dimanche 31 octobre 2010

METRO VA-T-IL MARIER A BOULANGER SES MAGASINS SATURN ?

lu sur le site wwww.itrnews.com le 31 octobre 2010
Metro va-t-il marier à Boulanger ses magasins Saturn
Publié le 30 Octobre 2010

Les magasins Saturn implantés en France pourraient changer de mains. Les 34 points de vente que la marque possède intéressent HTM Group, le propriétaire de la chaîne de magasins Boulanger et des points de vente Electro Dépôt. Ce n'est pas la seule option envisagée. Des partenariats et des rachats seraient également à l'étude. Media Markt-Saturn est numéro un sur le marché allemand, avec une part de marché de plus de 50% mais en France la concurrence est rude avec les enseignes Fnac, Darty, Conforama ou... Boulanger.

C'est dans un communiqué en date du 29 octobre, publié sur le site allemand de l'entreprise, que le groupe Metro et sa filiale Media Saturn confirment évaluer les options stratégiques existantes pour les magasins Saturn en France. L'une de ces options consiste à vendre tous les magasins ou certains d'entre eux à des investisseurs. Les pourparlers ont débuté avec HTM Group qui est un investisseur potentiel. D'autres options comprennent notamment un accord portant sur des partenariats stratégiques ainsi qu'une nouvelle stratégie de croissance pour aller de l'avant. À ce moment précis, précise Metro, les résultats de l'évaluation stratégique sont complètement ouverts.

34 des 852 magasins de l'enseigne sont en France

Media-Saturn possède 34 magasins sous la marque "Saturn" en France. L'évaluation sera axée sur une solution qui sera dans le meilleur intérêt des employés. Les entretiens avec les représentants des salariés responsables ont été lancés, ce qu'est loin de confirmer FO. L'évaluation des options stratégiques pour Saturn est en ligne avec la stratégie de croissance rentable à long terme du Groupe Metro. La distribution électronique grand public en France est encore affectée par un environnement économique très difficile. Avec un chiffre d'affaires de 19,7 milliards d'euros et un effectif de plus de 60 000 personnes en 2009, le groupe Media-Saturn, dans lequel Metro AG détient une participation majoritaire, est le détaillant de produits électroniques numéro Un en Europe et exploite actuellement 852 magasins dans 16 pays européens.

En 2009, le Groupe Metro a réalisé un chiffre d'affaires de 66 milliards d'euros. La société emploie 290 000 personnes et gère plus de 2 100 magasins dans 34 pays, notamment sous les enseignes Metro / Makro Cash & Carry, Real, Media Markt, Saturn et Kaufhof Galeria.

Les syndicats s'inquiètent de la nouvelle

" Les Mulliez ont Saturn dans leur lorgnette ! " titre par exemple FO. Informés par les médias outre-Rhin et lors de réunions qui se sont tenues en France avec les salariés, les syndicalistes confirment que le groupe Metro cherche à revendre ses 34 magasins Saturn en France au groupe HTM qui compte plus de 90 magasins Boulanger et de 40 magasins Electro-Dépôt. " Cette information se répand sans pour autant que les instances représentatives de Saturn soient légalement informées ", s'insurge FO qui craint, comme dans tous les rachats de ce type, des licenciements notamment au niveau des sièges et de magasins qui se feraient concurrence étant situés dans un même périmètre. En conséquence de quoi, les militants FO de chez Boulanger et Electro-Dépôt comme ceux de chez Saturn se déclarent sur le qui-vive afin de défendre les intérêts et les droits des salariés.

jeudi 28 octobre 2010

LES MENAGES CONTINUENT DE CONSOMMER

lu sur le site du journal Le Monde le 28 octobre 2010
27 octobre 2010
Les ménages continuent de consommer



538_consommation_de_masse_es_2598.1285840614.jpgLes achats en produits manufacturés des ménages français ont progressé en septembre de 1,5 % en volume (à monnaie constante), selon les chiffres publiés par l’Insee mercredi 27 octobre. Les achats de produits manufacturés représentent environ un quart du total de la consommation des ménages. En août, ces dépenses avaient baissé de 1,6 % en volume, après avoir augmenté de 2,7 % en juillet. Sur l’ensemble du troisième trimestre, elles augmentent de 1,2 % (par rapport au trimestre précédent), après - 0,8 % au deuxième trimestre.

La progression enregistrée sur le mois de septembre tient pour une bonne part aux ventes d’automobiles : +11,2 %. Ce chiffre marque une rupture avec la “très nette baisse enregistrée depuis le début de l’année”, souligne l’Insee.

Le poste textile-cuir est également en progression : + 0,2 % en septembre (après -6,2 % en août), mais surtout + 4,5 % sur le troisième trimestre (après -2,1 % au deuxième). Soulignant qu’“il faut remonter au quatrième trimestre 1987 pour retrouver une telle progression trimestrielle”, l’Insee y voit l’effet du démarrage tardif des soldes cette année.

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La ministre de l’économie, Christine Lagarde a salué ces chiffres, en soulignant qu’ils reflètent “en partie les conséquences favorables des créations d’emplois enregistrées depuis six mois”, ainsi que “le succès durable de la prime à la casse malgré la réduction partielle du dispositif en début d’année”.

“Le niveau des achats reste inférieur à ce qu’il était fin 2007″

“Ces chiffres sont bons, mais ceux des mois précédents étaient mauvais”, tempère Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). “Il faut aussi avoir en tête que le niveau de la consommation en produits manufacturés est aujourd’hui inférieur à ce qu’il était fin 2007″, ajoute-t-il, évoquant un palier autour de 22 milliards d’euros. “Mais c’est vrai que la consommation pour ce type de produits, même si elle stagne, résiste”.

Comment l’expliquer ? Mardi, l’Insee a publié son baromètre du moral des ménages qui montrait qu’en octobre, pour le troisième mois d’affilée, ce “moral” continuait de s’améliorer : l’opinion des Français sur la situation économique a ainsi progressé de 1 point. Cette enquête avait été réalisée du 29 septembre au 18 octobre 2010, c’est-à-dire avant que la pénurie d’essence ne se fasse sentir.

Nicolas Bouzou, directeur général de la société Asterès, avance comme facteur d’explication l’évolution positive du pouvoir d’achat des ménages : “il aura augmenté de 1,2 % cette année. Certes, l’inflation se tend légèrement sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie, mais la masse salariale accélère, notamment grâce aux créations d’emplois, timides mais réelles (l’emploi salarié dans le secteur marchand augmentera d’environ 0,5% cette année)”.

Il ajoute que le taux d’épargne des ménages “était supérieur à 16 % du revenu disponible” au deuxième trimestre, “ce qui laisse une marge de manoeuvre importante pour faire progresser la consommation à un rythme légèrement supérieur à celui du pouvoir d’achat”.

“Excellents stabilisateurs” des revenus

“Même s’ils ressentent indubitablement les effets de la crise, les Français sont avant tout de bons gestionnaires. Ils savent tenir un budget et répartir de façon optimale leur épargne et leur consommation”, relève, quant à elle, Natacha Valla, directrice des recherches économiques chez Goldman Sachs. Selon elle, “l’embellie sur le marché du travail a un effet encore marginal sur la consommation”, mais “devrait prendre de l’ampleur dans les trimestres à venir”.

Mme Valla considère que si la consommation “tient en France”, c’est “avant tout parce que nous avons d’excellents stabilisateurs” du revenu des ménages. “Aussi, les effets des accidents de parcours tels que perte d’emploi ou problèmes de santé ne sont pas aussi dramatiques que dans certains pays, car les filets sociaux sont là pour prendre le relais et assurer un lissage du revenu disponible”.

“La question n’est pas de savoir si la consommation va tenir. De toutes évidences, elle tient contre ventes et marées, poursuit M. Bouzou. La question, c’est plutôt d’évaluer ses effets d’entraînement sur la croissance économique”.

Pour M. Plane, la consommation devrait “contribuer faiblement à la croissance, car les salaires ralentissent, il y a de plus en plus de chômeurs en fin de droits et une politique de rigueur qui s’annonce”. Il évoque une hausse de la consommation totale des ménages de 0,4 point au troisième trimestre et de 0,3 point au quatrième trimestre.

“Amortisseur”

Dans sa note de conjoncture, publiée fin septembre, l’Insee avait indiqué que la consommation totale des ménages devrait connaître une “légère accélération” en cette fin d’année et jouer “un rôle d’amortisseur”, contrebalançant les effets du ralentissement économique en cours au niveau mondial (lire ici).

Selon l’Insee, les dépenses totales de consommation devraient progresser de + 1,4 % cette année (après + 0,6 % en 2009 et + 0,5 % en 2008) et elles contribueraient, selon l’organisme de statistiques, à soutenir la croissance de l’économie nationale qu’il évalue à + 1,6 % sur l’ensemble de l’année (lire ici).

Pour 2011, l’OFCE avance une progression de 0,1 % par trimestre seulement de la consommation totale des ménages. L’évolution restera très en deça du rythme qu’elle a connu avant la crise, qui était de l’ordre de + 2,5 % par an. “Dans un pays en perte rampante de compétitivité, dans une économie qui perd des parts de marché à l’export, le dynamisme de la demande intérieure a de moins de moins de prise sur la croissance économique”, conclut M. Bouzou.

TROIS CANDIDATS A LA REPRISE DE LA CITY

lu sur le site du journal Les Echos le 28 ocotobre 2010
Trois candidats à la reprise de La City

Beaumanoir, Vivarte et l'homme d'affaires Lucien Urano sont sur les rangs pour reprendre la marque de mode. Une soixantaine d'emplois pourraient être supprimés au moins.

mercredi 27 octobre 2010

BIENTÔT 16000 M2 DE PLUS AU CARRE-SENART

lu sur le site du journal Le Parisien le 27 octobre 2010
COMMERCE
Bientôt 16000 m2 de magasins en plus au Carré-Sénart



Marine Legrand

Le Carré-Sénart n’en finit pas de s’étendre. Plus de 16000 m2 de nouveaux magasins vont être construits au centre commercial de Lieusaint (Seine-et-Marne). Il s’agira d’une extension de l’actuel Shopping Parc (23000 m2).

Ce Carré-Sénart 3 remplacera le projet avorté de Carré des Marques, qui prévoyait 11500 m2 de magasins d’usine et vêtements de marque à prix dégriffés.
« Un centre du même type a été construit à Corbeil-Essonnes, cela ne servait à rien de se positionner sur ce créneau », se souvient Michel Bisson, maire de Lieusaint (PS) et président de l’EPA Sénart. L’idée a donc été enterrée en octobre 2008. Depuis, les équipes d’Unibail-Rodamco, de l’EPA et du Carré-Sénart ont planché sur un nouveau projet.

Culture, sport, technologie

Cette fois, le bailleur souhaite « compléter l’offre existante » du Shopping Parc 1 (Cultural, Surcouf, Kiabi, Aubert, Picard…). « Il y aura des enseignes plutôt orientées vers la culture, le sport et la technologie », précise Michel Bisson. « L’extension prévoit la présence de restaurants, d’une offre alimentaire bio ainsi que d’une offre culturelle », confirme-t-on chez Unibail. « Nous resterons dans l’équipement de la personne », ajoute l’élu. « Avec plus de 30000 m2 demain, le Shopping Parc va devenir un véritable pôle shopping complémentaire du centre commercial Carré-Sénart, destination privilégiée des familles qui souhaiteront se balader, se restaurer, se cultiver, aménager leur intérieur ou tout simplement faire leurs courses », espère le bailleur. « C’est une excellente nouvelle, se félicite le président de l’EPA. C’est du développement économique, cela va créer de l’emploi, renforcer l’offre commerciale et l’attractivité du Carré-Sénart. »

Il reste à savoir si la fréquentation sera à la hauteur. Le Shopping Parc 1, ouvert en 2007, peinait encore à trouver sa clientèle l’an dernier. De nombreux commerçants dénonçaient des loyers prohibitifs. L’un d’eux avait même déposé le bilan. L’ouverture du Shopping Parc 3 est prévue au 2e trimestre 2012.

MONOPRIX VEUT ACCELERER LA CADENCE DES OUVERTURES

lu sur le site du journal LSA le 27 Octobre 2010
Monoprix veut accélérer la cadence des ouvertures

Stéphane Maquaire

Le groupe Monoprix comptera 400 magasins d’ici fin novembre, soit 30 ouvertures en 2010 contre un rythme de 15 à 20 magasins ouverts chaque année auparavant. « Nous voulons ouvrir entre 40 et 50 magasins par an, précise Stéphane Maquaire, le nouveau directeur général délégué de Monoprix. En poussant notamment la franchise qui représente aujourd’hui un tiers des magasins ». Symbolique, le 400ème magasin sera un Naturalia car les ouvertures de 2010 et à venir concernent dans une même proportion les quatre principales enseignes du groupe : Monoprix, Monop, Daily Monop et Naturalia. Rien n’est prévu en ce qui concerne Beauty Monop.

mardi 26 octobre 2010

COOP ALASACE FERME 13 MAGASINS DE PROXIMITE DANS LA REGION

lu sur le site de la Gazette des Communes le 26 ocotobre 2010
DÉVELOPPPEMENT ÉCONOMIQUE


Coop Alsace ferme 13 magasins de proximité dans la région


Lundi 18 octobre, le groupe Coop Alsace a confirmé la fermeture de dix magasins, tandis que qu’un « expérience de maintien » sera tentée sur trois autres. Un coup dur pour des communes où le commerce de proximité est en perte de vitesse.

