mercredi 30 juin 2010

ALSACE : LECLERC GAGNE UNE GALERIE MARCHANDE A STRASBOURG

Lu sur les ite du journal Points de Vente le 30 juin 2010
http://www.pointsdevente.fr/distribution/regions/leclerc-gagne-une-galerie-marchande-a-strasbourg-art276298-39.html
Alsace
28 juin 2010
Leclerc gagne une galerie marchande à Strasbourg
Après son passage sous enseigne Leclerc, l’hypermarché de l’Union des Coopérateurs d’Alsace (ex-Rond Point, 10 000 m²) de Geispolsheim (67), au sud de Strasbourg, a lancé les travaux d’extension de sa galerie marchande

ALSACE : ROPPENHEIM EST LANCE

Lu sur le site du journal Points de Vente le 30 juin 2010
http://www.pointsdevente.fr/distribution/regions/roppenheim-est-lance-art276300-39.html
Roppenheim est lancé

MAB Development et Neinver viennent d’annoncer le lancement des travaux préparatoires à la construction du centre de marques Roppenheim The Style Outlets. Ce centre regroupera une centaine de boutiques de marques

SAGA MULLIEZ : DU FIL A TRICOTER AUX HYPERMARCHES

Lu sur le site du journal La Voix du Nord le 30 juin 2010
http://www.lavoixeco.com/actualite/Secteurs_activites/Commerces_et_Distribution/2010/06/28/article_les-mulliez-du-fil-a-tricoter-aux-supermarches.shtml
Commerce et Distribution
Saga Mulliez : du fil à tricoter aux hypermarchés



L'une des plus riches et discrètes familles de France, les Mulliez, est aux commandes de dizaines d'enseignes dont Auchan, deuxième distributeur français. Les Mulliez étaient à l'origine des fabricants de laine roubaisiens. Du fil à tricoter aux têtes de gondole de gigantesques supermarchés, retour sur la construction d'un véritable empire.
A écouter : Bertrand Gobin, journaliste et animateur du blog Mulliez consacré à la famille nordiste, donne des pistes pour comprendre les raisons de cet incroyable succès.
« Des grandes familles de l'industrie textile du Nord, les Mulliez sont de loin ceux qui ont le mieux réussi leur reconversion dans la distribution»
A l'origine de la galaxie Mulliez, l'achat d'un terrain trop grand pour un seul supermarché Auchan à Englos
« Aujourd'hui la moitié des ventes de l'empire se font à l'international »

A l'origine de l'empire Mulliez, la laine. Et un couple, Louis et Marguerite Mulliez-Lestienne, propriétaires d'un petit atelier de retordage de laine rue de l'Alma, à Roubaix. Le couple, marié en 1900, fonde sa réussite sur le commerce de la laine entre grossistes et bonnetiers de chaque côté de la Manche. L'affaire prend de l'importance avec la création des Filatures Saint-Liévin en 1923 à Wattrelos, en partenariat avec Jules Toulemonde, un cousin.

Parmi les onze enfants du couple, Louis et Gérard Mulliez-Cavrois, « les Frères Mulliez », participent à l'essor de l'entreprise familiale. Leur objectif : court-circuiter les intermédiaires de la filière de la laine. C'est chose faite dans les années 30, époque où la famille contrôle l'ensemble de la chaîne de fabrication du fil à tricoter, et investit dans de nouvelles filatures.

Phildar, premiers pas dans la distribution

Une étape supplémentaire est franchie en 1943 : les Mulliez décident de se passer des grossistes et de vendre directement leur laine au consommateur. Ils lancent leur premier magasin « Les Textiles d'Art », ensuite baptisé « Au Fil d'Art ».

C'est l'ancêtre du réseau de franchise « Phildar » que Gérard Mulliez-Cavrois développe à partir de 1956. La famille y vend des pelotes de laine mais aussi des tricots, produits finis à plus forte valeur ajoutée, investit dans de nouvelles usines, et ouvre des boutiques Phildar en Allemagne, Pays Bas, Italie et Espagne. Avant d'étendre encore sa gamme de produits : du fil à tricoter, les Mulliez se lancent dans la lingerie, les chaussettes, puis la moquette avec la fondation de Textile Saint Maclou en 1963 par Gonzague, fils de Louis Mulliez-Cavrois.

Lancement du premier magasin Auchan en 1961

Les Mulliez prennent définitivement le virage de la distribution en 1961 avec l'ouverture de leur premier magasin Auchan. A 30 ans, Gérard Mulliez fils a pour projet d'ouvrir une grande surface libre-service alimentaire.

Son idée révolutionnaire lui vient des Etats-Unis, où ce type de commerce a le vent en poupe, et où il se rend en voyage l'année précédente. Gérard Mulliez père, y avait lui-même rencontré lors d'un séminaire en Arizona en 1960 l'homme d'affaire colombien Bernardo Trujillo, chantre du libre-service. Le fils convainc son père de lui confier l'usine située au 203, avenue Motte dans le quartier des Hauts-Champs (d'où le nom de l'enseigne) à Roubaix, et se lance dans l'aventure.

Après des premières années difficiles – 200.000 francs de pertes la première année selon Bertrand Gobin, animateur du blog Mulliez consacré aux activités de la famille nordiste – Gérard part rendre visite à ses principaux concurrents (les magasins Leclerc et Carrefour) pour apprendre leurs ficelles. Le fondateur d'Auchan y apprend deux choses essentielles : comment mieux négocier avec ses fournisseurs, et le principe du discount. Sa nouvelle règle: « Vendre à de plus en plus de gens, ensuite des prix bas et encore des prix bas ». Le salut d'Auchan viendra ainsi du whisky, vendu à prix cassé en tête de gondole, qui dope le bouche-à-oreille, et la fréquentation de sa grande surface.

1970-1980 Expansion de la galaxie Mulliez

Après l'installation d'Auchan sur le site historique de Roubaix, Gérard Mulliez passe à la vitesse supérieure et ouvre un magasin de 6000 m² à Roncq en 1967, puis un autre de 13000 m² à Englos en 1969. Dans les années 70 et 80, de nouveaux magasins Auchan apparaissent sur tout le territoire national.


Le magasin d'Englos, installé sur de vastes terres agricoles en bordure de l'autoroute Lille-Dunkerque, devient la forteresse Auchan, à partir de laquelle l'empire se construit : c'est à côté de cet hypermarché que sort de terre en 1969 une galerie marchande de 25000m², prête à accueillir les nouvelles enseignes lancées par des membres de la famille. L'idée : profiter de la clientèle de la « locomotive Auchan » pour lancer les enseignes satellites. Norauto s'installe ainsi sur le parking d'Englos en 1970, le restaurant libre-service Flunch en 1971, le premier magasin Décathlon en 1976, ou encore la marque de jouet Picwic en 1977.
La galaxie Mulliez grossit aussi en dehors d'Englos : en 1972, un cadre de Phildar, Christian Leroy, lance Pimkie. En 1978, Patrick Mulliez, le plus jeune frère de Gérard, inaugure ses grandes surfaces de vêtements Kiabi à Roncq, en 1979 Thierry Mulliez lance Pizza Paï et Franky Mulliez la première agence Kiloutou l'année suivante. En 1987, le directeur du Auchan d'Aubagne Alain Mitaux ouvre le magasin de meubles en kit baptisé Alinéa.


Dans cette série de succès, un revers, avec l'enseigne Miniper lancée en 1979 : Gérard Mulliez échoue dans sa tentative d'importation du modèle allemand du hard discount, et Miniper disparaît en 1985. Peu après, Aldi et Lidl, sur le même modèle allemand des produits sans marques à bas prix, connaissent pourtant un grand succès dans l'Hexagone.

Rachats et prises de participations

La famille, par le biais d'Auchan, fait son entrée dans le capital de Leroy Merlin, à hauteur de 50% en 1980. La même année, c'est au tour de Décathlon de tomber dans le giron de l'AFM, l'association des actionnaires de la galaxie Mulliez (lire ci-contre): l'enseigne, qui appartient à Michel Leclerq, un cousin, connaît alors des difficultés financières. Les Mulliez se portent à son secours, contre 44% de son capital. En 1982, la famille acquiert 45% des Trois Suisses, puis 65% de Boulanger en 1986, et enfin 17% de Sonepar, spécialiste de la distribution de matériel électrique en 1988.


Gérard Mulliez tourne ensuite son regard vers les banques, et rachète en 1987 la banque Delort, future Banque Accord: « Il a compris que le crédit à la consommation constitue un métier voisin du sien. Présenter aux clients une offre large, c'est bien. Leur proposer en sus le financement à la carte, c'est mieux », écrit Bertrand Gobin.

Abandon des activités industrielles

Dix ans après la fermeture de plusieurs usines Phildar en 1979, la famille abandonne peu à peu ses activités industrielles : en 1989, les Mulliez revendent à leur associés, les Toulemonde, leurs actions des Filatures Saint-Liévin, patrimoine historique de la famille.


Les années 80, ce sont aussi la consolidation des différentes branches du groupe, comme dans le secteur de la restauration, baptisé Agapes, qui regroupe les enseignes Flunch ou Pizza Paï. Dans le textile, Pimkie s'installe définitivement dans le paysage, avec environ 200 magasins en 1992. Décathlon poursuit sa « success story », se lance dans la production en 1986, avec ses premiers vélos siglés, et s'exporte à l'étranger, avec un premier magasin en Allemagne.


Les Mulliez ont moins de réussite avec Boulanger, ou Picwic, qui enregistrent des pertes. Mais c'est Phildar qui pose le plus de problèmes : la famille conserve son réseau de magasins mais abandonne la production au Belge Verbeke et à l'Union Textile Européenne.

Cap vers l'international

Dès 1981, Auchan était parti à la conquête de l'Espagne avec deux magasins à Vigo et Saragosse, sous le nom « Alcampo ». Dans la décennie suivante, les choses s'accélèrent : les marges de progression des marchés étrangers font rêver les distributeurs français. En 1996, Auchan rachète Docks de France (Mammouth, Atac) et reprend Pao de Açucar, en inaugurant ses premiers hypermarchés au Portugal, sous l'enseigne Jumbo.

L'année suivante, il rachète à la famille Agnelli ses magasins Rinascente en Italie, opération achevée en 2004. Parallèlement, Gérard Mulliez continue d'ouvrir des supermarchés à l'étranger, en Pologne (1996), Hongrie (1998), Chine (1999) ou Russie (2002). Le groupe multiplie les partenariats à l'étranger, comme avec ONA au Maroc ou encore RT Mart en Chine en 2001.

En 2009, le groupe Auchan réalise pour la première fois plus de la moitié de son chiffre d'affaires à l'étranger.

Le virage Internet

Gérard Mulliez teste parallèlement de nouveaux modes de consommation, avec l'arrivée d'Internet, en lançant Auchandrive en 2000. Le concept : commander ses courses en ligne et venir les récupérer sur un point de vente. En 2004 naît Chronodrive, lancé par Martin Toulemonde et Ludovic Duprez, le petit-fils d'Ignace Mulliez. Intégrée au groupe Auchan, la nouvelle enseigne qui a son siège dans le fief familial de Croix, s'appuie sur ses propres hangars de stockage. En juin 2010, dernière innovation en date : le groupe Auchan se lance dans la vente de voiture sur Internet.

