mardi 31 août 2010

CAMAIEU : DES VENTES TIREES PAR LES OUVERTURES

Lu sur le site du journal Les Echos le 31 août 2010
Camaïeu : des ventes tirées par les ouvertures



[ 31/08/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:37:37 ]

Camaïeu a amélioré son chiffre d'affaires et sa rentabilité sur le premier semestre, dans un contexte difficile pour le marché de l'habillement. L'enseigne de textile féminin a vu ses ventes progresser de 9 % sur la période, à 379,2 millions d'euros. Mais cette hausse a été tirée par les ouvertures de magasin. Car, à surface et devises comparables, elle enregistre une baisse de 3,9 %. Un recul légèrement supérieur à celui du marché du prêt-à-porter féminin français, estimé à 3,1 % en cumul à fin juin (source : Institut français de la mode). L'entreprise met en avant le recul de la date des soldes d'une semaine, de juin à juillet, pour expliquer cette baisse, « un décalage compensé principalement par une progression du taux de marge commerciale », précise toutefois la société. Du coup, Camaïeu a vu son résultat opérationnel augmenter de 12,4 % pour s'établir à 54,3 millions d'euros. Son résultat net est lui en hausse de 4,8 %, à 32,7 millions.
Les projets vont s'accélérer

Le marché de l'habillement en France, qui est le premier débouché du groupe, est en panne depuis deux ans. Les femmes notamment ont limité leur nombre d'achats et leur budget garde-robes. Selon les spécialistes du secteur, la reprise ne devrait pas être au rendez-vous en 2010. Dans un contexte de crise, les fédérations attendent un redémarrage de la consommation seulement en 2011.

Pour de nombreuses entreprises du secteur, comme Camaïeu, la croissance des ventes est donc soutenue par les ouvertures. Sur ce premier semestre, la société, propriété du fonds britannique Cinven depuis 2007, a inauguré 39 magasins entre janvier et juin et signé son entrée en Roumanie, avec un premier point de vente à Bucarest. Les projets de développement vont s'accélérer au second semestre. La société, dont le directoire est présidé depuis février dernier par Thierry Jaugeas, un ancien de LVMH, a annoncé hier soir l'ouverture d'une centaine de points de vente d'ici à la fin de 2010, soit un investissement annuel de 50 millions d'euros. A fin juin, l'enseigne disposait de 894 magasins, dont 342 à l'international, en majorité en Europe (Italie, Espagne, Pologne…)

Créé en 1984, Camaïeu vise les femmes entre 20 à 40 ans avec des collections mode et basiques à petits prix. Il revendique la vente de 50 millions d'articles par an et quelque 3 millions de clients. En 1996, l'enseigne, qui emploie près de 5.000 salariés, s'est recentrée sur la mode féminine. Les segments homme (Jules) et enfant (Okaïdi) ne font plus partie de l'entreprise. Le groupe est un des leaders du marché français de l'habillement depuis les années 1990.
D. CH., Les Echos

jeudi 19 août 2010

COOP ALSACE FERME 13 MAGASINS "NON RENTABLES"

lu sur le site du journal L'ALSACE le 19 août 2010
Commerce
Coop Alsace ferme 13 magasins « non rentables »

D’ici à la fin octobre, Coop-Alsace va fermer 4 petits supermarchés ou supérettes dans le haut-Rhin et 9 dans le Bas-Rhin.

La Coop-Alsace avait de toute façon prévu de divulguer l’information courant septembre, mais « les partenaires sociaux » ont organisé la fuite et la nouvelle circule donc depuis 48 heures : 13 magasins vont fermer d’ici à la fin octobre. Information confirmée hier par Serge Lorentz, le responsable la communication de la coopérative (voir liste en encadré). Du coup, certains rendez-vous avec les municipalités, qu’on pensait informer sans leur communiquer l’objet à l’avance, comme par exemple celles de Soultz et de Jungholtz aujourd’hui, risquent de se passer dans un climat moins détendu que prévu !

« Nous ne sommes pas un service public »

A Strasbourg, au siège de Coop-Alsace, on ne livre pour l’instant aucun calendrier précis quant aux dates auxquelles les rideaux vont définitivement s’abaisser sur ces commerces de proximité, souvent inscrits de longue date dans le paysage des villages ou petits villes concernées. D’ailleurs, assure M.Lorentz, « la liste n’est pas immuable » : « On va peut-être encore laisser une chance à certains ». Clairement, selon ce responsable, il est question ici de logique économique : il s’agirait de magasins « qui perdent de l’argent et ne sont pas à l’équilibre économique ». « Nous sommes une coopérative, mais pas un service public », rappelle M.Lorentz.