Depuis août 2010, la menace planait, et lundi 18 octobre, le verdict est tombé : le nouveau président directeur général de l’Union des Coopérateurs d’Alsace, Denis Fischer (ancien directeur général) a annoncé la fin du moratoire sur les fermetures de onze magasins Coop en Alsace d’ici la fin de l’année (sur 180 points de vente).
Ceux de Soultz et Rouffach (68) ont déjà fermé, celui de Gambsheim a fermé le 18 octobre. Suivront les magasins d’Ostwald (67) et Betschdorf (67), puis Jungholtz (68) et deux dans des quartiers de Strasbourg. Altenstadt (67), Auenheim (67) et Rittershoffen (67) seront fermés en décembre. Le personnel va être reclassé.

Ces magasins étaient perçus comme des gouffres financiers pour l’enseigne mais, pour les élus, comme des éléments majeurs du lien social, notamment dans les petites communes. Dans certaines d’entre elles, il n’existe du coup plus de commerce de proximité. Un véritable problème pour les personnes sans moyen de transport.
Trois expériences de maintien de ces points de vente vont tout de même être tentées, à Pulversheim (68) et Lauterbourg ( 67), où les quatre employés vont pouvoir rester, tandis qu’à Staffelfelden (68), il n’y aura plus qu’une seule gérante. Les élus mèneront une action de sensibilisation et les horaires d’ouverture seront modifiés. Des exonérations de taxe foncière permettront aussi de donner un peu de répit financier à ces boutiques.

Plusieurs actions peuvent aussi modifier le cours des choses. A Hattmatt (67) et à Still (67), la Coop va être, grâce à la municipalité, transférée d’ici janvier-févier dans un nouveau local permettant de mieux résister à la concurrence. Serge Lorentz, directeur de la communication de la Coop, explique aussi que les communes peuvent prendre en charge le loyer d’un local, pendant un an ou deux. Mais au niveau des aides de l’Etat, paradoxalement, le FISAC (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce), peut s’avérer moins favorable aux structures de type coopératives qu’aux initiatives strictement privées.
A Bouxwiller, Coop envisage d’ouvrir un hypermarché de 3000 m² d’ici 2012 créant ainsi 80 emplois. 24 millions seront investis dans cette construction.

lundi 25 octobre 2010

LVMH DETIENT 17% DU CAPITAL D'HERMES

lu sur le site du journal Les Echos le 25 octobre 2010
LVMH détient 17% du capital d'Hermès
Le numéro un mondial du luxe a révélé avoir pris 17 % d'Hermès, pour 1,45 milliard d'euros. L'opération est qualifiée d'amicale. Le contrôle du groupe par les familles fondatrices reste verrouillé par une commandite. LVMH sera aux premières loges si certains membres veulent vendre.
Ecrit par
Dominique CHAPUIS

Alors que des rumeurs couraient depuis des années sur l'intérêt de Bernard Arnault pour Hermès, le patron de LVMH a abattu ses cartes ce week-end. Le numéro un mondial du luxe a révélé samedi détenir 14,2 % du groupe familial célèbre pour ses carrés de soie, qui faisait jusque-là figure de citadelle imprenable. Cette participation grimpera à 17,1 % dans les jours qui viennent, pour un prix total de 1,45 milliard d'euros. LVMH (par ailleurs propriétaire des « Echos ») devient ainsi le deuxième actionnaire d'Hermès International, derrière les descendants des fondateurs, qui contrôlent la maison à travers une commandite.

Avant de publier son communiqué, Bernard Arnault a, semble-t-il, pris soin de prévenir par téléphone les dirigeants d'Hermès et de les assurer du caractère « amical » de l'opération. LVMH ne compte pas lancer d'offre publique d'achat sur la société ni en prendre le contrôle, a-t-il précisé samedi. Il ne demande pas de siège au sein du conseil de surveillance du malletier. Il indique aussi qu'il « apportera un soutien sans réserve à la stratégie menée par la famille fondatrice et par les équipes dirigeantes ».

Au sein de la famille, réputée détenir 70 % du capital d'Hermès, cette annonce a créé la surprise. Hier, tard dans la soirée, la société a réagit dans un communiqué, précisant que « l'actionnariat f amiliale est avec près des ¾ du capital largement majoritaire et parfaitement uni (.../...) (et) qu'aucun projet de cession significative du capital n'est envisagé ». La commandite par action prend soin de préciser Hermès lui assure « le maintien du contrôle à long terme » (voir encadré ci-cvontre).

Bien sûr, certains supputaient que l'envolée de l'action des derniers mois pouvait s'expliquer par un ramassage des actions disponibles sur le marché. Depuis le 1 er janvier, le titre a bondi de 89 % et se négocie à des niveaux exceptionnels : en Bourse, la société vaut près de 50 fois ses profits attendus cette année, un ratio sans commune mesure avec ceux des autres groupes du secteur, comme Tod's (20), Richemont (21) ou LVMH (22). Bien sûr, depuis des années, Bernard Arnault ne tarissait pas d'éloges sur la maison du faubourg Saint-Honoré. De là à dévoiler soudain qu'il a en main plus de la moitié des actions non contrôlées par la famille…

Un point surtout suscite l'étonnement. L'investissement total annoncé par LVMH correspond à un prix d'achat moyen très faible : 80,50 euros par action. C'est presque 2 fois moins que le cours actuel, puisque l'action du fabricant des sacs Kelly a atteint un nouveau cap historique vendredi, à 176 euros. Comment Bernard Arnault a-t-il pu amasser tant d'actions, si bon marché ? Sans doute en achetant il y a des années, lorsque le cours était encore à moins de 60 euros, une première participation inférieure à 5 %, qu'il n'était donc pas tenu de déclarer. Puis, il semble avoir acquis non pas des actions, mais des options d'achat, qui n'avaient pas non plus à être rendues publiques. Ce n'est qu'en début de semaine dernière que LVMH aurait simultanément obtenu de nouveaux blocs d'actions et exercé des options, l'amenant à sortir du bois. Une rencontre entre les dirigeants d'Hermès et ceux de LVMH serait prévue sous peu. Elle permettra peut-être d'y voir plus clair.
Un tournant amorcé

Ce qui est sûr, c'est que Bernard Arnault n'a pas patiemment construit cette position pour faire un coup. Il ne s'agit pas d'une participation financière. Pas question de la revendre, malgré une possible plus-value supérieure à 1 milliard d'euros. « Notre objectif est d'être un actionnaire à long terme d'Hermès et de contribuer à la préservation du caractère familial et français », souligne au contraire LVMH. Fin tacticien, son PDG entend ainsi empêcher que la maison, très convoitée, ne tombe entre les mains d'un de ses rivaux comme Richemont (Cartier). Quant à lui, il est maintenant dans la place, prêt à monter au capital si certains membres de la famille veulent se désengager.

Symbole du bon goût à la française, Hermès constituerait un complément parfait pour LVMH, dont certaines marques sont davantage dans l'air du temps. A la mode, s'ajouterait l'indémodable.

Pour Bernard Arnault, il n'y a aucune urgence. Mais le moment où il se dévoile n'est pas neutre. Depuis la disparition en mai de Jean-Louis Dumas, qui fut le patron et l'âme d'Hermès, la maison amorce un tournant. Au début de l'été, son fils Pierre-Alexis Dumas annonçait la fin de la collaboration avec le styliste Jean Paul Gaultier mise en place par son père. « Hermès est un joyau et pas un seul de ses membres ne songe à le céder », avait affirmé solennellement en 2008 Bertrand Puech, le président du conseil de gérance d'Emile Hermès, la SARL en commandite regroupant les descendants du fondateur et disposant de la quasi-totalité des pouvoirs de gestion. Des membres de la sixième génération étaient alors arrivés aux commandes. Mais au prix record atteint par l'action, certains héritiers pourraient un jour se laisser tenter de céder leurs parts.
Dominique Chapuis , Les Echos
Dominique Chapuis , Les Echos

La commandite, une société au contrôle parfaitement verrouillé
C'est un mécanisme vieux comme le droit des affaires. La société en commandite par action est l'arme anti-OPA la plus classique… et la plus efficace. Michelin, Lagardère, Hermès ont choisi cette forme sociale. Elle permet à des groupes familiaux de conserver la gestion de leurs affaires même s'ils sont minoritaires au capital. En effet, la caractéristique principale d'une SCA est d'opérer une dissociation totale entre la gestion et la détention du capital dans la société. Deux types d'associés coexistent : les commanditaires, qui sont les actionnaires, et les commandités, qui gèrent la société. Les premiers apportent les capitaux mais n'ont aucun rôle dans la conduite des affaires, les seconds, quant à eux, sont indéfiniment responsables des dettes sur leurs biens propres.

NATURE & DECOUVERTES CHANGE DE LOOK

lu sur le site du journal Les Echos le 25 octobre 2010
25/10/10 | 07:00 | Valerie Leboucq
Nature & Découvertes change de look
Ecrit par
Valérie LEBOUCQ


La même chose en mieux. Pour son 20 e anniversaire, Nature & Découvertes s'est offert un lifting. Objectif : rendre plus lisible l'offre de ses magasins, sans remettre en cause le concept d'origine, qui visait à donner aux urbains le goût de la nature. Le résultat de ce toilettage, réalisé par l'agence Saguez Partners, est déjà visible à Parly 2, en banlieue parisienne.

Les magasins nouvelle génération seront plus grands, pouvant même atteindre 500 mètres carrés, comme celui qui ouvrira le mois prochain près de la gare Montparnasse. A l'issue d'une période de test de six à huit mois, l'ensemble du parc (70 magasins en France, 3 en Suisse et 2 en Belgique) sera progressivement rénové, autour de quatre grands axes.
1 décor plus naturel

Sans revendiquer l'appellation de magasin vert, le nouveau concept fait une plus large part aux matériaux naturels, de provenance locale (pierres de parement par exemple), ou recyclés (grès cérame pour le carrelage des sols). Beaucoup de bois, du mélèze et du chêne breton, tout en évitant de verser dans un style macho peu adapté à une enseigne dont les femmes représentent 70 % de la clientèle.
2 « Less is more »

Pour atténuer l'impression de « fouillis » ressentie par les clients, le vice-président de Nature & Découvertes, Antoine Lemarchand, n'a pas hésité à supprimer 700 références de ses rayons pour en garder 2.200. Ce qui suppose une impitoyable gestion des stocks sachant que la moitié du chiffre d'affaires annuel (200 millions d'euros) se fait autour de Noël et que l'enseigne ignore les soldes et les promotions.
3 Les enfants d'abord

L'offre pour les enfants « est le segment en plus forte augmentation chez nous », explique Antoine Lemarchand. Il constate que les comportements des gens changent quand la famille s'agrandit. « C'est souvent le moment du passage au bio », note-t-il. Un nouveau site Internet, lancé jeudi prochain, leur sera dédié : terraludo.com.

Ce parti pris n'interdit pas la souplesse. Exemple à Grenoble où le magasin Nature & Découvertes accorde une place de choix à la randonnée. Très pratiquée dans la région, c'était jusqu'à présent la chasse gardée du Vieux Campeur, concurrent très bien implanté localement.
4 De l'enseigne à la marque

Antoine Lemarchand est parti du constat que Nature & Découvertes présente un fort contenu éducatif, à travers toute une palette d'activités et de services. Il souhaite développer et mieux valoriser ce pôle « immatériel », notamment grâce une signalétique plus claire en magasin. L'activité éditoriale pourrait, elle aussi, s'étoffer autour du site Web, des newsletters adressée aux membres du Club Nature & Découvertes et de « Canopée » sa très belle revue.

En vingt ans, quelque 275.000 clients ont participé à des stages (astronomie, jardinage... ), contribuant à donner à la marque « une image sociétale positive ». Le Club, lancé il y a trois ans, compte aujourd'hui 400.000 adhérents.

Antoine Lemarchand veut les associer plus étroitement au travail de la Fondation Nature & Découvertes. Active dans le domaine de la biodiversité, elle contribue à financer près de 150 projets par an avec un budget qui sera porté à 1 million d'euros au lieu de 700.000 jusqu'à présent. Sur les 6 euros de cotisation versés par les adhérents du club, 1 euro lui est versé.
VALÉRIE LEBOUCQ, Les Echos

Les best-sellers
1) La Boîte verte (un jardin miniature en toute saison).
2) Le mobile carillon Woodstock.
3) Les nichoirs et mangeoires en bois.
4) Les téléscopes.
5) Les couteaux suisses Victorinox.

