vendredi 10 septembre 2010

INTERNET FROLE LES 30 % DE CROISSANCE AU PREMIER SEMESTRE 2010

Lu sur le site du journal LSA le 10 septembre 2010
Internet frôle les 30% de croissance au premier semestre 2010
Le 09 septembre 2010 par Sylvie Lavabre


D’après la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance), le chiffre d’affaires du commerce électronique a progressé de 29% au cours du premier semestre 2010 par rapport au premier semestre 2009 à 14,5 milliards d’euros. Une croissance supérieure à celle enregistrée au cours de l’année 2009 (+25%). Le nombre de sites marchands a progressé de 29% pour s’établir à 70 000, soit 16 000 nouveaux sites créés au cours des douze derniers mois. Près de 156 millions de transactions ont été réalisées au cours du premier semestre pour un montant moyen de 93€. La dépense moyenne par cyberacheteur s’est élevées à 650€ soit 7 transactions en moyenne par acheteur. Les sites enregistrent d’ailleurs une performance à la hausse avec un taux de transformation qui atteint 1,89%.

TENDANCE AMERICAINE : LE MAGASIN EPHEMERE

Lu sur le site "lapresseaffaires.com" le 10 septembre 2010
Tendance américaine: le magasin éphémère

Le détaillant de jouets Toys R «Us» étend à grande échelle une expérience qu’il a tentée l’année dernière. Profitant de la récession qui a poussé à la faillite nombre de détaillants, l’entreprise récupère les espaces commerciaux laissés vacants pour ouvrir des magasins uniquement en vue de la saison des Fêtes.

Voyant le succès obtenu par les 90 magasins temporaires ouverts l’an dernier, Toys R «Us» en établira pas moins de 600 autres cette année ! Un baume pour les proprios de centres commerciaux, qui peuvent remplir un espace vacant en attendant que les consommateurs américains se remplument.

Le taux d’inoccupation des centres commerciaux aux États-Unis s’établissait à 9% au deuxième trimestre de cette année, alors qu’il était près de moitié moindre (5,1%) à la même période il y a cinq ans, selon les données de la firme Reis, citée par le Wall Street Journal.

Ouvrir des magasins temporaires n’a rien de nouveau. Des comptoirs d’emballage cadeaux ouvrent pour les Fêtes, des comptoirs de chocolats, pour Pâques, etc. Mais, rares sont les grands détaillants qui aient tenté l’expérience de façon aussi étendue.

Le grand patron de Toys R «Us», Gerald Storch, a expliqué en entrevue au Journal que ces boutiques n’ont pas cannibalisé les ventes des magasins ouverts depuis plus d’un an. Ces magasins ont vu leur chiffre d’affaires progresser de 3,3% l’année dernière. Les ventes de l’ensemble de la chaîne ont ainsi augmenté de 5,5% comparativement au quatrième trimestre de l’année précédente. Et cela, tandis que les ventes de jouets étaient inchangées dans leur ensemble par rapport à la saison des Fêtes de 2008.

Reste à voir si Toys R «Us» tentera l’expérience ici. Chose certaine, il y a beaucoup moins d’espaces commerciaux inoccupés ici qu’aux États-Unis. Dans certains centres commerciaux de Montréal et des environs, la fin de semaine, c’est à peine si on peut trouver un espace de stationnement à 500 mètres d’une entrée…

LECLERC NE CESSE DE GAGNER DES PARTS DE MARCHE EN FRANCE

Lu sur le site du journal Le Monde le 10 septembre 2010
Leclerc ne cesse de gagner des parts de marché en France
LEMONDE | 08.09.10 | 14h31 • Mis à jour le 08.09.10 | 14h31

Où s'arrêtera l'ascension de Leclerc ? L'enseigne numéro un en France depuis 2001 accroît encore son avance. Sur la période juin 2009-juin 2010, elle détient 17,1 % du marché national, selon l'enquête Référenseigne de Kantar Worldpanel, rendue publique mercredi 8 septembre, soit 0,5 point de mieux par rapport aux douze mois précédents.

Leclerc est l'enseigne qui a le plus profité de la légère remontée de la consommation des ménages sur la période (+ 2,5 % en valeur et de + 1,9 % en volume). Avec les supermarchés Système U (9,1 % de part de marché en hausse de 0,3 point), elle est ainsi le seul distributeur "à recruter et à fidéliser des clients", note Gaëlle Le Floch, directrice de l'unité distribution de Kantar Worldpanel.