Ceci dit, l’annonce de cette charrette n’aurait en soi rien d’exceptionnel, selon le directeur de la communication de la Coop : « On a beaucoup fermé et ouvert, depuis des années ». En tout cas, assure M.Lorentz, cette mesure « n’a rien à voir avec Leclerc ». Entendez : l’alliance entre les deux groupes, en 2008, qui a abouti à une redistribution des enseignes, mais uniquement dans les grandes ou très grandes surfaces. Ou alors indirectement ? Puisque, si Coop Alsace a donné l’impression de marquer une pause dans cette politique d’ouvertures (et surtout, quand même) de fermetures, c’est justement parce que « depuis deux ans, on était dans une histoire assez hard », qui consistait à « mettre les hypers sur les rails ».

« On a laissé la proximité de côté »

Du coup, explique M.Lorentz, « on a un peu laissé la proximité de côté ». L’heure des comptes serait donc venue.

Conscient des réactions négatives que ces annonces peuvent susciter, le porte-parole de Coop Alsace distingue cependant celle de certains élus « qui montent facilement au créneau, tout en autorisant des ouvertures (de surfaces commerciales) en périphérie ». Et il cite tel ou tel cas, notamment dans le Bas-Rhin. Mais la confrontation avec les élus peut aussi donner de bons résultats, si on en croit d’autres exemples, également dans le Bas-Rhin, à Hattmatt, par exemple, où, grâce à la municipalité, une Coop sera transférée d’ici à janvier-février sur « un emplacement meilleur et dans un local plus moderne », se donnant ainsi de nouvelles chances de résister à la concurrence. Ou encore à Still où, là aussi, un magasin « passablement vétuste » bénéficiera de ce genre de coup de pouce pour rouvrir l’année prochaine sous de meilleurs auspices.

La collaboration peut même aller plus loin, convient M. Lorentz, dans le cas, par exemple, où une commune fait l’effort d’accueillir une surface de vente dans un local dont le loyer serait pris en charge par la collectivité, pendant un an ou deux. Mais, là, admet-il, il y a des limites aux possibilités de nombre de communes, surtout les petites, et aussi aux possibilités que leur donne, en cette matière, des dispositifs comme le FISAC (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) et qui seraient, paradoxalement, moins favorables aux structures de type coopératives qu’aux initiatives strictement privées. Dans tous les cas, pour l’heure, 13 points de vente de proximité, parfois les seuls à subsister dans certaines communes, vont fermer posant problèmes aux populations les plus fragilisées, par l’âge, ou le manque de mobilité, et retranchant, tout simplement, un peu plus du confort de vie.



Luc Marck

13 fermetures
Dans le Haut-Rhin : Jungholtz,
Pulversheim, Soultz,
Staffelfelden.
Dans le Bas-Rhin : Altenstadt,
Auenheim, Betschdorf,
Gambsheim, Lauterbourg,
Ostwald, Rittershoffen,
Strasbourg/Neudorf,
Strasbourg/Montagne-Verte.

GARDEN PRICE : LA JARDINERIE ANIMALERIE DISCOUNT

LU sur le site AC FRANCHISE le 19 août 2010
Garden Price : la jardinerie animalerie discount
Moyenne & Grande Surface Spécialisée / Politique, concept, produit

Le concept de Garden Price est d’offrir sur une surface de 1 000 à 1500 m2, une gamme de produits jardin et animalerie à des prix discount. Certes, l’offre est moins large que dans les grandes surfaces mais ses deux fondateurs, issus de la société Vilmorin ont transposé au jardinage et à l’animalerie un concept déjà éprouvé dans le bricolage (Brico Dépôt) ou l’alimentaire (Lidl).