QUAND LES CONSOMMATEURS FONT PLIER LES MARQUES

lu sur le site du journal Les Echos le 25 octobre 2010


Ci-dessus : le logo que vous ne verrez jamais. Cédant à la pression des internautes, farouchement opposés au nouveau graphisme, la marque américaine de vêtements a annoncé ce mois-ci qu'elle conservait finalement l'identité visuelle à laquelle le public est habitué depuis vingt ans

Quand les consommateurs font plier les marques
Ecrit par
Clotilde BRIARD

Une semaine. C'est le temps record qu'il aura fallu à Gap pour renoncer à son nouveau logo, sous la pression des internautes ayant émis un avis défavorable sur Facebook. Si la marque américaine de vêtements a annoncé le 11 octobre qu'elle gardait finalement l'identité visuelle que le public connaît depuis vingt ans, avec son nom en blanc dans un carré bleu, c'est que la nouvelle version a provoqué une levée de boucliers sur la Toile. Avec de virulentes critiques contre le choix d'un caractère Helvetica des plus classiques associé à un carré réduit à la portion congrue et présenté façon exposant.

La décision a été prise rapidement, mais elle n'en reste pas moins déstabilisante pour la griffe. « Refaire son identité visuelle, c'est l'acte de pouvoir ultime d'une marque. Car il s'agit de l'élément le plus intangible la concernant, alors que ses offres de produits ou services sont, par définition, fluctuantes. C'est une façon pour elle de réaffirmer sa stratégie. Le rejet d'un logo par les clients représente donc une contestation forte », souligne Christophe Pradère, directeur général de l'agence BETC Design.
Tirer les leçons

Pour justifier son retrait, Gap précise que ses consommateurs « sont toujours passés en premier ». La marque estime avoir tiré la leçon de l'épisode, reconnaissant ne pas avoir suffisamment noué le dialogue avec la communauté des internautes. Et promet de s'y prendre différemment lorsqu'elle planchera à nouveau sur une évolution de son logo.

Dans un monde où le consommateur n'en finit plus d'affirmer son pouvoir, Gap aurait-il pu faire autrement que reculer ? Christophe Fillâtre, président de l'agence de design Carré Noir, juge qu'il pouvait exister d'autres options. « Au lieu de céder à la peur, cela aurait pu être une opportunité pour Gap d'expliquer à son public : voilà ce que nous voulons dire à travers notre identité visuelle et la direction que nous souhaitons prendre », indique-t-il.

Christophe Pradère considère, pour sa part, qu'il était logique pour l'enseigne de battre en retraite. Même si c'est un aveu de faiblesse. « La population que la marque cible en priorité, la génération Y, est très connectée, dure à capter et à fidéliser. C'est une clientèle impatiente et sensible à la cocréation avec les marques. Le risque d'une forme de déréférencement de sa part était réel », estime-t-il.

Une chose est sûre, si le Web accélère les phénomènes, les réactions vives des consommateurs face aux changements de tous ordres programmés par les marques ne datent pas d'hier. Le cas du New Coke, resté dans les annales du marketing, s'est produit avant l'ère Internet, en 1985. La firme d'Atlanta avait lancé une nouvelle recette contre laquelle ses fans ont protesté tellement fort qu'elle est revenue à la version classique.
Internet, caisse de résonance

Plus récemment, en 2007, Nestlé a fait marche arrière pour sa marque de chocolats Cailler. Après un an, il a abandonné une nouvelle présentation, qui, notamment, ne semblait pas assez « écologiquement correcte » aux consommateurs suisses. Et, en 2009, Tropicana a très vite retiré son nouveau packaging aux Etats-Unis (lire ci-dessous).

Quant à Facebook lui-même, il n'est pas à l'abri de retours de bâton. En février 2009, il a fait face à des menaces de fermeture de compte provoquées par son intention de modifier les conditions d'utilisation et de conserver à vie les données personnelles de ses membres. Résultat : il a dû rétablir le cadre précédent et a lancé une consultation auprès de ses utilisateurs.

Avec la caisse de résonance que représente la Toile, les marques vont devoir en prendre leur parti : leurs choix risquent de plus en plus d'être contestés sur la place publique. Une forme de test consommateurs grandeur nature, qui ne serait ni confidentiel ni maîtrisé par les sociétés. Mais, au final, les entreprises ne subissent pas forcément que des effets négatifs. En prouvant à leurs consommateurs qu'elles prennent en compte leur avis, elles compensent ce que le grand public interprète comme une erreur par le renforcement du sentiment de proximité et d'écoute. Point positif pour Gap, l'histoire a remis la marque sur le devant de la scène au niveau mondial. Et a montré qu'elle avait une vraie communauté de fans.
Trouver le bon dosage

L'important, désormais, va être de trouver la juste place laissée aux consommateurs. Et de bien mesurer la capacité d'une marque à affirmer ses positions. C'est ce qu'a fait Steve Jobs le mois dernier à propos de la nouvelle identité visuelle d'iTunes, elle aussi contestée par certains internautes qui la jugeaient un peu pauvre. A une critique sur la laideur du logo et les difficultés d'identification qu'il pouvait engendrer, le patron d'Apple a simplement répondu : « Nous sommes en désaccord. Envoyé de mon iPhone. »

L'écueil, en effet, est d'écouter trop attentivement la voix d'une minorité. « Le danger pour les marques, c'est que l'exemple de Gap fasse jurisprudence en matière d'identité visuelle. Il existe de vrais risques de dérives », craint Christophe Fillâtre. Il reste donc aux entreprises à trouver le bon dosage. Savoir laisser la parole aux consommateurs sans se priver d'affirmer leurs choix.
CLOTILDE BRIARD, Les Echos

MOBIVIA VERDIT SA STRATEGIE

lu sur le site du journal Les Echos le 25 octobre 2010
Mobivia verdit sa stratégie

L'ex-groupe Norauto va ouvrir une nouvelle enseigne dédiée aux « mobilités douces » et à toutes les formes de transport plus respectueuses de l'environnement.

MONOPRIX EN TOUTE FRANCHISE

lu sur le site Business Week le 25 octobre 2010

Monoprix en toute franchise


Par Nizar BAHLOUL

Ce qu’a fait cette semaine la chaîne Monoprix est à inscrire dans les annales de l’Histoire de la grande distribution.
Vous verrez, les enseignes concurrentes et autres Carrefour et Magasin Général, vont reprendre l’idée dans les plus brefs délais, sinon elles seront « cannibalisées » par Monoprix.
L’idée n’a rien de nouvelle et se pratique à large échelle ailleurs dans le monde et à toute petite échelle en Tunisie. Il s’agit d’offrir sa marque en franchise. Elle aura importé le concept, dans le secteur, de celui où l’on peut voir son réseau se multiplier à l’infini (ou presque) sans quasiment rien investir. Ou, du moins, sans risquer grand-chose. Chapeau l’artiste !

De dehors la chose se présente de la façon suivante :
Monoprix participe à la création de nouvelles opportunités d’emploi dans le pays et encourage les jeunes à se mettre à leur propre compte.
Quand vous êtes un diplômé de l’enseignement supérieur et que vous n’arrivez pas à trouver un projet rentable et convaincant pour votre banquier, Monoprix vous apporte la solution.
Ouvrez un magasin en franchise et l’enseigne vous dispense la formation nécessaire. Mieux que cela, elle vous livre la marchandise et vous fixe même les marges. Cerise sur le gâteau, elle vous offrira le business plan qui convaincra le banquier. Et si vous voulez tout savoir, le banquier est déjà convaincu et a même signé une convention avec Monoprix pour que vous, chômeur de longue durée, trouviez un emploi ! Mieux, devenez un homme d’affaires. Car si vous réussissez votre premier magasin franchisé, vous pourriez ouvrir un deuxième puis un troisième et un quatrième et un cinquième etc.
Wall Mart, numéro un mondial de la grande surface, a commencé comme ça !

Monoprix, qui possède aujourd’hui 70 magasins totalisant 45585 m² de surface, peut voir son réseau étendu jusqu’aux toutes petites bourgades du territoire.
Elle aura récolté le montant de la redevance périodique et surtout imposé ses articles à l’ensemble de ses magasins franchisés.
Hier, Monoprix prenait des risques en investissant à tel ou tel endroit. Et chaque magasin ouvert apportait son lot de dépenses : décoration, installation des équipements, sécurité, personnel, entretien, assurances, etc. Et, bien sûr, n’importe quel magasin ouvert doit être quotidiennement livré en marchandises avec les coûts que cela suppose en logistique : camion, carburant, chauffeur, entretien…
Demain, Monoprix ne prendra plus tous ces risques en investissant tel ou tel endroit. Chaque magasin ouvert apportera son lot de recettes : ventes, redevance, image.
Si, bien sûr, n’importe quel magasin ouvert doit être quotidiennement livré en marchandises, les coûts seront désormais supportés par le franchisé qui n’a qu’à venir se livrer lui-même auprès de la centrale d’achat. La centrale d’achat de Monoprix, bien sûr, et non celle d’un concurrent.

Ce qui est extraordinaire dans l’histoire, c’est que Monoprix ne risque quasiment rien. C’est le jeune futur franchisé qui fera tout pour souscrire un crédit. C’est lui qui assurera le risque et sera redevable devant la banque. C’est encore lui qui s’occupera de toutes les tracasseries administratives liées à l’ouverture de n’importe quelle échoppe et n’importe quelle entreprise. Et c’est lui qui devra assurer la trésorerie nécessaire pour payer les fournisseurs (pardon le fournisseur puisqu’il n’a que Monoprix qui lui fournit la marchandise), régler les salaires et les impôts.

Hier, ou plutôt avant-hier, les jeunes (notamment Djerbiens) ouvraient une échoppe d’épicier et travaillaient 20 heures sur 24, onze mois sur douze. Le douzième mois de l’année étant consacré aux épouses restées au bled.
Demain, il vous faudra un beau diplôme pour faire le même travail, mais en plus chic : vous êtes un chef d’entreprise franchisé Monoprix avec des salariés. Vous travaillerez 20 heures sur 24 et, contrairement à nos aïeux, douze mois sur douze. Quand on est franchisé et qu’on désire élargir son réseau de Mini M (c’est comme ça que les nouvelles épiceries s’appelleront), il vaut mieux ne pas prendre de congé annuel ou, au cas échéant, le minimum possible.
Ce n’est ainsi que vous pourriez gagner (avec Monoprix) le maximum possible.
N’est-elle pas géniale leur idée ? Vous pariez combien qu’elle sera reprise très bientôt par les autres enseignes ? Elles ne peuvent quand même pas ne pas participer aux efforts de l’Etat et de la société pour la résorption du chômage !

PRINK : CETTE FRANCHISE AIME LA NATURE

lu sur le site Franchise.com le 25 octobre 2010
PRINK : Cette franchise aime la nature
Cette franchise aime la nature

Dès l'ouverture des premiers magasins, PRINK a suscité un grand succès commercial et le fort potentiel de cette nouvelle activité a entraîné l'expansion de la chaîne des magasins franchisés.

En France, plus de 80 millions de cartouches jet d’encre et toners lasers se sont vendus en 2007. La majorité d’entre elles ne sont ni récupérées ni valorisées alors que nom bre de leurs composants peuvent être réutilisés. En France, seulement 10 à 20% de ces consommables seront recyclés alors que nos voisins allemands en récupèrent deux fois plus!
Ces consommables contiennent des matériaux nocifs pour l'environnement : alcool et pigments ou colorants pour les résidus d’encres, pigments et résine dans la poudre de toner. Il faut en plus ajouter les plastiques non biodégradables issus des produits pétroliers et différents métaux (acier, aluminium,…) présents sur les parties électroniques de ces produits qui peuvent pourtant être valorisés !

Chaque année, le réseau Prink distribue dans ses différents magasins européens des millions de consommables pour toutes les imprimantes présentes dans le commerce, représentant autant de déchets à éliminer une fois entièrement consommés. C’est pourquoi PRINK a créé le programme LOVE NATURE, un service consacré au recyclage des cartouches d'encre. En restituant à votre magasin Prink les cartouches à jet d’encre ou les toners lasers vides, vous avez l’assurance qu’ils seront réutilisés ou recyclés grâce à des processus optimisés pour préserver les ressources naturelles mondiales.
PRINK dispose ainsi de son propre service de recyclage et de partenariats avec des industriels spécialisés dans la valorisation et la destruction de cartouches, conformément à la réglementation en vigueur pour la protection de l’environnement.

