implanté sur la même colline. La première phase comprendra 80 boutiques de vêtements et d'accessoires de marques de milieu et haut de gamme formant une surface de vente de 22 100 m 2 . Les magasins, dévolus à 90 % à l'équipement de la personne et à 10 % à celui de la maison, écouleront les invendus de la saison précédente à des prix soldés d'au moins 30 %. Il y aura aussi quatre cafés et restaurants, un office de tourisme, une crèche, des aires de jeux pour les enfants et 1 800 places de parking. Selon ses promoteurs, le site doit générer 300 emplois et accueillir 1,7 million de visiteurs par an. "Le dynamisme démographique et économique de Toulouse nous permet d'envisager ce projet", dit Frédéric Fontaine, PDG de Corio France. Le "village" sera implanté à l'intersection des autoroutes A61 Toulouse-Carcassonne et A66 vers l'Andorre. Les travaux de terrassement sont terminés et la construction des bâtiments commencera fin mars. Il sera constitué de maisons en dur revêtues de briques, autour d'une place à arcades dans le style du Midi toulousain. Ce sera le premier village de marques du Sud-Ouest, les plus proches étant ceux de La Roca à Barcelone et de Romans dans la Drôme. La société Marques Avenue a un projet semblable à Montpellier mais la mairie et la chambre de commerce s'y opposent. De son côté, Franck Verschelle a arrêté son autre projet de "village" à Cubzac près de Bordeaux car la mairie a préféré installer des magasins d'usine dans les bâtiments désaffectés sur les quais.
Attirer les touristes La zone de chalandise du Moulin de Nailloux est estimée à 2,4 millions d'habitants dans un périmètre de déplacement en voiture de 90 minutes. Ses promoteurs veulent attirer aussi les touristes qui visitent la Cité de Carcassonne, les Pyrénées ou Toulouse. Le village de marque a d'ailleurs signé une convention avec le conseil régional pour être intégré à la promotion des vingt grands sites touristiques de Midi-Pyrénées. La commune de Nailloux soutient aussi un projet de golf.
Franck Verschelle est sûr de son succès et prévoit de construire plus tard une deuxième phase, portant le site à 120 magasins et 30 900 m 2 de surface de vente. "Les villages de marque sont le seul secteur de la distribution qui a progressé en 2008 et 2009, se félicite-t-il. Leur chiffre d'affaires a augmenté en moyenne de 13 % en 2009 en Europe".
Laurent Marcaillou

samedi 13 mars 2010

CHEMINS BLANCS A COLMAR



Colmar, place de l'Ecole (rue des Marchands) nouveau magasin CHEMINS BLANCS à la place de VITAVIE

GOOGLE REFERENCE L'INVENTAIRE DES MAGASINS SUR MOBILE

Lu sur le site du Journal du Net - www.journaldunet.com - le 13 mars 2010
Google référence l'inventaire des magasins sur mobile


Vendredi 12 mars 2010, 12h05
Google s'apprête à ouvrir un service mobile permettant aux utilisateurs de smartphones de vérifier la disponibilité des produits dans les points de vente locaux. Concrètement, le mobinaute lance une requête, demande si le produit est en vente près de là où il se trouve et enfin s'assure quels magasins l'ont en stock. Le service sera disponible sur iPhone et sur les terminaux sous Palm WebOS et Android. Sont déjà référencés les magasins Sears, Best Buy, Williams-Sonoma, Pottery Barn et West Elm. Les commerces de proximité devraient suivre.

L'ENGOUEMENT DES FRANCAIS POUR LE MADE IN ITALY

Lu sur le site du journal Le Monde - www.lemonde.fr -le 13 mars 2010

L'engouement des Français pour le "Made in Italy" ne se dément pas
LE MONDE | 12.03.10 | 16h21 • Mis à jour le 12.03.10 | 16h22