Le magasin Garden Price est looké hard discount, c’est-à-dire un merchandising et une signalétique basiques et la mise en avant des prix bas. Garden Price commercialise les grandes marques de jardinage et a créé dès le début sa propre marque sur certains produits qui représente une part non négligeable du chiffre d’affaires.
Garden Price propose aussi sa carte de fidélité et a ouvert son site marchand sur internet qui rencontre un franc succès puisque le panier moyen avoisine les 100 euros, soit 4 fois plus qu’en magasin.
L’enseigne Garden Price a été créé en 2006 et compte aujourd’hui 5 magasins en propre implantés en région Ile de France. Les objectifs sont d’ouvrir 3 magasins par an en propre pour l'instant.

mardi 3 août 2010

QUAND FINDUS S'OFFRE LES MAGASINS PICARD

Lu sur le site de FRANCE INFO le 27/07/2010
http://www.france-info.com/economie-entreprises-secteurs-2010-07-27-quand-findus-s-offre-les-magasins-picard-470246-22-23.html
Quand Findus s’offre les magasins Picard
France Info - 27 juillet 2010

Les magasins de surgelés sont officiellement à vendre depuis mai - pour la troisième fois en dix ans. Et c’est un fonds d’investissement, Lion Capital, qui est en passe de remporter la mise. La transaction sera finalisée d’ici la fin de l’année, pour un montant estimé à 1,5 milliard d’euros.

Un secteur prospère, les surgelés. Picard arbore fièrement 14% de rentabilité par an. Difficile de faire mieux dans le secteur... A lui seul, Picard vend autant de surgelés que Carrefour et Leclerc réunis.
Pas étonnant, dans ces conditions, que sa mise en vente attire les convoitises.

L’enseigne est officiellement à vendre depuis le mois de mai. Pour la troisième fois en dix ans, elle va changer de propriétaire - et de fonds d’investissement. Lion Capital, qui possède déjà Findus, entre autres, aurait mis sur la table 1 milliard et demi d’euros - le montant n’a pas été publié.
Lion Capital a annoncé hier être entré en négociations exclusives avec BC Partners. D’ici la fin de la semaine, le personnel sera informé. Un accord formel sera ensuite signé, pour une finalisation de la transaction attendue au quatrième trimestre ; d’ici la fin de l’année, donc.
Les enjeux du rachat de Picard par Findus : précisions de Patrick Lelong (0'47")


1 milliard et demi d’euros, c’est une somme colossale qui s’explique, cependant, par les profits importants générés par Picard. Son chiffre d’affaires a doublé en dix ans, pour atteindre 1,15 milliard l’an dernier.
Picard compte aujourd’hui 823 boutiques en France (et 30 en Italie), pour 4.000 salariés. Et l’enseigne vise 30 à 40 nouvelles ouvertures par an, rien qu’en France. D’autres implantations sont à l’étude, en Europe du Nord, mais aussi en dehors...

Mais à quel prix, s’inquiètent les syndicats. Qui dénoncent les mauvaises habitudes sociales de l’entreprise. Picard figure d’ailleurs sur la liste, dressée par le gouvernement, des mauvais élèves en matière de prévention du stress au travail.

CHAQUE MINUTE, SES APPLE STORE ENCAISSENT PRES DE 20.000 EUROS

Lu sur le site du journal Capital le 27/07/2010
http://www.capital.fr/a-la-une/dossiers/apple-pourquoi-steve-jobs-a-toujours-un-coup-d-avance-518293/chaque-minute-ses-apple-store-encaissent-pres-de-20-000-euros/%28offset%29/2
Chaque minute, ses Apple Store encaissent près de 20 000 euros


La marque à la pomme rompt avec les pratiques des grands magasins. Examen à la loupe de ses astuces commerciales.

Caroline, «spécialiste» au Carrousel du Louvre, avait insisté en nous remettant sa carte de visite : «Si vous avez une question, appelez-moi.» Une vendeuse qui donne ses coordonnées ? Incongrue dans n’importe quel grand magasin d’électronique, cette pratique est une règle de base dans les Apple Store. Steve Jobs l’a voulu ainsi, en lançant son réseau de boutiques : chaque client doit y être traité comme un VIP…

Un détail, parmi beaucoup d’autres, qui contribue à faire de ces cathédrales de verre les magasins les plus performants du secteur. Dans les 11 pays où ils sont implantés, les 290 Apple Store ne désemplissent pas. L’an dernier, ils ont accueilli 171 millions de visiteurs, 17% de plus que l’année précédente. Et ces hordes de curieux ne viennent pas seulement admirer l’architecture bluffante de ces temples du high-tech, à l’image du cube de verre de la 5e Avenue, à New York. Ils achètent !