Ainsi à chaque fois que vous achetez auprès de PRINK une cartouche régénérée suivant le programme LOVE NATURE, vous participez à la préservation de l’environnement en choisissant un produit recyclé qui a subi de nombreux contrôles qualité avant d’être remis sur le marché.
Enfin n’oubliez pas de déposer vos cartouches usagées dans l’Ecobox prévue à cet effet chez votre franchisé PRINK
. La Nature vous en remercie !

vendredi 22 octobre 2010

EL RANCHO ACCELERE SON DEVELOPPEMENT

lu sur le site du journal Les Echos le 22 octobre 2010
El Rancho accélère son développement

La chaîne de restaurants tex mex El Rancho doit porter le nombre de ses unités à 50 « dans les cinq ans qui viennent », selon son président fondateur, Laurent Caraux, contre 27 aujourd'hui (35 millions d'euros de ventes sous enseigne prévus en 2010)

CARREFOUR DEPLOIE SON NOUVEAU CONCEPT TEXTILE DANS 18 MAGASINS (EXCLUSIF LSA)

lu sur le site du journal LSA le 22 octobre 2010
Exclusif LSA : Carrefour déploie son nouveau concept textile dans 18 magasins
Le 21 octobre 2010 par Jean-Noël Caussil



A l’échelle nationale : des ventes en recul de 4%. Dans les magasins Carrefour Planet d’Ecully et de Vénissieux, où est déployé le nouveau concept textile de Carrefour : respectivement +6% et +17% depuis l’installation, à la fin du mois d’août. A voir ces bons résultats, on comprend l’empressement de Carrefour à déployer son concept. Selon nos informations, entre le 2 novembre et le 10 décembre 2010, 18 magasins vont ainsi, après 15 jours de « travaux », passer leur rayon textile à cette nouvelle organisation, digne d’un point de vente spécialisé, avec des zones enfant, homme, femme et bébé bien distinctes. Ces 18 magasins – soit plus que les sept qui adopteront le concept Planet d’ici la fin de l’année – sont les suivants : Nice Lingostière, Vitrolles, Les Ulis, Aix-en-Provence, Ville-du-Bois, Labège, Toulon-Grand-Var, Anglet, Meylan, Claye-Souilly, Rungis-Belle-Epine, Mont-Saint-Aignan, Quétigny, Antibes, Villiers, Collégien, Aulnay, Mérignac. Une seconde phase de déploiement, du 7 février au 27 mars 2011, concernant un nombre de magasins encore à définir, est d’ores et déjà prévue.

SATURN OUVRE UN SECOND MAGASIN A METZ

lu sur le site du journal La Tribune le 22 octobre 2010
LORRAINE. Saturn ouvre un second magasin à Metz

Le groupe allemand, premier distributeur européen d'électronique de loisirs et d'électroménager, ouvrira fin octobre son 34e point de vente français à Metz, à Euromoselle. Ce sera son deuxième magasin dans la capitale lorraine où l'enseigne est implantée depuis 2007, dans le centre commercial Metzanine. Le groupe détient 255 magasins dans 14 pays européens.

jeudi 21 octobre 2010

LEGERE PROGRESSEION DES VENTES DE TEXTILE EN SEPTEMBRE 2010

lu sur le site du journal LSA le 21 ocotbre 2010
Légère progression des ventes de textile en septembre
Le 20 octobre 2010 par Jean-Baptiste DUVAL

D’après les premières estimations de l’Institut français de la mode, les ventes d’articles d’habillement et textiles auraient affiché une progression de l’ordre de 1,4 % en valeur par rapport à septembre 2009. Pour rappel, les ventes de septembre 2009 étaient en recul de 7,5 % par rapport à 2008, une référence particulièrement basse donc. En moyenne, les grands magasins ont enregistré une hausse de 11 % de leurs ventes. Les magasins populaires ont vu leur chiffre d’affaires textile-habillement progresser de 7 %. Enfin, les indépendants multimarques ont vu leurs ventes augmenter de 3 % alors que l’ensemble des chaînes ont affichéquant-à-elles un léger repli (- 1 % en valeur).

SUPER U OUVRE UN NOUVEAU MAGASIN A RIEDISHEIM

lu sur le site du journal LSA le 21 octobre 2010
Super U ouvre un nouveau magasin à Riedisheim
Le 20 octobre 2010 par Jean-Baptiste DUVAL



Installé en entrée de ville, le nouveau Super U de Riedisheim ouvre ses portes le 4 novembre prochain sur l’ancien Stade Schumacher. Avec 2.800 m2 de surface commerciale, une galerie et un espace culturel, l’enseigne cible une population de plus de 25 000 habitants et propose un assortiment de plus de 30 000 références alimentaires et non alimentaires. Le plus grand rayon de produits BIO d’Alsace, un rayon inédit d’épicerie fine Fauchon ou encore une cave à vin avec 600 crus ont été aménagés. En outre, un large choix de produits textiles ou encore une offre de produits d’équipement et de la maison, inexistante à ce jour dans la zone, devraient satisfaire les attentes de sa clientèle.

mercredi 20 octobre 2010

CONFORAMA INAUGURE SON PREMIER MAGASIN DE DECORATION DISCOUNT A LYON

lu sur le site du journal Le Parisien le 20 octobre 2010

Conforama inaugure son premier magasin de décoration discount à Lyon

Le groupe d'ameublement Conforama, filiale de PPR, inaugure mardi à Lyon sa première enseigne Confo Deco, un magasin discount consacré à la décoration, avec l'ambition d'en ouvrir à terme une trentaine dans l'Hexagone, annonce-t-il dans un communiqué.
"Le lancement de ce nouveau format de distribution, qui vise une clientèle urbaine et féminine, est une étape importante et symbolique de la transformation de notre marque", indique Thierry Guibert, PDG du groupe, dans un communiqué.

Conforama, délogé de sa position de numéro un de l'ameublement en France par Ikea en 2008, avait dévoilé l'année dernière une nouvelle stratégie misant sur "un positionnement de discounter" avec des produits plus modernes et de nouveaux formats de magasins, pour être plus attractif et compétitif.
Le groupe prévoit "l'ouverture 3 à 5 Confo Déco dès 2011 en France", avec l'ambition de "disposer rapidement d'un réseau d'une trentaine de magasins", ajoute M. Guibert.
Sept "univers seront proposés" : jour, nuit, cuisine, bain, luminaire, rangement et tapis, avec à la fois des produits spécifiques et des articles déjà proposés par les magasins Conforama.
Les consommateurs ne s'équipant pas en meubles tous les ans, la décoration constitue un moyen pour les distributeurs de les attirer plus régulièrement en magasin, d'autant que ce secteur surfe sur la mode des émissions de déco à la télévision.
Conforama fait partie des actifs dont PPR prévoit de se séparer à terme pour se recentrer sur des marques mondiales de luxe et grand public dans l'équipement de la personne, autrement dit dans l'habillement et les accessoires.

mardi 19 octobre 2010

PPR PLACE PUMA AU COEUR DE SON PÔLE SPORT ET MODE DE VIE

lu sur le site du journal Les Echos le 19 octobre
PPR place Puma au coeur de son pôle sport et mode de vie
A côté d'un pôle de luxe, PPR voit son avenir davantage ancré dans le sport et les modes identitaires, avec la marque Puma en première ligne.

Jochen Zeitz va prendre la tête du futur pôle sport et « lifestyle ».

PPR resserre les liens avec sa filiale Puma. Le second équipementier sportif allemand doit constituer la figure de proue d'un prochain pôle sport et modes de vie identitaires, ou « lifestyle » selon le terme consacré. Celui-ci devrait peser à l'avenir autant, voire plus, que la division luxe du groupe emmenée par la griffe Gucci (Gucci, Yves Saint Laurent, Boucheron…). Celle-ci a enregistré l'an dernier 3,4 milliards d'euros de revenus, soit le cinquième de ceux de PPR.

Pour mettre cette stratégie en place, Puma va changer de statut en passant d'une AG, la société anonyme allemande, à une société européenne. Président du directoire depuis dix-huit ans, Jochen Zeitz va quitter son poste pour devenir PDG de la future SE, avec, à ses côtés, un directeur délégué qui reste à trouver. Celui-ci s'occupera du développement opérationnel de la marque au félin.
Double casquette

Le changement en société européenne va permettre à Jochen Zeitz de prendre du poids au sein de l'organigramme de PPR, en y occupant demain la tête du pôle en construction. Il supervisera par ailleurs la nouvelle politique de responsabilité sociale et environnementale du groupe. Toutefois, il va conserver la mainmise sur les opérations au sein de Puma. Cette double casquette n'est pas possible en droit allemand, mais l'est en étant à la tête d'une SE à conseil d'administration unique.

La Bourse a mal réagi hier à cette annonce, l'action Puma perdant en séance 2,5 %. Les investisseurs ont retenu que PPR ne comptait pas racheter les 29 % d'intérêts minoritaires de Puma, comme l'a confirmé François-Henri Pinault, PDG du groupe. PPR est passé ces dernières années de 62,1 à 71,6 % dans le capital du groupe d'Herzogenaurach, mais ne compte pas franchir un nouveau cap significatif, a martelé son président.

Le groupe français détient par ailleurs 99,9 % de Gucci Group, sa filiale néerlandaise qui coiffe l'ensemble de luxe multimarque. Et il compte toujours se défaire de son pôle de grande distribution constitué des filiales FNAC, Conforama et Redcats (La Redoute).

La stratégie de croissance pour Puma sera détaillée dans une semaine. Jochen Zeitz a indiqué que des acquisitions pourraient compléter la croissance organique, pour parvenir d'ici à 2015 à faire passer le chiffre d'affaires de 2,5 à au moins 4 milliards d'euros. PPR aura ainsi « deux jambes », a réagi Laurent Thoumine, consultant chez Kurt Salmon, cité par l'AFP. « Il y a plein de marques dans la mode qui peuvent être candidates à faire partie de cette nouvelle division. »
CORRESPONDANT À FRANCFORT
JEAN-PHILIPPE LACOUR , Les Echos

COOP ALSACE : 3 MAGASINS PROVISOIREMENT SAUVES

lu sur le site d'AlsaceFrance le 19 octobre
Coop Alsace : 3 magasins provisoirement sauvés

Coop Alsace : trois magasins en sursis, dix vont fermer.
Les superettes de Staffelfelden, Lauterbourg et Pulversheim sont en sursis. 10 autres vont fermer d'ici décembre.

Denis Ficher, le nouveau président du groupe Coop Alsace, a annoncé cette décision dans le journal régional de France3 Alsace. 3 des 13 superettes Coop menacées de fermeture vont poursuivre leur activité. 10 autres fermeront d'ici le mois de décembre.


A la mi-août, la direction de Coop Alsace, avait indiqué que 13 points de vente, superettes ou petits supermarchés (4 dans le Haut-Rhin, 9 dans le Bas-Rhin), allaient fermer pour cause de non rentabilité. Cette décision avait provoqué une onde de choc dans les communes concernées. Face à la levée de boucliers, la direction avait accepté de revoir ses plans, le temps de mener la concertation avec les élus.

GAME CASH POURSUIT SON DEVELOPPEMENT

lu sur le site www.afjv.com le 19 octobre 2010
GAME
GAME CASH, la franchise spécialisée en jeux vidéo d’occasion poursuit son développement avec une nette accélération en 2010. Depuis le 1er juillet de cette année, 12 nouveaux magasins auront ouvert leurs portes sur le territoire national. Le réseau, qui a démarré son développement courant 2006, comptera 45 unités au 31 décembre 2010. Pour ne citer que les dernières ouvertures : Maromme, Dijon (Fontaine les Dijon), Versailles (septembre), Montélimar, Le Mans Université (octobre), Pont-Audemer (octobre). Ouvriront au public en novembre les nouvelles unités commerciales de : Cagnes-sur-Mer, Bourg-en-Bresse, Toulouse Tournefeuille et Brest.

La Franchise GAME CASH avait également lancé la première plateforme internet 100 % jeu vidéo d’occasion www.gamecash.fr en mars dernier. Le site marchand qui propose les stocks occasions des magasins du réseau en temps réel, fait un très bon démarrage : plus de 6.000 internautes ont choisi d’acheter ou de revendre leurs jeux d’occasion via le site, avec plus de 2.000 clients pour le seul mois de Septembre. Le site internet, dont le stock occasion s’étoffe à mesure de chaque nouvelle ouverture magasin, entend bien tenir une place de leader sur le segment du jeu vidéo d’occasion sur internet, et ce dans un délai de 18 à 24 mois maximum. Game Cash, toujours soucieux de l’avis des joueurs, a adhéré en juillet dernier, au Sceau de confiance FIA-NET. Pour le seul mois de décembre prochain ; plus de 150.000 visiteurs sont attendus sur le site gamecash.fr. Noël étant, même pour les clients GAME CASH qui veulent jouer toujours moins cher, une vraie Occasion de se faire plaisir !

INTERSPORT VEUT OUVRIR 100 NOUVEAUX MAGASINS EN FRANCE EN TROIS ANS

lu sur le site du journal Les Echos le 19 octobre 2010
Intersport veut ouvrir 100 nouveaux magasins en France en trois ans
Le groupement coopératif de magasins d'articles de sport entend gagner 350 millions d'euros de chiffre d'affaires additionnel en créant 180.000 mètres carrés de surface de vente supplémentaire. Son activité a crû de 4 % à périmètre constant.intersport

Décidément, en matière de distribution, la conjoncture est favorable aux indépendants. Alors que le succursaliste Go Sport affichait pour les six premiers mois de l'année une baisse de 8 % de son chiffre d'affaires en France par rapport à celui de 2009 (suivi d'un léger rebond, à + 1,1 % en comparable, au troisième trimestre), la coopérative Intersport France annonce une progression de 4 % au 1 er juillet, à périmètre constant. Et ce « dans un marché en baisse de 2 % à 3 % », précise Jacky Rihouet, son nouveau PDG, nommé le 3 juin. Un chiffre qui fait suite à la croissance de 2,12 %, à 1,13 milliard d'euros, enregistrée en 2009, dans un marché à - 0,5 %.