En 2006, événement d'importance dans l'histoire du groupe : Vianney Mulliez remplace Gérard Mulliez, âgé de 75 ans, à la tête d'Auchan. La transition s'opère dans un contexte plus difficile pour le groupe, concurrencé en France par le hard-discount. D'autres enseignes familiales connaissent des difficultés, à l'image de la marque de prêt-à-porter Pimkie, qui annonce un plan social en 2009. Fait rare dans l'histoire des Mulliez, ses salariés conduisent un long mouvement de grève.

Mais la dynamique familiale est toujours en marche : la famille fait son entrée en 2006 sur le marché de la téléphonie mobile ; en 2009, Hughes Mulliez, fondateur des magasins informatiques Youg's, rachète la chaîne Surcouf et prévoit de s'installer à Lille.

En réponse au hard-discount, les Mulliez lancent début 2010 leur propre enseigne à prix cassés, l'hypermarché Priba. La dernière tendance dans la distribution est de réinvestir les centres-villes ? Le groupe Auchan réplique avec ses Auchan city, d'une surface réduite (4000m²) avec un premier magasin à Tourcoing en septembre 2010. Sans pour autant abandonner son goût pour le gigantisme : le groupe a inauguré en 2009 l' « hyper hyper » Auchan de Vélizy dans les Yvelines, de 19 700 m², le plus gros magasin de sa flotte.

En 2008, les Mulliez ont détrôné Bernard Arnault au poste de « plus grosse fortune professionnelle de France », selon le magazine Challenge, avec un patrimoine estimé à 21 milliards d'euros. Un titre conservé en 2009, même si les chiffres d'affaires de la galaxie Mulliez – non cotée en bourse – restent difficiles à estimer de façon précise. La famille observe toujours la même discrétion, fidèle au vieil adage « Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit ».
PAR PAULINE HOUÉDÉ
EN CHIFFRES

Chiffres d’affaires (2008) : 66 milliards d’euros

Salariés : 360 000 salariés

LES PRINCIPALES ENSEIGNES

AUCHAN

Siège : Villeneuve-d’Ascq
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 13 677
Dirigeant : Arnaud Mulliez
Année de création : 1961

DECATHLON

Siège : Villeneuve-d’Ascq
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 3 520
Dirigeant : Patrick Stassi (59) et Stéphanie Leroux (62)
Année de création : 1976
Entrée des Mulliez dans le capital de l’entreprise : 1979


LEROY MERLIN (aujoud’hui ADEO)

Siège : Lezennes
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 2 761
Dirigeant : Thierry Asselin
Entrée des Mulliez dans le capital de l’entreprise : 1980

BOULANGER

Siège : Fretin
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 1 668
Dirigeant : Francis Cordelette
Entrée des Mulliez dans le capital de l’entreprise : 1983 (prise de contrôle en 1986)


NORAUTO

Siège : Lesquin
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 1 194
Dirigeant : Christophe Ribault
Année de création : 1970

BANQUE ACCORD

Siège : La Madeleine
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 700
Dirigeant : Jerôme Guillemard
Année de création : 1983

KIABI

Siège : Hem
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 991
Dirigeant : Patrick Mulliez
Année de création : 1979

PIMKIE

Siège : Neuville-en-Ferrain
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 640
Dirigeant : Eric Vandendriessche
Année de création : 1972

ATAC

Siège : Croix
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 579
Dirigeant : Benoist Cirotteau
Année de création : 1982

SAINT MACLOU

Siège : Wattrelos
Effectifs Nord-Pas-de-Calais : 216
Dirigeant : Vincent Feuvet
Année de création : 1963

(Source : Entreprises 2010, La Voix du Nord)

L'AFM et le pacte « Tous dans tout »

Le « groupe » Mulliez n'a pas d'existence officielle. Sur le papier, Auchan, Kiloutou, Décathlon, Leroy Merlin, Kiabi, Flunch, sont des entreprises indépendantes les unes des autres. Elles sont pourtant toute contrôlées par l'AFM (association familiale Mulliez), centre névralgique de la galaxie, présidée jusqu'en 2010 par Thierry Mulliez.
A l'origine de l'AFM, un pacte familial scellé en février 1955 dans la petite ville balnéaire flamande d'Ostende, pour ordonner la succession de Louis Mulliez. L'objectif ? Fixer les règles de propriété des entreprises, non cotées en bourse, et garantir leur indépendance. En établissant le principe du « Tous dans tout », c'est-à-dire le contrôle collectif des entreprises par les membres de la famille. L'AFM regroupe non pas les entreprises –ce qui aurait pour conséquence le regroupement les risques - mais leurs propriétaires, qui possèdent des parts des mêmes sociétés. Ses 550 actionnaires actuels sont les descendants du couple « Mulliez-Lestienne ».

mardi 29 juin 2010

LA BEAUTE FANEE DES PARFUMERIES MARONNAUD

Lu sur le site du journal Capital le 29 juin 2010
http://www.capital.fr/enquetes/derapages/la-beaute-fanee-des-parfumeries-marionnaud-511262
La beauté fanée des parfumeries Marionnaud
Le lifting entamé il y a cinq ans par l’actionnaire hongkongais tarde à produire ses effets. Au point que la chaîne vient de se faire doubler par sa grande rivale, Sephora.



Conseillère beauté le jour, femme de ménage le soir : pour travailler chez Marionnaud, il faut savoir se montrer polyvalente. Un peu trop, selon une enquête menée en 2009 par le cabinet Technologia, qui pointe un surmenage des équipes. Pour réduire les coûts, les vendeuses jouent tour à tour les manutentionnaires, les vigiles… et les techniciennes de surface.

Hélas, leur coup de serpillière du soir ne suffit pas à faire briller les comptes : depuis que le groupe hongkongais AS Watson a racheté Marionnaud en 2005, l’enseigne a perdu plus de 100 millions d’euros en France.

L'acheteur chinois a hérité d'une maison de bric et de broc

Si ses 671 boutiques se portent bien à l’étranger, notamment en Autriche ou en Italie, dans l’Hexagone, ses 571 magasins ont vu leurs ventes s’effriter, passant de 754 à 687 millions d’euros en cinq ans. Et sa part de marché, de 30% en 2005, a fondu comme du mauvais Rimmel, à 25% en 2009. Une chute telle que son concurrent historique, Sephora, lui a repris le leadership de la parfumerie sélective. Et le bilan social est lourd : 582 postes ont été supprimés fin 2009.

Les Chinois croyaient pourtant farouchement au potentiel de l’enseigne. Au point de signer un chèque de 900 millions d’euros à son fondateur, Marcel Frydman. Une somme rondelette pour une affaire dans le rouge (94 millions d’euros de pertes en 2004, d’après AS Watson) et joyeusement chaotique. Les nouveaux propriétaires ont été vite édifiés en auscultant les comptes (voir page 54) et les méthodes de gestion, d’une autre époque. «Il y avait un vrai esprit de famille, mais on n’avait ni process ni objectifs clairs», raconte un ancien cadre.

L’organisation de Marionnaud ressemblait aussi à un patchwork, avec pléthore de sièges administratifs, de plates-formes logistiques et des systèmes informatiques archaïques. Quant aux employés, ils n’en référaient souvent qu’à un seul chef, Frydman. «Nous avons engagé beaucoup de chantiers pour remettre de l’ordre, assure l’actuel P-DG, William Koboerlé. A l’étranger, les résultats sont déjà visibles, mais, en France, nous avons pris du retard.»


Et pour cause : dans l’Hexagone, la nouvelle direction a hérité d’un parc très dense et totalement ubuesque. Pour construire son empire, détenu en propre, Marcel Frydman avait racheté des dizaines de parfumeries très diverses, au gré des occasions et parfois sans beaucoup de cohérence. Résultat ? La répartition des boutiques manque de logique et d’efficacité : sur quelques centaines de mètres, la rue de Lévis, à Paris, en aligne trois quand d’importantes villes de province n’en comptent pas une seule (Chartres, Périgueux, Saint-Malo…).

La taille des emplacements peut varier de 35 à plus de 300 mètres carrés : pas simple d’organiser dans ces conditions les mêmes animations commerciales et de proposer une offre commune. Quant à la décoration, elle change d’un magasin à l’autre. «Les boutiques sont de vrais sapins de Noël, s’amuse Jean-Michel Jamet, ancien directeur des opérations. On n’en trouve pas deux pareilles.»

Une petite balade dans les points de vente parisiens le confirme. Carrelage ou parquet, mobilier gris moderne ou meubles jaunes traditionnels, musique d’ambiance poussée au maximum ou silence de mort, tout est possible ! «Face à un concurrent comme Sephora, qui reproduit à l’identique son concept de boutique jeune et trendy, cela ne pardonne pas», analyse Laurent Perret, directeur du département merchandising du cabinet Dia-Mart. Les propriétaires chinois l’ont bien compris et essaient d’y remédier : dès 2007, ils ont lancé un nouveau concept, avec tables blanches design, éclairages sophistiqués et paravents violets.

Mais voilà, les 12 millions d’euros investis n’ont permis de rénover qu’un cinquième du réseau. Marionnaud a aussi pris du retard dans le rajeunissement de ses gammes. Pour attirer les clientes, proposer les incontournables de Dior et d’Hermès ne suffit plus. «Les parfumeries doivent se différencier avec des produits exclusifs», note une experte du secteur. Sephora vend aujourd’hui plusieurs dizaines de marques, notamment des lignes peu connues en France mais déjà tendance à l’étranger.

Un catalogue de marques exclusives encore maigrichon

Son plus beau carton : le désormais célèbre antirides StriVectin, importé chez nous fin 2003. La chaîne indépendante Nocibé – numéro 3 du secteur – propose dans la même veine la ligne de maquillage Agnès b. «Nous avons négocié deux ans et le démarrage est excellent», se félicite le patron du réseau, Xavier Dura. Et Marionnaud ? Malgré de jolis succès (les soins et eaux de toilette Le Couvent des Minimes), l’enseigne a tardé à multiplier les partenariats et n’offre pas plus d’une quinzaine de marques rien qu’à elle.

Pour rattraper son retard, elle en proposera deux de plus ces prochaines semaines : Gosh, une gamme de maquillage à prix accessibles, et Nanoblur, un produit miracle venu du Canada, qui masque les imperfections de la peau sans la colorer.


Surtout, la chaîne vient enfin d’étoffer, en mai, son offre de produits maison, avec une trentaine de nouveaux soins. Il était temps : depuis 2003, Sephora multiplie avec succès les références à son nom, du déodorant pour homme au blush à paillettes en passant par l’huile de massage… Chez Marionnaud, on a attendu 2008 pour prendre cette vague. Soyons justes, sa clientèle, plus âgée,
l’y poussait moins. Mais cet attentisme n’a pas aidé l’enseigne à conquérir de nouvelles fidèles.

De même que ses quelques soins bio sont mal mis en valeur, souvent relégués en fond de boutique. La direction promet de travailler à une meilleure implantation. Patience…

Rien d’étonnant à ce que tout prenne du temps chez Marionnaud : le top management ne cesse de changer. En cinq ans, les actionnaires ont confié les manettes de l’entreprise en France à trois directeurs généraux différents. De quoi démotiver des équipes par ailleurs déstabilisées par un plan social douloureux. «Plus de 10% des conseillères sont parties cet hiver, rappelle une représentante du personnel.

Depuis, les recours aux stagiaires et aux CDD s’accumulent.» Résultat ? Le service – qui faisait la force de la maison – s’en ressent tristement. Dans une boutique parisienne où nous recherchions un fond de teint abordable, une jeune vendeuse nous a même conseillé d’aller chez un concurrent ! Une catastrophe car, en face, Sephora, Nocibé et consorts ont au contraire amélioré la formation de leurs hôtesses. Pour reprendre la main, l’enseigne vient d’installer une Marionnaud Academy dans ses locaux parisiens : 500 mètres carrés dédiés à la formation quotidienne de ses équipes.