En 2009, la chaîne a encaissé 4,5 milliards d’euros, près de 18% des recettes de l’entreprise. Et la rentabilité est conforme aux standards d’Apple : 20%, selon Gary Allen, qui traque sur son site IfoAppleStore.com chaque fait et geste de la chaîne.

C’est à la fin des années 1990 que Steve Jobs, mécontent de la façon dont ses bijoux étaient commercialisés, a pris le virage de la distribution. L’inventeur du Mac s’est tout de suite entouré de cadors : Millard Drexler, le président de Gap, puis Ron Johnson, ex-vice-président du merchandising de la chaîne Target. Comme d’habitude, tout a été concocté dans le plus grand secret.

Dans l’organigramme, Johnson apparaissait sous un pseudonyme (John Bruce), pour ne pas mettre la puce à l’oreille des concurrents. En mai 2001, les premiers magasins tests ont ouvert, en Virginie et en Californie. Puis, un an plus tard, une fois le concept abouti, Apple inaugurait son premier «flagship» («magasin vitrine») dans le quartier huppé de SoHo, à New York.

La firme à la pomme ne s’installe que dans des lieux d’exception : Ginza à Tokyo, Regent Street à Londres, le Louvre et bientôt le quartier de l’Opéra, à Paris, appliquant en cela la règle numéro 1 du commerce, la qualité de l’emplacement. Seule différence : pour conforter ses choix, Apple étudie de façon quasi scientifique les flux de clientèle.

Dissimulée à l’entrée, une caméra filme tous les quarts d’heure les mouvements autour du «store», calcule le pourcentage de promeneurs qui y pénètrent. Même auscultation à l’intérieur : «Le parcours des clients et le taux d’achats sont aussi examinés à la loupe», affirme Gary Allen. Ces données chiffrées seraient exploitées par les managers des magasins pour calibrer leurs effectifs et par les services marketing du siège pour bâtir leur stratégie. Apple, comme toujours, ne commente pas.

La philosophie du commerce selon Steve Jobs, en revanche, se lit à livre ouvert. La clé de voûte du système, c’est «l’expérience du client». Dans chaque Apple Store, un coup d’œil suffit pour se repérer et identifier l’espace où l’on trouvera réponse à ses questions : créer un album de photos numériques, partager sa collection de musique, synchroniser son iPhone avec le Mac…

«La lisibilité de l’offre est renforcée par des jeux de lumière», analyse Christophe Davene, spécialiste en merchandising chez Mathemapartners. «Une belle entreprise d’évangélisation», plaisante Christophe Fillâtre, le patron de l’agence de design Carré noir. Au cœur des boutiques, un escalier de verre incite le consommateur à monter à l’étage, dédié aux accessoires et à la formation. Steve Jobs «himself» a participé au dessin des premiers prototypes.

Mais c’est surtout dans la manière de présenter les produits qu’Apple a provoqué la rupture. Posés sur de grandes tables de bois clair, ils sont à la portée des visiteurs qui peuvent les manipuler. Ron Johnson a imaginé des mises en scène, à la manière d’Ikea. Et, en cas de problème, direction le Genius Bar, un grand comptoir où des experts dispensent leurs conseils. Gratuitement, et sur rendez-vous si on le souhaite.

Car le troisième pilier des Apple Store, c’est la qualité de l’accueil. Alors que la plupart des chaînes calculent leurs effectifs au plus juste, Apple fait l’inverse. En moyenne, les magasins comptent 70 vendeurs, 150 au Louvre et même 300 sur la 5e Avenue. Et ça dépote : grâce à cette densité, les Apple Store atteignent 30 000 euros de chiffre d’affaires au mètre carré, selon une estimation du cabinet Kurt Salmon. Un record ! L’installation de terminaux de paiement sur chaque table permet en outre de concrétiser chaque contact avec le client.

Le recrutement de ces armées de vendeurs à tee-shirt bleu suit un processus rigoureux. Le candidat, qui postule sur Internet, commence par un entretien téléphonique. Suit une batterie de tests ou de jeux de rôle, avant une rencontre avec le DRH, puis avec le directeur du magasin. «Ils ne demandent pas forcément des compétences en informatique, mais insistent sur la capacité d’écoute», explique un salarié du magasin de Montpellier, le deuxième site français. Si l’affaire est conclue, la nouvelle recrue reçoit ensuite près de quatre-vingts heures de formation sur les produits et les techniques de vente.