L'enseigne d'articles de sport, qui compte 330 magasins d'une surface de vente moyenne de 1.500 mètres carrés, auxquels s'additionnent 160 points de vente plus petits en montagne, prévoit de dépasser 1,2 milliard de ventes en 2010 et compte sur cette dynamique pour pousser son avantage. Elle table sur l'ouverture de 180.000 mètres de surface de vente supplémentaire en trois ans, d'ici à fin 2012, soit près de 100 magasins censés générer 350 millions d'euros de chiffre d'affaires additionnel.
Concours bancaires

« Nous avons beaucoup de demandes d'anciens cadres de la grande distribution », note Jacky Rihouet qui rappelle qu'un Intersport nécessite 750.000 euros d'investissement (en louant les murs) auxquels il faut ajouter 600.000 euros de stocks. Grâce aux concours bancaires, apportés notamment par Expansport, la société de financement créé au sein de la coopérative, un apport de 300.000 euros suffit à devenir sociétaire.

C'est pour piloter cette expansion qu'Intersport France a décidé de revoir en profondeur son organigramme. Même si, dans la tradition du mouvement coopératif, chaque cadre supérieur de la structure de tête et de la centrale doit constituer un binôme avec un adhérent, Intersport France a réussi à attirer des professionnels qui sont reconnus.

Ainsi, mi-septembre, François Bouche, ancien directeur général Europe de BCBG Max Azria et surtout ancien responsable marketing et importation chez Carrefour, a été nommé secrétaire général. Il est secondé par Jean-Daniel Gatignol, directeur des achats, ancien directeur textile international au sein du même groupe Carrefour.

A plus long terme, l'ambition du distributeur est d'augmenter le rendement au mètre carré des magasins Intersport afin de pouvoir pénétrer Paris et sa proche banlieue, des zones dont le montant des loyers commerciaux exclut aujourd'hui les indépendants. Une perspective qui ne suffira pas à rattraper Décathlon qui domine le secteur en France avec environ 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel
. PHILIPPE BERTRAND, Les Echos

lundi 18 octobre 2010

PPR VEUT SE DOTER DE NOUVELLES MARQUES DE MODE GRAND PUBLIC

lu sur le site du journal L'Expansion le 18 octobre 2010
PPR veut se doter de nouvelles marques de mode grand public


Jochen Zeitz, le patron de l'équipementier sportif allemand Puma a été chargé de construire un portefeuille de marques internationales de mode via une nouvelle division "sport et lifestyle".
Jochen Zeitz, le PDG de Puma, à l'assemblée des actionnaires à Herzogenaurach, en Allemagne.
REUTERS/Michaela Rehle

Le groupe français PPR a chargé lundi l'Allemand Jochen Zeitz, patron de Puma, de lui construire un nouveau portefeuille de marques internationales grand public, concrétisant un virage stratégique attendu qui passera aussi par la cession de plusieurs grandes enseignes.

Fin 2009 déjà le patron de PPR, François-Henri Pinault, avait annoncé la couleur: une cession de certaines marques de distribution, très françaises et aux perspectives d'expansion limitées et, aux côtés du luxe, une réorientation vers des marques grand public mondiales.

Le groupe cherche ainsi preneur pour ses enseignes Fnac, Conforama et Redcats, propriétaire de La Redoute. En parallèle, il a lancé lundi la mise sur pied d'une nouvelle division "sport et lifestyle" qui, organisée autour de l'équipementier sportif allemand Puma et dirigée par son patron actuel, fera son marché dans les secteurs du sport, des activités de plein air, et du "lifestyle" au sens large.

"J'ai l'intention de transformer les activités de distribution en quelque chose de plus international, avec des marques mondiales fortes, et de construire un portefeuille de marques complémentaires autour de Puma", a déclaré lors d'une conférence téléphonique M. Pinault.
D'abord des cessions, ensuite des créations

A terme, ces activités devraient dégager plus de chiffre d'affaires que le pôle luxe, a-t-il promis, sans préciser toutefois à quelle échéance. L'an dernier, le groupe Gucci, qui rassemble les marques de luxe de PPR (Gucci, Yves Saint Laurent, Boucheron...) a réalisé un chiffre d'affaires de quelque 3,4 milliards d'euros, un cinquième de l'ensemble.

PPR s'est engagé dans Puma, numéro trois des équipements sportifs derrière l'américain Nike et le frère ennemi bavarois Adidas, en 2007, et détient 71% du capital. La marque au félin, dont les chaussures sont toujours le coeur de métier, jouera pour le nouveau pôle "lifestyle" le même rôle de pilier que Gucci pour le luxe.

A elle seule, elle affiche un chiffre d'affaire de l'ordre de 2,5 milliards d'euros. PPR aura ainsi "deux jambes", commente pour l'AFP Laurent Thoumine, consultant chez Kurt Salmon. "Il y a plein de marques dans la mode qui peuvent être candidates" à faire partie de cette nouvelle division, ajoute-t-il.

"Nous misons (...) sur l'acquisition d'une nouvelle marque, précédée par une nécessaire cession", anticipe pour sa part Boris Bourdet, analyste chez Natixis. M. Pinault l'a effectivement répété lundi, le préalable à la mise en place du pôle lifestyle, ce sont des cessions.

Les annonces de lundi vont donc sans conteste "relancer les spéculations sur un désengagement de Conforama, voire du solde de CFAO, selon la taille de ce que PPR souhaite acquérir", juge M. Bourdet. PPR a mis en Bourse fin 2009 57% de CFAO, spécialisé dans la distribution automobile et pharmaceutique en Afrique, et a toujours l'option de se défaire du solde.

Si la recherche de cibles dans le lifestyle est sans conteste déjà en cours, M. Zeitz ne prendra officiellement son poste qu'une fois trouvé un nouveau patron pour Puma, qu'il a dirigé pendant 17 ans. Devenu patron à 30 ans, il a transformé un fabricant de chaussures provincial en référence de la mode.

"C'est quelqu'un qui connaît bien le métier des marques, qui a su développer chez Puma un positionnement différenciant, qui a dix-huit ans d'expérience en tant que PDG de Puma, et qui est relativement jeune encore", relève M. Bourdet.

PPR lui a également confié la politique de responsabilité sociale et environnementale du groupe.

ETAM AFFICHE DES VENTES EN HAUSSE DE 19,5 % AU TROISIEME TRIMESTRE

lu sur le site du journal Les Echos le 18 octobre 2010
Etam affiche des ventes en hausse de 19,5 % au troisième trimestre
Le 15 octobre 2010 par Jean-Noël Caussil


Etam a enregistré au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 280 millions d'euros, en progression de 19,5%. Une belle performance notamment due à la Chine, où l'activité progresse de 32,1%. A données comparables, le chiffre d'affaires progresse de 11,8%, le groupe évaluant à 10 millions d'euros l'impact de change positif sur le troisième trimestre, principalement dû à l'appréciation du yuan chinois face à l'euro. En Europe, le chiffre d'affaires est lui aussi bien orienté : +14,7% sur le trimestre (13,4% en données comparables) à 194,1 millions d'euros. Etam compte 4.040 points de vente dont 980 en Europe et 2.894 en Chine. Dans ce pays, le groupe a réalisé 223 ouvertures nettes depuis le 1er janvier, dont 98 sur au troisième trimestre.

vendredi 15 octobre 2010

LE LUXE TOURNE LA PAGE DE LA CRISE

lu sur le site du journal Les Echos le 15 octobre 2010
Le luxe tourne la page de la crise
Les ventes de LVMH ont augmenté de 24% au troisième trimestre. Hugo Boss a relevé ses objectifs annuels. Hermès s'envole en Bourse. Et le secteur dispose encore de marchés à fort potentiel.

Les ventes mondiales du luxe sont reparties. En baisse de 8% en 2009, elles sont depuis le début de l'année en croissance sensible partout dans le monde.

Le numéro un mondial du secteur, LVMH (propriétaire des Echos), a donné le ton aujourd'hui en publiant son chiffre d'affaires du troisième trimestre, en progression de 24%, avec une croissance organique de 17% sur les neuf premiers mois de l'année. «La dynamique continue d'être très forte en Asie, en Europe et en Amérique» souligne le groupe dans un communiqué, indiquant par ailleurs que, face à la demande, les magasins français Louis Vuitton fermaient une heure plus tôt pour éviter une rupture de stocks avant les fêtes de Noël.

De son côté, l'allemand Hugo Boss a relevé ses objectifs annuels, après un troisième trimestre meilleur que prévu. Le groupe indique que ses ventes ont été «de plus en plus dynamiques» sur la période, grâce notamment à l'augmentation de la surface de ses propres magasins.

Hier déjà, le britannique Burberry avait indiqué que ses résultats annuels se situeraient dans la moitié supérieure des attentes des analystes, alors qu'il venait d'enregistrer une hausse de 21% de son chiffre d'affaires au premier semestre grâce à la solidité de ses ventes de vêtements et de maroquinerie, en Asie et en Europe.

Et la semaine dernière, après dix ans d'hésitations et quatre tentatives avortées, l'italien Prada a confirmé qu'il envisageait de nouveau de s'introduire en Bourse, à Milan ou Hong Kong. Le propriétaire de la griffe Miu Miu a reconnu à l'occasion que les « conditions de marché » étaient plutôt favorables » à l'entreprise... En Bourse, les valeurs du secteur affichent record sur record, et les sociétés atteignent des valorisations exceptionnelles. Certains analystes évoquent déjà une bulle. Le marché, lui, n‘a pas encore trouvé ses limites et les marques disposent encore d'une marge pour se renforcer sur des marchés à fort potentiel, comme les Etats-Unis et la Chine, selon Jean-Marc Bellaïche, directeur associé senior au Boston Consulting Group.
LES ECHOS

HISTOIRE D'OR ET MARC ORIAN RCHETES PAR BRIDGEPOINT

lu sur le site du journal Les Echos le 15/10/2010
Bijouterie : Histoire d'Or et Marc Orian achetés par Bridgepoint pour 600 millions

Le fonds britannique Bridgepoint a confirmé, hier, l'acquisition des deux premières chaînes de bijouterie en France, Histoire d'Or et Marc Orian, une transaction évaluée à 600 millions d'euros

DU PAREIL AU MEME ABSORBE SON RIVAL TOU COMPTE FAIT

lu sur le site du journal Les Echos le 15 octobre 2010
Vêtements pour enfants : DPAM absorbe son rival Tout Compte Fait

Et de deux pour Du Pareil Au Même (DPAM). La société de mode enfantine vient de réaliser sa deuxième acquisition en un peu plus de deux mois. Après les chaussures Petits Petons achetées en juillet, DPAM...

L'ACTIVITE DU COMMERCE A RALENTI EN SEPTEMBRE

lu sur le site du journal LSA le 15 octobre 2010
L'activité du commerce a ralenti en septembre
Le 14 octobre 2010 par Olivier COSTIL


En septembre, l’activité commerciale s’est repliée par rapport au mois d’août, en données corrigées des jours ouvrables et des variations saisonnières, selon l'enquête de conjoncture de la Banque de France. Les chiffres d’affaires ont baissé en volume de 0,9% d’un mois sur l’autre. Les ventes de produits alimentaires se sont repliées de 0,6%. Celles de produits industriels ont diminué de 1,3% du fait du recul enregistré dans le meuble (-9,0%) et dans l’horlogerie-bijouterie (-4,6%). La baisse a cependant été limitée par la progression des ventes d’automobiles neuves (+1,5%), du bricolage (+0,8%) et d’électronique grand public (+0,5%). Le petit commerce s’est inscrit en retrait (-1,7%) mais la grande distribution est demeurée stable. Les grands magasins et les hypermarchés ont affiché une hausse de leurs volumes (respectivement +1,3% et +0,6%) alors que ceux de la vente à distance se sont contractés (-1,6%) ; les supermarchés ont observé une quasi-stabilité de leurs ventes (-0,2%). Sur un an, l'activité du commerce reste cependant en hausse, à + 2,7 %. Pour consulter l'intégralité de l'enquête Banque de France, cliquez ici.

jeudi 14 octobre 2010

LE ROI DU CACHEMIRE ERIC BOMPARD PREPARE SA SUCCESSION

lu sur le site du journal Les Echos le 14 octobre 2010
Le roi du cachemire Eric Bompard prépare sa succession

Le spécialiste des pulls en cachemire inaugure un nouveau magasin phare à Paris. Son fondateur, Eric Bompard, qui contrôle toujours 73 % du capital, ne compte pas vendre la maison. Il transmet peu à peu les commandes à sa fille. ...