De quoi renforcer l’optimisme déjà solide de William Koeberlé, persuadé que «le plus dur a été fait». Cet ancien de Promocash, le réseau du groupe Carrefour réservé aux professionnels, table même sur un retour de la croissance dès cette année. Marionnaud aura souffert pour retrouver des couleurs.

Claire Bader

© Capital

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LE FABULEUX DESTIN DE BOULANGER

Lu sur le site du journal Nord Eclair le 29 juin 2010
Le fabuleux destin de Boulanger

Publié le dimanche 27 juin 2010 à 06h00

Bernard Boulanger a créé les magasins qui portent son nom : «J'étais doué pour le commerce», sourit-il. Bernard Boulanger a créé les magasins qui portent son nom : «J'étais doué pour le commerce», sourit-il.


GENS D'ICI Les magasins Boulanger, c'est lui. Bernard Boulanger, parti de rien, en a été le créateur puis le PDG jusqu'en 1986.


Rencontre atypique.
MARIE GOUDESEUNE > region@nordeclair.fr
C'est derrière ce visage que se déploie toute l'histoire des magasins d'éle ctroménager Boulanger. Bernard est un homme du Nord parti de rien, devenu PDG. Et le voilà dans son jardin, à Genech, où il fête aujourd'hui ses 82 ans.


Souvent, il reste en retrait, préfère que ce soit son épouse Danielle qui parle pour lui. Parfois aussi, il ferme les yeux, mais c'est pour revenir d'un bloc et décocher avec malice : « Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat. » Alors, la « saga Boulanger », comment a-t-elle commencé ? Un jour, le jeune Bernard revient de son service militaire au Maroc. « Maman, qui était toute seule (le père est décédé en 1940, ndlr), me demande "Qu'est-ce que tu vas faire ?" » Il rejoint son frère Gustave qui fabrique des postes de radio et de télévision. L'un construit, l'autre vend : « J'étais doué pour le commerce. Il y a des types qui naissent commerçants, d'autres non. Moi je trouve ça motivant. Ça change tout le temps. » On est en 1950. Six ans plus tard, Gustave décède. La fabrication s'arrête et Bernard, 27 ans, reste seul à tenir les rênes des magasins.
Peut-on faire du commerce aujourd'hui comme on en faisait il y a 50 ans ? Danielle se souvient en tout cas des « fameuses Trente Glorieuses. Il n'y avait pas de conflits, on était en expansion permanente. » Boulanger est alors leader dans la région. Entre 1970 et 1980, le magasin de la rue Gambetta à Lille s'agrandit (35 m² en 1958, 1 500 en 1971). D'autres s'ouvrent à Armentières, Wattrelos, Lens, Boulogne... De 9 millions de francs de chiffre d'affaires en 1968, il passe à 200 millions en 1978, avec plus de 500 salariés. Danielle se souvient qu' « un gars volontaire, qui voulait gagner sa vie et qui présentait bien pouvait progresser rapidement et même devenir chef de magasin. » Parfois, le Bernard Boulanger d'aujourd'hui, assis dans son fauteuil, n'a plus envie d'évoquer tout ça. « Je voudrais avoir encore 20 ans et toutes mes dents », glisse-t-il entre deux silences. Quand sa femme, collaboratrice éclairée, poursuit imperturbable l'épopée de cette vie - elle étudiait aux Beaux-Arts quand ils se sont rencontrés : il se promenait, il l'a draguée... -, lui intervient pour dire l'essentiel : « Le plus important, c'est le client ». Satisfaire le client, connaître ses besoins, ses envies, son budget, et l'informer : « Les produits et les clients, ça va ensemble. Un bon vendeur, c'est celui qui fait parler le client, qui fait attention à lui. » Des familles entières venaient au magasin, raconte Danielle, « parce qu'elles savaient qu'on faisait attention à elles. » C'était, en quelque sorte, la marque de fabrique de son mari : « Tu m'as fait aller deux fois chez une cliente à Cysoing pour un moulin à café défectueux : j'ai fini par lui donner le mien ! »
Face au géant Darty
C'est l'arrivée de Darty dans la région qui change la donne. Les relations, jusqu'ici cordiales voire amicales avec l'autre géant de Paris, tournent au vinaigre quand il vient s'installer à Roubaix. « Leurs méthodes pour nous concurrencer étaient assez dures : ils mettaient au sol des pas adhésifs qui partaient de nos magasins vers les leurs... » Le slogan « Boulanger Frères fait mieux que vendre, il vous rend service » se heurte à celui de Darty sur le mode « Si vous trouvez moins cher ailleurs, on vous rembourse la différence. » Une franchise Boulanger est alors créée pour « essayer de se disséminer dans toute la France et de tenir Darty en respect. » Boulanger ouvre son capital à Suez, puis à Auchan, qui rachètera finalement la totalité des parts en 1986.
Bernard Boulanger n'a jamais été mondain. « Travailleur, ambitieux, atypique » aux yeux de son épouse, il préférait aux soirées flamboyantes son immense jardin de Genech et ses arbres plantés au cours des années. Assis au soleil, il déclare aujourd'hui que « ce qui m'a sauvé, c'est ça. Mon jardin c'est ma vie. »w

SURPRENANTE EMBELLIE DES VENTES DES GRANDS MAGASINS AU MOIS DE MAI

Lu sur le site du journal le Monde le 29 juin 2010
Surprenante embellie des ventes des grands magasins au mois de mai
LEMONDE | 26.06.10 | 14h30 • Mis à jour le 26.06.10 | 14h30


La situation semble pour le moins paradoxale : alors que le marché de l'habillement recule en France depuis deux ans et a encore baissé en valeur de 3,5 % en mai 2010 par rapport à mai 2009, selon l'Institut français de la mode (IFM), les grands magasins parisiens ont affiché au cours du mois dernier une santé exceptionnelle.

Le chiffre d'affaires des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann à Paris, s'est envolé de 41 % par rapport à mai 2009, tandis que celui du concurrent voisin, Le Printemps a bondi de 30,7 % selon l'Union du grand commerce de centre-ville (UCV). Les chiffres sont également très bons dans d'autres villes touristiques, comme Nice, Annecy ou Strasbourg.

Paul Delaoutre, directeur général des Galeries Lafayette explique ce score historique par deux raisons : "La date de Fête des mères, qui génère un important chiffre d'affaires, est tombée en mai, et non en juin comme l'an dernier. Mais surtout les touristes des pays émergents sont venus massivement, attirés par la baisse de l'euro." Les Russes, qui avaient déserté la France un moment, sont de retour. Et l'importance des Asiatiques, Chinois en tête, s'accroît fortement depuis le début de l'année.

Pierre Pelarrey, directeur général du Printemps Haussmann confirme que "la montée de la clientèle internationale (qui représente désormais 35 % contre 20 % il y a un an) accélère cette tendance à la hausse". Le nombre de clients Chinois a triplé en douze mois : ils réalisent à eux seuls 15 % à 20 % du chiffre d'affaires de ce grand magasin, qui a été rénové et repositionné sur un marché plus haut de gamme et luxe. Une stratégie de montée en gamme qui s'est, comme aux Galeries Lafayette, conjuguée à la faiblesse de l'euro.

Le décrochage de la monnaie européenne constitue une réelle aubaine pour les acheteurs étrangers. Une récente étude de Global Blue, leader mondial des services de détaxe, confirme l'explosion des achats des touristes des pays émergents dans les boutiques parisiennes. Les emplettes des Brésiliens, Russes, Indiens et Chinois ont augmenté de 27,7 % au cours des cinq premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2009.

Les touristes de ces pays s'offrent essentiellement des articles de mode (à 87 %). Les plus dépensiers de ces vacanciers sont Chinois : rien qu'au Printemps, leur "panier moyen" est cinq fois plus élevé que celui des Français. La tendance n'est pas près de s'inverser grâce à la récente décision de Pékin de laisser se réévaluer sa monnaie, ce qui devrait accroître le pouvoir d'achat des clients chinois venant en France.

Or, à Paris, comme en province, ces grands magasins constituent une exception dans le secteur mal en point de la mode : ce sont les seuls à enregistrer en mai une hausse de leur chiffre d'affaires (+ 8 %), tandis que les indépendants multimarques et les chaînes sont à la peine. La fraîcheur des températures et l'attentisme des consommateurs à l'approche des soldes d'été ne devraient pas permettre d'inverser la tendance.

Raison de plus pour les grands magasins de poursuivre leur intense lobbying pour l'ouverture le dimanche. Leur argument : quantité de touristes en vacances se cassent le nez sur des portes fermées en fin de semaine et repartent dans leur pays sans avoir effectué leurs achats. Pour le moment la bataille a été menée en vain : la Mairie de Paris ayant refusé de classer le quartier du boulevard Haussmann en zone touristique, sésame pour avoir l'autorisation d'ouvrir le dimanche.
Nicole Vulser
Article paru dans l'édition du 27.06.10

APPLE OUVRIRA SON 3EME "STORE" FRANCAIS

Lu sur le site Clubbic le 29 juin 2010
http://www.clubic.com/univers-mac/apple/actualite-349626-apple-ouvrira-3e-store-francais-paris-opera.html
Apple ouvrira son 3e "store" français samedi, à Paris Opéra

Publiée par Alexandre Laurent le Lundi 28 Juin 2010
Après le Carrousel du Louvre, Apple s'apprête à investir le quartier des Grands Magasins parisiens. La société dirigée par Steve Jobs y inaugurera samedi sa troisième enseigne française, la plus importante en termes de taille, au 12, rue Halévy, derrière l'opéra Garnier.

Pourquoi avoir choisi Opéra, situé à à peine dix minutes de marche de la boutique du Louvre ? Central, bien desservi par le métro, le quartier est particulièrement commerçant, avec une fréquentation dopée par les deux incontournables que sont le Printemps Haussman et les Galeries Lafayette. Repaire des adeptes de la mode, il mêle marques de luxe, couturiers et grandes marques du prêt à porter, sans se départir d'un côté un peu « branché ».

Apple Store Opéra

Soigneusement dissimulé aux regards extérieurs jusqu'à son inauguration, l'intérieur de ce nouvel Apple Store adoptera les codes esthétiques en vigueur dans les quelque 280 boutiques du réseau Apple et offrira espaces de démonstration, « Genius Bar » et terminaux de paiement décentralisés. Apple devrait également y organiser à intervalles réguliers des événements culturels : projection ou concerts privés, rencontre avec des artistes, etc.

Le magasin sera ouvert de 8h à 20h du lundi au mercredi, et de 9h à 21h du jeudi au samedi. L'inauguration, fixée à 10 heures, samedi matin, devrait une nouvelle fois fédérer les fans de la marque à la pomme, qui seront récompensés par la traditionnelle distribution de tee-shirts. Et si vous vous demandez en quoi une ouverture de magasin peut à leurs yeux constituer un événement, nous vous invitons à voir ou à revoir le reportage que nous avions réalisé à l'inauguration de l'Apple Store du Louvre !

jeudi 24 juin 2010

DARTY GAGNE DES PARTS DE MARCHE EN FRANCE

Lu sur le site du journal Le Figaro le 24 juin 2010
http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=148813399
Darty gagne des parts de marché en France

Le numéro un de la distribution d’appareils électroménagers a vu ses ventes en ligne augmenter de 43 %. L’enseigne parie néanmoins sur l’ouverture de nouveaux magasins pour augmenter son avance.