Pas question, par exemple, pour le «concierge» à l’entrée de laisser un consommateur déboussolé se débrouiller seul. Autre impératif, pour rassurer la clientèle : éviter le jargon technique et engager plutôt la conversation sur les usages. De même, les apôtres d’Apple ne doivent pas trop pousser à l’achat. D’ailleurs, ils ne touchent pas de commission sur les ventes : la part variable de leur rémunération repose sur d’autres critères (nombre d’extensions de garantie, par exemple), évalués par le manager.
Toute cette débauche de prévenances n’a qu’un objectif : fidéliser. A l’achat d’un Mac, par exemple, le vendeur suggère de prendre un forfait illimité de formation, valable un an, pour 99 euros. En espérant qu’à chaque visite le client craque pour un autre joujou ou accessoire. Les enfants ne sont pas oubliés. Les chérubins de 6 à 13 ans peuvent apprendre, gratuitement, à créer un album photos ou à composer des musiques grâce au logiciel Garage Band, au cours d’ateliers ou de stages d’été en magasin. Steve Jobs prend ses fans au berceau.

Jean Botella

Des techniques sophistiquées pour doper les ventes

1°- L’attente aux caisses est limitée grâce à des terminaux nomades
Equipé d’un iPhone transformé en terminal de paiement, le vendeur enregistre la vente en y entrant un numéro de carte de crédit. La facture s’imprime sur une machine cachée sous la table. Cela favorise l’achat d’impulsion et évite l’attente aux caisses.

2°- Les fonctions des salariés sont identifiables à leurs tee-shirts
Orange pour les «concierges» de l’accueil. Bleu clair pour les «spécialistes» (vendeurs). Bleu foncé pour ceux qui dépannent (les «genius») ou qui forment. Noir pour les managers.

3°- La carte de visite permet de personnaliser le contact
La relation commerciale ne doit pas être anonyme. Le client peut rappeler (si la ligne n’est pas saturée) le vendeur qui s’est occupé de lui.

4°- Très soignés, les sacs d’emballage valorisent les produits
Plutôt chics, les plus utilisés sont à lanières. Portés comme des sacs à dos, ils sont ornés de la fameuse pomme pour être reconnus dans le centre commercial.

5°- Le vendeur doit mettre les nouveaux clients à l’aise
Le jargon technique est proscrit. Chaque salarié, identifié par un badge en forme d’iPod, met en avant
les fonctionnalités Apple.

DU PAREIL AU MEME RACHETE "PETITS PETONS"

Lu sur le site du journal Le Figaro le 26 juillet 2010
DPAM rachète "Petits petons"
AFP
26/07/2010 | Mise à jour : 17:55 Réagir
L'enseigne de vêtements d'enfants "Du Pareil...au même" (DPam) a annoncé lundi le rachat de "Petits petons", enseigne de chaussures pour enfants, devenant ainsi, avec 130 magasins, leader de la chaussure pour enfants en magasin spécialisé en France.

Ce rachat entre dans le cadre du développement stratégique de DPam, filiale de la société d'investissment HPartners, "sur le marché de la chaussure pour enfants".
DPam (158 millions d'euros de chiffre d'affaires 2009), qui fut la première enseigne au milieu des années 80 à proposer des vêtements créatifs à des prix accessibles, dispose de 434 boutiques (dont 216 en France) dans 26 pays. A côté des DPam enfant, existent DPam chaussures (71 points de vente) et DPam bébé.

"Petits Petons" compte 63 magasins et a réalisé 8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009.

MAJE, INSPIRATION 100 % FEMININE

Lu sur le site du journal Les Echos le
Maje, inspiration 100 % féminine

[ 26/07/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:36:24 ]
Sexy et branché, le prêt- à-porter de Judith Milgrom est emblématique de cette nouvelle génération des marques françaises, intermédiaires entre les créateurs hors de prix, et les géants du mass market, Zara et H & M.
L'éclairage bonne mine dispensé par les lampes égyptiennes comme l'ambiance douce et parfumée participent au bien-être des clientes.