GO SPORT SE PORTE MIEUX

lu sur le site du journal Points de Vente le 14 octobre 2010
Go Sport se porte mieux

On souffle un peu du côté de Go Sport. Le chiffre d’affaires du groupe au troisième trimestre est en progression de 1,9%, avec un timide +1,1% chez Go Sport France et une bonne performance de +7,9% pour l’enseigne Courir, à parc comparable. Des chiffres à relativiser car, depuis le début de l’année 2010, l’enseigne Go Sport a enregistré une baisse de 6,6% de son CA, et Courir a perdu 0,9% sur la même période. Le groupe a poursuivi la rationalisation de son parc avec la fermeture, au cours du dernier trimestre, de quatre magasins Go Sport (dont une franchise) et de sept Courir (parmi lesquels deux franchises). Une restructuration qui a, également, donné lieu à l’ouverture de trois magasins Go Sport (un en France, un en Pologne et une franchise). Au 30 septembre, le groupe comptait 363 points de vente, dont 177 sous l’enseigne Go Sport et 186 Courir.

CAMAIEU : LES OUVERTURES DE MAGASINS SOUTIENNENT LES VENTES

lu sur le site du journal Investir le 14 octobre 2010


CAMAIEU : Les ouvertures de magasins soutiennent les ventes

Camaïeu a amélioré son chiffre d’affaires au troisième trimestre. L’enseigne de textile féminin a vu ses ventes progresser de 10,8 % sur la période, à 197,2 millions d’euros. Cette performance s’explique par les ouvertures de magasins, car à périmètre et devises comparables, la hausse du chiffre d’affaires se limite à 1,4 %.

Constat identique sur neuf mois : le chiffre d’affaires total progresse de 9,6 %, à 576,5 millions d’euros, mais il recule de 2,2 % sur une base comparable. Cette performance peut paraître décevante si on la compare à celle du spécialiste du hard discompte vestimentaire Vêt’Affaires, dont les ventes se sont envolées de 51 % au troisième trimestre. Mais les deux sociétés ne ciblent pas le même public et avec la crise les ménages ont modifié leurs habitudes de consommation, y compris en matière de textile. Les experts ne s’attendent pas à un redémarrage avant 2011.

Camaïeu compte donc sur les ouvertures de nouvelles enseignes pour soutenir ses ventes. Au troisième trimestre, la société a inauguré dix-sept magasins, dont deux au Maroc, à Casablanca et à Marrakech, ce qui porte à cinquante-six le nombre total de points de vente ouverts depuis le début de l’année.

En Bourse, le titre reste sur un dernier cours de 170,01 euros.
CP

mercredi 13 octobre 2010

CRISTIANO SERENI, PDG D'ARMORINO SE REVE EN ARMANI DE LA GLACE

lu sur le site du journal Capital le 14 ocotbre 2010
e 04/10/2010 à 07:30 - Mis à jour le 04/10/2010 à 07:30
Cristiano Sereni, PDG d'Armorino se rêve en Armani de la glace
Fortune faite dans la location vidéo, ce fonceur au sourire enjôleur est passé à la crème glacée de luxe. De Paris à New York, il décline habilement les codes du bon goût transalpin.
Cristiano Sereni, PDG d'Armorino se rêve en Armani de la glace

Exellent, non ? C’est de la pistache verte de Bronte, en Sicile, la meilleure et la plus chère du monde.» Pas le temps de savourer que déjà Cristiano Sereni est reparti piocher dans les bacs à glace de sa très chic boutique parisienne, à Saint-Germain-des-Prés.

Physique de latin lover, teint hâlé et sourire ravageur… Quand le patron d’Amorino vous parle de ses crèmes glacées, en bon Italien, il ne peut s’empêcher de joindre le geste à la parole. L’homme est fier de ses «créations». Il faut dire qu’il a lui-même sélectionné les saveurs les plus rares et supervisé les recettes de chacun des 22 parfums à la carte. Un souci du détail qui lui a permis d’imposer la glace italienne en France, un marché pourtant réputé pour son accueil… glacial.

Le numéro 1 mondial, l’américain Baskin-Robbins, en sait quelque chose : venu avec de grandes ambitions, il a fini par quitter le territoire il y a quelques années. Cristiano Sereni, lui, ne s’est pas laissé refroidir. Huit ans seulement après le lancement de l’enseigne dans l’Hexagone, 47 boutiques, dont 18 franchisées, arborent l’angelot joufflu d’Amorino sur leur devanture. Un réseau qui devrait dégager en 2010 un chiffre d’affaires supérieur à 20 millions d’euros, dont la moitié reviendra à la maison mère, détenue par le jeune PDG (39 ans) et son associé, Paolo Benassi.

Ce joli succès en cache un autre. Car avant de devenir l’ambassadeur des "gelati" en France, Cristiano Sereni a été le roi de la location de films, avec Cinebank. Petit retour en arrière. En 1995, fraîchement diplômé d’une école de commerce de Bologne, le jeune Cristiano décide de rejoindre sa future femme à Paris, où elle suit des études de stylisme. Il constate avec surprise que les distributeurs automatiques de cassettes vidéo, qui fourmillent en Italie, n’ont pas encore atteint l’Hexagone, et décide illico d’importer ce business.

Problème : il maîtrise mal la langue, n’a aucun contact dans le milieu, et surtout il n’a pas un sou vaillant devant lui. Ses parents ? Echaudés par ses frasques passées, ils pensent qu’il va droit dans le mur et refusent de lui prêter le moindre centime. «Quand il était jeune, il pensait plus à s’amuser qu’à étudier, raconte son associé, un ami d’enfance. Et c’était une vraie tête brûlée : il a envoyé à la casse plusieurs voitures et motos, et pas seulement les siennes…» Mais Cristiano n’est pas du genre à se décourager. «J’ai vendu tout ce que je possédais : voiture, hi-fi, montres, même mes vêtements !» raconte-t-il avec son accent chantant, dans un français désormais impeccable.

Sens aigu du timing. Un maigre pécule qui fond comme neige au soleil. L’Italien ne doit alors son salut qu’à son redoutable bagou : il parvient à convaincre son banquier de lui ouvrir une ligne de crédit de 50 000 euros, alors qu’il n’a aucune garantie ! «Quand on était petits, il savait exactement ce qu’il fallait me dire pour que je fasse tout et n’importe quoi», raconte en riant Stefano, son jeune frère. Le banquier n’a pas regretté son investissement. Les premiers distributeurs automatiques que Cristiano Sereni parvient à placer chez les loueurs font un carton. Son système se répand alors comme une traînée de poudre.


En 2002, quand il cède son affaire à la chaîne VidéoFutur, plus de 2 800 vidéoclubs sont équipés du Cinebank ! Le montant de la transaction ? «Suffisant pour me permettre d’arrêter définitivement de travailler», répond-il laconiquement. Et notre homme a vendu au bon moment, avant que le téléchargement illégal de films sur le Web ne lamine le marché. Depuis, la moitié des boutiques de location ont mis la clé sous la porte.

Succès fulgurant. Riche et bien décidé à doubler la mise, Cristiano Sereni lance Amorino dans la foulée. Il ouvre sa première boutique sur l’île Saint-Louis, le fief du célèbre glacier Berthillon qui y règne sans partage depuis cinquante ans. Le succès est immé­diat. En un an et demi, cinq magasins font leur apparition, dans les quartiers chics de la capitale : Saint-Germain-des-Prés, le Marais, la Bastille… «C’est le code génétique de la marque, explique t-il. De belles boutiques situées dans les plus beaux coins, avec de bons produits faits sur mesure.»

Chez Amorino, en effet, on peut marier dans un même cône ou pot autant de saveurs que l’on désire. Comme le veut la tradition italienne, la glace est servie à la spatule, puis présentée en fleur, et non en boules. Le prix pour se la jouer VIP ? 3,50 euros à Paris et 3,30 en province. Un tarif très raisonnable, comparé à Berthillon et ses deux boules vendues autour de 4 euros.

Regonflé à bloc. Malgré le démarrage en trombe de l’enseigne, Cristiano n’oublie pas la promesse faite à sa femme et s’octroie une pause, en 2004. «Après avoir consacré dix ans de ma vie à Cinebank, j’avais besoin de souffler.» Il confie donc les rênes à son associé et prend deux années sabbatiques. Il commence par réaliser un vieux rêve de gosse en rachetant une immense propriété entourée de vignes et d’oliviers, au nord de l’Italie, dans sa région natale, l’Emilie-Romagne. Dans ce décor de carte postale, il s’initie à la fabrication de l’huile d’olive et du vinaigre balsamique traditionnel. «J’ai aussi pas mal voyagé, et surtout j’ai eu mes deux enfants», ajoute-t-il dans un grand sourire. Une vie dorée sur tranche à laquelle il met fin, comme prévu, en 2006.

Regonflé à bloc, le maestro du cornet commence par bâtir un grand laboratoire en banlieue parisienne, afin d’élever les capacités de production d’Amorino. Jusque-là, les glaces étaient turbinées dans les arrière-boutiques. Trop artisanal pour suivre la cadence. Car après avoir ouvert une dizaine de points de vente en province (La Baule, Nice, Strasbourg, Avignon…), Sereni part en 2009 à la conquête du monde. De Londres à Barcelone, en passant par Milan et Munich, Amorino compte déjà neuf «gelateria» en Europe et vient d’en inaugurer une à New York, au cœur de Manhattan. Ce n’est qu’un début : le glacier s’est fixé pour objectif de passer dès 2012 le cap des 100 magasins, dont 25 à l’étranger.

Objectif bio. Parallèlement, Cristiano Sereni ne cesse d’affiner son concept. Les trois quarts des ventes de glaces se font entre mars et octobre ? Il transforme ses boutiques en bistrots et épiceries fines pendant les mois creux. Outre les classiques thés et cafés, on peut y déguster pas moins de 28 chocolats chauds différents (blanc aux éclats de pistaches, orange-cannelle, poire, noisettes…) et divers biscuits.

Sans compter la trentaine de spécialités italiennes disponibles en rayon : l’amarena (un sirop de griottes), l’arancino (une liqueur d’orange) ou l’huile d’olive et le vinaigre balsamique, provenant, bien évidemment, du domaine du patron. Cette gamme, baptisée «Saveurs d’hiver», représente déjà 10% du chiffre d’affaires annuel.Prochain pari ? Le bio. Tous les œufs utilisés dans les glaces sont déjà issus de l’agriculture biologique.

Reste à faire de même avec le lait et les fruits. «En 2011, la plupart de nos parfums seront labellisés», assure Cristiano Sereni. De quoi donner à cet amateur de Ferrari une nouvelle longueur d’avance sur ses rivaux.

Emmanuel Botta

LA FRANCE RISQUE LA SURPORDUCTION D'IMMOBILIER COMMERCIAL




La France risque la surproduction d\'immobilier commercial

Conséquence de la crise, qui a rendu les financements plus difficiles, l'immobilier commercial européen continue de tourner au ralenti. Hormis en Allemagne et en Pologne, on observe pour la deuxième année consécutive un fort ralentissement des projets d'implantation commerciale en Europe, selon une étude de Procos et Eurelia, les fédérations française et européenne du commerce. En diminution, les projets d'immobilier commercial font aussi plus souvent l'objet de reports vers 2012-2013 et d'un fort taux de mortalité des projets. Autre fait majeur, les projets diminuent fortement en taille sur la majorité des pays. « Les nouveaux projets de galerie enregistrés présentent un format 40-80 boutiques qu'on peut comparer aux opérations de 150-250 boutiques enregistrées il y a trois ans », précise l'étude. Outre un problème de financement, cette baisse de taille illustre, pour Eurelia, la vision des municipalités européennes, qui repensent leur politique urbaine pour réhabiliter leurs coeurs de ville et les friches industrielles.
12 % des opérations en centre-ville

En France, le nombre de projets est en baisse pour la première fois depuis les années 1990. En un an, l'Hexagone est passé de 730 projets à 593 (soit 7.432.000 m²) prévus pour les cinq prochaines années. Même avec cette chute, la France constitue le pays d'Europe dans lequel le plus grand nombre de projets et de mètres carrés sont programmés. 80 % des surfaces en projet (5.900.000 m²) concernent des opérations de périphérie, dont 52 % des parcs d'activités commerciales (3.780.000 m²) et 28 % des centres commerciaux (2.120.000 m²). Les centres commerciaux de centre-ville (890.000 m²) ne représentent que 12 % des surfaces en projet. Ce volume « apparaît déconnecté du niveau de consommation et de la demande des enseignes qui se montrent de plus en plus prudentes dans leur développement (et peut-être échaudées par les démarrages extrêmement difficiles des derniers centres ouverts) », prévient l'étude. Le nombre de projets pourrait se révéler excessif et induit de forts risques de cannibalisation… « risques qui sont déjà devenus réalité pour certains marchés fragilisés, notamment des villes moyennes », poursuit l'étude. Dans ce contexte, la proposition parlementaire de loi sur l'urbanisme commercial, mettant en avant l'aménagement du territoire et l'intercommunalité comme échelle de réflexion, tombe à point nommé. Elle « correspond à un changement d'époque engendré par le ralentissement économique et la surproduction de mètres carrés », estiment Procos et Eurelia.
MYRIAM CHAUVOT, Les Echos

NATURE & DECOUVERTES SUR LE POINT DE TESTER SON NOUVEAU CONCEPT

lu sur le site du journal LSA le 13 octobre 2010
Nature & Découvertes sur le point de tester son nouveau concept
Le 12 octobre 2010 par Jean-Baptiste DUVAL


Le magasin Nature & Découvertes du centre commercial Parly 2 est sur le point de rouvrir après 3 mois de rénovation. Sur un peu plus de 300 mètres carrés, le concept a été clarifié avec des univers bien délimités autour des assortiments de la marque : astronomie, randonnée, enfants... L'agence d'architecture Saguez & Partners a été chargée du chantier, dont l'une des missions principales a été de réduire de 20 % son coût, tout en conservant les codes de la marque. Le nouveau concept part pour une phase de test de 6 à 8 mois, il ne sera dupliqué qu'à partir de 2012. "Nous allons investir de 4 à 6 millions d'euros par an pour l'étendre au réseau", a expliqué Antoine Lemarchand, le vice-président de l'enseigne. D'ici à 2020, il espère faire passer le réseau Nature & Découvertes de 75 à 110 magasins, plus 25 à 30 à l'étranger.

