mardi 30 novembre 2010

L'HYPERMARCHE ET L'EQUATION DU COMMERCE MODERNE

lu sur le site du journal Les Echos le 30 novembre 2010
L'hypermarché et l'équation du commerce moderne
Ecrit par
Philippe BERTRAND



C'est « la » question du moment pour les acteurs de la grande distribution (avec, il est vrai, celle du commerce électronique) : l'hypermarché classique, « à la française », inventé par Carrefour en 1963 à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans la banlieue parisienne, est-il un modèle d'avenir ? Le magasin de grande surface qui offre « tout sous le même toit » installé dans une zone périphérique et obéissant à l'adage « no parking, no business » de Bernardo Trujillo, le théoricien américain du commerce moderne, auprès duquel les pionniers français du secteur ont tout appris, correspond-il encore aux besoins du consommateur ? Ce dernier, écocitoyen soucieux de réduire son empreinte carbone, donc ses déplacements, toqué de produits de proximité et méfiant à l'égard des marques multinationales, s'étourdit moins dans la société de consommation, que symbolise l'hyper. La multiplication des foyers monoparentaux, par ailleurs, ne rend-elle pas désuet le traditionnel « plein » de courses mensuel ?

Les chiffres de la dernière enquête du cabinet Kantar sont éloquents : les enseignes emblématiques des grands hypermarchés, Carrefour, Géant Casino, Auchan, perdent des parts de marché ou stagnent. Et les données publiées par les deux premiers groupes, cotés, pointent une baisse de la fréquentation. Un comble alors que l'on pensait qu'en période de crise les acheteurs se rueraient dans les points de vente qui offrent traditionnellement les prix les plus bas (avec les « hard discounters », qui perdent eux aussi des parts de marché…) !

Pour inverser cette tendance, Lars Olofsson, directeur général de Carrefour, a lancé le nouveau concept Carrefour Planet. Le but : réenchanter l'hypermarché, faire qu'il redevienne un « destination store ». Les moyens : plus de services, l'abandon de certains rayons non alimentaires non concurrentiels, l'amélioration globale de l'« expérience client ». Vainqueur, avec Système U, du jeu récent de la concurrence, Leclerc, prétend à l'inverse que le format hyper n'est pas condamné et que tout cela n'est que la conséquence d'un mauvais positionnement prix. Pour Michel-Edouard Leclerc, c'est simple : son enseigne étant la moins chère, ses hypers se portent bien. Qui dit vrai ? Pour comprendre, il faut rappeler l'évolution du paysage. Les spécialistes, comme Leroy Merlin pour le bricolage ou Darty pour l'électrodomestique, se sont fortement développés. Certains ont même lancé des versions discount, comme Castorama avec Brico Dépôt, ou Boulanger avec Electro Dépôt. Sur toute une gamme de produits, l'hypermarché ne peut donc plus rivaliser que difficilement, tant en termes d'offre qu'en termes de prix avec les « category killers ». A l'exception de quelques produits à prix d'appel sacrifiés. « Longtemps, Carrefour perdait 100 euros sur la vente de chaque télévision grand écran », caricature un consultant. L'expansion du e-commerce a mis, par ailleurs, plus de 70.000 magasins virtuels à un clic de chaque consommateur internaute. Enfin, les groupes de distribution, à commencer par Carrefour, ont tous entrepris de rénover leurs réseaux de proximité. Plus modernes, plus compétitives aussi, en termes de prix, afin de survivre face aux « hard discounters », ces moyennes et petites surfaces ont créé une nouvelle concurrence pour les hypers. Pourquoi faire 10 kilomètres pour se rendre dans un hyper Carrefour, quand on a au pied de son immeuble un Carrefour Market qui propose pour l'essentiel les mêmes marques nationales et les mêmes marques de distributeur ?

Pour résoudre la nouvelle équation du commerce moderne, Auchan a choisi non pas la révision du concept, mais l'affirmation plus forte encore des standards du « tout sous le même toit ». A Vélizy, à l'ouest de Paris, le premier magasin de France - 300 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel -étale sans vergogne ses 200.000 références, juxtaposant les produits de luxe et de niche, jambon Bellota-Bellota et autres macarons faits maison, avec les palettes d'articles de première nécessité disposées dans ce qui constitue un véritable magasin de « hard discount » implanté au coeur de l'hypermarché. Chez Leclerc, les hypers sont plus petits en moyenne, car souvent implantés dans des zones semi-rurales. Mais les adhérents n'hésitent pas à surdimensionner leurs rayons non alimentaires, afin de fixer leur clientèle et d'éviter qu'ils n'effectuent quelques kilomètres pour se rendre chez le spécialiste de la grande ville voisine. Ils continuent donc d'offrir un large choix, tout en ayant la capacité, en tant qu'indépendants gérant leur affaire de façon patrimoniale, de sacrifier 2 points de marge à la guerre des prix.

Au final, quelle solution choisir pour sauver ses hypermarchés ? Les experts et consultants de tout poil ont fait tourner la machine à idées. Pour arriver à la conclusion que le consommateur veut tout : une offre large, du discount, du « hard discount », des services et du confort d'achat. Et toutes les enseignes ont cette ambition. Toutes savent, au surplus, que le prix demeure le principe a priori de la raison commerciale et qu'un magasin devra toujours s'adapter à sa zone de chalandise. En réalité, plus que la stratégie, c'est sa mise en oeuvre qui fera la différence. Chez Leclerc, l'indépendant gérera sa boutique au plus près. Chez Auchan, le directeur de magasin et les chefs de rayon conserveront une motivation et une réactivité proportionnelles à leur degré d'autonomie. Et chez Carrefour, tout ou presque sera centralisé au siège de Massy, le personnel administratif des hypers étant envoyé sur le front de vente. C'est la gestion des ressources humaines la plus efficace qui l'emportera. Le commerce est une affaire d'hommes autant que de concepts. Qui aurait dit que les grands magasins afficheraient aujourd'hui des progressions à deux chiffres, sinon leurs exploitants qui ont cru en leur avenir ?

Philippe Bertrand est chef adjoint du service « Services » des « Echos », en charge de la distribution.

LA MODE SE PORTE BIEN SUR INTERNET

lu sur le site du journal LSA le 30 novembre 2010
La mode se porte bien sur internet
Le 30 novembre 2010 par Jean-Noël Caussil



En une année, le chiffre d’affaires des « e-boutiques » du secteur de la mode et accessoires ont vu leur chiffre d’affaires bondir de 94%, selon PowerBoutique, spécialiste de la création de sites Internet. Toujours selon PowerBoutique, 26% des sites de mode sont dédiés aux femmes, devant la vente de chaussures (21%) et celle de bijoux et montres (19%). Viennent ensuite les sites pour enfants/puériculture (15%) et la mode hommes (12%). Voilà pour ce qui est de la présence sur le Web. D’un point de vue « nombre de commandes », les sites de chaussures et bagagerie sont alors en tête (37% des commandes globales et 33% des ventes). La mode femmes pointe en deuxième position (23% des commandes, 25% du chiffre d’affaires). Dernier enseignement de l’étude : le panier moyen. Il serait de 73 euros par commande.

lundi 29 novembre 2010

LE RUGBY, DU SPORTSWEAR AU STREETWEAR

lu sur le site du journal Les Echos le 29 novembre 2010
29/11/10 | 07:00 | Valerie Leboucq
Le rugby, du sportswear au streetwear
Ecrit par
Valérie LEBOUCQ


Esprit d'équipe, goût de l'engagement, respect d'autrui… Sport de brutes pratiqué par des gentlemen -ou l'inverse -, le rugby et ses valeurs constituent un réservoir inépuisable d'inspiration pour la mode masculine. De Hackett à Ralph Lauren, toutes les griffes de luxe se sont, au moins une fois, essayées au maillot jersey à larges rayures. En France, Serge Blanco et Franck Mesnel (Eden Park), deux internationaux de grande classe, ont été les premiers à se lancer dans le « rugby-wear ».

Ils ont fait des émules, et pas seulement sur le terrain. Exemple avec Demi de Mêlée, dernière en date des marques « made in Ovalie ». Ses créateurs, Christian et Véronique Karst, ont recruté l'ancien Bleu Jean-Baptiste Ellissalde pour porter leurs couleurs. Plus décalé, Rugby Division cultive le streetwear : sweat-shirts avec ou sans capuche et autres shorts de skaters imprimés sont vendus en ligne et chez Sport 2000. Pas d'égérie pour se faire connaître, mais du marketing viral avec des événements de rue prévus l'été prochain qui associeront breakdance, skate, freestyle motocross et une nouvelle discipline : le street rugby.
V. L, Les Echos

dimanche 28 novembre 2010

L'AMERICAIN NETFIX MISE SUR LA FIN DU DVD

lu sur le site du journal Le Monde le 28 novembre 2010
L'américain Netflix mise sur la fin du DVD

LEMONDE | 25.11.10 | 14h49 • Mis à jour le 25.11.10 | 14h49

L'américain Netflix, véritable "success story" de la vidéo outre-Atlantique, mise désormais sur le numérique. Le groupe, qui a bâti sa réputation sur la location de DVD sur Internet, sans magasins physiques, a annoncé lundi 22 novembre le lancement d'une offre de visionnage en "streaming" (sans téléchargement), donnant un accès illimité à son catalogue de films pour 7,99 dollars (6 euros) par mois. Ce virage illustre la prise en compte par le groupe des changements de comportement de ses clients : la consommation de films dématérialisés prend le pas sur le DVD.

Basé dans la Silicon Valley californienne, Netflix a su s'imposer au début des années 2000 grâce à une offre très pratique. Ses membres établissent sur son site Web la liste des films qu'ils souhaitent voir dans le mois. Les DVD leur sont envoyés par courrier. Dès qu'ils ont terminé d'en voir un, ils le renvoient dans l'enveloppe mise à leur disposition. Le suivant leur parvient une fois que le précédent est retourné à l'envoyeur. Plus besoin de se déplacer au loueur du quartier, et surtout, de payer une pénalité quand on a dépassé la date limite de retour.

En 2009, Netflix, qui revendique 16 millions de membres, a engrangé un chiffre d'affaires de 1,67 milliard de dollars. Mais, selon l'analyste Michael Pachter, de la banque Wedbush Securities, l'abonné Netflix ne commande plus que 4 ou 5 DVD par mois en moyenne, contre 5 ou 6 il y a un an. Pour ce spécialiste de la vidéo, les DVD auront disparu d'ici vingt ans. Selon une autre source, le Digital Entertainment Group, les ventes et locations de DVD et de disques Blu-ray ont baissé de 7 % sur les neuf premiers mois de l'année, à 10,9 milliards de dollars aux Etats-Unis.

Si Netflix passe au "streaming", "c'est aussi parce que c'est moins coûteux en frais d'acheminement des films", note Jean-Marie Le Guen, du cabinet NPA Conseil. L'argent économisé pourrait être consacré à acquérir plus de droits de diffusion de films, afin d'enrichir un catalogue surtout constitué de classiques et de séries TV en retard d'une, voire de deux saisons.

Un modèle exportable

Netflix réplique aussi à son grand concurrent, le site Hulu, l'autre gros succès de la vidéo à la demande. Fondé en 2007 par NBC Universal, News Corporation and The Walt Disney Company, il a lancé le même type d'offre début novembre, également à 7,99 dollars par mois.

Ces propositions séduisantes ne sont pas encore disponibles en Europe. Mais Reed Hastings, le PDG de Netflix, a déclaré qu'il avait l'intention de s'exporter. Les acteurs français de la vidéo, encore petits face à ces mastodontes, restent sereins.

Du moins M6, pionnier en la matière. Pour Valéry Gerfaud, directeur général de M6 Web, l'offre de Netflix n'est pas révolutionnaire. "Nous croyons à l'abonnement illimité, que nous avons adopté pour M6 VOD. Il n'y a plus d'offres à l'acte car l'achat unitaire, au film, devient marginal." M6 Web à déjà mis en place des formules comme le "Pass Vip" qui, pour 9,99 euros par mois, permet de voir les séries américaines dès le lendemain de leur diffusion américaine, avant leur passage à l'antenne de M6.
Cécile Ducourtieux et Guy Dutheil

IMMOBILIER : LES PRIX N'ONT JAMAIS ETE AUSSI HAUTS A PARIS

lu sur le site du journal Le Monde 26 novembre 2010
Immobilier : les prix n'ont jamais été aussi hauts à Paris

LEMONDE | 25.11.10 | 15h32



Les prix de l'immobilier à Paris et dans l'ensemble de l'Ile-de-France n'ont jamais été aussi hauts. Les notaires ont confirmé, jeudi 25 novembre, la spectaculaire reprise du marché de l'ancien dans la capitale, au cours du troisième trimestre 2010. Le nombre de ventes y a augmenté, en un an, de 16 % ; la hausse atteint 21 % pour l'Ile-de-France, approchant, avec 182 000 ventes, la moyenne de 185 000 observée entre 2000 et 2007.

Mais c'est l'augmentation des prix qui est la plus impressionnante. Record historique à Paris intra-muros, avec une hausse de 13,8 %, à plus de 7 000 euros le m², tandis que tous les quartiers ont franchi la barre symbolique des 5 000 euros le m² ! Sur le troisième trimestre, les appartements se sont appréciés de 5 % d'un coup. Le 6e arrondissement est le plus cher, à 10 640 euros le m², et le 4e arrondissement dépasse également 10 000 euros le m². L'inflation touche les quartiers chics comme les modestes : + 16 % autour de la Sorbonne mais + 18 % dans le 19e arrondissement, au Pont de Flandres.