La clé de sa réussite : l'image d'une enseigne très compétitive soutenue par un discours offensif et des polémiques sur le thème de la défense du pouvoir d'achat lancés par son charismatique patron, Michel-Edouard Leclerc. Il est vrai qu'en tant que groupement d'indépendants, l'enseigne n'a pas de compte à rendre à la Bourse et peut ainsi jouer sur ses marges pour gagner des parts de marché. Mais d'autres, qui ne sont pas cotés, ne font pas mieux : Auchan et Intermarché réussissent quand même à conserver leur part de marché avec respectivement 8,6 % et 12 %, bien souvent, il est vrai, grâce à l'ouverture de nouveaux magasins.

Le groupe Carrefour profite de l'engouement pour ses supermarchés Carrefour Market (+ 0,4 point à 8,5 %), mais il ne parvient pas à endiguer le déclin de ses hypermarchés en France. Leur poids recule encore de 0,3 point à 12,8 %.

Toutefois, souligne Mme Le Floch, les initiatives du numéro deux mondial de la grande distribution (création de la marque Carrefour Discount, lancement des "promos libres"...) ont donné le sentiment d'une enseigne devenue meilleur marché, laissant augurer un possible redressement.

L'argument prix est essentiel

De fait, dans un environnement économique encore morose, l'argument prix est essentiel. Et les enseignes qui ont, comme Casino, fait l'impasse sur ce thème, le paient. Les hypers et supermarchés du groupe perdent 0,3 point de part de marché à 5,3 %. Seuls des cas isolés comme Monoprix (2,2 % de part de marché) peuvent s'exclure de cette bataille en s'adressant à une niche de clientèle aisée et urbaine.

Dans ce contexte, le coup d'arrêt porté à l'ascension des maxidiscompteurs observée en 2008 peut surprendre. Mais ces chaînes ont été sanctionnées par des clients qui jugent désormais l'écart de prix avec les autres grandes surfaces moins intéressant. Les promotions intensives, les efforts de communication (1,298 milliard d'euros dépensés) et le recul de l'inflation à partir de 2009, ont incité les clients à revenir vers les enseignes traditionnelles. Et si Lidl maintient une part de marché à 4,8 %, Aldi, Dia, Ed, et Leader Price perdent du terrain.
Claire Gatinois

L'HYPERMARCHE A ENCORE DE BEAUX JOURS DEVANT LUI

Lu sur le site du journal Le Monde le 10 septembre 2010
L'hypermarché a encore de beaux jours devant lui
LEMONDE pour Le Monde.fr | 09.09.10 | 14h35 • Mis à jour le 09.09.10 | 15h58


L'hypermarché n'est pas mort ! Ces magasins géants en périphérie des villes, que les experts jugent pourtant inadaptés aux nouveaux modes de consommation, restent le lieu privilégié des Français pour aller faire leurs courses alimentaires.

Une étude réalisée par l'IFOP auprès de 1 009 personnes pour Wincor Nixdorf, fournisseur de solutions logicielles et matérielles pour les banques et le commerce, révèle en effet que neuf Français sur dix (91 %) fréquentent les hypermarchés. Soit davantage que les supermarchés (89 %) et bien plus que les supérettes (61 %). Et leurs habitudes sont bien ancrées : 40 % des Français se rendent dans ces grandes surfaces au moins une fois pas semaine et 59 % toutes les deux semaines, "soit six Français sur dix", précise Frédéric Micheau, directeur adjoint opinion et stratégie d'entreprise à l'IFOP.

Etonnant ? Bien souvent les consommateurs n'ont pas vraiment le choix. A moins d'habiter en ville, où les enseignes de proximité sont légion, faire ses courses nécessite de prendre sa voiture et d'arpenter les rayons d'un hypermarché. Aussi, les Franciliens optent davantage pour les courses dans une supérette que le reste de la population française (33 % contre 17 %).

LA DIFFICILE ATTENTE AUX CAISSES

En outre, les plus hauts revenus comme les cadres sont prêts à payer plus cher pour faire leurs courses près de chez eux ou près de leur travail, tandis que les ouvriers privilégient souvent des prix plus attractifs. Ces derniers sont ainsi plus nombreux à fréquenter les hypers que la moyenne des Français (49% contre 40%).