L'ETE SAUVE UN MEDIOCRE PREMIER TRIMESTRE POUR LE COMMERCE SPECIALISE

lu sur le site du journal LSA le 13 octobre 2010
L’été sauve un médiocre premier semestre pour le commerce spécialisé
Le 12 octobre 2010 par Daniel BICARD

Selon Procos, la fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé, le chiffre d’affaires des enseignes ressort en progression de 2,3% au cumul des 8 premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2009. Cette embellie s’explique, en partie, par l’historique fortement dégradé il y a un an, où les mêmes commerces affichaient un recul de 3,5%. Mais la progression est aussi à mettre à l’actif d’un «excellent été ». En effet, du fait du décalage de la date des soldes, le mois de juillet a enregistré une performance de + 9,9%. Et août n’a pas dérogé, avec un essor de 4,6%, lié aux mauvaises conditions climatiques qui auraient poussé les clients à anticiper quelques uns de leurs achats de rentrée. Dernière explication, ces deux mois ont bénéficié d’effets calendaires favorables avec un samedi supplémentaire pour juillet, et deux jours ouvrés en prime pour août. Dont un samedi.

Depuis, «les chiffres de septembre et d’octobre montrent une certaine stabilité dans la reprise, contrairement aux mois précédents erratiques, où l’embellie de quelques bons jours était mise à mal par les mauvais, commente Jean-Luc Bret, président de la fédération Procos. Nous sentons le ‘’sol moins mouvant’’, mais… les grèves que nous traversons pourraient casser cette consolidation ».

A HALLUIN, AUCHAN OUVRE LE PREMIER CHRONOVILLAGE DE FRANCE

lu sur le site du journal La Voix du Nord le 13 octobre 2010
L'actualité de la galaxie Mulliez
COMMERCES
À Halluin, Auchan ouvre le premier Chronovillage de France
mardi 12.10.2010, 05:08
À Halluin, Auchan ouvre le premier Chronovillage de France Les commerces du Chronovillage se trouvent juste en face de Chronodrive, sur une avenue très passante d'Halluin. PHOTO « LA VOIX ».

Un an après l'ouverture du Chronodrive à Halluin, un magasin qui permet de venir retirer les courses effectuées en ligne, Auchan a lancé le Chronovillage, à proximité. Soit sept commerces de produits frais pour une clientèle pressée.

« Nos clients ne passent plus deux heures dans un supermarché, ce qui leur permet d'aller dans des commerces de proximité. » Voici l'un des arguments de Ludovic Duprez, l'un des créateurs de Chronodrive. Son concept de courses en ligne livrées ensuite dans le coffre de la voiture a fait naître une autre idée. Les cousins germains de Chronodrive, c'est-à-dire Auchan, ont réfléchi à l'implantation de « petits commerces » sur le même parking que le Chronodrive. L'idée prend vie à Halluin.
Nouvelle enseigne

Depuis dix jours, deux longs bâtiments aux façades en bois accueillent sept boutiques, dont Paul pour le pain, Nicolas pour le vin, un fleuriste, Pizza City et le tout nouveau Partisans du goût. Cette nouvelle enseigne appartient à Simply Market, des supermarchés que l'on trouve en centre-ville et qui appartiennent au groupe Auchan. Sur 600 m², le magasin, qui ouvre le 20 octobre, proposera des primeurs, de la boucherie, des fromages et un rayon traiteur.

Le pari repose sur les clients de Chronodrive qui pourraient, avant ou après avoir reçu leurs courses dans leur coffre, effectuer quelques achats dans ces boutiques voisines. Pour l'instant, il ne s'agit pas de se procurer sur Internet une baguette ou une rose rouge, même si certains planchent sur la question : « Notre priorité demeure la clientèle halluinoise, mais nous cherchons avec Chronodrive à avoir un lien sur leur site pour acheter des produits Paul », explique Thierry Tiberghien, propriétaire de plusieurs magasins en franchise.

« Je fais confiance au groupe, mais pour l'instant c'est calme, remarque Samuel Cocq, le gérant du magasin de vin ouvert depuis jeudi.

Nous espérons attirer une clientèle belge car nous sommes présents uniquement à Bruxelles et sur la côte. Je pense qu'il y aura un peu plus de passage quand tous les commerces seront ouverts. »

Un an après son ouverture, « le Chronodrive d'Halluin ne pose pas de problème, assure Martin Toulemonde, l'autre créateur.

La fréquentation est conforme aux prévisions ». Pour l'instant, Immovillage n'a pas prévu d'autres implantations : « Nous attendons de voir ce que donne Halluin », précise William Toulemonde, le directeur du montage des opérations d'Immochan. •
PAR GEOFFROY DE SAINT GILLES

lundi 11 octobre 2010

LE LOCAL DEVIENT PLUS PROCHE

lu sur le site du journal Les Echos le 11 octobre 2010
11/10/10 | 00:37 | Clotilde Briard
Le local devient plus proche
Ecrit par
Clotilde BRIARD
Clotilde BRIARD
Journaliste

Jusqu'à récemment, les « locavores » - ces adeptes des produits venus de moins d'une centaine de kilomètres - appartenaient à une minorité. Mais l'envie de consommer ce qui vient d'à côté s'est étendue. Bien au-delà de ceux qui ont un potager dans leur jardin.

De plus en plus de restaurants affichent à leurs cartes des aliments venus de leur environnement proche. Ceux de la baie de Somme y consacrent même une opération spéciale cette semaine. Et la grande distribution s'y met à son tour. Carrefour a ainsi noué un partenariat avec Le Petit Producteur et son réseau d'agriculteurs affiliés. L'enseigne vend, sous la marque Direct Producteur, des fruits et légumes venant de moins de 30 kilomètres des magasins. Une ardoise affiche le nom et la photo de celui qui les a fait pousser. « On sort de l'anonymat de l'approvisionnement. Le consommateur veut se réapproprier ce qu'il mange », estime Nicolas Chabanne, président du Petit Producteur. Ces produits sont proposés aux prix du marché. Pour l'instant, six magasins sont concernés en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Bretagne. Mais Carrefour prévoit de déployer rapidement l'offre.
CL. B., Les Echos

samedi 9 octobre 2010

LES GRANDES AMBITIONS D'UNIQLO EN EUROPE

Lu sur le site du journal Le Figaro le 8 octobre 2010
08/10/10 20:40
Les grandes ambitions d’Uniqlo en Europe

L’enseigne japonaise prévoit d’ouvrir 300 magasins sur le Vieux Continent d’ici à 2020.

Un an après son ouverture derrière l’Opéra de Paris, on fait toujours la queue aux caisses certains samedis chez Uniqlo pour s’offrir cachemires et jeans en promotion. Dans le même temps, les ventes de l’enseigne plongeaient de 25% le mois dernier au Japon, son pays d’origine, en raison de températures inhabituellement douces. Et la baisse devrait se poursuivre dans les six mois à venir. Forts du succès parisien, les dirigeants du groupe Fast Retailing qui, outre Uniqlo, possède Comptoir des cotonniers, Princesse Tam Tam, Theory ou Helmut Lang, misent à fond sur l’international.

Des points de vente de 2000 m2 minimum

Fast Retailing a annoncé ce vendredi une hausse de 24% de son bénéfice net (536 millions d’euros) sur son exercice annuel clos fin août, et une progression de 19 % de son chiffre d’affaires (7 milliards d’euros).

Alors que les 808 magasins Uniqlo au Japon pèsent encore les trois quarts des ventes du groupe, le reste du monde croît à marche forcée : les ventes hors Japon ont quasiment doublé depuis un an. La griffe veut s’imposer comme «incontestable numéro un en Asie» : sur ses 136 magasins étrangers, 118 y sont implantés. 23 ouvertures sont prévues dans l’année en Chine.

Et en Europe, il prévoit d’ouvrir d’ici à 2020 pas moins de 300 magasins, tous aussi grands que celui de l’Opéra, 2000 mètres carrés minimum. Cinq à six autres sont prévus dans la capitale française, mais rien n’a été signé pour l’instant, reportant à 2012 une prochaine ouverture.

En Grande-Bretagne, seul pays où elle était déjà présente, l’enseigne ferme ses plus petits points de vente pour en rouvrir au nouveau format. Uniqlo s’est également installé en avril à Moscou, où un second magasin doit ouvrir en novembre. Il cherche des emplacements en Espagne, en Italie et en Allemagne. «Notre objectif est d’atteindre 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Europe en 2020», annonce Nobuo Domae, le président de Fast Retailing France. Soit l’équivalent du chiffre d’affaires total de H&M dans le monde l’an passé.

Parallèlement au rouleau compresseur Uniqlo, Fast Retailing développe ses «petites marques». Comptoir des cotonniers réalise aujourd’hui 35% de ses ventes à l’étranger, l’objectif est d’atteindre 75% dans dix ans. Dans l’immédiat, trois nouvelles boutiques vont ouvrir à New York, qui viendront s’ajouter aux quatre existantes. Une vingtaine doivent être ouvertes en Europe d’ici un an et une dizaine au Japon, où la marque féminine en compte déjà 33.

Quant à Princesse Tam Tam, le groupe teste un nouveau concept de boutique, plus grande (60 mètres carrés) pour tenter d’enrayer le recul des ventes et des profits constaté sur l’année écoulée.

jeudi 7 octobre 2010

LUXE FRANCAIS, LA FIN DU COCORICO ?

Lu sur le site du journal Points de Vente le 7 octobre 2010
Luxe français, la fin du cocorico ?

Une marque de luxe faite par et pour les Chinois ? C'est la stratégie du groupe Hermès qui a dévoilé, le 16 septembre dernier à Shanghai, son nouveau bébé, Shang Xia.
La marque, qui signifie “haut-bas”...

IMMOBILIER ; LES CHAMPS ELYSEES DETRONES PAR NEW BOND STREET

Lu sir le site du journal Challenges le 7 octobre 2010
Immobilier : les Champs-Elysées détrônés par New Bond Street
New Bond Street à Londres est devenue l'artère commerçante la plus chère d'Europe, devant les Champs-Elysées, avec un prix moyen de 7.345 euros au m², contre 6.965 euros pour l'avenue parisienne.
Les Champs-Elysées tombent de leur piédestal. La célèbre avenue de Paris n'est plus l'artère commerçante la plus chère d'Europe. New Bond Street à Londres est devenue la première d'Europe, selon l'étude annuelle du conseil immobilier d'entreprise Cushman & Wakefield publiée mercredi 22 septembre.
Avec un prix moyen de 7.345 euros/m2/an en 2010, en augmentation de 19,4% par rapport à 2009, New Bond Street a dépassé les Champs-Elysées (6.965 euros/m2/an), en baisse de 9,5%, et occupe le 4e rang mondial derrière la 5e Avenue à New York (18.454 euros), Causeway Bay à Hong Kong (14.620 euros) et Ginza à Tokyo (7.711 euros).
Limiter les nouvelles ouvertures de magasins de prêt-à-porter

"La volonté des autorités municipales (parisiennes) de limiter les nouvelles ouvertures de magasins de prêt-à-porter a pu jouer en défaveur des Champs-Elysées, les grandes enseignes de ce secteur étant parmi les seules à pouvoir supporter le coût élevé d'une installation sur les meilleures portions de l'avenue", explique Christian Dubois, directeur général de Cushman & Wakefield France. Et d'ajouter: " l'évolution négative de l'indexation des loyers, et le décalage entre la disponibilité de grandes surfaces et le souhait des enseignes internationales d'ouvrir de plus petits magasins pour rationaliser leurs coûts immobiliers ont aussi joué un rôle décisif sur l'évolution de la place des Champs-Elysées dans le classement".
Le dynamisme de quartiers commerçants parisiens aux loyers moindres, à l'image de l'Opéra, dopé par l'ouverture d'Uniqlo ou Desigual, se confirme. La valeur locative du boulevard Saint-Germain a ainsi gagné en un an 12,5%.