Entre Zara et les créateurs, il n'y avait rien. » C'est à partir de ce constat que Judith Milgrom a décidé de créer Maje. Née au tournant du siècle, la marque fait partie de ces nouvelles locomotives de la mode française dont les prix n'ont rien à voir avec ceux du luxe. Chouchou des grands magasins (Galeries Lafayette, Printemps…) qui l'ont implantée dans toutes leurs succursales et à la tête d'un réseau d'une cinquantaine de boutiques en France, elle se déploie maintenant à l'international où elle réalise déjà plus d'un tiers de son chiffre d'affaires (plus de 100 millions d'euros en 2010).

Le style Maje ? Résolument sexy, branché : ligne près du corps, coupes affûtées pour des petites vestes à porter sur un top de lingerie et des pantalons « skinny ». Née au Maroc, Judith Malgrom a le goût des couleurs vives même en hiver, de la dentelle (présente dans toutes les collections) comme des imprimés, panthère notamment. Si Sandro, la marque de sa soeur Evelyne Chétrite, est connue pour ses blouses romantiques et ses robes fluides, l'inspiration de Maje, plus rock, s'adresse à une clientèle un peu plus jeune. Il lui arrive d'ailleurs de donner un coup de pouce financier à des petits nouveaux de la scène musicale française dont elle passe les bandes dans ses boutiques. Inversement, l'hiver dernier, elle a demandé une collection capsule au duo de djettes les Putes à franges, Cécilia et Tania. Petite elle-même, Judith aime les hauts talons (le soir) et a mis en vigueur dans ses collections la taille « 0 ». Pas pour encourager l'anorexie mais pour répondre à l'attente des petits gabarits, trop souvent ignorés par les labels de mode. Trait distinctif apprécié des grands magasins de Séoul et Taïpeh qui référencent la marque. Tous les modèles sont essayés sur elle ; ce qui ne l'empêche pas de porter des vêtements de créateurs minimalistes comme Margiela, et tout récemment Pheobe Philo chez Céline dont elle aime la précision des coupes, le tomber impeccable de pièces essentielles comme la chemise blanche, grand classique de tout dressing qui se respecte et dont elle fait collection. Sa grande fierté ? Faire descendre dans la rue les dernières tendances des podiums. Et surtout voir des femmes qui travaillent s'habiller chez elle, oser la féminité en portant des robes au bureau. « Quand j'ai commencé, elles y allaient en uniforme, tailleurs jupe ou pantalon », raconte-t-elle. Un signe selon elle de l'évolution parcourue, « une femme n'a plus besoin de s'habiller en homme pour être respectée au travail ».
Refus du « brand stretching »

Du secteur du luxe, Judith a retenu une leçon : la nécessité de tout contrôler. A commencer par les prix, « qui doivent être justes. Ma clientèle va des femmes aisées qui ont un sac Birkin au bras aux petites jeunes filles qui cassent la tirelire pour s'acheter une veste ou une robe en solde ». Exemple avec les accessoires que Maje veut développer en fixant la limite en dessous de 300 euros pour un sac. « C'est beaucoup déjà ! » dit-elle, un peu étonnée par l'inflation des prix constatés chez certains concurrents estampillés « créateurs » dont les prix ne sont plus si éloignés de ceux des marques du luxe. « Autant économiser un peu plus longtemps pour s'en payer une. »

C'est au nom de cette exigence de contrôle que Maje a très vite pris (en 2001) le parti d'investir dans son propre réseau de distribution arrêtant du même coup la vente aux boutiques multimarques (par ailleurs, de surcroît, en voie d'extinction rapide). « Les multimarques font ce qu'elles veulent de vos produits. Vous ne savez pas à côté de quelles autres marques vos vêtements sont vendus. Ni comment ils seront présentés. Un vrai problème pour l'image », argumente le directeur du marketing, Yves Benoliel.