"Le marché s'est nettement dégelé, et les secundo-accédants, c'est-à-dire les propriétaires qui ont un appartement à vendre pour en acheter un second, sont de retour", analyse Christian Lefebvre, président de la chambre des notaires d'Ile-de-France. Les jeunes couples fortement aidés par leurs familles et qui se contentent de petites surfaces trouvent un toit dans les quartiers excentrés, ce qui pousse les prix à la hausse.

Les couples pouvant cumuler deux bons salaires, autour de 8 000 euros, et suffisamment jeunes (moins de 40 ans) pour s'endetter sur une longue durée, jettent leur dévolu sur les appartements familiaux, mais sans luxe, des bons quartiers.

Les investisseurs à la recherche de petites surfaces sont toujours très actifs. Ainsi, tous les appartements, petits ou grands, luxueux ou pas, se renchérissent. Une telle hausse est-elle soutenable ? "Sûrement pas", juge Sébastien de Lafond, créateur du site Meilleursagents.com, "même si je prévois quasiment 20 % de hausse, à la fin 2010, il faudra ensuite s'attendre au dégonflement, j'espère lent, de cette bulle que je qualifierais de sécuritaire plutôt que spéculative. Seule une très grave crise monétaire mondiale, avec une brutale hausse des taux d'intérêt, pourrait conduire à un krach, mais ce n'est pas pour moi le scénario le plus probable".

L'incendie des prix se propage à la petite couronne, où ils grimpent d'en moyenne 10,8 %, dont 13,2 % dans les Hauts-de-Seine, 10,2 % en Seine-Saint-Denis et 9,2 % dans le Val-de-Marne. "La contagion chemine par les lignes de métro et de RER, dans les communes proches de Paris", note M. de Lafond. A Levallois, par exemple, le mètre carré atteint 6 670 euros, en hausse de 16,8 %, en un an. En Seine-Saint-Denis, même situation pour les communes limitrophes de Paris, comme Pantin (+ 12,8 %), Montreuil (+ 21,3 %). Dans le Val-de-Marne, les prix augmentent de 10,6 % à Vincennes et de 9,6 % à Saint-Maur.

Insolente santé

La grande couronne suit le mouvement avec moins d'ampleur, se contentant d'une hausse moyenne de 7,6 %, mais avec des pointes à 16 %, à Versailles, à 19 % à Maisons-Laffitte, les valeurs battant, là aussi, leurs records passés.

Sur le plan national, les notaires ont, courant novembre, révisé leurs prévisions à la hausse : "Tandis que nous pronostiquions, il y a quelques mois, 620 000 transactions dans l'ancien, nous devrions achever l'année avec 130 000 ventes de plus, soit 750 000 au total. L'Ile-de-France constituant, à elle seule, un quart du marché national, détaille Me Pierre Bazaille, chargé de la conjoncture immobilière, et le rythme annuel de hausse, en 2010, devrait s'établir entre 6,5 % et 7 %." Ce sont les grandes villes qui bénéficient de la nette reprise de l'activité et des prix, comme Lyon (+ 6,9 % en un an), Marseille (+ 6,2 %), Grenoble (+ 6,8 %), Bordeaux (+ 5,8 %) ou encore Lille (+ 7,6 %). D'autres villes et départements, particulièrement affectés par la crise, souffrent, comme Mulhouse, où les prix ont chuté de 12,4 %, Saint-Etienne, Besançon (- 3,2 %), la Meuse, l'Allier...

"Les prêts ont baissé de 2 points entre 2008 et 2010, permettant d'emprunter à moins de 3,5 % et de réaliser un gain théorique de 15 % de pouvoir d'achat, malheureusement absorbé par l'inflation immobilière", déplore M. de Lafond.

L'insolente santé du marché immobilier français inquiète donc plus qu'elle ne rassure. Elle accroît la fracture résidentielle entre les propriétaires et les autres, entre les jeunes cherchant à se loger et les seniors qui valorisent leur patrimoine, entre les personnes assurées d'un bon revenu et les précaires, entre les urbains et les ruraux. Les politiques du logement, nationales et locales, pourront-elles contrecarrer cette terrible machine à ségrégation sociale en créant une offre de logements abordables ?
Isabelle Rey-Lefebvre Article paru dans l'édition du 26.11.10

GAP ARRIVE TARDIVEMENT SUR LE MARCHE CHINOIS

lu sur le site du journal Le Monde le 28 novembre 2010
Gap arrive tardivement sur le marché chinois

LEMONDE | 25.11.10 | 15h16 • Mis à jour le 25.11.10 | 15h18




Shanghaï Correspondance - Les géants du prêt-à-porter rêvent d'Orient. Après l'espagnol Zara et le suédois H&M, l'américain Gap s'est à son tour engagé dans la ruée vers la Chine en ouvrant, jeudi 11 novembre, son premier magasin dans le pays, sur l'une des rues les plus commerçantes de Shanghaï. Le groupe décrit l'Empire du milieu comme la "pierre angulaire" de sa stratégie d'expansion à l'international.

Avec des jeans à partir de 299 yuans (34 euros) et une publicité à l'effigie de la célèbre actrice Zhou Xun, cliché pris par la photographe Annie Leibovitz, Gap vise les clients aisés des grandes villes, sensibles à son image "cool, moderne, américaine".

Le marché laisse rêveur : en octobre, sur un an, les ventes dans l'habillement ont progressé de 32,6 %, selon le Bureau national des statistiques. Et les Chinois, s'ils préfèrent acheter des marques locales pour leurs produits alimentaires ou ménagers, sont en revanche friands de logos étrangers quand ils s'offrent des vêtements. Pour une nouvelle classe moyenne urbaine, les marques américaines, européennes ou japonaises sont synonymes de qualité, au pays de la contrefaçon, et incarnent un certain statut social.

Au besoin, ces marques adaptent leur politique de prix un cran en dessous pour toucher un plus large public, comme Levi's, qui vend aux Chinois ses jeans traditionnels aux tarifs américains, mais a lancé en août la marque Denizen, plus abordable.

Cependant, la concurrence est rude, et d'autres sont arrivés plus tôt. Le leader local du vêtement "décontracté", Metersbonwe, dispose de plus de 4 000 boutiques dans le pays, tandis que le japonais Uniqlo, présent en Chine depuis 2002, prévoit d'en ouvrir un millier au cours de la prochaine décennie - 64 existent aujourd'hui.

En raison de son arrivée tardive, Gap mise plutôt sur l'explosion du commerce en ligne, et fait le pari risqué de lancer sa propre plate-forme de vente sur Internet.
Harold Thibault Article paru dans l'édition du 26.11.10

samedi 27 novembre 2010

AUCHAN CITY SERA INAUGURE LE 6 AVTIL 2011

lu sur le site du journal LSA le 27 noembre 2010
Auchan City sera inauguré le 6 avril 2011
Le 26 novembre 2010 par Jean-Noël Caussil


Le centre commercial Espace Saint-Christophe ouvrira ses portes, à Tourcoing, le mercredi 6 avril 2011, annonce le journal La Voix du Nord. Selon les dirigeants du projet, le centre commercial est « commercialisé à 95 %, incluant Auchan City », l’enseigne de proximité urbaine que veut lancer le groupe Auchan. Parmi les autres enseignes participant à l’aventure : C&A, sur un magasin de 1000 m², mais aussi Tape à l'oeil, JD Sport, Piery, Venizi, Paul, Happy, Micromania, Générale d'Optique, Vog, Body Minute, Jeff de Bruges, Francesca, Subway, ou Giant Bar (groupe Quick), indique le journal nordiste. Le centre commercial s’étendra sur une superficie de 13000 m².

CHANGEMENT DE TÊTES EN VUE CHEZ VIRGIN

lu sur le site du journal Les Echos le 27 novembre 2010
Changement de têtes en vue chez Virgin
Le président du directoire devrait bientôt céder la place au directeur général.
Ecrit par
Philippe BERTRAND


Jean-Noel Reinhardt, président du directoire des magasins Virgin (336 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 pour 36 magasins) est sur le départ. Arrivé à la direction générale de la chaîne en 1995, il doit céder prochainement sa place à son quasi-homonyme Jean-Louis Raynard. Ce dernier, ancien de la Fnac nommé a la direction générale il y a quelques mois a désormais la préférence du fonds Butler Capital, propriétaire de Virgin depuis 2007. L'information a été donnée par «Le Figaro». Elle devrait être officialisée dans les jours qui viennent. Comme la Fnac, son grand concurrent, Virgin doit faire face au défi de la numérisation des marchés du disque et du livre. La direction de Virgin n'a pas répondu à notre demande de confirmation.

jeudi 25 novembre 2010

QUAND H & M ORGANISE UNE FIEVRE LANVIN

lu sur le site du journal Le Monde le 25 novembre 2010
Quand H&M organise une fièvre Lanvin

LEMONDE | 24.11.10 | 16h33 • Mis à jour le 24.11.10 | 16h33


Elles se sont pressées dès 6 heures devant le magasin des Champs-Elysées, à Paris. Elles étaient en "tenue de combat", jean et veste tout-terrain, prêtes aux bagarres dans les rangs et aux pugilats dans les rayons, comme ce fut le cas en février, avec la collection Sonia Rykiel pour H&M. "C'était l'hystérie : tout le monde est rentré d'un coup, les portants avaient été dévalisés, les vêtements piétinés, les chaussures dispersées", se souvient Muriel.

Mais voilà, mardi 23 novembre à 8 heures, le lancement de la collection exclusive de Lanvin pour H&M - événement monté en épingle (publicité télévisée, défilé à New York, spots sur Internet, etc.) - a ressemblé à un "happening" chic, comme si le couturier Alber Elbaz lui-même, veste de smoking et noeud papillon, présidait la cérémonie.

Les femmes parquées derrière des grilles devant l'antre du géant suédois se sont vu attribuer un bracelet de couleur, comme à la piscine. Les hommes, eux, ont eu libre accès au magasin - l'un des 11 en France et des 200 dans le monde vendant la collection Lanvin - à condition de se cantonner au rayon masculin.

La chaîne suédoise a peaufiné son organisation. Pour sa neuvième collection avec un grand styliste, ses clientes ont eu la permission d'entrer par groupes de 80 portant le même bracelet, après avoir attendu dans le froid "seulement" une heure.

"Plus que trois minutes..."

Vint ensuite le droit à quinze minutes dans la "zone Lanvin", avec des vendeurs qui vous portent les paquets et cherchent avec vous la bonne taille. "Plus que cinq minutes... trois minutes...", décompte le haut-parleur. Les mains s'agitent, saisissent les cintres au vol, la fièvre acheteuse gagne même les plus désabusées. Pas le temps d'essayer, juste celui de happer ici des escarpins recouverts de tissu (99 euros), là un collier avec strass (49 euros) et surtout l'une des ces petites robes froufroutantes (149 euros) pour lesquelles elles sont toutes venues.

"J'adore Lanvin, je m'habille déjà dans cette marque, mais là c'est cent fois moins cher que d'habitude !" se réjouit Sophie, 30 ans, employée dans la finance, venue tout exprès de Reims, par le TGV de 8 h 20. "Je vous tairai mon nom, je suis censée être malade, aujourd'hui !", lâche-t-elle dans un large sourire. "Cette robe est un peu trop grande pour moi, mais c'est un chic tellement parisien !" se félicite Diwen, une Hongkongaise de 28 ans.

A la sortie du magasin, des Asiatiques se photographient avec leur butin. Certains fashionistas croulent sous les paquets. Elles achètent trois ou quatre tailles différentes et reviendront se faire rembourser des modèles qui ne leur vont pas. A moins qu'ils ne les revendent. Fin 2004, nombre d'articles de la collection Karl Lagerfeld pour H&M, très vite épuisée, avaient fini aux enchères sur eBay, comme une série de "collectors".
Véronique Lorelle Article paru dans l'édition du 25.11.10

"LES GALERIES LAFAYETTEE DE PEKIN SERONT DIFFERENTS DES AUTRES MAGASINS"

lu sur le site du journal Les Echos le 25 novembre 2010
25/11/10 | 07:00 | Antoine Boudet
Philippe Houzé : « Les Galeries Lafayette de Pékin seront différents des autres magasins »
Ecrit par
Antoine BOUDET

Trois ans après la signature d'une lettre d'intention avec le groupe I.T Limited pour l'implantation des Galeries Lafayette en Chine, vous signez ce jeudi à Hong Kong un partenariat en vue de l'ouverture d'un premier magasin à Pékin en 2013. Pourquoi s'est-il écoulé autant de temps entre ces deux événements ?