Autre surprise, faire ses courses n'est pas une corvée : 41 % des sondés disent même aimer cela. Une activité qui réclame pourtant du temps : 1 h 57 en moyenne dans un hyper et 1 h 28 dans un supermarché.

En revanche, ce que les clients n'aiment pas, mais pas du tout, c'est attendre aux caisses : 30 % des sondés disent avoir déjà renoncé à faire leurs achats pour cause de file d'attente trop longue, dont 13% plusieurs fois. "La caisse est un goulot d'étranglement dans les magasins. Et il y a une part de psychologie. Attendre en caisse est un temps stérile", explique M. Micheau. Autrement dit, quelques minutes d'attente peuvent sembler terriblement longues et insupportables.

Pour contrer cet écueil faire ses courses sur Internet serait une alternative. Mais les Français restent peu friands de ce mode d'achat pour les produits alimentaires. Seules 30 % des personnes interrogées ont utilisé le Net pour faire leurs courses une fois dans l'année.

Reste les caisses automatiques. Mais là encore, les clients apprécient peu un système qui pourrait selon eux nuire à l'emploi des hôtesses de caisses. En revanche, 70 % seraient favorables à un dispositif permettant de scanner les articles au fur et à mesure du remplissage du chariot pour ne pas avoir à le vider lors de l'encaissement.
Claire Gatinois

lundi 6 septembre 2010

LE GROUPE CELIO MET EN AVANT JENNYFER

Lu sur le site du journal Les Echos le 6 septembre 2010

Le groupe Celio met en avant Jennyfer

[ 06/09/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:38:35 ]
Le groupe, spécialiste de l'habillement masculin avec son enseigne éponyme, veut donner un coup d'accélérateur en France et à l'international à la chaîne de vêtements pour adolescentes rachetée il y a quatre ans.

Samedi, rue de Rivoli à Paris, le groupe d'habillement Celio a fait coup double en inaugurant dans un même bâtiment deux magasins vitrines de 800 mètres carrés chacun, l'un à l'enseigne éponyme, spécialisée dans les vêtements masculins, l'autre sous la bannière Jennyfer, qui vise les adolescentes de 14 à 18 ans accrocs à une mode sexy à petits prix.

L'événement est en réalité l'occasion pour l'entreprise, fondée il y a vingt-cinq ans par les frères Marc et Laurent Grosman, de mettre sous le feu des projecteurs Jennyfer, un concept jusqu'à présent surtout implanté dans les centres commerciaux périphériques et dans le sud de la France où il est né (la chaîne a été rachetée il y a quatre ans).

L'enseigne branchée des lolitas a, en effet, noué un partenariat avec le groupe féminin de rock Les Plasticines qui « prête » son image à une campagne d'affichage et une collection exclusive de produits dérivés.

Un coup de pub qui vient également à l'appui du développement international du réseau qui compte aujourd'hui 280 unités dans l'Hexagone et 130 à l'étranger, notamment en Europe de l'Est. « Le concept fonctionne particulièrement bien en Russie », note Christian Pimont, président du groupe Celio. Lequel mise sur la franchise hors des frontières.

Après une année 2009 étale, le réseau de magasins pour hommes a vu ses ventes repartir. A fin août, le chiffre d'affaires a progressé de 10 % à magasins comparables depuis le début de l'année, et de 17 % en chiffre d'affaires total, par rapport à l'an passé. « Comme beaucoup, nous nous sommes fait peur avec la crise, en réduisant nos assortiments et nos stocks alors que le consommateur avait encore envie d'acheter », explique le patron du groupe.

Fort de l'affiliation, en août, des 44 points de vente Formen, et de nombreux indépendants dans les villes moyennes, Celio a porté son parc à plus de 450 unités dans l'Hexagone, où la croissance passe aussi par la multiplication des espaces Celio club, qui proposent des produits plus citadins et raffinés. Présent dans 60 pays avec autant de magasins en France, Celio se développe par le biais de succursales, en Belgique, en Espagne, en Italie et en Europe de l'Est (sauf en Russie).
Adaptation locale