Darty continue de résister à la crise. Dans un marché en cours de redressement depuis l’été 2009, les ventes du numéro un français de l’électroménager ont progressé de 2,7 % pendant l’exercice annuel clos au 30 avril 2010. Sur la même période, sa rentabilité s’est améliorée, avec une augmentation de sa marge d’exploitation à 4,8 %. «Le concept Darty est très puissant en France, explique au Figaro Thierry Falque-Perrotin, un ancien de PPR, aux commandes depuis un an du britannique Kesa, propriétaire de Darty. Sur des axes opérationnels clairs que sont les ventes sur Internet, la Darty Box et l’amélioration du merchandising des magasins, il existe une vraie attention du management et une vraie réponse des consommateurs».

Si ce fut une année «en demi-teinte » dans le secteur des téléviseurs, où la guerre des prix a fait rage au profit de ses concurrents, l’enseigne a renforcé sa position en petit et gros électroménager. Fait nouveau, elle a gagné un point de part de marché dans le multimédia, largement dominé par la Fnac.

Quatre ans après le lancement de la Darty Box, le groupe a réduit de moitié les pertes de sa «box» à 7,4 millions d’euros et gagné 65.000 abonnés. Il espère atteindre l’équilibre cette année. «La Darty Box nous a permis de renforcer notre légitimité en dehors de l’électroménager, confie Thierry Falque-Perrotin. Elle nous a également fait rentrer dans le monde des services payants par abonnement». Très attaché au service apporté à ses clients, Darty a renforcé son offre informatique avec son pack sérénité, un abonnement comprenant l’accès à une hotline sept jours sur sept.

Offensive à l’étranger

Mais c’est sur le développement de l’offre en ligne que la progression de l’enseigne a été la plus spectaculaire: + 42,7 %, quand le marché a progressé de 15 %. Darty s’y est mis plus tard que ses concurrents, en 2000. Le site darty.fr génère 8,1 % du chiffre d’affaires produits de Darty. Dans le secteur, la part des ventes en ligne atteint 10 %. «Dans un premier temps, notre objectif est d’obtenir sur Internet la part de marché que l’on a avec nos magasins», ajoute Thierry Falque-Perrotin.

L’enseigne, qui possède 223 points de vente en France, ne néglige pas pour autant ses magasins. «Notre réseau de points de vente n’est pas arrivé à saturation», confie le directeur général du groupe. Darty inaugurera deux nouveaux points de vente en 2010 et en relocalisera ou rénovera dix autres. Il espère soutenir un rythme annuel de cinq ouvertures et quinze rénovations pendant plusieurs années. Fort de son succès, il continuera d’étendre son offre de cuisines équipées.

Les performances de Darty, dont l’activité en France représente 49 % du chiffre d’affaires du groupe britannique Kesa, ont contribué à doper l’an passé les ventes de sa maison mère (+ 3,4 %). Si le groupe britannique a renoué avec les bénéfices l’an passé (49 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires total de 6,23 milliards), son patron redoute les «conditions difficiles» de l’exercice à venir. Kesa parie notamment sur la construction d’un réseau européen autour de Darty. Dans ses marchés en développement (Italie, Espagne, Turquie), il espère porter la part de marché de l’enseigne de 1 % à 5 %, soit un gain potentiel de 1,7 milliard d’euros.

mercredi 23 juin 2010

PETIT LOGO = PRODUIT CHER

Lu sur les site du journal Le Monde le 22 juin 2010
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/06/21/la-formule-magique-de-l-industrie-du-luxe-petit-logo-produit-cher_1376256_3234.html
La formule magique de l'industrie du luxe : petit logo = produit cher
LEMONDE | 21.06.10 | 15h06 • Mis à jour le 21.06.10 | 15h06

La taille du logo d'un produit de luxe est-elle inversement proportionnelle à celle du portefeuille de son acquéreur ? Cette question a fait l'objet d'une savante étude menée par des étudiants de l'Université de Chicago. Ses résultats, calculés au millimètre près, ont été présentés jeudi 17 juin par Jean-Noël Kapferer, expert mondial des problèmes de marques, lors d'un colloque organisé par Ipsos, HEC Paris et l'Association des professionnels du luxe à l'Opéra Garnier de Paris.


Ils sont des plus instructifs. Les chercheurs ont analysé les 236 sacs à main vendus sur le site américain de commerce en ligne de Louis Vuitton (LVMH) et les 229 sacs vendus par la marque Gucci (PPR). Ils ont ensuite mesuré la taille du logo, effectué un ratio par rapport aux mesures totales des sacs à main et rangé ces données sur une échelle, graduée de 1 à 7 en fonction du caractère plus ou moins discret du logo et selon un autre critère, le prix.

Résultat : "Plus le logo est gros, plus le prix du sac est accessible." Pour être plus précis, chaque centimètre de logo supplémentaire sur un sac Gucci réduit son prix de 122 dollars (98 euros). Pour Louis Vuitton, le centimètre supplémentaire fait moins diminuer le prix du sac (26 dollars seulement).

Les Mercedes aussi

La règle s'applique aussi aux voitures de luxe. La même étude a été élargie aux Mercedes. Le logo placé à l'avant de la Class A mesure précisément 13 centimètres, tandis que celui du cabriolet Class E n'est que de 5,5 centimètres.

Ce qui fait immédiatement conclure aux auteurs de l'étude, après avoir mouliné de nombreux facteurs objectifs (taille de la voiture, puissance du moteur...), que chaque centimètre de logo Mercedes supplémentaire abaisse de 5 000 dollars la facture de l'automobile.

S'il est désormais acquis scientifiquement que "petit logo = produit cher", une autre étude récemment commandée par l'Association des professionnels du luxe auprès d'un millier de personnes appartenant à la catégorie des 10 % les plus riches au Royaume-Uni, en France, aux Etats-Unis et au Japon, devrait réconcilier tout le monde.

Interrogés en mars, ils étaient 75 % à considérer qu'ils avaient payé "trop cher" leur dernier achat dans le luxe. Eclair de lucidité de ces consommateurs fortunés ? Ou signe imparable de l'étonnante magie de certaines marques malgré la crise ? Sans doute plutôt la deuxième hypothèse, puisque ces clients ont continué à acheter.
Nicole Vulser
Article paru dans l'édition du 22.06.10

COMMERCES : LES ELUS VEULENT REPRENDRE LA MAIN

Lu sur le site du journal Le Monde le juin
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/06/21/commerces-les-elus-veulent-reprendre-la-main_1376258_3232.html
Commerces : les élus veulent reprendre la main
LEMONDE | 21.06.10 | 14h33

Isabelle Rey-Lefebvre (Ecofrictions)

A Paris, les 16 et 17 juin, la cinquième édition du Salon de l'immobilier et des équipements commerciaux (SIEC) a rassemblé les principaux acteurs des centres commerciaux, de grands opérateurs comme Apsys, Icade, Altarea, Ségécé, filiale de Klépierre, ou Unibail-Rodamco. Cette année, les allées du salon ne bruissaient que des discussions à propos du nouveau projet de loi sur l'urbanisme commercial, dont la première lecture a été adoptée par l'Assemblée nationale jeudi 17 juin.

Il s'agit d'une initiative du député et président (UMP) de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, Patrick Ollier, qui souhaite mieux contrôler les implantations commerciales, notamment aux entrées de villes, où se succèdent ces hideuses "boîtes à vendre". L'objectif de cette loi est de donner le pouvoir aux élus de décider où s'implanteront les futurs magasins.

Le phénomène a été souvent dénoncé : cette "France moche", où l'on ne se rend qu'en voiture et qui a pour effet désastreux de vider les centres-villes de leurs commerces de proximité. Le nouveau texte parviendra-t-il à ses fins, même si de multiples lois antérieures - Royer, Raffarin - ont échoué ? La loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008 n'a non seulement pas atteint ces buts mais plutôt accentué l'anarchie, notamment en exonérant de toute autorisation la création ou l'étendue de surfaces commerciales jusqu'à 1 000 mètres carrés - le seuil antérieur était de 300 mètres carrés seulement. Un an après sa mise en application, le bilan de la loi LME est "fort peu probant", selon M. Ollier.

En fait, en langage moins diplomatique, c'est désastreux. La note d'évaluation du secrétariat d'Etat au commerce et à l'artisanat du 14 mai constate que les commerçants existants se sont engouffrés dans cette brèche pour réaliser des extensions de surfaces à tour de bras. En 2009, 400 000 mètres carrés ont ainsi été créés, contre 270 000 l'année précédente ; le réseau des hypermarchés Leclerc a quadruplé ses agrandissements tandis que l'enseigne de bricolage Leroy Merlin en a profité pour accroître la surface de 80 de ses 100 magasins de 999 mètres carrés chacun ! En revanche, le nombre d'ouvertures de magasins est resté stable et la LME n'a pas stimulé la concurrence mais plutôt conforté les acteurs existants.

Le projet de loi Ollier en discussion suggère que les élus élaborent, de manière intercommunale, des documents d'aménagement commercial (DAC) délimitant les zones où implanter les commerces. Le DAC sera intégré au plan local d'uranisme (PLU) et au schéma de cohérence territoriale (SCOT). Pour créer un commerce, il n'y aura désormais besoin de solliciter qu'un permis de construire conforme à ces textes, comme pour tout bâtiment. La spécificité de l'urbanisme commercial disparaît donc, et avec elle les anciennes commissions départementales ou régionales d'équipement ou d'aménagement commercial (CDEC ou CRAC), où siégeaient élus, commerçants et personnes qualifiées.

Le pouvoir est remis entre les mains des seuls élus, et c'est bien ce qui inquiète les grands opérateurs commerciaux : "Les élus sont conseillés par des urbanistes qui ne connaissent rien au commerce et les études d'architecture ne comportent pas une heure de formation à notre activité", assène Eric Ranjard, président du Centre national des centres commerciaux (CNCC). "Le plan urbain d'un futur écoquartier de Toulouse, par exemple, prévoit des magasins disséminés, éloignés les uns des autres, alors que tous les professionnels savent que pour attirer la clientèle, il faut les regrouper", raconte Antoine Nougarède, directeur immobilier d'Icade.
Isabelle Rey-Lefebvre (Ecofrictions)
Article paru dans l'édition du 22.06.10

samedi 19 juin 2010

LES VENTES D'ARTICLES D'HABILLEMENT ET DE TEXTILE CHUTENT DE 3,5 % EN MAI

Lu sur le site du journal La Dépêche le 19 juin 2010
http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/18/857754-Les-ventes-d-articles-d-habillement-et-de-textile-chutent-de-3-5-en-mai.html
Les ventes d'articles d'habillement et de textile chutent de 3,5% en mai


Les ventes d'articles d'habillement et de textile ont reculé de 3,5% en valeur en mai 2010, selon les résultats provisoires de l'Institut Français de la Mode (IFM), communiqués ce vendredi 18 juin. Les indépendants multimarques ont enregistré une baisse de 6% en un an, l'ensemble des chaînes ont chuté de 4% et les magasins populaires de 1%. Seules les ventes des grands magasins ont progressé de 8% en mai 2010.