Le grand magasin est certainement le métier le plus complexe de la distribution. C'est le plus lourd en matière de capitaux investis, il a des coûts fixes très importants et nécessite donc de générer de gros volumes et des marges élevées pour être rentable. En outre, ce format est difficilement exportable dans ce qu'il reflète la sociologie de son pays d'origine. Quant à la Chine, inutile d'insister sur le fait qu'il s'agit d'un marché lui aussi très complexe, ultracompétitif et avec des modes de consommation très différents des nôtres. Il était donc nécessaire de prendre notre temps. Notre partenaire, I.T Limited, dirigé par un jeune entrepreneur qui a eu l'intelligence à la fois de créer ses propres marques de mode jeune et de prendre des licences de marques internationales, nous a beaucoup aidé, à la fois pour choisir la ville, l'emplacement et pour imaginer le prototype du magasin. Nous avons constitué avec I.T Limited, qui a un parc de 350 magasins et a réalisé un chiffre d'affaires de 303 millions d'euros sur son exercice 2010, une coentreprise à 50-50 basée à Hong Kong, Galeries Lafayette (China) Limited, sous la direction de Laurent Chemla, qui est sur place depuis trois ans. Chacun des deux partenaires y a apporté un maximum de 15 millions de dollars Hong Kong.
Pourquoi avoir choisi Pékin plutôt que Shanghai, capitale économique et vitrine de la Chine moderne ?

Nous avons longtemps travaillé sur un projet à Shanghai. Il n'a pu finalement être mené à bien. Mais cela ne veut pas dire que l'on n'ira pas un jour. En attendant, nous avons préféré nous tourner vers la capitale, qui a peut-être l'image d'une clientèle plus conservatrice mais dont le potentiel est très prometteur, avec une population très diverse, beaucoup de fonctionnaires, d'étudiants et d'étrangers, avec la présence notamment des ambassades.
Ce magasin sera en fait un retour dans la capitale chinoise pour votre enseigne. Quelles leçons avez-vous tiré de l'aller et retour en Chine et en Asie dans les années 1990 ?

A l'époque, tout semblait possible, c'était une période pionnière. Le pays s'éveillait à l'Occident, une nouvelle marque arrivait mais c'était sans doute un peu tôt. Il nous a manqué alors le savoir-faire d'un partenaire et la demande pour notre niveau d'offre. Depuis, la Chine a fait en dix ans ce qui nous aurait pris trente années. Ce qui nous impose une grande précision dans le nouveau projet.
Les grandes marques de luxe françaises n'ont pas attendu les Galeries Lafayette pour développer un réseau de distribution important dans les grandes villes chinoises, et les touristes chinois, de plus en plus nombreux, découvrent le « chic français » dans votre navire amiral parisien. Quel positionnement auront les Galeries Lafayette de Pékin ?

Notre projet s'inscrit dans le cadre de la signature, ce jeudi 25 novembre, avec Financial Street Holdings, une société spécialisée dans l'immobilier commercial, d'un bail pour un immeuble, le Xidan Square. Celui-ci est en construction sur une des artères les plus commerçantes de la ville, non loin de la Cité interdite, qui compte déjà de nombreux centres commerciaux, dont Joy City, qui rencontre un grand succès. Notre grand magasin, d'une surface de vente de 18.000 mètres carrés, ouvrira ses portes mi-2013. Et d'ores et déjà, notre partenaire I.T Limited nous dit que son offre actuelle peut couvrir 6.000 mètres carrés. Nous ne devons pas sous-estimer la qualité et le nombre de nos concurrents, il faudra donc que les Galeries Lafayette de Pékin soient radicalement différents des autres grands magasins de la ville, plutôt organisés sous la forme de galerie marchande. Nous possédons un savoir-faire particulier et je compte sur l'énergie créatrice de nos équipes pour à la fois amener aux Pékinois une représentation de Paris [les Chinois sont la première clientèle étrangère en volume d'affaires dans notre magasin du boulevard Haussmann] et construire une offre de mode vivante avec un mix de haut de gamme et d'accessibilité unique. L'ensemble comprendra aussi un supermarché Gourmet et un « food court ».
Quelle est votre stratégie à l'international ?

L'expansion des Galeries Lafayette à l'international, cela représente d'abord une perspective d'avenir et un appel d'air pour nos jeunes cadres, nous en enverrons à Pékin et c'est aussi une occasion pour certaines de nos marques de tester le marché chinois. Mais, à ce jour, aucune enseigne de grand magasin, à l'exception de Debenhams, qui ne vend que des produits à sa marque, n'a réussi à s'internationaliser. Nous réalisons donc des tests sous des formes diverses et quand nous aurons un succès prouvé, nous pourrons alors véritablement déployer notre stratégie à l'international. C'est pratiquement aujourd'hui le cas à Berlin, où nous sommes en propre et avons trouvé notre place. Les Galeries Lafayette sont implantées dans le cadre d'un accord de licence à Dubaï, où nous venons d'y ajouter un Lafayette Gourmet de 3.000 mètres carrés, et le seront de la même façon dès septembre 2011 à Casablanca. En Indonésie, nous avons signé un accord de franchise avec un puissant opérateur local pour l'ouverture d'un grand magasin à Djakarta, dont l'emplacement est d'ores et déjà réservé, et sur lequel nous travaillons. Nous sommes en discussion pour le Qatar. Mais l'international n'est certainement pas la seule voie de développement de notre marque. La plus importante aujourd'hui passe par Internet avec notre site marchand qui fait l'objet de beaucoup d'efforts et d'investissement. Et puis il y a nos grands magasins français, qui continuent de réaliser des performances remarquables.
Vos ventes en France continuent donc sur les tendances observées à fin août, à savoir une progression de 13 % en cumul, et même de 25 % à Paris ?

Paris continue à la même vitesse prodigieuse, avec cependant une légère cassure observée en octobre due au climat et à un calendrier défavorable. En province, la tendance est plutôt favorable, et tout cela fera une très bonne année pour la marque.
Comment anticipez-vous les fêtes de fin d'année, dont plusieurs études laissent entendre qu'elles pourraient être marquées par des achats très raisonnés des Français ?

On nous promet un Noël frugal. Nous déployons toutes nos énergies pour réveiller chez nos clients leur appétit de consommer ! Enfin, pour 2011, je ne désespère pas que nous trouvions avec nos partenaires sociaux et la Ville de Paris un moyen de tester des ouvertures le dimanche pour mieux accueillir les touristes d'affaires et de loisirs qu'on nous annonce encore en très grand nombre.
PROPOS RECUEILLIS PAR
Les Echos

LES CENTRES COMMERCIAUX ONT RESISTE AUX GREVES D'OCTOBRE

lu sur le site du journal LSA le 25 novembre
Les centres commerciaux ont résisté aux grèves d'octobre
Le 24 novembre 2010 par Yves PUGET


Contre toute attente, l’impact des mouvements sociaux et des pénuries de carburant n’aura pas eu de conséquences néfastes dans les centres commerciaux. Rectifié des particularités calendaires (un jour de moins en octobre 2010), l’Ile-de-France aura mieux absorbé que la province les conséquences de ces grèves en matière de fréquentation avec -2,2% pour la première et -3,6% pour la seconde. Avec -2,9% et un jour d’ouverture en moins, l’ensemble de la filière affiche donc un résultat stable, particulièrement méritoire pour une période de grandes perturbations des modes de transports en commun et individuels. Les résultats économiques s’annoncent en ligne avec la fréquentation, de l’ordre de -2% soit +0,5% si on tient compte de l’effet calendaire. Comme on pouvait le prévoir, le consommateur n’a pas renoncé à faire ses achats, il les a en grande partie simplement reportés. « On pouvait s’attendre à une deuxième partie de mois catastrophique, il n’en a rien été, ce qui témoigne de la capacité des centres commerciaux à amortir les effets des éléments conjoncturels. Le consommateur n’a pas annulé mais simplement reporté ses achats vers la fin du mois et sur le début du mois de novembre. La tendance reste donc légèrement positive, en ligne avec les observations des mois précédents.» observe Jean-Michel SILBERSTEIN, Délégué Général du CNCC.

LA SURPRENANTE ARRIVEE D'ALEXANDRE BOMPARD A LA FNAC

lu sur le site du journal LSA le 25 novembre 2010
La surprenante arrivée d'Alexandre Bompard à la Fnac
Le 24 novembre 2010 par FRÉDÉRIC BIANCHI


Alexandre Bompard, l'actuel patron de la radio Europe 1, deviendra début 2011 PDG du distributeur de la Fnac, a annoncé le groupe PPR, propriétaire de l'enseigne culturelle. Il sera membre du comité exécutif de PPR. Il remplacera à la tête de la Fnac, Christophe Cuvillier, "qui se verra confier prochainement de nouvelles responsabilités auprès de François-Henri Pinault", le PDG de PPR, indique le communiqué du groupe. La nomination de M. Bompard "témoigne de la volonté de PPR de conduire la Fnac vers une nouvelle phase de son développement", ajoute le groupe. "Son expérience et sa créativité permettront à la Fnac de conforter, aussi bien en France qu'à l'international, sa place parmi les leaders de la révolution numérique", fait-il valoir. Sa nomination pourrait permettre à l'enseigne de renouer avec "une proximité avec l'univers des médias" qu'avait la Fnac sous Denis Olivennes, un ancien de Canal+ comme Alexandre Bompard, et "qui avait peut-être été un peu perdue dans une phase de rationalisation et d'expansion qu'a menée à bien Christophe Cuvillier", estime Laurent Thoumine, consultant à Kurt Salmon. La présidence de Christophe Cuvillier n'aura donc été que de transition. Arrivé en 2008, il a "permis à la Fnac de conquérir des positions fortes sur ses marchés, de traverser la crise de manière exemplaire en améliorant sa rentabilité et de confirmer son statut d'enseigne préférée des français", relève pourtant François-Henri Pinault, cité par le communiqué. Au troisième trimestre, les ventes de la Fnac ont progressé de 4,3% à 999 millions d'euros. Mais PPR veut se séparer de ses activités de distribution (Fnac, Conforama, Redcats...), pour se recentrer sur le luxe et des marques grand public dans l'équipement de la personne. Dans ce contexte, on eut s'interroger sur l'avenir du futur président dans cette Fnac en vente. L'énarque de 38 ans, passé par le ministère des affaires sociales de François Fillon avant de faire sa carrière dans les médias à Canal+ et Europe 1, sera-t-il tenté par un LBO pour racheter l'enseigne avec l'aide d'un fonds d'investissement. Une opération lourde puisque la valeur de la Fnac est estimée entre 2 et 2,5 milliards d'euros. Assurément une autre dimension qu'Europe 1.

mercredi 24 novembre 2010

VILLAGES DE MARQUES (3) EN REGION EST !

extrait des DNA de ce 24 Novembre : lire la suite sur http://www.dna.fr/fr/actu-region/

*The Style Outlet de Zweibrücken (Deux-Ponts en Rhénanie-Palatinat)
a déjà fait l'objet de deux extensions dont la dernière a été inaugurée il y a un mois tout juste. Ce sont maintenant 130 marques qui sont représentées sur 22 600 m². Propriété du groupe espagnol Neinver, l'un des plus gros opérateurs de centres de marques en Europe (qui, avec MAB Développement, porte le projet de Roppenheim), le complexe commercial attire deux millions de personnes dans un périmètre de 100 km à la ronde ; 17 % sont des clients français dont la moitié vient d'Alsace. Il emploie 900 personnes.

** Sainte Croix en Plaine : Le projet divise les internautes
Près de 6 000 votes ont été enregistrés sur l'opportunité de créer un centre de marques à proximité de Colmar. Au final, et après une véritable bataille en ligne, les deux camps sont au coude-à-coude.
C'est donc d'une courte tête (48 % contre 47 %, 5% des personnes ne se prononçant pas) que les votes favorables à l'implantation d'un centre de marques à Sainte-Croix-en-Plaine se sont imposés sur dna.fr. Lancée il y a deux semaines par le site internet des DNA, la consultation avait recueilli dimanche soir 5 856 votes et a donné lieu à une véritable bagarre en ligne.

*** Roppenheim : une longue histoire
Aucun centre commercial n'a suscité autant de débats que le village de marques de Roppenheim. Une aventure démarrée au début des années 2000, qui devrait pourtant voir se concrétiser un important complexe commercial à l'automne 2011.
« Le taux de réservation par les différentes marques est de l'ordre de 40 %, ce qui a été suffisant pour déclencher les travaux du village de marques. L'ouverture est prévue en décembre 2011 si tout va bien ou en début d'année 2012, si les conditions météo devaient retarder le chantier », a déclaré Robert Heimlich, président de la communauté de communes de l'Uffried.

ALEXANDRE BOMPARD QUITTE EUROPE 1 POUR PRENDRE LA DIRECTION DE LA FNAC

lu sur le site du journal Les Echos LE 24 NOVEMBRE 2010
Alexandre Bompard quitte Europe 1 pour prendre la présidence de la FNAC
Dans un communiqué diffusé hier soir, PPR a annoncé la nomination de ce jeune manager aux commandes de l'enseigne culturelle, en vente depuis plusieurs mois. Sa position à la tête de la station de radio était fragilisée depuis l'échec de sa candidature à la présidence de France Télévisions.
Ecrit par
Philippe BERTRAND
Philippe BERTRAND
Sous-chef de service
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Monoprix densifie son réseau à marche forcée


Alexandre Bompard quitte Europe 1 pour prendre la présidence de la FNAC

On l'attendait à France Télévisions, Alexandre Bompard a finalement atterri à la tête de la FNAC, la chaîne de distribution de biens culturels filiale du groupe PPR. Dans un communiqué diffusé hier dans la soirée, François-Henri Pinault, patron de PPR, a annoncé la nomination de ce jeune manager à la carrière déjà météorique. A trente-huit ans, Alexandre Bompard, dirigeait Europe 1 depuis juin 2008. Précédemment cet énarque passé par l'Inspection des finances avait notamment été directeur de cabinet de Bertrand Méheut, le président de Canal+, puis patron des sports de la chaîne payante.