Les partenariats locaux sont privilégiés en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie à l'instar du plus prometteur, noué il y a deux ans en Inde avec Future Group. « Nous comptons en Inde déjà 70 magasins, et nous nous adaptons progressivement aux conditions locales, avec un concept destiné aux classes moyennes du pays. A horizon de dix ans, cette coentreprise est très prometteuse », affirme le président. Avare de chiffres, les dirigeants du groupe Celio avancent tout juste un chiffre d'affaires supérieur « au milliard d'euros » et « en progression ».
P. B., Les Echos

Les chiffres clefs
Celio compte plus de 450 magasins en France et est présent, en propre ou en franchise, dans 60 pays avec autant de points de vente.
Jennyfer a 280 unités dans l'Hexagone et 130 à l'étranger, notamment en Europe de l'Est.
Le chiffre d'affaires du groupe est « supérieur » au milliard d'euros.

"NOUS PARIONS SUR LE RETOUR DES MAGASINS EN CENTRE VILLE"

Lu sur le site du journal Les Echos le 6 septembre 2010
DAVID JEHAN DIRECTEUR DES ACTIVITÉS INTERNATIONALES DE BCBG MAXAZRIA
« Nous parions sur le retour des magasins en centre-ville »

[ 06/09/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:38:48 ]


Fondé en 1989 par le styliste parisien Max Azria, installé aux Etats-Unis depuis 1981, le groupe BCBG MaxAzria est présent en Amérique du Nord et dans 25 pays à travers le monde sous son enseigne éponyme et des marques comme Hervé Léger, Manoukian ou encore Dorotennis.
Comment comptez-vous redresser la situation là où vos prédécesseurs ont échoué ?

Notre projet repose sur le pari d'un retour des magasins de centre-ville. Pour cela, il n'est pas besoin de mener une révolution chez Karstadt mais davantage une évolution étalée dans le temps, en veillant au respect de l'ADN de cette marque de détail, la plus connue d'Allemagne. Neuf habitants de ce pays sur dix peuvent la citer spontanément ! Ce qui nous importe est de rajeunir son image. Pour cela nous allons moderniser 100 % du parc des magasins en consacrant plus de 60 millions d'euros d'investissements par an durant quatre années. L'assortiment des produits sera aussi ajusté. BCBG a déjà apporté son aide dans la procédure d'approvisionnement d'articles de textile. La marque Manoukian, qui nous appartient, est depuis peu proposée dans 16 magasins avec des premiers résultats prometteurs, en visant à terme une présence dans 80 magasins. Nous comptons aussi capitaliser sur nos autres marques propres. Karstadt va ainsi bénéficier de notre réseau de designers, de recherche et développement, qui se trouvent tant en France qu'en Chine et à Los Angeles.

Le textile est l'enfant malade de Karstadt et notre positionnement nous pousse à y jouer un rôle plus spécifique. Sur les autres secteurs, l'enseigne occupe le deuxième rang en Allemagne pour les soins de la personne, le premier en mobilier léger et le deuxième encore en mobilier lourd, derrière Ikea. Les équipes en place sont très professionnelles et elles vont être préservées. Nous leur apportons la possibilité d'avoir demain des bureaux propres en Chine. C'est important pour obtenir des résultats en termes de marge commerciale.
Combien de temps vous donnez-vous pour rendre l'enseigne profitable ?

Les 70 millions d'euros qui vont être prochainement injectés vont permettre de repartir sur une situation financière assainie. Ensuite, nous allons travailler avec acharnement de manière à dégager un résultat d'exploitation (Ebitda) convenable d'ici vingt-quatre à trente-six mois. Dès cette année, nous espérons réaliser un Ebitda supérieur à celui compris entre 60 et 80 millions d'euros qui est inscrit dans le plan de redressement. Cela fait plusieurs mois que nous sommes déjà au travail sur le terrain comme si nous étions déjà les propriétaires. Au moins pouvons-nous être satisfaits d'avoir travaillé pour nous-mêmes !
PROPOS RECUEILLIS PAR J.-PH. L., Les Echos

vendredi 3 septembre 2010

PICARD, LE CONCEPT FRANCAIS D'ENSEIGNE LE PLUS ATTRACTIF

Lu sur le site du journal LSA le 3 septembre 2010
Picard, le concept français d'enseigne le plus attractif
Le 02 septembre 2010 par Morgan Leclerc