Juin s'annonce tout aussi calme pour les ventes d'articles d'habillement et de textile. "De nombreux détaillants font état d'une première quinzaine de juin très difficile. La météo toujours capricieuse et l'attentisme des consommateurs à l'approche des soldes pèsent sur l'activité commerciale. Le solde d'opinions sur la tenue des ventes reste stable ce mois-ci, demeurant à un niveau très négatif", confie Charles Tillard-Tête, chargé d'études statistiques à l'IFM.

jeudi 17 juin 2010

SEPHORA PENSE AU MAGASIN DU FUTUR

Lu sur le site du journal LSA le 17 juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/les-reseaux/
SEPHORA PENSE AU MAGASIN DU FUTUR
17/06/2010 - par J.-B. D.

Pour ses 40 ans, l'enseigne a présenté à Paris, le 3 juin, une série d'innovations technologiques destinées à l'animation des points de vente. À l'avenir, les clients devront participer à l'acte d'achat. Les écrans tactiles sont au coeur de cette stratégie. Atracsys a présenté une table avec écran « multitouch ». Il suffit d'y poser le produit et des animations apparaissent : image, vidéo, texte, produits associés. « Une caméra infrarouge reconnaît le type de produit grâce à un motif spécifique », explique Raphaël Ménard, d'Atracsys. Chez Supertec, on croit au présentoir RFID. « Dès qu'on retire un parfum du présentoir, il sort du champ radiofréquence et une animation démarre sur l'écran », détaille Francis Berquin, ingénieur commercial de l'entreprise. Pour la démonstration, seule la publicité du parfum défilait, mais on peut imaginer des applications flash ou PowerPoint. L'écran 3D sans lunettes a fait sa petite impression également. Seul bémol : il faut se tenir à 4 ou 5 mètres pour en tirer le meilleur effet. Plus avancées dans leur conception, les douches sonores directives équipent déjà plusieurs ateliers soins de Sephora. Quant au présentoir 360° Magic Screen, un cylindre transparent sur lequel défilent du texte ou des images avec un produit en son centre, il sera déployé dans quelques points de vente dans les prochaines semaines.

URBANISME COMMERCIAL : ADOPTION D'UNE PROPOSITION DE LOI UMP A L'ASSEMBLEE

Lu sur le site du journal Les Echos le 17 juin 2010
http://www.lesechos.fr/info/distri/afp_00260524-urbanisme-commercial-adoption-d-une-proposition-de-loi-ump-a-l-assemblee.htm
Urbanisme commercial : adoption d'une proposition de loi UMP à l'Assemblée

[ 16/06/10 - 12H50 ]

L'Assemblée nationale a donné son feu vert, en première lecture, à une proposition de loi UMP renforçant le pouvoir des élus locaux pour enrayer le développement anarchique des grandes surfaces à la périphérie des villes et protéger les commerces de centre-ville.
Lors du vote, intervenu dans la nuit de mardi à mercredi, l'opposition PS s'est abstenue sur le texte de Michel Piron et Patrick Ollier (UMP), qui vise à intégrer les règles de l'urbanisme commercial dans le code général de l'urbanisme.
Jusqu'à présent, "un double système d'autorisation régit les implantations commerciales : une autorisation commerciale d'un côté et une autorisation d'urbanisme classique, le permis de construire, de l'autre. Le texte vise à fusionner les deux pour ne plus requérir qu'une seule autorisation d'urbanisme", a résumé le secrétaire d'Etat à l'Urbanisme, Benoist Apparu.
A l'avenir, le Schéma de cohérence territoriale (SCOT, élaboré par les maires de plusieurs communes) "sera le document maître en matière d'urbanisme commercial", a indiqué M. Piron. Il fixera les grandes orientations.
"Moins de 10% des communes disposent aujourd'hui d'un SCOT abouti. Nous n'avons donc pas fini de parler de ce dossier", a observé la députée PS Annick Le Loch.
Le gouvernement et l'UMP espèrent que les SCOT couvrent tout le territoire dans les prochaines années.

mercredi 16 juin 2010

DEMARRAGE DES TRAVAUX DU CENTRE DE MARQUES DE ROPPENHEIM

Lu sur le site du journal LSA le 16 juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/les-reseaux/
Démarrage des travaux du centre de marques de Roppenheim


MAB Development et Neinver annoncent le lancement de travaux préparatoires à la construction du centre de marques de Roppenheim. Les travaux commenceront début juillet 2010. Ils concernent les premiers travaux de voirie interne et d’assainissement du terrain, l’installation du chantier[...]

LUC MORY EST NOMME PDG DE MORGAN

Lu sur le site du journal LSA le 16 juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/luc-mory-est-nomme-pdg-de-morgan,114443
Luc Mory est nommé PDG de Morgan
Le 15 juin 2010 par Jean-Baptiste DUVAL


Le 4 juin dernier, Luc Mory a été nommé président directeur général de Morgan (Beaumanoir). Il épaulera Frédéric Dupuis, directeur général et le comité de direction, dans la gestion de la marque parisienne. Originaire de Roubaix, père de 5 enfants, Luc Mory a rejoint le Groupe Beaumanoir en mai 2009 et a accompagné le développement des enseignes Patrice Bréal (272 points de vente), Scottage (112 points de vente) et Bonobo (176 points de vente).

mardi 15 juin 2010

IMMOBILIER COMMERCIAL : LES REPONSES A LA CRISE

Lu sur le site du journal Points de Vente le 15 juin 2010
http://www.pointsdevente.fr/
Immobilier commercial
14 juin 2010
Les réponses à la crise

Les réponses à la crise
Baisse de trafic dans les centres commerciaux, nouveaux centres qui ne décollent pas… Face à la crise, les propriétaires et les locataires initient des plans de reprise. Action !

U EXPRESS S'INSTALLE DANS L'HYPER-CENTRE DE STRASBOURG

Lu sur le site du journal Points de Vente le 15 juin 2010
http://www.pointsdevente.fr/distribution/regions/actualites-region.html?view=contenu
Alsace
14 juin 2010
U Express s’installe dans l’hyper-centre de Strasbourg

Un U Express vient d’ouvrir sur 850 m2 dans le centre-ville de Strasbourg (67), à l’extrémité de la rue du 22 novembre, l’un des derniers axes autorisés aux voitures dans ce quartier,

L'URBANISME COMMERCIAL REEXAMINE A L'ASSEMBLEE

Lu sur le site du journal LSA le 15 juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/l-urbanisme-commercial-reexamine-a-l-assemblee,114429
L’urbanisme commercial réexaminé à l’Assemblée
Le 14 juin 2010 par Angélique d'ERCEVILLE


A LA UNE

A partir de mardi, les députés de l’Assemblée nationale seront amenés à se pencher de nouveau sur les questions d’urbanisme commercial. Une proposition de loi UMP visant à renforcer le pouvoir des élus locaux face à la grande distribution doit y être examinée. La proposition consiste à supprimer les commissions départementales et la commission nationale pour attribuer les autorisations d’aménagement commercial au niveau régional. L’idée étant de rattacher le droit de l’urbanisme commercial au code de l’urbanisme afin d’éviter un développement anarchique des zones commerciales. Pour cela, la nouvelle loi pourrait renforcer le pouvoir d’un document appelé le Schéma de cohérence territoriale (Scot). Prévu par la loi SRU de 2000, ce schéma est élaboré par les maires à l'échelle de plusieurs communes, pour planifier leur développement sur plusieurs années: déplacement, habitat, environnement... Le texte prévoit donc que le SCOT sera le document maître en matière d'urbanisme commercial. C'est à lui qu'il reviendra de déterminer les localisations préférentielles des commerces pour répondre aux objectifs d'aménagement du territoire: revitalisation du centre-ville, service de proximité, cohérence entre les commerces, les transports. En dehors des centre-villes, le SCOT "définira des zones où les implantations commerciales seront autorisées, à certaines conditions. Le SCOT précisera, sans descendre dans les détails, quels types de commerces peuvent être implantés dans la zone concernée".Ce dernier point pourrait faire débat avec le gouvernement: "Il ne me paraît pas souhaitable que le maire puisse apprécier l'opportunité commerciale de telle ou telle implantation: ce n'est pas son boulot et cela serait contraire à la liberté d'entreprendre", a déclaré en commission M. Apparu.

samedi 12 juin 2010

LE RESEAU GAME CASH ATTEINDRA LE CAP DES 40 MAGASINS CET ETE

Lu sur le site Afjv.com le 12 juin 2010
http://www.afjv.com/press1006/100611_gamecash.php
GAME CASH, la franchise spécialisée en jeux vidéo d’occasion atteindra le cap des 40 magasins cet été (dont 1 en propre), avec l’ouverture de 4 nouveaux points de vente en juillet et août prochains: Maromme (76), Montélimar (26), Versailles (78) et Fontaine-les-Dijon (21). Depuis janvier 2010, cinq autres magasins avaient déjà rejoint le réseau désormais leader sur le créneau du jeu vidéo d’occasion : Lourdes, Nantes-Beaujoire, Lille-Gambetta, La Flèche et Brive-la-Gaillarde. Game Cash, qui a également lancé la première plateforme internet 100 % jeu vidéo d’occasion www.gamecash.fr en mars dernier, confirme être en passe de tenir l’objectif des 50 magasins au plus tard début 2011.

Sont d’ores et déjà programmées les ouvertures de: Brest (Centre commercial Géant), Le Mans Université (Carrefour Market), Pont-Audemer (Carrefour Market), Toulouse (Carrefour), Aix-en-Provence, Pertuis, Cagnes s/Mer et Bourg-en-Bresse. La franchise GAME CASH se positionne désormais « longtemps à l’avance » sur des emplacements stratégiques en galeries marchandes à taille humaine ou en zone commerciale, avec les immobilières de la grande distribution (Carrefour property, Mercyalis, etc …). Une dizaine d’implantations prioritaires ont été ainsi formalisées pour 2012 et 2013.

Plus que jamais, le réseau confirme son ambition de couvrir le territoire avec un maillage le plus fin possible, avec au moins 150 magasins, qui seront autant de points d’encrage physiques pour le site marchand www.gamecash.fr. Les opportunités d’implantations ville par ville sont consultables sur le site à l’adresse : http://www.gamecash.fr/franchise.html

jeudi 10 juin 2010

LA STRATEGIE MCDONALD'S DES GEANTS DE L'INDUSTRIE DU LUXE

Lu sur le site du journal Le Monde le 10 juin 2010
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/06/09/la-strategie-mcdonald-s-des-geants-de-l-industrie-du-luxe_1370100_3232.html
a stratégie McDonald's des géants de l'industrie du luxe
LEMONDE | 09.06.10 | 15h22 • Mis à jour le 09.06.10 | 15h22

Nicole Vulser (Service Economie-Entreprises)

La mondialisation du luxe procède de la même stratégie, apparemment efficace, que celle utilisée par McDonald's. Les géants de la joaillerie, de la maroquinerie ou de la mode, qu'ils s'appellent Louis Vuitton (LVMH), Cartier (Richemont) ou Gucci (PPR), cherchent à envahir la planète pour y vendre leurs produits partout où peut se nicher un client potentiel. On trouve donc les mêmes marques dans des malls qui se ressemblent - plus ou moins fréquentés en fonction de la sévérité de la crise - dans toutes les grandes capitales.


Sortes de McDo destinés à une clientèle plus fortunée, les marques de luxe proposent aussi à tous les habitants de la planète - c'est l'un des secrets de leur réussite - les mêmes produits (un sac à main, un parfum... érigé en icône) le même marketing, les mêmes vitrines, les mêmes stars photographiées pour les publicités sur papier glacé. Le secteur propose donc une sorte de prêt-à-briller mondial. Les Vuitton, Chanel, Hermès, Dior, Fendi, Gucci symbolisent les attributs d'un code social censé faire rêver et être porté comme un nouvel uniforme de la modernité et de l'aisance financière.