Depuis l'échec de sa candidature à la présidence de France Télévisions au printemps dernier, poste pour lequel il était donné pourtant favori, Alexandre Bompard avait vu sa position au sein du groupe Lagardère, maison mère d'Europe 1, quelque peu fragilisée. Et ce malgré les bons résultats d'audience de la station, qu'il a redressée depuis deux ans (9,7 % d'audience cumulée au dernier sondage Médiamétrie). Dans ces circonstances, si son arrivée à la FNAC peut surprendre, son départ d'Europe 1 étonne moins.
La voie de la rationalisation

Alexandre Bompard succédera à Christophe Cuvillier à la tête de l'enseigne culturelle au début de l'année 2011. L'actuel PDG « se verra confier prochainement de nouvelles responsabilités auprès de François-Henri Pinault » indique le groupe. Le nouvel arrivant sera, lui, également membre du comité exécutif de PPR. Selon le communiqué publié hier, « cette nomination témoigne de la volonté de PPR de conduire la FNAC vers une nouvelle phase de son développement ». Implantée dans 8 pays, la FNAC a réalisé en 2009 26 % du chiffre d'affaires de PPR, soit environ 4 milliards d'euros. Confronté au défi de la numérisation de deux de ses marchés principaux, la musique et, aujourd'hui, le livre, l'enseigne créée en 1954 par André Essel et Max Théret, est à la croisée des chemins. La nomination d'Alexandre Bompard augurerait d'une nouvelle ambition, si François-Henri Pinault n'avait explicitement mis la chaîne en vente, à l'instar de ses autres activités de distribution, Redcats et Conforama.

La mission du nouveau PDG sera-t-elle de rendre la mariée plus belle et plus séduisante pour d'éventuels investisseurs ? En voie de rationalisation, après la fermeture de plusieurs magasins en France et à l'étranger, la FNAC a enregistré au premier semestre 2010 un résultat opérationnel positif de 38 millions d'euros, en hausse de 8 % par rapport à la même période de l'année précédente. La rumeur a déjà couru d'un intérêt de la part de plusieurs leaders européens de la distribution de produits d'électronique grand public, comme l'allemand MediaMarkt, Mais bâtie sur un concept original, la vente sous le même toit à la fois de produits culturels (livres et disques) et de produits high-tech, l'entreprise FNAC ne ressemble à aucune autre. Son originalité fait son charme auprès des consommateurs mais ne facilite pas sa cession. Alexandre Bompard devra résoudre cette équation. Manifestement pris de court, Arnaud Lagardère, de son côté, n'avait pas encore fait connaître hier soir le choix de son successeur à la tête d'Europe 1.
Philippe Bertrand et Jean-Christophe Féraud, Les Echos

RACHAT DE LA CHAINE DE LINGERIE HUNKENMÖLLER

lu sur le site du journal LSA le 24 novembre 2010
PAI Partners va racheter Hunkemöller à Maxeda
Le 23 novembre 2010 par Magali Picard


Le fonds d'investissement va racheter la chaîne de lingerie Hunkemöller au groupe néerlandais de distribution Maxeda. L'opération devrait être achevée début 2011. Hunkemöller totalise plus de 500 magasins et 2700 employés dans le monde et Maxeda possède 1250 magasins et emploie 16 000 personnes. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué.

PILOTAGE DE LA PERFORMANCE CHEZ BUT

lu sur le site de TF le 24 novembre 2010
23/11/10 16:08 BUSINESS & DECISION : mis en oeuvre du système décisionnel de BUT

(AOF) - Business & Decision a annoncé la mise en oeuvre du système décisionnel de l'entreprise BUT, pour le pilotage de sa performance et de ses activités de commerce de détail en France. « Début 2009, dans le cadre de la modernisation de l'enseigne, le Président de BUT, Régis Schultz, a souhaité mettre à la disposition des décideurs et des analystes des données sur l'activité commerciale des 215 magasins, des plateformes logistiques et de la centrale », a rappelé le spécialiste de la Business Intelligence et de la gestion de la relation client.
Jean-Marie Uzel, Manager chez Business & Decision, a commenté : « Notre objectif était notamment de mettre en place un outil d'analyse afin de mieux évaluer les ventes-phares et de permettre la comparaison des magasins au sein du réseau. »
« Les directeurs des magasins et de la centrale, ainsi que d'autres services comme la comptabilité ou le marketing, ont aujourd'hui accès à des données métier telles que le chiffre d'affaires, la marge, les stocks ou la disponibilité des produits. Ils peuvent ainsi déterminer leurs forces et faiblesses et se comparer aux autres points de vente du réseau », précise le groupe dans son communiqué

MONOPRIX POURSUIT LA DENSIFICATION DE SON RESEAU

lu sur le site du journal Les Echos le 24 novembre 2010
22/11/10 | 17:25 | mis à jour à 18:41 | Philippe Bertrand
Monoprix poursuit la densification de son réseau
L'enseigne de centre-ville vient de dépasser, avec ses satellites, la barre des 400 points de vente en France. Elle sort de la crise en baissant ses prix.

Monoprix veut occuper le terrain. Le groupe de distribution, détenu à parité par les Galeries Lafayette et Casino, affiche de bonnes performances depuis le début de l'année et veut pousser son avantage dans le commerce de proximité en multipliant les ouvertures.

Au cours des neufs premiers mois, ses ventes ont progressé de 4,5 %, dont 2,7 % à nombre de magasins comparable. La marge opérationnelle a, elle, progressé de 9 % au premier semestre, à 68 millions d'euros. En 2009, le chiffre d'affaires avait, au contraire, baissé en comparable.

C'est pour consolider la sortie de crise que l'enseigne vient d'engager un programme de baisse de prix de 2 %, campagne à laquelle participe la relance de ses marques de distributeurs (2.000 références, un cinquième du chiffre d'affaires). «Nous sommes à l'écoute du marché», explique Stéphane Maquaire, tout jeune directeur général de trente-six ans, nommé en juillet dernier.
40 millions d'euros d'investissement par an

Selon ce diplômé des Ponts et Chaussées, l'inflexion tarifaire ne traduit pas une modification du concept : «Nous croyons plus que jamais au "tout sous le même toit" développé autour de trois axes: le parcours en magasin, avec la rénovation de rayons emblématiques comme les fruits ou le textile [de 15 à 20 millions d'euros seront investis chaque année dans ce programme, NDLR], l'offre, avec la volonté de surprendre régulièrement le consommateur avec de nouveaux produits, et la relation clients, avec un programme de fidélisation plus ciblé».

Il n'empêche, si comme l'affirme Stéphane Maquaire, les ventes de maquillage, de jouets ou le «bio» connaissent des croissances «à deux chiffres », on peut supposer que le coeur de gamme avait besoin de retrouver de l'attractivité, d'autant plus stratégique que le groupe va à marche forcée à la conquête de nouveaux clients.

Trente nouveaux magasins auront ainsi été ouverts en 2010, après 21 en 2009 sous les différentes formats (Monoprix, Monop', Dailymonop, Beauty Monop et Naturalia, l'enseigne bio reprise en juillet 2008). La barre des 400 points de vente est dépassée. «Nous projetons d'en ouvrir 40 en 2011 et de passer ensuite à un rythme de croisière de 50 ouvertures par an», résume le directeur général qui annonce une enveloppe de 40 millions d'investissements par an.
Jouer la carte de l'hyper-proximité

La stratégie consiste pour le groupe, déjà implanté dans 85 % des villes de plus de 50.000 habitants, à densifier le maillage en jouant la carte de l'hyper-proximité avec des petites unités comme les Monop et les Daily Monop. Une course aux emplacements qui répond à la relance des réseaux de proximités des concurrents.

Alors que Casino aura, en 2012, la possibilité de faire jouer son option sur les 50 % du capital qu'il ne détient pas, Stéphane Maquaire répète avec diplomatie que «Monoprix s'enrichit de ses deux actionnaires», ajoutant qu'eux-mêmes «bénéficient des performances» de l'enseigne. Une façon habile de militer, sinon pour un statu quo actionnarial, au moins pour «la constance» de cette stratégie volontariste.
PHILIPPE BERTRAND

A.S.ADVENTURE, UNE NOUVELLE ENSEIGNE DE VÊTMENTS EN FRANCE

lu sur le site du journal LSA le 24 novembre 2010
Une nouvelle enseigne de vêtements en France
Le 23 novembre 2010 par Magali Picard


A.S.Adventure : c'est le nom d'une nouvelle enseigne de vêtements et d'équipement outdoor de marque. celle-ci va s'implanter sur 2000 m² au sein du retail park Maison +, à Reims Thillois, tout près d'Ikea. Elle sera consacrée à l'univers de la nature, des voyages et des activités d'extérieur. Parmi les autres enseignes présentes à Maison + : Fnac, Darty, Intersport, Heytens, Chantemur, Geneviève Lethu. A.S.Adventure comprend 34 magasins dans plusieurs pays du nord de l'Europe.

LES LOISIRS ENTRENT EN SCENE

lu sur le site du journal Points de Vente
mapic
22 novembre 2010
Les loisirs entrent en scène

Ludiques, inventives et attractives, les enseignes de loisirs réinventent l’art de consommer. Véritable coup de jeune pour les centres commerciaux, elles réintègrent la notion de plaisir et l’émotion dans l’acte d’achat. Mais répondent-elles vraiment aux besoins des consommateurs ou ne sont-elles qu’une nouvelle forme de marketing, habile mais pas révolutionnaire.

L'OPTISMISME EST DE RETOUR DANS LE SECTEUR DE L'IMMOBILIER COMMERCIAL

(AFP)L'optimisme est de retour dans le secteur de l'immobilier Commercial

Les acteurs de l'immobilier commercial réunis à Cannes du mercredi
au vendredi 19 novembre, ont affiche un optimisme retrouve après une édition 2oo9 marquée par la crise. La fréquentation de ce Salon, le Mapic, est réparti à la hausse (+1o%),avec 7400 représentants de 67 pays.Signe d'un regain de confiance,77% des 212 grands distributeurs interrogés par la société de conseil en immobilier commercial CB
Richard Elis prévoient d' ouvrir plus de cinq magasins d'ici 2011

UNE PISCINE CLASSEE DEVIENT UNE BOUTIQUE DE LUXE

lu sur le site du journal Le Monde le 24 novembre 2010
Une piscine classée devient une boutique de luxe

LEMONDE | 22.11.10 | 16h35 • Mis à jour le 22.11.10 | 16h35



La vénérable piscine Lutetia, construite en 1935 dans le style Art déco, au 17, rue de Sèvres, dans le 6e arrondissement de Paris, par l'architecte Lucien Béguet - un presque parfait inconnu -, a rouvert ses portes le 18 novembre. Ce n'est plus une piscine. Elle est occupée par le sellier Hermès, à la santé économique insolente, mais qui vit des moments agités depuis l'annonce, fin octobre, de la montée de LVMH à 17,1 % dans le capital, sans y avoir été invité. C'est donc un magasin de 1 500 m2 que les Parisiens découvrent aujourd'hui.

Cherchant à s'ancrer dans la partie la plus huppée de Saint-Germain-des-Prés, Hermès a trouvé dans cette piscine Lutetia le lieu idéal, par sa taille et son emplacement. Elle est presque attenante au palace du même nom, construit en 1910 par les architectes Boileau et Tauzin pour Mme Boucicaut, propriétaire du grand magasin Bon Marché, et qui voulait un bel hôtel pour y loger ses clients. Le Bon Marché avait été édifié pour, dixit Zola, devenir la première "cathédrale de commerce pour un peuple de clients". Il est aujourd'hui propriété de LVMH, ce qui a un goût savoureux : les deux "frères ennemis" que sont Hermès et le groupe de Bernard Arnault se retrouvent côte à côte.

Marcher sur l'eau

La piscine a été classée "Monument historique" dans son intégralité en 2005, près de trente ans après avoir perdu ses eaux chlorées. Ce classement oblige tout rénovateur à conserver la structure de la piscine. Et les travaux doivent être validés par l'architecte des bâtiments de France.

A dire vrai, la fonction aquatique était condamnée. Il lui manquait une sortie de secours, et si, pour le bassin (30 m) et les équipements afférents, une remise aux normes était toujours envisageable (un coût de 6 millions d'euros a été avancé), son classement rendait paradoxalement difficile une telle rénovation : trop de modifications étaient nécessaires.

Le lieu a été efficacement adapté aux vitrines d'Hermès par l'architecte Denis Montel, qui accompagne depuis des années l'aventure de la maison de luxe. Ce dernier fut le collaborateur de Rena Dumas, fondatrice de l'agence RDAI et épouse de Jean-Louis Dumas, patron d'Hermès jusqu'en 2006, décédé un an après sa femme. Le travail de Montel et de RDAI a consisté à incruster l'univers Hermès dans celui du bâtiment classé, un peu à la manière dont Patrick Berger et Vincent Barré avaient transformé le théâtre Le Palace, en 1978, pour en faire le plus brillant lieu de la nuit parisienne des années 1980.