Rue des Pyrénées à Paris. Nathalie Saran se dépêche pour arriver avant la fermeture du supermarché Casitalia. "Il me faut absolument des tomates séchées pour le dîner et là, tout près de chez moi, j'ai quasiment toute l'Italie à ma portée, des pâtes à l'encre de seiche, les fromages de là-bas, des délicieux tortellini aux cèpes, des vins de qualité... une merveille !"
Vincent Prochasson, cogérant de cette enseigne du 20e arrondissement de la capitale, confirme : "80 % de nos produits sont italiens et cela séduit de plus en plus la clientèle." Casitalia est le réseau dédié aux produits de la Botte, lancé par le groupe Casino en 2006. Ses cinq magasins - deux à Paris et trois en région, à Lyon, Grenoble et Rouen - devraient bientôt prendre le nom de la nouvelle enseigne du groupe située à Nice, il y a deux ans, Viaitalia, et proposer en outre une gamme élargie de produits frais.
Comment expliquer cet engouement ? "Les produits italiens plaisent et, surtout, ils allient le savoir-faire ancestral avec une créativité hors pair", explique Jean-Pierre Lanzetti, directeur général de la branche proximité du groupe Casino.
"L'Italie est le deuxième fournisseur de la France, tous marchés confondus, après l'Allemagne, commente Francesca Taddei, analyste à l'Institut italien pour le commerce extérieur. Premier pour l'agroalimentaire, l'aménagement-décoration, le mobilier, le design et les lunettes, troisième pour l'électroménager et l'automobile."
En 2009, chaque Français a dépensé en moyenne 500 euros pour acheter des produits et services italiens. Un engouement en hausse constante depuis une dizaine d'années sur lequel les grandes marques italiennes et les enseignes françaises surfent avec bonheur.
De fait, les épiceries italiennes font florès dans les centres-villes et sur Internet. Dans les supermarchés, les produits 100 % italiens s'affichent en tête de gondole, comme les pâtes De Cecco. Cette année, c'est l'Italie bio qui débarque en France. Le groupe Fileni, un des leaders de l'agroalimentaire, a présenté, en février, sa nouvelle marque Very Italiano : pâtes bio et surgelées avec assortiments de sauces.
Quant à la restauration italienne, elle continue de progresser et fait toujours beaucoup mieux que la moyenne du secteur. Là aussi, nouveaux lieux et concepts : restaurants-épiceries, trattoria new-look, pasta bar ou casa gelati.
Pour autant, la pizza conserve en France sa place de prima donna : 3 milliards de chiffres d'affaires et 20 000 points de vente. Il se vend dans l'Hexagone un hamburger pour neuf sandwiches et seize pizzas. Les Français en consomment 10 kg par an, derrière les Américains (16 kg) et devant les Italiens eux-mêmes (5 kg).
Une telle déferlante gastronomique italienne ne fait pourtant pas peur à Alessandro Barbierato, précurseur à Paris de cette vague transalpine : "La coopérative Latte Cisterninia fidélisé une clientèle qui apprécie nos produits en provenance directe des producteurs, nos prix raisonnables et l'atmosphère familiale." Chaque jeudi arrive dans les quatre magasins parisiens la mozzarella di buffala de la Campanie, le jambon de Parme ou la fameuse burrata de la Puglia, cet exquis fromage frais au lait de vache très crémeux vendu traditionnellement autour d'une feuille de jonc vert.
Mais les Français ne se contentent pas de savourer des antipasti. De la Péninsule, ils aiment tout. A commencer par la mythique Fiat 500, relookée en 2007, élue "voiture de l'année" en 2008 et qui fait aujourd'hui de l'ombre à la Mini dans les rues des grandes villes françaises. Idem pour le scooter à trois roues de la marque Piaggio. Quant à la célèbre Vespa - "guêpe" -, produite en 1946 par l'industriel Enrico Piaggio, elle reste le symbole de la dolce vita et fait l'objet d'un culte entretenu par divers rallyes, clubs, marchés vintage et quelques accros collectionneurs restaurateurs.
Mais qu'est-ce qu'ils ont ces Italiens pour séduire autant les Français ? "A vivre entourés de chefs-d'oeuvre, le beau est devenu chez eux une exigence innée", tente d'expliquer Aurélie Belvedere, jeune styliste installée à Lille et fan des grands noms de la mode italienne.
C'est vrai que tout semble beau chez les Italiens. On aime s'habiller en Prada et en Armani. On raffole des tables, chaises et divans, des cafetières, lampes, tire-bouchons et autres bouilloires revisités par Giovanni Alessi, Vico Magistretti, Pasquale Natuzzi ou Giulio Castelli, le créateur des lampadaires en Plexiglas et de la marque Kartell. On craque pour la douche à l'italienne, à même le sol et sans paroi, celle qui autorise toutes les folies et quelques céramiques superbes...
Bref, les Français sont comme Stendhal. Tout, dans ce pays, les émeut. Et de leurs voyages en Italie, qui reste leur troisième destination, ils ne rapportent que du bonheur. Seul bémol dans cette histoire d'amour, la langue de Dante n'est apprise que par 240 000 élèves français.
________________________________________
Salon de la pizza et de la restauration italienne : les 30 et 31 mars, porte de Versailles, à Paris.
Mélina Gazsi
Article paru dans l'édition du 13.03.10