(Challenges.fr, avec AFP)

Y-A-T-IL TROP D'ENSEIGNES TEXTILES SUR LES CHAMPS ELYSEES

Lu sur le site du journal Challenges le 7 ocotbre 2010
Y-a-t-il trop d'enseignes textiles
sur les Champs Elysées ?
Le débat Challenges La mairie de Paris et un directeur marketing de Morgan donnent leur avis sur la question, alors que H&M vient d'ouvrir un magasin sur la célèbre avenue parisienne.
DEPUIS 11 heures ce mercredi 6 octobre, le public peut découvrir le "magasin vitrine" de la marque suédoise H&M au 88 des Champs Elysées. Ce géant du textile, dont les ventes frôlent les 10 milliards d'euros, peut savourer sa victoire. Il a attendu près de trois ans avant d'obtenir le feu vert des autorités pour s'installer à cette adresse prestigieuse. Face à lui, la mairie de Paris, n'a pas lâché. L'adjointe au commerce, Lyne Cohen Solal, est allée jusqu'au conseil d'Etat pour défendre sa position contre l'envahissement des enseignes de textile sur la plus belle avenue du monde dont le loyer moyen s'établit à 6965 euros au mètre carré.
Après H &M, les marques Tommy Hilfiger, Levis, Banana Republic, Abercrombie & Fitch sont attendues dans les prochains mois. Au risque de déclasser cette artère parisienne connue dans le monde entier ?
Deux spécialistes de la question donnent leur avis... opposé.


Oui. Lyne Cohen Solal, maire adjointe de Paris en charge du commerce.
- A force d'accueillir sur les Champs Elysées les enseignes que tout le monde peut voir partout dans le monde, nous assistons à un véritable déclassement de l'Avenue des Champs Elysées. Cette artère a largement franchi le taux fatidique de 40% d'enseignes textiles. Or tous les spécialistes du commerce s'accordent pour dire qu'au-delà de ce seuil l'équilibre est rompu et la perte d'attractivité de l'avenue est patente. Si au moins ces grands magasins de mode ou d'équipement de la personne profitaient de leur installation sur la plus belle avenue du monde pour offrir un écrin unique et des collections particulières. La ville de Paris continuera donc à s'opposer à l'arrivée en masse de grandes chaines internationales qui ne font qu'augmenter les loyers et contribuent à faire partir les cinémas, restaurants et l'ensemble de l'offre culturel.

Non. Hervé Bailly, directeur produit et marketing de l'enseigne Morgan.
- Cette polémique n'a pas lieu d'être. Le textile, c'est la mode et la mode c'est Paris. On peut s'offusquer de l'ouverture d'un magasin vitrine d'H&M qui n'a rien de parisien, mais les Champs Elysées ne se résument pas à cette marque suédoise. Le textile fait aussi partie de notre patrimoine, Vuitton, Célio, Morgan sont de belles marques française qui ont toute leur place sur cette artère.
Maintenant, la flambée des loyers est un phénomène mondial. Toutes les grandes avenues vitrines dans le monde attirent par définition beaucoup de monde et donc par effet de conséquence sont devenues un rendez-vous incontournable des grandes marques.



par Thiébault Dromard, journaliste à Challenges, mercredi 6 octobre 2010.

H & M DEBARQUE SUR LES CHAMPS-ELYSEES

Lu sur le site du journal Challenges le 7 octobre 2010
H&M débarque
sur les Champs-Elysées
H&M a annoncé la semaine dernière avoir réduit ses ambitions d'ouverture de magasins cette année, en raison des difficultés de l'immobilier commercial en Europe du Sud et en France.

H&M ouvre, mercredi 6 octobre, son magasin sur les Champs-Elysées. Ce point de vente de 3.000 m2 est signé par l'architecte Jean Nouvel. Le géant suédois rejoint sur cette avenue emblématique des enseignes mondiales comme Gap et Zara, mais aussi françaises comme Naf Naf et Celio. La liste s'allongera avec les arrivées programmées d'Abercrombie and Fitch ou Tommy Hilfiger.
Les groupes textiles dégagent des marges bénéficiaires sans équivalent qui "leur permettent de se payer les Champs-Elysées, quel quel soit le prix demandé par un propriétaire des murs", conduisant à des prix "délirants", déplore-t-on à la Mairie de Paris, qui a essayé, sans succès, de s'opposer à l'arrivée de H&M. Les Champs-Elysées, avec ses 100 millions de passants par an, sont la 5e artère commerciale la plus chère du monde: le loyer est estimé à 6.965 euros par mètre carré par an, selon la société de conseil en immobilier commercial Cushman & Wakefield (-9,5% néanmoins sur les douze derniers mois).
H&M réduit ses ambitions à cause de l'Europe du Sud

Le géant suédois de l'habillement a pourtant annoncé la semaine dernière avoir réduit ses ambitions d'ouverture de magasins cette année en raison des difficultés de l'immobilier commercial en Europe du Sud et en France, en marge de résultats décevants au troisième trimestre. Le numéro 3 mondial du secteur derrière l'américain Gap et l'espagnol Inditex (Zara) a indiqué dans son rapport financier trimestriel décalé (juin-août) qu'il réduisait son objectif de nouveaux magasins pour cette année de 240 à 220.
Pour le seul quatrième trimestre (septembre-novembre), H&M, qui comptait fin août 2.078 magasins (dont 43 sous franchise) dans 37 pays, table sur 140 ouvertures de magasins et 10 fermetures.
Même si le bénéfice net au troisième trimestre est ressorti en hausse de 23% sur un an et que le chiffre d'affaires a progressé, la rentabilité du groupe suédois a déçu. Entre juin et août, H&M a dégagé un bénéfice net de 4,24 milliards de couronnes (461,7 millions d'euros) et opérationnel de 5,66 milliards, alors que les analystes interrogés par Dow Jones Newswires tablaient en moyenne sur 4,53 milliards et 6,04 milliards respectivement. Le chiffre d'affaires a lui progressé de 14% à 26,9 milliards de couronnes, supérieur aux attentes de 26,6 milliards.
Fondé en 1947 dans le centre de la Suède, H&M qui a bâti son succès sur la mode à bas prix a pour principaux marchés, dans l'ordre, l'Allemagne, les Etats-Unis, la France, les Etats-Unis, la Suède et le Royaume-Uni.
En Europe du Sud, il est présent en Espagne (116 magasins), en Italie (67 magasins), au Portugal (21 magasins) et en Grèce (15 magasins).

(Challenges.fr, avec AFP)

CANNELLE LINGERIE SE MUE EN ROUGEGORGE LINGERIE

Lu sur le site du journal Les Echos le 7 octobre 2010
Cannelle Lingerie se mue en RougeGorge Lingerie
06.10.2010, source : Les Echos.fr

La chaîne créée en 1992 par Phildar, aujourd'hui autonome, souhaite devenir un acteur majeur de la lingerie féminine en France et à l'international.

La chaîne de magasins spécialisée dans la lingerie créée en 1992, sous le nom de Phildar Lingerie, devenue Cannelle Lingerie en 1998, va transformer ses magasins français dès ce mois-ci en RougeGorge Lingerie. La chaîne totalise aujourd'hui 145 boutiques après avoir acquis en août dernier 17 magasins de la chaîne belge Granita. Implantés outre-Quiévrain et légèrement « relookés », ceux-ci arborent d'ores et déjà la nouvelle enseigne. Quant aux 128 pas-de-porte déployés sur le territoire français, dont 45 % sont en franchise, ils prendront leur nouveau nom dans la deuxième moitié de ce mois, ainsi que les deux sites déjà détenus en Belgique par Cannelle Lingerie. Cette année, la chaîne aura ouvert en France 4 magasins (des sites de 80 à 100 mètres carrés), une fois celui d'Annecy inauguré, le 20 octobre prochain.
Moderniser en douceur


Pour 2001, aucune ouverture n'est prévue. Cannelle Lingerie a déclaré un chiffre d'affaires de 32,6 millions d'euros (HT) l'an dernier, couvrant les ventes des 70 magasins en succursales et celles attribuées par l'enseigne à ses 56 franchisés. Le développement de RougeGorge est le fruit d'une réflexion entamée il y a dix-huit mois par Catherine Gallais, nouvelle directrice générale, venue de Pimkie. « Il s'agissait de moderniser l'enseigne, de donner un nouvel élan et de relancer l'attractivité, mais dans la douceur », souligne la dirigeante. Les collections ont été renouvelées et, à qualité égale, les prix ont baissé de 10 % début 2010, « générant tout de suite un impact sur l'activité », ajoute-t-elle sans plus de précisions.


Vente en ligne


Graphemes Design, basé à Lille, a trouvé le nouveau nom et en a dessiné l'identité visuelle. La prochaine étape : redéfinir le concept du magasin. Avant d'envisager de nouveaux développements, la société va digérer l'intégration des 17 magasins belges. Mais son ambition est de devenir « un acteur majeur de la lingerie féminine multicanal en France et à l'international ». Elle compte lancer son site de vente en ligne en 2011-2012. Cette filiale de Phildar a pris son indépendance en mai dernier pour devenir, comme cette dernière, filiale du holding Les Fils de Louis Mulliez. Pour bien s'en distinguer, elle a pris le soin de déménager son siège social de Roubaix. Elle emploie 218 personnes (hors magasins franchisés).

NICOLE BUYSE, Les Echos, 05.10.10

mardi 5 octobre 2010

LES AVENUES LES PLUS CHERES DU MONDE

Lu sur le site du journal LesEchos.fr le 5 octobre 2010


1 – 5e Avenue



Ville : New-York (Etats-Unis)
Loyer : 16.257 euros le m² par an
Rang 2009 : 1er

La 5e Avenue conserve pour la neuvième année consécutive son titre d’artère la plus chère du monde. Le loyer au m² pour les magasins est passée de 13.000 à plus de 16.000 euros en un an, soutenu par les prix des meilleurs emplacements, dans le "couloir d’or" (situé entre la 49e et la 59e rues) où se côtoient Bulgari, Vuitton, Gucci ou encore Prada.

2 – Causeway Bay



Ville : Hong-Kong (Chine)
Loyer : 14.620 euros le m² par an
Rang 2009 : 2e

A la deuxième place, le temple du shopping hong-kongais, Causeway Bay. Dans cette rue commerçante, les centres commerciaux affichent leur démesure et restent ouvert bien après minuit, à l’image du Time Square et de ses 230 enseignes réparties sur 16 étages.

Photo : AF

3 – Ginza



Ville : Tokyo (Japon)
Loyer : 7.711 euros le m² par an
Rang 2009 : 5e

Le quartier de Ginza à Tokyo, célèbre pour ses nombreux commerces, ses boutiques high tech et ses théâtres traditionnels, se classe à la troisième place. Malgré une nouvelle flambée des prix de l’immobilier, les grandes marques internationales continuent à se ruer sur le quartier commerçant le plus cher et le plus huppé du Japon.

Photo : AFP

4 – New bond Street



Ville : Londres (Royaume-Uni)
Loyer : 7.345 euros le m² par an
Rang 2009 : 6e

En 2007, New Bond Street avait détrôné pour la première fois la reine des avenues commerçantes londoniennes, Oxford Street. Le quartier est désormais l'avenue européenne la plus chère, détrônant les Champs-Elysées, grâce à ses magasins de mode qui vendent surtout des collections de grands créateurs.

5 – Champs Elysées




Ville : Paris (France)
Loyer : 6.965 euros le m² par an
Rang 2009 : 3e

La "plus belle avenue du monde" n'est plus l’artère commerçante la plus chère d’Europe. Les prix des loyers commerciaux s’y négocient désormais à moins de 7.000 euros le m².
Maus Cushman & Wakefield table toutefois sur un net rebond des loyers sur les Champs-Elysées, avec les futures magasins H&M, Abercrombie & Fitch et Tommy Hilfiger, ainsi que la possibilité pour les commerçants d'ouvrir sept jours sur sept.

Photo : AFP

6 – Via Montenapoleone



Ville : Milan (Italie)
Loyer : 6.800 euros le m² par an
Rang 2009 : 4e

L'avenue italienne a conservé le les mêmes prix des loyers commerciaux, mais a rétrogradé de deux positions dans le classement. Elle se maintient toujours devant la Via Condotti de Rome, et son loyer de 6.500 euros par m² et par an.

7 – Bahnhofstrasse



Ville : Zurich (Suisse)
Loyer : 6.020 euros le m² par an
Rang 2008 : 7e

Le quartier de Bahnhofstrasse se présente comme un concentré de "finance et de commerce, d’élégance et de privilège, de qualité et de diversité". Mais, au fil des années, l’augmentation des loyers a contraint certaines boutiques à céder leur place à des marques de prêt-à-porter bon marché et plus rentable…

Photo : AFP