La piscine, on ne la "voit" plus. Le bassin a été recouvert d'un plancher de mosaïque théoriquement indépendant des infrastructures. Si bien qu'on marche symboliquement sur l'eau. Sur ce plancher, quatre grandes huttes de bois tressé aux formes courbes et laissant passer le regard ont été dressées pour plafonner à 9 mètres de haut : trois délimitent des espaces de vente ou d'exposition, la quatrième conduisant du "bassin" vers l'entrée du magasin.

Le 18 novembre, on ne retrouvait pas encore ce travail d'élégance et de haute précision qui caractérise les produits Hermès, ses sièges et ses magasins dans le monde. Le lien ne se fait pas partout d'égale façon entre les éléments de la piscine et les interventions contemporaines. Ainsi, les anciennes galeries où s'alignaient les cabines ne trouvent pas leur utilité - ni pratique ni esthétique. Sans doute la maison se laisse-t-elle une marge de réflexion pour atteindre le niveau d'excellence qui caractérise d'autres sites d'Hermès - celui de Tokyo, agencé par l'architecte Renzo Piano, ou celui de Séoul, dû à Rena Dumas.
Frédéric Edelmann Article paru dans l'édition du 23.11.10

lundi 22 novembre 2010

LUXEMBOURG : LES LOYERS PARFOIS EXORBITANTS DES LOCAUX

lu sur le site du quotidien luxembourgeois Le Quotidien
Qu'il s'agisse d'un magasin de vêtements ou d'une boutique d'artisanat d'art, il faut une bonne dose de courage pour ouvrir un magasin. Car il y a toujours un risque. À Luxembourg-Ville, une contrainte pèse particulièrement sur la réussite commerciale : les loyers, parfois exorbitants, des locaux.


De notre journaliste Christiane Kleer


Rez-de-chaussée commercial de 47 m2 avec réserve au sous-sol : 3150 euros. Local de 250m2 en plein milieu de la Grand-Rue : 25000 euros. Espace commercial, excellente visibilité et belle vitrine, 260 m2 : loyer sur demande. Il suffit de se plonger dans les annonces des agences immobilières pour obtenir la confirmation : si le particulier a du mal à trouver un logement à prix raisonnable dans la capitale, les commerçants ne sont pas privilégiés. Devant des chiffres qui atteignent des dizaines de milliers d'euros de loyer brut, une question simple s'impose : comment font-ils?
En plein milieu de la Grand-Rue, certains commerçants s'interrogent sur la tactique de leurs voisins. «Apparemment, la chaîne de bijouterie d'en face payerait 23 000 euros de loyer. Avec deux ou trois salariés, je me demande vraiment comment ils font pour survivre», lance Carlo Keller, qui tient une maroquinerie bien connue en Ville. «On nous connaît et c'est cela notre avantage. Nous avons une clientèle très régulière», ajoute-t-il. Dans une autre maison de tradition, chez Lassner, on préfère également adopter un profil bas sur les charges. «Pour la rue de la Reine, notre loyer est raisonnable», indique Raymond Schreiner, le gérant du magasin de jouets, qui ne cache pourtant pas que des soucis existent. «Si nous avons un problème, c'est celui de la marge commerciale. Comparée au textile, par exemple, elle n'est pas très élevée sur nos marchandises. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la plupart des magasins dans la Grand-Rue sont des magasins de vêtements. Ce sont eux qui peuvent se payer les loyers là-bas.»


Le secret : un bon projet d'entreprise

Hans Fellner a fermé son commerce il y a deux mois. Pendant douze ans, il a tenu un magasin de livres d'art, rue de l'Eau, en face du Palais grand-ducal. Aujourd'hui, la vitrine du local abandonné affiche le panonceau «À louer» d'une agence immobilière. Avec 3 800 euros pour 160 m2, le loyer n'était pas excessif. Fin connaisseur des commerces de la capitale, Hans Fellner sait que son propriétaire ne lui demandait pas trop, mais il sait aussi qu'il y en a qui profitent. «Certains bailleurs fonctionnent selon un principe simple : il y aura toujours quelqu'un qui louera. Mais il existe pas mal de commerces qui marchent uniquement parce que les exploitants sont également les propriétaires», dit-il.
Pour Hans Fellner, ce ne sont pas uniquement les frais de location qui cassent les reins aux commerçants. «Le secret réside dans un projet d'entreprise bien réfléchi, qui prend en compte les loyers chers, mais aussi les charges salariales, sociales et fiscales. Enfin, le tout doit être adapté à la clientèle et à la situation très spéciale de Luxembourg-Ville», estime-t-il. «La capitale n'a, par exemple, pas de clientèle pour des produits de niche. Et les gens qui recherchent l'exceptionnel prennent le TGV vers Paris ou l'avion pour aller à Berlin ou Londres», continue-t-il.
Rue de l'Eau, c'est un chantier de deux ans qui a ruiné ses affaires. Poussière et vacarme avaient divisé le bénéfice par deux, du jour au lendemain. Le loyer a finalement joué un rôle moins important. Mais le malaise est là. Selon lui, un petit magasin qui embauche un salarié à temps partiel devrait faire 30000 euros par mois pour rentabiliser l'affaire. Cela revient à 1200 euros par jour. «Le commerçant se plaint toujours, assume Hans Fellner. Mais, depuis deux ans, aux plaintes s'est ajoutée la crainte.»

Capitale : certains pavés sont très précieux

À Luxembourg, comme dans d'autres villes, le prix de la location des surfaces commerciales varie très fortement d'une rue à l'autre. Les différents tarifs pratiqués (en 2008) permettent de diviser la capitale en cinq zones. Entre la plus onéreuse et la moins chère, un écart de 66 euros par m2 et par mois est observé.

AUCHAN KIRCHBERG
Les prix des loyers pratiqués dans ce grand centre commercial de 25000 m2 sont les plus élevés de l'ensemble de la capitale. Ils tournent autour de 90euros par m2 et par mois.

AU CŒUR DE LA VILLE
Le centre-ville piétonnier est cher et cela vaut avant tout pour la Grand-Rue et la rue Philippe-II, qui occupent la deuxième place sur le podium des pavés les plus précieux de Luxembourg. Quatre-vingts euros par mois sont à payer ici pour un mètre carré de surface commerciale.
n AUTOUR DU CENTRE
Les prix baissent dès que la frontière de la Grand-Rue et de la rue Philippe-II est franchie. Dans les rues autour du centre-ville (Beck, Beaumont, Chimay, etc.), il faut compter avec un loyer de 35 euros par m2 et mois. Les grands centres commerciaux de la périphérie (Belle Étoile et City Concorde) ainsi que l'avenue de la Gare connaissent d'ailleurs les mêmes prix.

LE KIRCHBERG ET SES ALENTOURS
Hors du centre commercial, le Kirchberg reste un quartier coûteux. Ici, un mètre carré de surface commerciale est payé 30 euros par mois.

LES AUTRES QUARTIERS
En s'éloignant du centre et du quartier de la Gare, la donne change radicalement. Dans les quartiers résidentiels comme Bonnevoie ou Merl, les loyers commerciaux se situent autour de 14 euros par m2.

ELECTRO DEPOT : LE "DISCOUNT A LA FRANCAISE" SE DEVELOPPE

lu sur le site du journal La Voix du Nord le 22 novembre 2010
Électro Dépôt : le « discount à la française » se développe
mardi 16.11.2010, 05:09


Électro Dépôt, l'enseigne discount du groupe HTM (Boulanger), ouvre son 34e magasin à Faches-Thumesnil. Un site modèle qui accueillera le campus de l'entreprise.

Dans la galaxie Auchan, on ne décourage jamais ceux qui ont des idées neuves.

Lorsqu'en 2003, Pascal Roche, après 25 années passées au sein d'Auchan (il a notamment dirigé l'hyper de Saint-Martin-Boulogne et le marketing du groupe), puis cinq années chez Boulanger, décide de développer un « autre modèle » de magasin d'électroménager, on lui donne carte blanche.

Cet autre modèle, c'est Électro Dépôt, un concept basé sur celui des « cash and carry » américains : des magasins discount aux gammes plus restreintes mais à des prix 15 à 20 % moins chers que dans une enseigne spécialisée, où le client achète en libre service et emporte lui-même la marchandise.

Le premier Électro Dépôt ouvre en 2004 à Bruay-la-Buissière sur 1 000 m². Six ans après, le 34e magasin ouvre ses portes au public ce jeudi à Faches-Thumesnil, la cinquième ouverture de l'année, sur 2 000 m² (2 000 références), avec 25 embauches à la clé, et à un jet de pierre d'un magasin Boulanger.

« Nous sommes complémentaires, nos concepts sont différents ». Tellement complémentaires que Boulanger (désormais inclus dans la holding HTM du groupe Auchan) détient 88 % du capital d'Électro Dépôt, les 12 % restant étant détenus par les salariés actionnaires.

Avec aujourd'hui 850 salariés et un chiffre d'affaires (non officiellement publié) de 236,6 millions d'euros en 2008, Électro Dépôt connaît depuis sa création une croissance annuelle de l'ordre de 12 à 18 %.

« Nous visons cent magasins d'ici à 2017, estime Pascal Roche. Notre volonté c'est d'être l'argus du marché avec des magasins sans luxe superflu, une gamme toujours disponible et au même prix qu'Internet ».

Un canal Internet auquel Électro Dépôt n'échappera pas puisqu'un site marchand sera opérationnel d'ici à septembre 2011.

« Mais il est hors de question de bâtir un business model discount au détriment des clients ou des collaborateurs ». Le site de Faches doit d'ailleurs accueillir d'ici à mars les services centraux (80 personnes) d'Électro Dépôt. Un campus bâti sur le modèle de celui de Décathlon, où les gens des bureaux sont proches de ceux du magasin. Pour une meilleure interactivité du business model . •
PAR JEAN-MARC PETIT

STOKAMANI S'ASSOCIE A L'AFIJ POUR RECRUTER DE NOUVEAUX COLLABORATEURS

lu sur le site AFIJ (Association pour Faciliter l'Insertion professionnelle des Jeunes diplômés)
Haut-Rhin : Stokomani s'associe à l'AFIJ pour recruter de nouveaux collaborateurs

Spécialiste de la distribution de fins de séries de grandes marques, le groupe Stokomani a aujourd'hui 31 magasins en France. Il compte 1 100 collaborateurs et inaugure entre 3 et 4 points de vente par an. Ce fort développement entraîne la création annuelle d'une centaine de postes. L'enseigne favorise la promotion internet et permet à chacun de prendre progressivement des responsabilités.
Stokomani s'engage aux côtés de l'AFIJ, au plus près du terrain Pour l'ouverture du magasin de Mulhouse, l'AFIJ Mulhouse a présenté différents candidats dans le cadre d'un recrutement encourageant la diversité. Le responsable du recrutement, Frédéric Reullier, a apprécié la qualité des candidatures proposées et plusieurs jeunes diplômés ont été recrutés par ce biais.
Vers une collaboration nationale Le partenariat avec l'AFIJ se poursuit au niveau national. L'AFIJ et Stokomani travaillent actuellement ensemble pour l'ouverture prochaine du magasin de Cormontreuil (à proximité de Reims) et tout au long de l'année pour les besoins en recrutement sur l'ensemble des magasins.

SURCOUF LANVE LA QUÊTE DE L'HIGH-TECH-GRAAL

lu sur le site www.marketing.fr
Surcouf lance la quête de l'High-Tech-Graal

Par Amelle Nebia, 16/11/2010


Un an après avoir révélé les nouvelles ambitions de Surcouf, Euro RSCG C&O accompagne à nouveau l’enseigne dans son repositionnement marketing et lance, dès le 17 novembre, un catalogue High-tech unique, relayé par un dispositif global: presse, affichage, radio, marketing et événementiel.


Pour continuer à guider le consommateur dans sa recherche et son usage des produits high-tech, Surcouf lance un concept inédit: l’High-Tech-Graal. Il s'agit de la toute première encyclopédie high-tech, un guide technique de huit livrets, regroupant plus de 2000 produits. Chacun des livrets produits (PC, mobilité, composants, etc.) est accompagné d’un glossaire qui recense et traduit la majorité des termes techniques de l’univers high-tech. Autre innovation: aucun prix ne figure dans les pages du catalogue. Chaque produit est accompagné d’une échelle de prix et surtout d’un flashcode, permettant de connaître en temps réel le prix du produit choisi, les prix Surcouf étant alignés sur les prix les plus bas du Web.

Tout un dispositif marketing sera mis en place afin d’assurer la création de trafic vers les magasins. Il y aura, par exemple, la mise en place d’un jeu, l’High-Ticket d’Or, au cours duquel un bon d’achat d’une valeur de 5000 euros sera dissimulé dans l’une des 500000 encyclopédies disponibles en magasin. Un lancement véhiculé sur les bus, qui serviront de points de distribution supplémentaires des encyclopédies.


Les points de vente de l’enseigne seront également habillés aux couleurs de l’opération (un parcours client aux couleurs de l’High-Tech-Graal, l’incitant à partir en quête de cet objet inédit). Quatre annonces en presse et affichage, visibles dès le 17 novembre, accompagneront le lancement de l’High-Tech-Graal. Elles vantent, avec un ton décalé, les points forts du catalogue
(originalité, gratuité, exhaustivité, design). Enfin, un spot radio, dans lequel Surcouf s’en prend à nouveau à Jacques Séguéla, viendra compléter le dispositif dès la fin du mois de novembre 2010. Il signe avec un ton humoristique le quatrième épisode de la saga “Suivez l’étoile”.