Avoir ses propres boutiques permet de soigner le cadre. Ambiance musicale douce et parfumée sont au programme tout comme l'éclairage bonne mine dispensé par les gracieuses lampes égyptiennes en métal ajouré. L'accueil aussi. « Le plus important, c'est que les femmes qui poussent la porte se sentent bien dans mes boutiques. Si elles n'achètent pas, au moins elles ont passé un bon moment et elles reviendront », dit-elle, soulignant la dimension devenue primordiale avec Internet de « l'expérience vécue dans les boutiques ».
Sur le même sujet

Avec Sandro et Claudie Pierlot, une affaire de famille

100 % féminine, Maje ne veut pas faire de « brand stretching » : « La marque n'a pas vocation d'habiller les hommes », dit Yves Benoliel. Certaines boutiques, grand format, proposent une mini-ligne enfant. « Juste quelques pièces, le plus souvent l'adaptation de vêtements que les mères veulent voir porter par leurs filles », ajoute-t-il.
VALÉRIE LEBOUCQ, Les Echos

VIRGIN AU CARREFOUR DES CHEMINS

Lu sur le site Satmag LE 20/07/2010
Virgin au Carrefour des chemins


Info postée le 20-07-2010 à 17:26

Quand un hypermarché, Carrefour, demande à une enseigne culturelle, Virgin, de prendre en charge son rayon disque, qui va gagner ?

C'est une sorte de retournement commercial auquel nous assistons.

Le fait que le prix du disque ne soit pas protégé comme celui du livre a fait disparaitre les disquaires (en restent-ils ?) au profit des grandes surfaces et des magasins spécialisés (Fnac et Virgin principalement).

Et encore, on a vu les difficultés que rencontrent ces derniers. Virgin a par exemple été vendu une première fois au groupe Lagardère puis a été revendu à fonds d'investissement français Butler Capital Partners.

La forte baisse des ventes des disques, loin d'être compensée par le téléchargement légal, fait que les magasins doivent trouver des solutions pour trouver de nouveaux marchés.

Soit en développant la librairie ou en créant de nouveaux raillons comme la papeterie, la téléphonie, etc.

Soit en révolutionnant la distribution et donc en créant une association entre anciens ennemis.

Donc Carrefour va tester un corner Virgin dans son magasin de Vénissieux. Si ça marche, l'expérience sera transformée dans tous les magasins de l'enseigne.

Carrefour va profiter de la bonne image commerciale et de la dynamique du groupe Virgin.

Virgin va vendre dans des lieux nouveaux. Mais dans l'esprit donc consommateur, l'image de Virgin ne va-t-elle pas être brouillée ?

A suivre.

H & M : LES VENTES REPARTENT

Lu sur le site du journal le Figaro le 15 juillet 2010
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/07/15/97002-20100715FILWWW00304-hm-les-ventes-repartent.php
H&M : les ventes repartent
avec Reuters
15/07/2010 | Mise à jour : 10:22 Réagir
Hennes & Mauritz (H&M) a tourné la page d'un printemps décevant en annonçant jeudi une hausse de ses ventes à périmètre comparable au mois de juin, même si cette embellie s'est avérée moins élevée qu'espéré.

La troisième chaîne mondiale de magasins de confection a enregistré une hausse de 9% en rythme annuel de ses ventes à périmètre comparable le mois dernier, contre un bond de 9,6% attendu par le consensus Reuters. Ces ventes avaient reculé aux mois d'avril et de mai.

L'ensemble des ventes du groupe ont crû de 20% le mois dernier, alors que les analystes s'attendaient à une hausse de 21%. Ce rebond n'est cependant pas étonnant étant donné les chiffres optimistes annoncés fin juin.

Les chiffres annoncés ce jeudi sont en outre meilleurs que ceux de son concurrent américain Gap, qui a fait état la semaine dernière d'une stabilité de ses ventes à périmètre comparable en juin.

CONTROVERSEE ZONE COMMERCIALE DE MOLSHEIM DORLISHEIM

Paru dans le journal DNA du 1er août 2010
Région Dorlisheim / Projet de zone de loisirs
La dernière séance du grand hamster
Bloqué, depuis plus d'un an, pour cause de présence potentielle de grand hamster, le chantier du cinéma multiplexe de Dorlisheim (près de Molsheim) et de sa controversée zone commerciale, va pouvoir redémarrer. La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno, vient de donner son feu vert.

lundi 2 août 2010

LES SOLDES A STRASBOURG

Paru dans le journal DNA du 31 juillet 2010
Les soldes rattrapent une saison morose

Malgré le creux de l'activité liée à la chaleur caniculaire début juillet, les soldes d'été - qui s'achèvent mardi soir - fonctionnent plutôt bien dans les magasins strasbourgeois.

ALSACE DORLISHEIM : UN RECOURS DES COMMERCANTS

paru dans le journal DNA du 31 juillet 2010
Molsheim Dorlisheim / Zone de Loisirs : un recours des commerçants