Aujourd'hui, le luxe, tel qu'il est pensé par les spécialistes du marketing, ne peut exister qu'à condition d'être international. Universel. Partagé de façon triomphante entre New York, Tokyo, Dubaï, Hongkong, Sao Paulo, Paris, Milan et Shanghaï. Tout comme chez McDo donc, une unique recette est utilisée dans le monde entier. Hors de question d'adapter localement des collections, le "bon" goût décrété par les géants du luxe a été forgé de telle manière qu'il faut pouvoir trouver une bague, une paire de souliers ou un foulard identiques sur la Ve Avenue, à Ginza ou avenue Montaigne.

Louis Vuitton a adopté une stratégie de pionnier en multipliant à foison, avec près de 450 enseignes dans le monde, ses implantations internationales. Le groupe français a fixé son drapeau le premier dans de nombreuses villes - plus de 25 en Chine, dans l'île des Caraïbes Aruba, dans les îles Mariannes du Nord (Espagne), à Panama, Manille... Et même à Oulan-Bator en Mongolie, au risque d'apparaître pour le moins incongru et décalé dans l'un des pays les plus pauvres d'Asie, où le niveau de vie moyen n'atteint pas les 200 dollars par mois.

L'appât des pétrodollars générés par les réserves de matières premières récemment découvertes en fait fantasmer plus d'un chez LVMH sur la prochaine métamorphose de la Mongolie en Koweït des steppes... Au point qu'Armani et Burberry se demandent s'ils ne vont pas rejoindre Vuitton dans le désert de Gobi... "La mondialisation marque la fin des ghettos, ouvre les chemins du luxe et récompense les audacieux", affirme sans ambages Christian Blanckaert, PDG d'Hermès-Sellier et directeur général d'Hermès International jusqu'en 2009 dans son dernier opus Les 100 mots du luxe (Presses universitaires de France, 128 p., 9 €).

Un investissement à payer pour inoculer le goût - ou le virus - d'une mode chère partagée par les happy few du monde entier ? Parier dès le début sur l'émergence d'une nouvelle classe sociale fortunée ? Si certains choisissent de mailler de façon très serrée tous les territoires, d'autres se montrent plus sélectifs. "Si l'on ouvrait aujourd'hui à Oulan-Bator, ça ne marcherait pas, il n'y aurait pas le potentiel pour faire tourner une boutique", tranche Bernard Fornas, PDG de Cartier, pourtant présent à Kiev (Ukraine), Almaty (Kazakhstan), Baku (Azerbaïdjan) ou encore à Tbilissi (Géorgie). Ces géants du luxe se donnent bien du mal pour imposer leurs logos dans l'imaginaire. Au risque, si leurs produits deviennent trop répandus, d'y perdre toute singularité. Et devenir, par là même, une antithèse du luxe.

Bien souvent, la publicité coûte plus cher que les produits vendus. Les marges dans le secteur restent parfois énormes, malgré la crise. Pour ne prendre que l'exemple de Louis Vuitton, elle se situe toujours au-dessus du fameux seuil des double digit (à deux chiffres) chers aux boursiers. Pour conserver cette rentabilité exceptionnelle, la stratégie du matraquage marketing est de rigueur.

A tel point que les sacs à main du stand Louis Vuitton semblent n'avoir, pour le spectateur du pavillon français de l'Exposition universelle à Shanghaï, pas moins d'importance que les chefs-d'oeuvre de la peinture française du Musée d'Orsay. C'est d'ailleurs sans doute pour se faire pardonner de ne vendre "que" des objets, qu'il s'agisse de maroquinerie ou de petites robes, que les géants de luxe de la planète entière mettent un point d'honneur à être de grands mécènes.

La culture devient l'alibi nécessaire pour que les consommateurs aient l'impression de participer à une grand-messe intellectuellement un peu plus élevée. C'est vrai depuis des siècles, mais ce concept perdure plus que jamais. Les Cartier, Prada, Chanel, Hermès, Pinault, Vuitton ont intégré l'art contemporain dans leur image, comme un mode de rédemption du luxe par le mécénat. Pour être puissant, il faut savoir donner, le montrer et aider les arts. Une façon de redonner un sens au luxe, une utilité au rêve. Tenter de le sortir de son statut, forcément réducteur, de paillettes.
Courriel : vulser@lemonde.fr.

Nicole Vulser (Service Economie-Entreprises)
Article paru dans l'édition du 10.06.10

mercredi 9 juin 2010

LA REVANCHE DU SENTIER

Lu sur le site du journal Le Nouvel Observateur le 9 juin 2010
http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/economie/098781/la-revanche-du-sentier.html
La revanche du sentier
Une demi-douzaine de marques tendance prospèrent sur fond de crise du textile. Enquête sur leurs recettes, entre luxe et marché de masse

Cela a été longtemps le fief d'Yves Saint Laurent. Le couturier français avait ses habitudes place Saint-Sulpice, au coeur du 6e arrondissement de Paris. Alors que ses collègues trônaient rive droite, lui avait ouvert, du temps de ses glorieuses années, une première boutique en 1971, puis une deuxième, en 1979. Et il n'avait que quelques mètres à faire pour papoter avec sa muse, Catherine Deneuve, vêtue de pied en cap par ses soins et dont l'appartement donnait sur la fontaine. Aujourd'hui, place Saint-Sulpice, l'ambiance n'est plus vraiment au prêt-à-porter de luxe. Le nouveau maître des lieux s'appelle Comptoir des Cotonniers : la « petite » marque, née en 1995 à Toulouse, rachetée depuis par le japonais Fast Retailing (propriétaire d'Uniqlo), et qui s'est rendue célèbre en faisant poser des mères et des filles fagotées de la même manière. Elle s'est installée en décembre dans les 150 mètres carrés d'une des deux boutiques Saint Laurent, avec parquet en pointe de Hongrie, miroirs, bibliothèque, méridienne. Et, pour le soir de l'inauguration, tout ce que la capitale compte de people. Juste en face vient de débarquer The Kooples, lancé il y a deux ans par les fils de Georgette et Tony Elicha, les fondateurs de Comptoir. Un peu plus loin, on trouve encore Zadig & Voltaire, Maje, Sandro, Berenice, Bel Air, Bash, Les Petites...

Le sens de « l'air du temps »
Leur point commun ? « Ce sont toutes des marques très mode, très réactives, qui ont investi le créneau intermédiaire, jusque-là assez peu développé, entre le haut de gamme et le marché de masse, résume Patricia Romatet, directrice des études à l'IFM (Institut français de la Mode). Mais elles fonctionnent avec les codes du luxe, notamment de beaux magasins très bien placés. » Chaque collection est un parfait « digest » des tendances de la saison : de la copie intelligente.
Et ça marche ! Le marché du textile français vient de vivre une année noire, avec des ventes en recul de 3,4%. Un tsunami qui n'a épargné ni les géants de la mode jetable - comme l'espagnol Zara ou le suédois H&M -, qui font désormais l'essentiel de leur progression grâce à l'ouverture de magasins. Ni les papes du luxe, qui ont subi quelques faillites spectaculaires, comme le couturier Christian Lacroix. Seules à tirer leur épingle du jeu, ces « petites » marques revendiquent une croissance presque indécente. Que ce soit Sandro (+12% à 72 millions d'euros en 2009, sans compter les ouvertures de boutiques), Maje (+12% à 70 millions), Bel Air (+5% à 25 millions)...
«Aujourd'hui, dans nos magasins, les griffes qui sont dans le peloton de tête des meilleures ventes au mètre carré et des plus fortes progressions sont, dans le désordre, Maje, Sandro, Comptoir des Cotonniers et Zadig & Voltaire, confirme Michel Roulleau, directeur général adjoint des Galeries Lafayette. Elles arrivent à toucher une large clientèle en termes d'âge, de style. Ce sont des success stories qui ont émergé très rapidement, et qui font de plus en plus d'émules. On voit régulièrement apparaître de nouvelles venues, comme Des Petits Hauts. Et ce n'est qu'un début. »
Leur histoire a commencé, pour la plupart, à Paris, dans le quartier du Sentier (excepté Zadig & Voltaire, Comptoir des Cotonniers et The Kooples). C'est là que, dès la fin du XIXe siècle, des centaines de fabricants ont posé leur valise, par vagues d'immigration : celles des juifs du Bosphore, de Salonique, d'Europe de l'Est, d'Afrique du Nord, puis celles des Arméniens, des Turcs, des Pakistanais... C'est là aussi que des marques comme Naf Naf, Morgan ou Kookaï se sont fait connaître dans les années 1980. Mais le Sentier a ensuite périclité avec l'arrivée du textile chinois à prix cassés, avec la révolution de la distribution, le développement des chaînes, comme Camaïeu ou Pimkie qui sont devenues fabricantes, la compression des marges et la réduction des délais. « C'était devenu de plus en plus difficile de travailler, raconte Eric Sitruk, fondateur de Bel Air, entreprise née en 1984 et relancée en 2003. Beaucoup d'entre nous ont décidé de ne plus produire pour les autres, mais de vendre directement nos vêtements sous notre griffe en exploitant notre savoir-faire : le sens du produit, de l'air du temps, des mini-tendances, de la «fast fashion». » La marque Les Petites est créée en 1993. Cinq ans plus tard, Maje est fondée par Judith Milgrom. Tandis que sa soeur, Evelyne Chétrite, donne un second souffle plus tendance à sa marque Sandro, qui avait démarré en 1987 comme sous-traitant. Dans leur sillage, American Retro est imaginé en 2002 par les enfants Naf Naf, puis Bash et Manoush en 2003.

« Entre le cher et le pas cher »
Des clones ? Presque. Leurs magasins se retrouvent dans les mêmes quartiers commerciaux : Saint-Germain-des-Prés, le Marais, Montmartre, la rue Saint-Honoré, à Paris, les centres-villes en province. Leurs styles sont difficiles à distinguer pour un néophyte. « C'est une mode bobo, avec des références plus ou moins rock, chics, classiques ou sophistiquées selon les marques et les tendances du moment », nuance Jean-Marc Fellous, responsable d'un cabinet de conseil en communication. Et leurs prix se situent dans des fourchettes comparables. Comptez environ 120 euros pour une tunique, 180 pour une robe, 300 pour un manteau... « Pendant longtemps, l'accessible n'a pas été synonyme de mode, raconte Tancrède de Lalun, responsable des achats mode du Printemps. Ces marques ont importé en France une nouvelle gamme de prix, entre le cher et le pas cher. »
Le luxe accessible ? C'est ce que revendiquent les « petites » griffes. Elles essaient de faire oublier leurs premiers pas dans le Sentier. Elles embauchent des célébrités de la photographie de mode pour leurs campagnes publicitaires, comme Maje qui vient de recruter Maciek Kobielski, un des photographes préférés de l'actrice américaine Chloë Sevigny icône du bon goût. Elles proposent, comme les « grandes » marques, des accessoires, des sacs, des chaussures, des bijoux, des lignes homme, enfant... et elles ouvrent de nouvelles boutiques à un rythme effréné. Déjà une centaine en France et une cinquantaine à l'étranger pour Maje comme pour Sandro... «Nous venons d'installer un corner dans le magasin londonien Harrods. Il a réalisé l'une des meilleures ventes de son étage dès la première semaine», assurent Elie Koubie et Frédéric Biousse, qui, après avoir travaillé chez Comptoir, gèrent en tandem Maje, Sandro et Claudie Pierlot, constitués en minigroupe de mode, avec des participations croisées.
Le Moyen-Orient, les Etats-Unis et l'Asie sont les futurs eldorados des «petites» marques, qui n'ont plus que le style de parisien. Même le nom The Kooples a été imaginé en pensant à la conquête ultérieure des marchés étrangers. Résumé de la recette par Alexandre Elicha, un des fondateurs de la griffe : « La crise nous a profité. En ce moment, personne ne crée, personne n'investit, personne ne fait de bruit. Alors vous, vous arrivez avec une nouvelle marque, une campagne publicitaire massive, vous ouvrez 20 boutiques dès le premier mois... et vous faites énormément de bruit. » CQFD.