Créé en 1992, Surcouf compte aujourd’hui 700 collaborateurs et huit magasins. Le premier, situé à Paris (12e arr.), propose plus de 30000 références sur une surface de vente de 8000 m² répartie sur trois niveaux. Depuis septembre 2002, Surcouf a entamé son déploiement au niveau national avec des ouvertures à Strasbourg, Belle Épine, Mérignac, Paris (avec un deuxième magasin boulevard Haussmann) et, dernièrement, à Lille (rue du Molinel).

Le site internet Surcouf.com, lancé en mai 2001, accueille 1,5 million de visiteurs chaque mois. Il y a un an, Hugues Mulliez a racheté l’enseigne Surcouf et a fusionné avec Youg’s.

LES VENTES DE TEXTILE-HABILLEMENT ONT CHUTE DE PRES DE 6 % EN OCTOBRE

lu sur le site du journal Le Parisien le 22 novembre 2010
Les ventes de textile-habillement ont chuté de près de 6% en octobre



Les ventes d'articles d'habillement et de textile ont reculé de 5,8% en valeur en octobre dernier par rapport à la même période l'an dernier, selon les chiffres provisoires communiqués par l'Institut Français de la Mode (IFM) lundi 15 novembre. L'ensemble des chaînes ont affiché la plus forte baisse (-8%), devant les indépendants multimarques (-3%) et les magasins populaires (-2%). Seuls les grands magasins ont connu une stabilité de leurs ventes en octobre 2010.

L'unique rayon consacré à l'habillement ayant enregistré une hausse au cours du mois d'octobre demeure la lingerie et chaussants femme (+2%). L'habillement enfant représente, quant à lui, le plus fort recul (-8%), devant les sous-vêtements et les chaussants homme (-5%).

La première quinzaine de novembre s'annonce également morose pour les indépendants multimarques. "De nombreux détaillants notent une météo trop clémente pour écouler les articles de saison. La fréquentation est ressentie comme timide sur ces deux premières semaines. D'une manière générale, le solde d'opinions sur la tenue des ventes se détériore, restant donc fortement négatif", précise Charles Tillard-Tête, chargé d'études statistiques à l'IFM.

LES NOUVELLES BOUTIQUES DE NEW LOOK EN FRANCE

lu sur le site du journal Cosmopolitan le 22 novembre 2010
Mode : Les nouvelles boutiques de New Look en France

L'enseigne de prêt-à-porter tendance New Look ouvre 10 nouveaux magasins dans toute la France. New Look vous propose des vêtements, de la lingerie, des chaussures et accessoires... de quoi refaire sa garde-robe en un rien de temps !

L'enseigne britannique de prêt-à-porter New Look a annoncé, jeudi 18 novembre, l'ouverture de 10 nouveaux magasins en France d'ici le printemps 2011. Neuf des nouvelles boutiques ouvriront successivement leurs portes à travers la France d'ici fin novembre sous le concept "Best Of New Look Fashion", alors qu'un magasin classique sera aménagé au sein du centre commercial Les Quatre Temps (Paris - La Défense) au printemps 2011.

Déjà présent au Royaume-Uni, le concept du "Best Of New Look Fashion" de l'enseigne britannique sera développé dans neuf grandes et moyennes villes à travers l'Hexagone. Il s'agit d'ouvrir des magasins pourvus de petites surfaces, à savoir entre 150 et 280m², ciblés sur un choix sélectif de vêtements. Ces petits espaces proposeront ainsi des pièces pour les femmes, de la lingerie, des chaussures et des accessoires.

Les boutiques "Best Of Fashion New Look" ouvriront leurs portes, d'ici fin novembre, à Caen Mondeville 2 (Calvados), Toulon (Var), Dijon Toison d'Or (Côte-d'Or), Torcy centre commercial Bay 2 (Seine-et-Marne), Bordeaux-Bègles centre commercial Les Rives d'Arcins (Gironde), Valenciennes centre commercial (Nord), Place d'Armes (Moselle) et Villeneuve-d'Ascq centre commercial Villeneuve 2 (Nord). Le dernier magasin français à proposer ce nouveau concept sera installé au numéro 84 du Faubourg Saint-Antoine (Paris 12e).

Un espace plus classique accueillera également les particuliers au centre commercial Les Quatre Temps (Paris - La Défense) dès le printemps prochain. Cet espace de 845m² proposera les lignes femme et homme, mais également les collections de chaussures, d'accessoires, la lingerie et les grandes tailles.

jeudi 18 novembre 2010

REDCATS SE RENFORCE DANS LES GRANDES TAILLES

lu sur le site du journal Les Echos le 18 novembre 2010
Le groupe Redcats se renforce dans les grandes tailles

Redcats a acquis 100 % de Castaluna.com, une jeune start-up spécialisée dans la vente en ligne de marques de prêt-à-porter grandes tailles.

mardi 16 novembre 2010

EMBELLIE DANS LES CENTRES COMMERCIAUX FRANCAIS

lu sur le site du journal LSA le 16 novembre 2010
Embellie dans les centres commerciaux français
Le 15 novembre 2010 par Camille Harel


Les centres commerciaux français, affectés par la baisse de la fréquentation et de la consommation pendant la crise, se portent mieux, explique Jean-Michel Silberstein, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC). « Les tendances sont devenues positives en termes de chiffres d'affaires, depuis pratiquement cinq à six mois », indique-t-il. Selon lui, d'ici un an, les chiffres seront revenues à ceux d'avant la crise. Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont les centres commerciaux de proximité, qui nécessitent des déplacements moins importants, et les grands centres commerciaux régionaux qui justifient un déplacement assez loin par leur offre commerciale, analyse le CNCC. Les centres commerciaux créés récemment ont été plus impactés par la crise que les autres. En effet, en période de crise, "le consommateur a moins envie de découvrir des choses", explique-t-il. Selon lui, ces centres devraient mettre cinq ans pour trouver leur vitesse de croisière, contre trois ans auparavant. Les centres commerciaux français recensent environ 250 millions de visites par mois et réalisent un chiffre d'affaires « aux alentours de 10 milliards d'euros par mois », selon le CNCC.

lundi 15 novembre 2010

LES GRANDES OUVERTURES DE 2011>2014

lu sur le site du journal LSA le 15 novembre 2010
LES GRANDES OUVERTURES DE 2011 ET 2012
(ET QUELQUES PISTES JUSQU’EN 2014
Exclusif LSA: échéancier des grands projets de l’immobilier commercial jusqu’en 2014
Le 12 novembre 2010 par Daniel BICARD

Si les experts de fédérations comme Procos ou du cabinet Cushman & Wakefield ont pointé un recul historique du nombre de projets de centres commerciaux en cours entre 2009 et 2010, l'immobilier commercial en France n'est pourtant pas en panne. Comme le confirme Jean-Michel Siberstein, délégué général du Conseil National des Centres Commerciaux, dans une interview à LSA : "Ni gel, ni baisse des surfaces dans les quatre à cinq ans".

En complément de l’article «L’immobilier en France ne se tarit pas » paraissant dans LSA n°2158 du 12 novembre 2010, voici le calendrier de grandes ouvertures qui jalonneront les années 2011 et 2012, d’après notre enquête auprès de grandes foncières du secteur. Avec les pistes des équipements prévus jusqu’en 2014. Ce recensement (qui ne prétend pas à l'exhaustivité) a déja identifié plus de 340 000 m² neufs pour 2011, quelques 302 000 m² pour 2012. Et déjà plus de 500 000 m² pour ce qu'on peut savoir des ouvertures de 2013 et 2014. Soit en tout un échéancier d'une cinquantaine de projets dépassant le million de mètres carrés commerciaux d'ici à 2014.)
2011
MARS 2011
> Carrefour Epinal Jeuxey (Vosges)
Carrefour Property. Création de PAC 12 700 m²
27 AVRIL 2011
> Le Millénaire à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)
Icade et Klépierre-Ségécé. 56 000 m² commerciaux. 130 magasins. Parking de
3 000 places.
DEUXIEME TRIMESTRE 2011
> Centre commercial d’Auxerre-les-Clairions (Yonne)
Mercialys. Extension de 6 000 m².
> Retail-park à Antibes (Alpes Maritimes)
Compagnie de Phalsbourg. Extension de 5 500 m², 5 magasins. Parking de 160
places.
PREMIER SEMESTRE 2011
> Espace Saint-Christophe à Tourcoing (Nord)
Altaréa. 13 000 m². Parking de 770 places.
> La Cour des Capucins à Thionville (Moselle)
Altaréa. 8 000 m², 35 boutiques. Parking de 600 places.
MI-2011
> Carrefour Chambourcy (Yvelines)
Carrefour Property. Extension de 2000 m² de l’hyper, création de 6500 m². 650
nouvelles places de parking.
> Le Patio à Portet-sur-Garonne (Haute-Garonne)
Carrefour Property. Extension de la galerie commerciale de 5 900 m², 12
nouvelles boutiques.
AOUT 2011
> Centre la Valentine à Marseille (Bouches du Rhône)
Mercialys. Extension-restructuration de 7 100 m².
SEPTEMBRE 2011
> Val de France à Sarcelles (Val d’Oise)
Compagnie de Phalsbourg. Centre commercial avec retail park de 50 000m2.
Parking de 3 000 places.
OCTOBRE 2011
> Plein Air au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis).
Frey. 33 000 m², Leclerc et une cinquantaine de boutiques. Parking de 1 300
places.
AUTOMNE 2011
> The Style Outlets Roppenheim (Bas-Rhin)
Mab Development (avec Neinver). 27 000 m². 130 boutiques. Parking de 1 700
places.
> Green Center de Lille Sud à Seclin (Nord).
Frey. 21 000 m². Une vingtaine d’enseignes. Parking de 760 places.
> Parc de Torcy (Seine-et-Marne)
Frey. Retail-park de 8 500 m². Parking de 450 places.
FIN 2011
> Lyon-Confluence à Lyon (Rhône)
Unibail-Rodamco. 53 626m² (hors hotel), 106 magasins. Parking de
1500 places.
> Retail-park à Toulon-Lagarde (Var)
Compagnie de Phalsbourg. Extension de 13 000 m², 15 magasins
Parking de 550 places.
> Carrefour Berck-sur Mer (Pas-de-Calais)
Carrefour Property. Extension de 1 324 m² et création d’un PAC de 7 570 m².
>Retail-park à Fréjus (Var)
Compagnie de Phalsbourg. Retail-park de 7 000 m², 5 magasins
Parking de 415 places.
2012
DEBUT 2012
> Retail-park à la Chapelle-en-Serval (Oise)
Frey. Retail-park de 15 000 m². Parking de 600 places.
1er trimestre 2012
> Centre commercial de la Gare Saint-Lazare à Paris
Klépierre-Ségécé. 10 000 m². 83 magasins. Parking de 250 places.
Avril 2012
> L’Atoll à Angers-Beaucouzé (Maine-et-Loire)
Compagnie de Phalsbourg. Retail Park de 71 000m2, 50 magasins.
Parking de 2 700 places.
PREMIER SEMESTRE 2012
> Green Center de la Vallée du Rhône à Salaise-sur-Sanne (Isère)
Frey. 21 600 m². Parking de 950 places.
OCTOBRE 2012
> Espace commercial Jas-de-Bouffan à Aix-en-Provence
Altaréa. Extension de 5 300 m².
AUTOMNE 2012
> Extension du centre commercial Carrefour de Claira (Pyrénées
Orientales)
Klépierre-Ségécé. 7 500 m² supplémentaires pour 40 magasins. Carrefour
Property. Création d’un PAC de 22 000 m²
DEUXIEME SEMESTRE 2012
>L’escapade à La Chapelle Saint-Luc (Aube)
Carrefour Property. Transfert-extension de l’hyper (7 000 m²), création d’une
galerie (4 200 m²) et d’un PAC (14 500 m²). Parking de 1300 places.
> Centre commercial Pessac-Bordeaux (Gironde)
Mercialys. Extension de 6 600 m².
FIN 2012 ou début 2013
> Grand Arena Village à Florac (Gironde)
Mab Development. 29 500 m² commerciaux dans un ensemble de 40 000 m²
intégrant une salle de spectacle.
> Retail-park de Neuilly-sous-Clermont (Oise).
Frey. Ensemble de 40 000 m² avec retail-park (15 000 m²), création d’un Leclerc
et de sa galerie commerciale. Parking de 1372 places.
> Marques Avenue à Montpellier
Icade. Centre de marque de 18 000 m².
> Les Sentiers de Claye-Souilly (Seine et Marne)
Klépierre-Ségécé. Extension du centre commercial de 13 000 m² avec une
quarantaine de magasins. Et 700 nouvelles places de parking.
> Centre commercial d’Auxerre-les-Clairions (Yonne)
Mercialys. Création d’un retail-park de 10 000 m².
> Extension de l’Espace Gramont à Toulouse
Altaréa. 7 100 m² de commerces supplémentaires.
2013
> Toulouse Portes de Gascogne. Unibail-Rodamco. 180 magasins. Galerie de
50 900 m², hyper Casino de 20 000 m², retail-park de 15 000 m². Parking de 4
200 places.
> Centre commercial régional de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Altaréa. 86 000 m². Dont Carrefour ( 22 000 m²).
> So Ouest à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Unibail-Rodamco. 53 000
m², 105 moyennes surfaces et boutiques. Parking de 1750 places
> La Capelette à Marseille. Icade et Sifer. 42 000 m².
>Mondeville 1 à Mondeville (Calvados) Carrefour Property. Extension de
37 000 m². 1074 places de parking. Surface à terme : 142 000 m².
> Passage du Nord à Paris 19e. Icade. Reconversion de l’ex-entrepôt
Macdonald. 32 000 m².
> Retail-park à Costières Sud près de Nîmes. Icade. 30 000 m².
> Les Eleis à Cherbourg (Manche). Cherbourg Invest (Carrefour Property,
Caisse des Dépôts, le Groupe Financière Duval). Rénovation-extension. A terme
29 278 m². 60 boutiques. Parking de 1 050 places.
>Carrefour Montesson (Yvelines). Carrefour Property. Création d’un PAC de
21 300 m².
> Marques Avenue à Colmar. Icade. Centre de marques de 18 000 m².
> Extension du centre commercial Rives d’Arcins à Bègles (Gironde)
Klépierre Ségécé. 12 500 m² supplémentaires. 800 nouvelles places de parking.
> Extension de la Place des Halles à Strasbourg. Hammerson. 7 000 m²
supplémentaires.
> Extension de Grand Maine à Angers (Maine et Loire). Hammerson. 6 000
m² supplémentaires.
> Extension et réaffectation de surfaces à Italie 2 à Paris. Hammerson. 7 000
m² supplémentaires et reconfiguration des 4 500 m² de l’ex-cinéma Gaumont.
2014
> Les Terrasses du Port à Marseille (Bouches-du-Rhône). Hammerson.
54 000 m².
> Retail-park à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Klépierre-Ségécé. 13 800
m². Parking de 650 places.