La chaîne de surgelés Picard est le concept d'enseigne le plus attractif en France, selon une étude du cabinet OC & C qui mesure "la cote d'amour" des enseignes auprès de leurs clients. Bien que les clients de Picard ne perçoivent pas ses prix comme bas, ils saluent notamment la qualité et le choix, selon l'étude. Le géant de l'ameublement Ikea arrive en deuxième position, suivi à la troisième place ex aequo par l'enseigne de beauté Sephora, le distributeur d'équipement sportif Decathlon et le site d'e-commerce américain Amazon. Le e-commerce, "qui n'existait quasiment pas il y a dix ans", est apprécié largement au-delà du critère des prix bas, a souligné Guy-Noël Chatelin, associé à OC & C, évoquant le niveau de service, la largeur de l'offre, ou la possibilité de retourner la marchandise. Dans la mode, la surprise vient ainsi du site venteprivee.com qui se hisse à la première place en termes d'attractivité, devant Zara et Etam. "C'est du destockage, les gens les savent, mais ce sont des produits très compétitifs" et "ils ont une qualité de service irréprochable", explique-t-il. Dans la distribution alimentaire, Carrefour est devancé en termes d'attractivité par Picard, Leclerc, Auchan et même le hard-discounter Lidl.

mercredi 1 septembre 2010

DAMARTEX PREVOIT 10 OUVERTURES DE MAGASINS EN FRANCE

Lu sur le site du journal LSA le 1er septembre 2010
Damartex prévoit 10 ouvertures de magasins en France
Le 31 août 2010 par Sylvie Lavabre


La société Damartex a annoncé des résultats en hausse de 3,8% (4,2% à taux de change constants) à 522,3 M€ pour son exercice clos au 30/06/2010. Le résultat opérationnel courant ressort à 18,5 M€ (+61,8%) et le bénéfice net à 15,9 M€ (+73,4%). Les ventes par catalogue (+4,9% à 335 M€) ont bénéficié d’une croissance à deux chiffres en Angleterre. Le développement a également été conforté par la croissance des sites de vente en ligne (+23,3% à 16,4 M€) et l’extension du parc de magasin (142 dont 79 en France). La France (326,8 M€ de CA) reste le premier marché du groupe présent dans 6 pays (France, Grande-Bretagne, Belgique, Suisse, Allemagne et Hollande). L’an prochain, 10 nouvelles ouvertures sont prévues dans l’Hexagone dans les centres villes de 50 000 à 80 000 habitants. L’acquisition le 20 juillet dernier du vépéciste Afibel devrait également permettre à la société de renforcer se stratégie de conquête des seniors européens sur un segment plus mode et fantaisie à travers les deux marques Afibel et Delaby.

FAUCHON VA OUVRIR SON PREMIER MAGASIN FRANCHISE EN FRANCE

Lu sur le site du journal LSA le 1er septembre 2010
Fauchon va ouvrir à Bordeaux son premier magasin franchisé en France
Le 31 août 2010 par FLORENT MAILLET


Fauchon veut des magasins en France. La société d'alimentation de luxe va ouvrir en novembre un point de vente franchisé à Bordeaux. Il s’agira du premier né d'un réseau de franchises sélectives, que la marque veut déployer dans les grandes villes en France, indique-t-elle ce mardi. Fauchon annonce aussi son implantation au parc des expositions de Villepinte, au nord de Paris, afin d'offrir « un nouvel espace cadeaux et snacking chic à la clientèle des salons majeurs internationaux », celle des entreprises et de l'international. Le lancement aura lieu en septembre pendant le salon Maison&Objet, qui attire quelque 80 000 visiteurs. La société confirme ainsi sa stratégie de développement sur le marché domestique, après avoir lancé en avril 2010 son activité événementielle - Fauchon Réceptions - sur la Côte d'Azur, et annoncé l'inauguration de son nouveau magasin de Monaco en novembre également. La première boutique franchisée à Bordeaux est ouverte en partenariat avec les restaurateurs bordelais Elodie et Olivier Boyer, précise-t-on chez Fauchon. Ce magasin devrait réaliser 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires la première année et participer à la création d'une vingtaine d'emplois locaux à terme. Fauchon a réalisé un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros pour l'exercice 2009/2010, clos fin mars, en hausse de 10%. Le volume d'affaires réalisé sous la marque Fauchon (incluant les franchises et les licences) est de 142 millions d'euros dont 75% à l'international à travers 450 points de vente dont 53 magasins à enseigne.