Céline Cabourg, Nathalie Funès
Pascal Monfort * « Ce sont les agnès b. d'aujourd'hui »

Le Nouvel Observateur. - Qui sont les clients de ces marques ?
Pascal Monfort. - Ce ne sont pas forcément des initiés, des gens qui baignent dans la mode. Avec leurs silhouettes complètes, ces griffes proposent une mode prémâchée. Alors que les créateurs donnent l'impression un peu snob d'être au-dessus de la mêlée, elles ne rougissent pas à l'idée de faire une mode populaire, avec des références consensuelles. La cliente Maje, c'est la nouvelle bourgeoise, et ces marques, les agnès b. d'aujourd'hui. Pas dans le style, mais dans cette idée de mode parisienne du moment, avec une démarche quasi pédagogique. Pour taper juste, elles digèrent les tendances de la saison, et sortent le bon produit pile au moment où la cliente en aura envie. Alors qu'auparavant le souci du détail était réservé au luxe, elles l'ont étendu au prêt-à-porter. Cela vaut pour les petites touches des vêtements (broderies, perles, boutons travaillés) mais aussi pour l'intérieur des boutiques. L'idée est de créer un vrai univers autour de la marque, du logo à l'odeur de la bougie.

N. O.- La force de ces marques, plus encore que la création, n'est-elle pas dans la parfaite maîtrise du marketing ?
P. Monfort. - Ce n'est pas un succès volé. Elles ont développé un culot marketing. Alors que dans les grandes maisons la moindre décision doit être validée par plusieurs centaines de personnes, elles profitent de leurs structures familiales pour aller vite. A leur échelle, elles sont très organisées. Ce sont de bons équilibristes, opérationnels à 360 degrés. L'autre grande force, c'est la localisation des points de vente. Comme American Apparel aux Etats-Unis, elles ouvrent sans test préalable dans les rues les plus en vue des grandes villes.

N. O. - La crise a-t-elle changé la donne ?
P. Monfort. - Les frontières entre les secteurs de la distribution sont de plus en plus floues. Quand H&M débarque avec des maillots de bain à 19 euros mais fait appel à de grands photographes de mode comme Steven Meisel, cela crée une certaine confusion. Avec la crise, on peut voir un certain snobisme des consommatrices de luxe, qui parlent de leur petit haut Maje comme d'un achat accessible mais efficace.

(*) Expert en tendances.

Céline Cabourg

mardi 8 juin 2010

MAX AZRIA REPREND LES MAGASINS KARSTADT

Lu sur le site du journal LSA le 8 juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/max-azria-reprend-les-magasins-karstadt,114269
Max Azria reprend les magasins Karstadt
Le 08 juin 2010 par Sylvain AUBRIL


Le groupe BCBG Max Azria et Nicolas Berggruen ont été retenus comme acquéreurs de la chaîne de grands magasins allemands Karstadt. L’annonce officielle par le comité de crédit résulte notamment du soutien reçu du principal syndicat représentant les employés de Karstadt. « Nous avons une occasion unique de redresser cette entreprise et d'en faire la perle du commerce de détail allemand » a indiqué le franco américain ‪Max Azria .‪ Le groupe BCBG comprend 20 000 employés à travers le monde et a un chiffre d'affaires de 2, 3 milliards de dollars. BCBG Max Azria, Manoukian, Dorotennis, Hervé Leger, Dorothée bis...

SUBWAY VEUT DOUBLER MC CONALDS EN FRANCE D'ICI 2015

Lu sur le site du journal Les Echos le 8 juin 2010
http://www.lesechos.fr/info/service/020583650146.htm?xtor=EPR-1085-[services_distribution]-20100608
Subway veut doubler McDonald's en France d'ici à 2015

Présente en France depuis 2001, la chaîne de restauration rapide veut multiplier par sept le nombre de ses établissements d'ici à 2015. Un récent accord avec le spécialiste de la construction modulaire Yves Cougnaud lui permettra de décliner son concept en dehors des centres-villes. ...

lundi 7 juin 2010

IMMOBILIERS COMMERCIAL : LE MILLENAIRE POSE SA PREMIERE PIERRE

Lu sur le site du journal Points de Vente le 7 juin 2010
Immobilier commercial :

Le Millénaire pose sa première pierre



A quelques mètres de la Porte d’Aubervilliers (93), au sein d’une zone d’attractivité d’environ un million de personnes, un nouveau centre commercial baptisé Le Millénaire ouvrira au public en avril 2011. Les promoteurs de l’établissement, Icade et le groupe Klépierre-Ségécé, se félicitent d’avoir déjà commercialisé 66 % des surfaces. Il est vrai que le fait d’avoir signé avec Carrefour, qui sera la locomotive alimentaire de ce centre régional, a boosté les motivations des autres enseignes. C&A, H&M, Toys“R”Us feront notamment partie des moyennes unités qui intégreront l’ensemble. Les négociations très avancées avec Boulanger et Fnac devraient aussi aboutir prochainement.


C.Magaud

NEW MAN CEDE AU GROUP MOREPEACE

Lu sur le site du journal LSA le 7 juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/new-man-cede-au-groupe-morepeace,114217
New Man cédé au groupe Morepeace
Le 04 juin 2010 par FLORENT MAILLET


Un nouveau souffle pour le groupe de prêt-à-porter masculin New Man ? Cette marque très dynamique dans les années 80, en grandes difficultés depuis, va être cédée d’ici à la fin du mois au groupe Morepeace, par son propriétaire, le groupe Indreco. Morepeace, est l’actionnaire majoritaire du groupe Overall, basée à Besançon, qui est spécialisé dans le prêt-à-porter féminin et masculin.

LA GRANDE RECREE ACCUEILLE UN NOUVEL ACTIONNAIRE

Lu sur le site du journal Les Echos le 7 juin 2010
http://www.lesechos.fr/info/distri/020584047255-la-grande-recre-accueille-un-nouvel-actionnaire.htm
La Grande Recré accueille un nouvel actionnaire

[ 04/06/10 - 13H21 - actualisé à 15:21:31 ]
Le groupe Ludendo qui exploite l'enseigne est détenu à près de 70% par la famille Grunberg. Le fond Ixen entre au capital après la sortie de société d'investissement Siparex.

(Source AFP)

Le groupe Ludendo (La Grande Recré), numéro un français de la distribution de jouets, détenu majoritairement par la famille Grunberg, a accueilli un nouvel actionnaire financier, après la sortie de la société d'investissement Siparex.

« Ixen Partners a fait son entrée dans le capital en prenant une part significative détenue auparavant par un pool d'investisseurs financiers », a précisé à l'AFP le PDG Jean-Michel Grunberg, après la publication d'une dépêche faisant état de la vente de son groupe à Ixen.

Après cette opération, évaluée à 80 millions d'euros, Ludendo aura trois actionnaires : la famille Grunberg, avec une part avoisinant les 70%, Ixen Partners, autour de 20%, et la Caisse des dépôts via son fonds Avenir Entreprises, avec une participation de moins de 10%.

Ludendo, implanté dans cinq pays (France, Espagne, Suisse, Belgique et Maroc), avait ouvert son capital pour la première fois à des fonds d'investissement en 1986.

Il a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de plus de 400 millions d'euros et emploie plus de 2.000 personnes dans quelque 300 sites, dont la grande majorité est en France.

Le groupe compte près de 300 magasins et prévoit de doubler ce chiffre à l'horizon 2015.

jeudi 3 juin 2010

LES VENTES D'HABILLEMENT EN HAUSSE DE 1% EN AVRIL

Lu sur le site du journal LSA le 3 juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/les-ventes-d-habillement-en-hausse-de-1-en-avril,114080
Les ventes d’habillement en hausse de 1 % en avril
Le 02 juin 2010 par Jean-Baptiste DUVAL


Selon l’Institut français de la mode, le marché du textile et de l’habillement a enregistré une progression de 1 % en valeur par rapport à la faible référence d’avril 2009. Cette légère progression ramène le marché à son niveau d’avril 2008. Les circuits de périphérie sont restés à l’écart de ce mouvement favorable. Les chaînes de grande diffusion ont connu une baisse de 1,8 % de leurs chiffres d’affaires en moyenne, tandis que les hyper-supermarchés ont enregistré un niveau d’activité stable par rapport à l’année dernière.

C & A TENTE LE PARI DIFFICILE D'UNE RELANCE EN FRANCE

Lu sur le site du journal Le Figaro le 3 juin 2010
http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=146346581
C & A tente le pari difficile d’une relance en France

L’enseigne compte ouvrir de 10 à 15 magasins par an en centre-ville et en périphérie, alliant mode et discount.

Le premier magasin C & A nouvelle génération doit ouvrir en octobre dans le centre commercial de Vélizy, en banlieue parisienne. Il vise à présenter une offre beaucoup plus « mode », dans un environnement rénové, capable de rivaliser avec H & M ou Zara. Parallèlement sera inauguré à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) dès le mois d’août un point de vente C & A radicalement différent : en périphérie urbaine, il mettra l’accent sur le discount, face à des concurrents comme La Halle ou Kiabi. L’enseigne allemande d’origine hollandaise tente de concilier ces deux extrêmes, une présence dans la mode pour se battre contre la multiplicité d’acteurs présents sur ce créneau, tout en cultivant une image de discounter axé sur les petits prix. Élargir la clientèle sans dérouter une base fidèle de mères de famille de plus de 45 ans.

Un pari difficile, destiné à accroître la place de la marque sur le marché français, l’un des plus disputés d’Europe. Alors qu’il est leader en Allemagne avec une part de marché impressionnante de 9 % (et 8 % en Belgique), C & A s’est fait distancer en France, où il ne réalise plus que 1,9 % des ventes d’habillement, contre 2,3 % il y a trois ans. Son chiffre d’affaires dans l’Hexagone est de 581 millions d’euros (- 1 % en 2009) sur 6,3 milliards en Europe.

«Une belle endormie»

« Le membre de la famille (Brenninkmeijer, actionnaire à 100 %) qui dirige l’Europe a décidé de faire de la France et des pays latins des relais de croissance, explique Antoine Brieu, directeur général de la filiale depuis huit mois. Nous devons repositionner l’enseigne en France et retrouver une dynamique qui avait fait défaut, d’une part en retravaillant l’offre commerciale et d’autre part en reprenant l’expansion. Ce n’est pas du tout un pari impossible. C & A est une belle endormie. » Ancien de Carrefour, Antoine Brieu est chargé de mener à bien cette mission.

Outre une augmentation des ventes dans les 118 magasins existants, l’enseigne prévoit donc d’ouvrir à partir de l’an prochain entre 10 et 15 nouveaux points de vente par an pour passer le cap des 160 en 2013. Cette année, l’heure est plutôt à la restructuration puisque quatre boutiques vont être fermées tandis que cinq ouvriront.