samedi 13 novembre 2010

LA LIQUIDATION DE VOGICA

lu sur le site du journal La Dépêche le 12 novembre 2010
ublié le 11/11/2010 07:41 | Jérôme Schrepf

La liquidation de Vogica laisse des milliers de clients sur le carreau. Mais le fabricant de meubles du cuisiniste, Nevelt, propose d'honorer les commandes à prix d'usine.

Les cuisines Vogica ont mis la clé sous la porte : le seul magasin de la région, à Portet-sur-Garonne près de Toulouse est fermé depuis mardi, comme l'ensemble des 45 magasins Vogica partout en France. La société VGC distribution à laquelle appartient l'enseigne a été placée en liquidation judiciaire lundi par le tribunal de commerce d'Evry où se trouve son siège social. Et si la décision de justice, attendue après le dépôt de bilan fin septembre, laisse sur le carreau un millier de salariés, elle fait aussi des victimes côté clients. Entre 5 000 et 7 000 commandes seraient en souffrance.
« Au cas par cas »

« Je suis dégoûté », assène Pierre, client du magasin de Portet-sur-Garonne. « On aurait dû avoir notre cuisine à la rentrée. On nous a fait poireauter pendant des semaines avec des excuses bidons et maintenant il faut qu'on s'assoit sur la cuisine et nos 3000€ d'acompte ? ». Et le cas de Pierre ne vient malheureusement que grossir la longue liste des clients floués. Car si ceux qui ont passé commande après le début de la période de surveillance, fin septembre, devraient récupérer leur acompte, en revanche pour les commandes antérieures, les chances de remboursement sont très faibles. Dans tous les cas, il s'agira d'une analyse des dossiers « au cas par cas ». Il est d'ailleurs encore temps de déclarer sa créance auprès du liquidateur judiciaire désigné par le tribunal, Me Pascal Huille-Eraud (5 boulevard de l'Europe, 91 050 Evry Cedex).

Un espoir en revanche semble se faire jour : le fabricant de meubles de Vogica, l'usine Nevelt, elle aussi lésée par le cuisiniste, a reçu l'autorisation de contacter directement les clients pour livraison (1). « On va établir de nouveaux devis en proposant des prix d'usine aux clients. Ceux qui auront versé 20 ou 30 % d'acompte ne devraient pas être lésés », explique Arnaud Dupuis, le Pdg de Nevelt qui estime le carnet de commandes Vogica à quelque 10 millions d'euros de chiffre d'affaire.

L'acompte perçu par Vogica sera donc perdu, mais « récupéré » grâce au geste commercial de Nevelt. Restera quand même l'électroménager et la pose, deux prestations non fournies par Nevelt. Quant à ceux qui ont déjà tout payé d'avance, ils ne verront pas leur nouvelle cuisine sans repasser à la caisse.

(1) Nevelt, cellule Vogica : 0329432252 ou au 0329432274. Ou bien par courriel : contact@nevelt.com

jeudi 11 novembre 2010

PASSION BEAUTE DEVOILE SON PLAN DE DEVELOPPEMENT

lu sur le site du journal LSA le 11 novembre 21010
Passion Beauté dévoile son plan de développement
Le 28 octobre 2010 par Camille Harel

L’enseigne de parfumeurs indépendants, Passion Beauté, a présenté son projet d’enseigne pour les trois prochaines années : accroissement de 20 % du nombre de points de vente, élargissement de l’offre MDD à 300 références, augmentation de 50 % du chiffre d’affaires de sa plate-forme logistique, déploiement du programme de fidélité avec l’objectif d’atteindre 1 million de clients dans sa base de données et expansion à l’international. L’enseigne compte 170 parfumeries avec un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros sur l’ensemble du réseau. En trois ans, le groupe s’est fortement développé : 15 % du parc a adopté le nouveau concept, 66 % des points de vente adhérent au programme de fidélité lancé en 2008…

LES MAGASINS SEPHORA PRENNENT D'ASSAUT ODYSSEUM POUR UNE CHOREGRAPHIE SUR LADY GAGA

lu sur le site du journal Midi Libre le 11 novembre 2010
Édition du mercredi 10 novembre 2010

Lipdub /Les magasins Séphora prennent d'assaut Odysseum pour une chorégraphie sur Lady Gaga




C’est la nouvelle tendance en terme de management. Fini les séminaires d’un week-end à crapahuter dans la gadoue pour tester la solidarité de ses collaborateurs ; fini les semaines feng-shui pour cultiver la zen attitude au boulot. Désormais, il faut compter sur le “lip dub”, comprenez un clip vidéo réalisé en plan séquence par des collaborateurs d’une même entreprise et destiné à une diffusion sur internet et les réseaux sociaux.

À Montpellier,
c’est l’enseigne de cosmétique Sephora qui a probablement réalisé le plus bel exercice de “team building”. Là encore, comprenez ce processus qui permet de développer des valeurs collectives au sein d’une entreprise. Sephora a donc tapé dans l’évenementiel. « L’idée était de réunir les directeurs et les vendeuses des dix-huit magasins de la région autour d’un projet qui sort du quotidien et de faire en sorte que les gens qui ont pour habitude de se téléphoner se rencontrent en chair et en os », explique Caroline Kayser, la directrice régionale.

Et c’est ainsi que, sur la base du volontariat, plus de cent collaborateurs(trices) se sont donné rendez-vous un dimanche soir d’octobre à Odysseum pour le tournage d’un clip sur une musique de Lady Gaga.

« Chacun s’est entraîné à danser à la maison sur DVD et tout le monde a joué le jeu durant cinq heures à Odysseum. Sur deux cents collaborateurs, la moitié a participé. C’est énorme en terme de mobilisation. Je suis très fière de ce taux de retour et de l’ambiance générée depuis ce tournage », se félicite Caroline. Aujourd’hui, le clip visible sur You Tube affiche déjà près de 8 000 entrées au compteur. « C’est un succès à tous les niveaux. On ne parle que de ça entre nous. On a tellement rigolé le soir du tournage...

Maintenant, les objectifs concernent le nombre de vues et le buzz fait sur le net ! C’est motivant pour les équipes. » Pour la réalisation, Caroline Kayser s’est appuyée sur l’un de conseillers en vente, Fabien, chorégraphe à ses heures perdues. Ensemble, ils ont voulu « marquer la différence et la fierté d’appartenir à une région commerciale pas comme les autres ». Du coup, ce sont non seulement les autres magasins de l’enseigne qui pourraient s’inspirer de cette initiative originale, mais également toutes les entreprises désireuses de muscler leur esprit d’équipe. Dans la joie, la danse et la bonne humeur.

Sandra CANAL

DE PLUS EN PLUS DE MAGASINS SONT OUVERTS LES JOURS FERIES

lu sue le site du journal Le Pays le 11 novembre 2010
Commerce
De plus en plus de magasins sont ouverts les jours fériés


Les boutiques et grandes surfaces sont de plus en plus nombreuses à ouvrir leurs portes les jours fériés. Retour sur les raisons qui poussent les commerçants à ouvrir leur magasin un jour de 11 Novembre.

Les magasins ouverts les jours fériés permettent avant tout d’effectuer des achats que les horaires de travail empêchent habituellement de faire durant le reste de la semaine.

C’est le cas, par exemple, pour les magasins de sport, comme l’explique Nathalie Fogarolo, responsable d’Intersport à Montbéliard « On voit surtout des gens qui viennent en famille, avec leurs enfants. C’est une ambiance plus détendue que d’habitude. » Mais les jours fériés sont aussi une aubaine pour les commerces d’alimentation, qui sont de plus en plus nombreux à ouvrir.
Tous les magasins de la zone commerciale ouvrent et nous avons donc intérêt à faire de même

Xavier Caillot, gérant du Super U de Sainte-Suzanne, dans la périphérie de Montbéliard, considère par exemple qu’il n’y a plus de jours fériés : « Depuis trois ans environ, les commerces ouvrent de plus en plus, explique-t-il. Nous avons décidé de suivre le mouvement afin de ne pas perdre la clientèle qui se rendrait, dans le cas contraire, dans les autres magasins ouverts alors que nous sommes fermés. »

Même constat à Intersport à Montbéliard : « Tous les magasins de la zone commerciale ouvrent et nous avons donc intérêt à faire de même, explique Nathalie Fogarolo, responsable du magasin. Cela permet de dynamiser le commerce. Et si nous fermons, c’est un jour de vente de moins qui se ressent. »

Cependant, Xavier Caillot n’attend pas de ces journées un chiffre d’affaire particulièrement important. « Le chiffre d’affaire des jours fériés reste classique. Nous avons suffisamment de clients pour en faire autant qu’un jour normal, mais pas assez pour que les recettes soient exceptionnelles. »

L’Intermarché de Dampierre-les-Bois, situé à l’entrée de Fesches-le-Châtel, est quand à lui ouvert aujourd’hui jeudi 11 novembre, car le magasin organise une grosse opération commerciale chaque jeudi.

« Ce jour-là, les clients doublent leurs points fidélités, commente la responsable du magasin. Ne pas ouvrir leur aurait fait perdre tous les avantages qui en découlent. »

Dans les plus petits commerces, les possibilités d’ouverture dépendent également de la masse salariale.

« J’ai des obligations familiales pour ce 11 Novembre. Êtant seule employée de la boutique, je n’ai pas d’autre choix que de la fermer pour la journée », raconte Joséphine Bresson, de la boutique Purement Chocolat à Belfort.

Au contraire, Paulette Conte ouvre son magasin de décoration Helmon, à Belfort, mais pas parce que c’est le 11 Novembre : « Je fais des promotions pendant quelques jours, chaque année à la même date. Et chaque année, la période englobe le 11 Novembre. ».

Pour ne pas perdre une journée de sa période de promotions, la commerçante restera donc toute la journée dans sa boutique à accueillir les clients.
Aleth Arrias Camps

La liste des magasins ouverts aujourd’hui jeudi 11 novembre est en page 22.

mercredi 10 novembre 2010

A NOËL, LES FRANCAIS VONT SE SERRER LA CEINTURE

lu sur le site du journal LSA le 10 novembre 2010
A Noël, les Français vont se serrer la ceinture
Le 09 novembre 2010 par FRÉDÉRIC BIANCHI



Le père Noël sera au régime minceur cet hiver: les consommateurs Européens, touchés au porte-monnaie dans plusieurs pays par la rigueur, choisiront des cadeaux moins nombreux, moins chers et plus utiles, et traqueront davantage les bonnes affaires sur internet. Les Européens devraient réduire encore cette année de 2,5% en moyenne à 590 euros leurs dépenses pour les cadeaux de Noël, les sorties et les repas des fêtes, selon une étude publiée mardi sur leurs intentions d'achat. Cette étude a été réalisée par le cabinet Deloitte dans dix-neuf pays, auprès d'un échantillon de 20.655 consommateurs, interrogés lors des deux dernières semaines de septembre, avant l'essentiel des mouvements sociaux en France contre la réforme des retraites.

Les Français affichent le plus leur pessimisme, en l'absence du rebond économique espéré: près de deux-tiers (62%) pensent toujours que leur pays est en récession, et pour la première fois ils perdent confiance dans la sécurité de leur emploi. "On pourrait être tenté face à la magie de Noël d'oublier un quotidien qui n'est pas toujours au beau fixe", indique Antoine de Riedmatten, associé responsable du secteur de la distribution chez Deloitte. "Mais non, les Français sont raisonnables avec un budget sous contraintes, qu'on chiffre à 605 euros", en baisse de 4% sur un an. Les postes cadeaux (-4,9%) et sorties (-6,9%) en pâtiront notamment, mais ils tenteront de préserver les repas de fêtes (-2,2%). Les Français seront aussi "raisonnables" pour les fêtes, avec un fort recours aux marques de distributeurs. Ils compareront les prix sur internet (54%), pour certains achèteront des cadeaux d'occasion, tandis que 22% utiliseront les points de fidélité accumulés chez les distributeurs pour payer leurs achats de fin d'année.