vendredi 12 mars 2010

L'ENSEIGNE ALLEMANDE CONRAD NE SE DEVELOPPERA PAS EN FRANCE

Lu sur le site du journal Les Echos le 12 mars 2003
Article payant
Extrait de l'article
L'enseigne allemande Conrad ne se développera pas en France

Conrad France, filiale du groupe allemand éponyme, distributeur de produits liés à l'électronique, l'informatique et aux loisirs techniques, a fermé son magasin du centre commercial d'Englos dans la métropole lilloise. Inauguré en grande pompe en 2007, ce site de 1.600 mètres carrés déployait un... ...

QUAND CELINE S'ATTAQUE A CELINE

Lu sur le site Le Post le 12 mars 2010
Quand Céline s'attaque à Céline...

le 11/03/2010 à 18:00, vu 4105 fois, 23 nombre de réactions
Info publiée par la rédaction du Post

Le groupe LVMH s'attaque à une petite boutique de Nancy. Le motif: elle porte le même nom que sa chaîne de magasins de luxe...


Céline contre Céline, c'est David contre Goliath, rapporte RTL.

Le groupe LVMH (groupe de Bernard Arnault) est le propriétaire des magasins Céline. Des magasins parisiens où l'on peut trouver des articles de luxe.

Mais Céline c'est aussi un petit magasin de Nancy (Meurthe-et-Moselle). La boutique s'appelle ainsi depuis 1950. C'est d'ailleurs "le prénom de la fille ainée du fondateur" raconte RTL.

Pour LVMH, ce n'est pas acceptable: il n'y a qu"un seul Céline, le sien. Du coup, le groupe financier attaque la boutique nancéenne pour contrefaçon et concurrence déloyale et réclame 25.000€ de dommages et intérêts.

En 2004, LVMH a gagné son procès en première instance. Mais le propriétaire ne se laisse pas faire: il fait appel et attaque à son tour LVMH pour procédure abusive.

"Je trouve honteux de la part d'un groupe comme LVMH, numéro un mondial du luxe, de s'attaquer à un pauvre petit commerçant de province (...) Surtout qu'à Nancy, je suis 100 fois plus connu que Céline Paris" s'insurge le patron du magasin au micro de RTL.


La cour d'appel rendra son arrêt le 6 avril prochain.

Edit à 17h30

LVMH répond au Post:

"Celine (LVMH) a renoncé à demander 25 000 euros à l’enseigne nancéienne...
Il est uniquement question de confirmer (comme en première instance) l’antériorité de la marque Celine (LVMH) sur la marque Celine de Nancy."


Une information, un témoignage sur cette histoire ? Une faute d'orthographe, une erreur à signaler? Ecrivez à conso@lepost.fr avec votre info ou votre correction et en indiquant l'url du post.

mercredi 10 mars 2010

DECATHLON DE 6600 M2 DANS PARIS OUEST

Lu sur le site du journal POINTS DE VENTE le 10 mars 2010
Le plus grand Décathlon de l’Ouest parisien
Décathlon ouvrira son plus grand magasin de l’Ouest parisien en 2012 à Chambourcy (78). Cette unité d’une superficie de 6 600 m2 va remplacer une structure existante.