Après avoir beaucoup baissé les prix, C & A France compte mettre l’accent sur le contenu de son offre. Une nouvelle ligne féminine plus moderne, Yessica Pure, a été lancée, ainsi qu’une série d’articles basiques de mode à bas prix, les « fashion stars ». Il s’agit d’augmenter les ventes en volume tout en rentabilisant les loyers élevés des centres-villes, pour enrayer le déclin des profits depuis plusieurs années.

Collomp, Florentin

mercredi 2 juin 2010

OUVERTURE DU 94éme GRAND FRAIS

Lu sur le site du journal Points de Vente le 2 juin 2010
http://www.pointsdevente.fr/ouverture-du-94e-magasin-grand-frais-art273375-19.html

Ouverture du 94e magasin Grand Frais



L’enseigne lyonnaise poursuit son bonhomme de chemin dans le Nord de Paris avec une nouvelle implantation à Saint-Maximin, dans l’Oise. Le magasin s’ouvrira mi-juin. L’offre se déploiera selon un schéma désormais traditionnel : 1 000 m2 de surface sur lesquels s’étendent cinq rayons : boucherie-charcuterie-traiteur, crémerie, épicerie du monde, primeur, et poissonnerie. Avec cette nouvelle implantation, Grand Frais va permettre de créer 35 emplois. En plein essor, le distributeur qui compte environ 300 M€ de chiffre d'affaires compte ainsi booster le développement de son parc en multipliant les initiatives locales.


C.Magaud

SPORT 2000 : CA EN HAUSSE ET NOUVEAU DIRECTEUR GENERAL

Lu sur le site du journal LSA le 2 juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/sport-2000-ca-en-hausse-et-nouveau-directeur-general,114066
Sport 2000 : CA en hausse et nouveau directeur général
Le 01 juin 2010 par Sylvie Lavabre


Sport 2000 France a réalisé un chiffre d’affaires de 617 millions d’euros au cours de l’année 2009. Alors que le marché global du sport connaît une croissance négative de 0,5%, le groupe a progressé de 3,2 %. Ce résultat positif s’explique d’une part par les nombreuses ouvertures de magasins. L’enseigne Sport 2000 a ouvert 14 nouveaux points de vente en plaine et 22 en montagne, totalisant 502 magasins. L’enseigne Mondovélo a étoffé également son maillage avec 9 nouveaux points de vente. D’autre part, malgré le contexte économique difficile, le réseau affilié Sport 2000 en plaine a réalisé une progression de 1,1% à surface comparable. L'enseigne a également annoncé la nomination de Marc Oursin, 48 ans, à la direction générale de l'enseigne. De son côté, le pdg de Sport 2000 France, William Monti, 52 ans, a été nommé à la présidence de Sport 2000 International qui compte au total 3 824 points de vente dans 24 pays et réalise en 2009 un chiffre d’affaires de près de 5 milliard d’euros.

COOP RACHETE TEH BODY SHOP EN SUISSE

lu sur le site Romandie News le 2 juin 2010
http://www.romandie.com/infos/news2/201006011114040AWPCH.asp
Coop rachète The Body Shop Suisse

Bâle (awp/ats) - Coop rachète les 37 magasins de produits cosmétiques The Body Shop en Suisse, pour un montant non précisé. La marque réalise un chiffre d'affaires annuel de plus de 30 millions de francs sur sol helvétique. Le distributeur bâlois conserve les 195 employés.

The Body Shop Suisse sera toujours géré de façon indépendante, a précisé Coop mardi dans un communiqué. Son cofondateur et propriétaire, Ivan Levy, conserve son poste de directeur.

The Body Shop International a été fondé en 1976 par Anita Roddick. La marque est actuellement présente dans plus de 65 pays avec plus de 2800 magasins. Le groupe français L'Oréal l'a rachetée en 2006. Les activités suisses de The Body Shop ont débuté en 1983, avec l'ouverture d'une première boutique à Zurich.

ats/rq
(AWP/01 juin 2010 11h14)

LONGCHAMP VISE UNE HAUSSE A DEUX CHIFFRES DE SES VENTES EN 2010

Lu sur le site du journal Nouvel'Obs le 2 juin 2010
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100601.REU0499/longchamp-vise-une-hausse-a-deux-chiffres-de-ses-ventes-2010.html
Longchamp vise une hausse à deux chiffres de ses ventes 2010

Jean Cassegrain, directeur général de Longchamp et petit-fils du fondateur de la société familiale. Le maroquinier a connu des taux de croissance record au printemps 2010 et ne perçoit pas de signe de ralentissement de la consommation malgré les craintes de ralentissement de l'activité liées aux plans d'austérité budgétaire en Europe.

par Pascale Denis et Astrid Wendlandt

PARIS (Reuters) - Longchamp a connu des taux de croissance record au printemps 2010 et ne perçoit pas de signe de ralentissement de la consommation malgré les craintes de ralentissement de l'activité liées aux plans d'austérité budgétaire en Europe.

Le maroquinier français, mondialement connu pour ses sacs pliables, a vu ses ventes grimper de 25% entre février et la fin avril, mais pense que ce rythme de progression ne sera pas tenu sur l'ensemble de l'année, compte tenu d'une base de comparaison moins favorable dans la deuxième partie de l'exercice.

"Nous avons connu au printemps une de nos meilleures saisons depuis longtemps (...) Pour 2010, la progression ne sera peut-être pas de 25%, mais elle sera à deux chiffres", a déclaré Jean Cassegrain, directeur général du groupe, à l'occasion du sommet mondial du luxe organisé par Reuters du 1er au 3 juin.

Petit-fils du fondateur de la société familiale créée en 1948, Jean Cassegrain a précisé que les ventes avaient redémarré dans l'ensemble des pays où il est présent, à l'exception de la Grèce, de l'Espagne et du Portugal, et a fait état d'une progression "impressionnante" aux Etats-Unis.

Longchamp, dont le logo figure un cavalier en pleine course et qui porte le nom du célèbre hippodrome du Bois de Boulogne, à l'Ouest de Paris, rivalise avec des sociétés comme Lancel (groupe Richemont), tandis qu'un nouveau concurrent, l'américain Coach, va faire son entrée prochainement dans l'Hexagone, où Longchamp réalise 40% de ses ventes.

Le maroquinier, dont les sacs de cuir affichent un luxe sage et plutôt classique, a donné un coup de fouet à son image en demandant au top model Kate Moss, égérie de la maison depuis quatre ans, de concevoir une ligne de sacs, lancée à grand renfort de publicité en février.

Cette stratégie s'est révélée payante, les ventes ayant atteint un record entre février et avril.

"Ce projet a beaucoup dynamisé les ventes de la saison. Il a aussi contribué à la médiatisation de la marque", a expliqué Jean Cassegrain.

"LA BULLE DU SAC"

Il a précisé que Longchamp avait résisté à la crise grâce à un positionnement lui ayant permis d'échapper à la "bulle du sac", allusion aux achats frénétiques des années d'avant la crise financière, où des sacs à 2.000 euros se vendaient comme des petits pains "sans vrai savoir-faire derrière".

"Comme avec beaucoup d'actifs surévalués, il y a eu explosion de la bulle", a-t-il ironisé.

Il a précisé que la société, dont les ventes ont augmenté de 4% à 260 millions d'euros en 2009, n'avait connu aucun trimestre négatif l'an dernier malgré la crise.

Longchamp, qui a abaissé ses coûts en faisant fabriquer un tiers de sa production hors de France (Chine, Maroc, Tunisie ou Ile Maurice), propose des sacs en cuir entre 200 et 600 euros.

Jean Cassegrain a assuré que ce qui était produit hors de France était d'une qualité absolument comparable à celle de ses ateliers français, grâce à un suivi spécifique de la production et que la société entendait conserver une partie de sa production en France pour "préserver ses savoir-faire".

Détenue à 100% par la famille fondatrice, Longchamp affirme n'avoir aucun projet concernant son capital et avoir la rentabilité suffisante pour pouvoir se développer sans avoir à faire appel à un partenaire financier.

"Nous n'avons absolument aucun projet dans ce sens et sommes très heureux d'être indépendants, ce qui nous donne beaucoup de liberté", a observé Jean Cassegrain

La société détient 130 magasins dans le monde, en propre ou en franchise (hors corners dans les grands magasins).

En 2010, l'essentiel de son programme d'ouverture pour 2010 se fera en Asie (Pékin, Shanghaï, Singapour et Taipeh), où elle est encore peu présente.

L'Europe - hors France - représente encore la moitié de ses ventes à l'étranger.

Edité par Matthieu Protard

mardi 1 juin 2010

WE STORE A LYON

Lu sur le site du journal Points de Vente le 1er juin 2010
http://www.pointsdevente.fr/distribution/regions/actualites-region.html?view=contenu
WE Store à Lyon


La chaîne de prêt-à-porter WE Fashion vient d’ouvrir, début mai, un magasin dans l’extension Oxygène du centre commercial de La Part-Dieu, à Lyon (69). D’une superficie de 300 m2, ce point de vente montre...

PAPSTAR OUVRE DES BOUTIQUES POUR SES ARTICLES DE ¨PIQUE-NIQUE

Lu sur le site du journal Les Ecgos le 1er juin 2010
http://www.lesechos.fr/info/distri/index.htm
Papstar ouvre des boutiques pour ses articles de pique-nique

[ 01/06/2010 - Les Echos ]

Le groupe allemand de vaisselle jetable lance son propre réseau de distribution en France. Objectif : ouvrir 15 magasins d'ici à deux ans pour se différencier sur un marché dominé par les marques de distributeur.

LITERIELAND PREVOIT UNE DIZAINE D'OUVERTURES EN 2010

Lu sur le site du journal LSA le 1er juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/literieland-prevoit-une-dizaine-d-ouvertures-en-2010,114059
Literieland prévoit une dizaine d’ouvertures en 2010
Le 31 mai 2010 par Morgan Leclerc


Literieland, spécialiste de la literie, compte actuellement 26 points de vente essentiellement répartis dans le couloir rhodanien et le sud de la France mais « entend intensifier son développement pour couvrir l'ensemble de la France », avec notamment une dizaine d’ouvertures de magasins prévue en 2010 (contre quatre en 2009 et trois en 2008). Le réseau qui a généré un chiffre d'affaires de12 millions en 2009, vise la cinquantaine de points de vente d'ici 2012. Literieland, qui se développe en franchise depuis 2007, revendique « des prix inférieurs de 5 à 30% à ceux du marché ».

PL@NET-CASH SOUHAITE DEVELOPPER SON FORMAT DE CENTRE VILLE

Lu sur le site du journal LSA le 1er juin 2010
http://www.lsa-conso.fr/pl-net-cash-souhaite-developper-son-format-de-centre-ville,114054
Pl@net-Cash souhaite développer son format de centre ville
Le 31 mai 2010 par Morgan Leclerc


L’enseigne française Pl@net-Cash développe son nouveau concept de magasin « City » avec l’ouverture d’un magasin dans le centre ville de Toulouse, après un premier exemplaire à Montpellier. « Déjà présent sur le territoire national, avec 16 magasins installés en grande majorité sur des zones commerciales, Pl@net-Cash poursuit son développement avec son format de magasins City. Magasin urbain situé en centre ville, ce nouveau concept a pour but de donner accès au plus grand nombre à ce type de commerce cash, de plus en plus convoité » indique l’enseigne, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 6,8 M d’€ en 2009, (+ 34% par rapport à 2008).