A lire l'enquête de LSA sur les achats de Noël dans le numéro 2159 à paraître vendredi 12 novembre.

mardi 9 novembre 2010

ADIDAS MISE SUR LA CHINE POUR RATTRAPER SON RETARD SUR NIKE

lu sur le site du journal Les Echos le 9 novembre 2010
Adidas mise sur la Chine pour rattraper son retard sur Nike
Le premier fabricant allemand d'articles de sport veut augmenter de 50 % son chiffre d'affaires d'ici à 2015, pour se rapprocher du leader mondial Nike. Il veut en particulier se doter de 2.500 points de vente supplémentaires en Chine en cinq ans.
Ecrit par
Jean-Philippe LACOUR
Correspondant à Francfort


Adidas, le numéro deux mondial des articles de sport, veut donner un grand coup d'accélérateur à sa croissance et refaire ainsi une partie de son retard sur l'américain Nike, son principal rival. Le groupe allemand présidé par Herbert Hainer compte porter son chiffre d'affaires à 17 milliards d'euros d'ici à 2015, soit une croissance de 50 % par rapport à cette année, a-t-il annoncé ce lundi.

La marge opérationnelle doit s'améliorer encore davantage, avec une croissance moyenne de 15 % à 17 % par an, en vue d'atteindre 11 % du chiffre d'affaires. Un niveau déjà enregistré en 2005. Mais, depuis, la marge opérationnelle est retombée. L'an dernier, elle n'a pas dépassé 4,9 % des ventes.

En Bourse, l'annonce a fait progresser le titre de 1,57 %. Les objectifs sont perçus comme réalistes, quoique pas simples à réaliser, alors que Nike, tout comme le challenger allemand, Puma, ont déjà affiché des objectifs ambitieux. En mai, Nikea annoncé qu'il comptait réaliser des ventes de 27 milliards de dollars (19,4 milliards d'euros) en 2015. Cela représenterait une progression d'environ 40 % par rapport à l'exercice 2009-2010. Puma compte de son côté porter ses ventes de 2,5 à 4 milliards d'euros sur le même horizon de temps.

Les marques Adidas et Reebok devraient assurer 90 % de la croissance des ventes du groupe. La première va viser la clientèle de sportifs assidus comme des adeptes du « lifestyle », la seconde mise sur le marché de masse dans le sport de loisir.

Au plan géographique, la moitié de la croissance doit provenir de trois marchés clefs, les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Adidas fonde de grands espoirs outre-Atlantique, où il va concentrer ses efforts de marketing auprès de la clientèle des lycéens, les « high schools kids ». Il s'agit d'une cible de clientèle forte de 16,3 millions d'acheteurs, bien plus dépensiers que leurs aînés du « college » et dont plus de 7 millions pratiquent au lycée des sports collectifs tels que le football américain, le soccer, le base-ball et le basket-ball. En termes de canaux de distribution, les artères commerciales (« mall ») et les surfaces spécialisées dans le sport doivent connaître une poussée, Adidas voulant en tirer à l'avenir la moitié de ses ventes, contre moins du quart actuellement.

En Chine, la stratégie vise avant tout à améliorer la couverture commerciale dans les moyennes et grandes villes. Adidas compte ouvrir 500 magasins par an d'ici à 2015. Il couvrira ainsi 1.400 villes dans l'empire du Milieu, contre 550 aujourd'hui.

Enfin, il compte asseoir sa suprématie en Russie, où la marque aux trois bandes détient avec Reebok 60 % du marché des articles de sport, selon ses propres indications. Cette part de marché doit grimper à 70 % dans les cinq ans. De 700 magasins détenus en propre, le parc doit passer dans le même temps à 1.000 points de vente. Adidas compte de la sorte poursuivre ses efforts pour diversifier ses sources de revenus. Alors qu'en 2001 près de 50 % des ventes étaient réalisées en Europe, cette part est déjà revenue aujourd'hui à 43 %. Le reste se répartit entre l'Amérique du Nord (24 %) et le reste du monde (33 %).
JEAN-PHILIPPE LACOUR

LES MODES DE CONSOMMATION ISSUS DE LA CRISE S'INSTALLENT AU PIED DU SAPIN DE NOËL

lu sur le site du journal Les Echos le 9 novembre 2010
Les modes de consommation issus de la crise s'installent au pied du sapin de Noël

Selon les enquêtes consommateurs effectuées par les cabinets AlixPartners et Deloitte, les dépenses de Noël des Français devraient baisser de 3,5 % à 4,9 % par rapport à l'an passé. Signe des temps, les chèques-cadeaux et l'argent seront particulièrement les bienvenus
lire le développent sur http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/

ALTERMUNDI OUVRE UNE NOUVELLE BOUTIQUE A PARIS

lu sur le site du journal LSA le 9 novembre 2010
Altermundi ouvre une nouvelle boutique à Paris

Altermundi va inaugurer le 4 novembre prochain une nouvelle boutique parisienne éco-conçue. Située au 39, rue de Charonne (Paris 11), cette unité de 60m² affirme le positionnement d’une mode éthique et responsable d’Altermundi. Avec une sélection de prêt à porter homme & femme, d'accessoires de mode, de chaussures et de produits de bien être dans une ambiance design et épurée.

LORRAINE : 90,8 % DES HABITANTS CONSOMMENT EN LORRAINE

lu sur le site du journal Points de Vente le 9 novmebre 2010
Une offre commerciale satisfaisante
Une offre commerciale satisfaisante

Une étude sur les comportements d’achat des ménages lorrains, lancée par la CCI de Lorraine fin 2009, a dressé un résultat positif pour la région : 90,8 % des habitants consomment en Lorraine.
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CULINARION S'INSTALLE

lu sur le site du journal Points de Vente le 9 novembre 2010
Culinarion s’installe

Culinarion a ouvert ses portes sous le soleil de Perpignan. La chaîne ne positionne sur le créneau des ustensiles de cuisine haut de gamme. “Nous nous adressons à tous les passionnés de cuisine”, annonce Alain Metz,...
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"UNE HAUSSE DES PRIX MENACERAIT L'INFLATION" (Michel Edouard Leclerc)

lu sur le site du journal Le Monde le 9 novembre 2010
Michel-Edouard Leclerc, PDG de l'enseigne homonyme
"Une hausse des prix menacerait la consommation"

Les négociations annuelles entre la grande distribution et ses fournisseurs ont débuté dans un climat tendu. Certains industriels réclament aux enseignes des hausses de prix, arguant de la hausse des matières premières. Michel-Edouard Leclerc, 58 ans, patron de l'enseigne du même nom, qui détient 17,1 % de parts de marché en France, estime que beaucoup de ces hausses sont injustifiées et font peser un risque sur la consommation.


Jusqu'à présent, la consommation a été le principal moteur de la croissance française. Est-ce que cela va durer ?

Pour le moment, la consommation tient. Un certain nombre d'innovations, notamment dans les nouvelles technologies, ont dopé la demande, tandis que le marché des produits de grande consommation a bénéficié d'une bonne application de la loi de modernisation de l'économie (LME). Elle a ravivé la concurrence entre les enseignes et nous a permis de vendre les grandes marques moins cher.

Celles-ci sont désormais meilleur marché que la moyenne européenne, alors qu'avant 2008, elles étaient plus chères en France. On est passé d'une inflation de 5 % en moyenne dans les magasins à 0% aujourd'hui. Cette loi a permis un retour de la confiance des consommateurs dans les distributeurs.

Ce qui se traduit pour les Centres Leclerc par une progression de 5 % de leur chiffre d'affaires depuis le début de l'année. Toutefois, la tendance reste fragile. Les perspectives de progression du pouvoir d'achat pour la fin de 2010 et pour 2011 sont négatives, alors que pendant la crise, du fait de la désinflation, celui-ci avait progressé.

Comment expliquer ce retournement de tendance ?

La hausse des prélèvements, la fin des mesures d'accompagnement de la crise (primes à la casse) et des salaires qui restent comprimés en raison d'un chômage en hausse expliquent la situation. Mais le plus inquiétant, c'est que l'inflation menace de nouveau.

Les négociations avec les industriels de la grande consommation, qui doivent aboutir d'ici février 2011, se traduiront-elles par une hausse des prix ?

D'ores et déjà, un train de hausses de prix très importantes nous est présenté. Les fournisseurs s'abritent derrière la flambée des cours des matières premières. C'est ainsi que les marques viennent nous réclamer outrageusement des hausses entre 5 % et 19 %. Nous n'y donnerons pas suite. La consommation est primordiale, dans ce contexte, nous voulons être un bouclier anti-inflation.

Les marques revendiquent outrageusement des hausses entre 5% et 19%. Prétextant de la hausse du blé, les biscuitiers nous réclament d'ores et déjà une hausse de 19%. Pourquoi un Procter &Gamble [Gillette, Ariel, M. Propre…] réclamerait 11,98% sur certains produits quand Beiersdorf [Nivea…] serait à moins de 2% ? Nous avons donné comme consigne à nos acheteurs d'obtenir une hausse des prix dans les centres Leclerc en 2011 inférieure à l'inflation nationale. Bref, ça va chauffer, mais on ne cédera pas. L'inflation ne passera pas par nous.

Ce qui est inquiétant, c'est que de plus en plus d'experts ne verraient pas d'un mauvais œil un peu d'inflation, jugée préférable à la déflation. Or nous sommes persuadés que le débat politique en 2011 va tourner autour du pouvoir d'achat. Ce thème va redevenir la préoccupation numéro un des Français. Avec un euro à plus de 1,40 dollar, ce ne sont pas les exportations qui vont tirer la croissance et pour relancer l'investissement, les taux d'intérêt bas ne suffisent pas, il faut aussi que les entreprises aient des perspectives de chiffre d'affaires. Dans ce contexte, la consommation est primordiale et nous voulons être un bouclier anti-inflation.

Le gouvernement reste vigilant à propos du rapport de force que vous entretenez avec vos fournisseurs. Quel est le plus important : la lutte contre l'inflation ou la sauvegarde de l'industrie ?

Les pouvoirs publics ne peuvent pas nous accuser de mettre trop de pression sur les industriels et, en même temps, nous rendre responsables du redémarrage de l'inflation. En septembre, le gouvernement nous a demandé de faire baisser les prix des fournitures de la rentrée, dans les DOM-TOM, il veut que nous tordions le cou aux fournisseurs qui prennent trop de marges, et en même temps, il tente de réduire notre capacité de négociation sous le prétexte de protéger les PME. Mais les gros industriels s'abritent derrière les arguments des petits pour mieux imposer des hausses de prix. Ce comportement schizophrène des pouvoirs publics est contre-productif !

La guerre des prix va donc se poursuivre ?

Oui, et elle va s'étendre au "fond de rayon", en proposant des prix bas toute l'année sur l'ensemble du magasin, plutôt que des promotions éphémères. Nous avons encore gagné 0,5 point de part de marché en septembre. La stratégie de prix bas permanents paye.

On parle de la fin des hypermarchés, qui ne sont plus adaptés aux modes de consommation. Qu'en pensez-vous ?

Tout le débat sur la taille des magasins, la fin de l'hypermarché, c'est du pipeau ! C'est un discours qu'on tient lorsqu'on n'a plus rien à dire en tant qu'enseigne. Pourquoi [les maxidiscompteurs] ED ou Netto ne marchent pas bien alors qu'Aldi et Lidl prennent des parts de marché ? Dans les hypermarchés, Leclerc et Système U fonctionnent deux fois mieux que les Géant (Casino) ou les Cora. En fait, ce qui est important, c'est d'être moins cher. Carrefour dit qu'il veut "réenchanter l'hypermarché". Mais c'est Carrefour qu'il faut réenchanter!

Carrefour a lancé un virage stratégique et un nouveau concept. Cela vous inquiète ?

Ce qui est positif, c'est que grâce à la LME, chacun cherche sa voie, c'est la fin de la banalisation des enseignes. Dans ce mouvement, le message des Carrefour Planet c'est : "Je vais transformer mes très grands hypers en grands magasins de périphérie, quitte à louer des espaces entiers à des grandes marques (Apple, Virgin, Coca-cola)." C'est peut-être un moyen de toucher des loyers et d'améliorer sa rentabilité, mais du coup, Carrefour s'éloigne de Leclerc en tant que concurrent en devenant gestionnaire d'un parc immobilier. Le concept Carrefour Planet est celui d'un magasin dans lequel le prix n'est pas le premier avantage. C'est de bon augure pour nous.

Nous, nous faisons exactement l'inverse : notre objectif consiste à rendre accessible un maximum de produits, sans tenir compte de la rentabilité à court terme. Si on vise de la rentabilité immédiate, il faut arrêter de vendre de l'eau minérale, de la bière ou de la lessive : on ne gagne rien sur ces produits ! Comme disait mon père [Edouard Leclerc, fondateur du groupement] : pour être un bon distributeur, il faut savoir perdre sur chaque article pour finir par gagner sur le tout.
Propos recueillis par Claire Gatinois et Stéphane Lauer