mercredi 7 décembre 2011

BANANA REPUBLIC SUR LES CHAMPS ELYSEES

lu sur sortiraparis.com le 6.12.11
par Mélanie B.

A force de patience et de négociations, l'enseigne Banana Republic arrive enfin sur les Champs Elysées...

L'ouverture prochaine de la boutique Banana Republic sur les Champs Elysées est prévue pour bientôt. Très bientôt même, puisque l'inauguration se tiendra d'ici deux jours. La marque qui appartient à Gap Inc s'est démenée pour obtenir sa place au soleil sur " la plus belle avenue " du monde. Restée longtemps sans autorisation (H&M aussi d'ailleurs), elle a finit par obtenir gain de cause et ouvrira donc fièrement ses portes jeudi 8 décembre.

Incongru ? Pas tant que cela. Banana Republic, bien que manquant de notoriété sur l'hexagone reste l'une des marques les plus luxueuses du groupe Gap (bien qu'accessible) qu'elle a rejoint il y a plus de 30 ans. Alors non seulement celle-ci démarre son expansion sur le territoire français avec une adresse sur les Champs-Elysées mais elle adopte une stratégie toute différente de certains autres arrivants de l'avenue puisque Banana Republic entend s'adapter au marché français. Sur deux étages et avec quelques 1500 m2 l'ambiance du magasin s'inspirera de la culture locale et des codes parisiens qu'elle mélangera à sa propre ADN.

Il est vrai que cette année aura été particulièrement propice à de nouvelles ouvertures sur les Champs Elysées. Emplacement aussi stratégique que symbolique, il offre à ses occupants un maximum de visibilité tant auprès des parisiens que des très nombreux touristes qui viennent chaque jour. Après Abercrombie & Fitch et Marks & Spencer, c'est donc au tour de Banana Republic d'installer son flagship store au numéro 22 des Champs Elysées.

dimanche 27 novembre 2011

OXYBUL EVEIL ET JEUX TESTE UN CONCEPT UNIQUE

Lu sur Nord éclair.fr le 27 novembre 2011
par Laurie Moniez

L'enseigne Oxybul, du groupe « ïdgroup », a inauguré hier matin sa nouvelle enseigne de la rue de Paris : un magasin Oxybul éveil et jeux de 50 0m² pour les enfants entièrement tourné vers l'éveil et l'apprentissage.


Un magasin test unique en France très séduisant.


Noël avant l'heure. Hier matin, Valérie, vendeuse chez Oxybul éveil et jeux, trépignait de joie : « Le magasin était fermé depuis juillet pour cause de travaux. Là, on a un espace que l'on peut exploiter avec bonheur. On s'approprie les lieux, l'offre est plus claire et l'on ressent de la sérénité chez les clients ».


Le nouveau « flagship » (terme anglais qui signifie vaisseau amiral) d'ïdgroup est en effet séduisant. Un cadre moderne, ludique, technologique. Situé rue de Paris, la rue dédiée à l'univers de l'enfant, ce nouveau « magasin porte-drapeau » s'étale désormais sur 500m² : un rez-de-chaussée et deux étages.
« Il y a 30% de références en plus, un rayon puériculture, du mobilier, explique la directrice générale d'Oxybul éveil et jeux, Nathalie Mesny. On a eu l'opportunité d'agrandir et de doubler la surface. Ça permettait au groupe de tester ce concept à mi-chemin entre Roubaix et la gare du Nord ». Pour rappel, ïdgroup (Okaïdi), basé à Roubaix, a racheté l'ex-Fnac éveil et jeux en septembre 2010.

Achats en ligne et en magasin

Lille est donc un test pour le groupe. Les 40 autres Oxybul pourraient subir le même lifting dans les 4 à 5 prochaines années. « Ici, la superficie permettait de développer l'éveil par le jeu. On montre par exemple comment transformer sa chambre en aire de jeux. C'est important pour les clients d'avoir un point de vente qui permette de repérer, toucher, tester les produits ». Une sorte de pied de nez à la vente sur Internet ?
« Non, on fait 50% de notre chiffre d'affaires sur Internet, précise Nathalie Mesny. Et ce flagship n'est pas un pari mais bien une conviction : on a suffisamment de recul par rapport à Internet pour savoir qu'il faut des espaces pour laisser le produit s'exprimer ».
D'autant que pour elle, « le produit incarne la promesse de notre marque à savoir "comment bien grandir par le jeu ?" » C'est d'ailleurs autour de cette question que sont sélectionnés les articles de la boutique. « Nous avons 2 000 parents pilotes pour tester les jeux : un produit sur 3 passe aux critères d'exigence ». Autre point fort de l'enseigne : le conseil de ses salariés.

Ne pas suivre la mode

Hier, les avis des clients étaient unanimes : le nouveau concept a tout pour plaire. Reste une chose à corriger : « Les gens pensent qu'on est plus cher qu'ailleurs mais nous sommes au même prix ou mieux placés que les plus grands. Regardez et comparez les catalogues de Noël », conseille Nathalie Mesny. Et dans un marché du jouet européen plutôt déprimé, la France s'en sort bien avec une moyenne de +5%. « C'est un marché qui est très sensible à des sorties de produits, souligne la directrice. Ce que l'on ne fait pas du tout car on considère qu'alimenter l'idée qu'on doit suivre la mode, c'est contraire à ce que l'on veut pour l'épanouissement de l'enfant ».w

mardi 8 novembre 2011

GAME CASH VISE LES 200 MAGASINS D'ICI A 5 ANS

lu sur le Journal des Entreprises.com le 8 novembre
par Stéphanie Bodin

Le franchiseur angevin Game Cash, spécialisé dans le jeu vidéo et le film DVD d'occasion, accélère le développement de son réseau. Également éditrice de solutions internet et d'un argus, l'entreprise va commercialiser un outil de cotation inédit en 2012.

Avec l'ouverture d'Amnéville (57) au début du mois, Game Cash compte désormais 50 magasins en France. Deux Angevins, Philippe et Véronique Cougé, et Patrick Gomez, basé dans l'Oise, exploitants de plusieurs points de vente de jeux vidéo depuis près de vingt ans, sont à l'origine de l'enseigne. Spécialisée dans l'achat et la vente de jeux vidéo et films DVD d'occasion, elle se développe en franchise depuis 2006 et prévoit d'accélérer le déploiement de son réseau dans les mois à venir. «Nous sommes actuellement sur un rythme de 12 à 15 ouvertures par an. Nous voulons passer à 20 à partir du deuxième semestre 2012», indique Philippe Cougé. Objectif: «Atteindre les 200 unités d'ici à 5 ans.» Une première participation à Franchise Expo Paris, en mars2012, devrait permettre à l'enseigne d'«augmenter sa visibilité dans le monde de la franchise».

Sept corners
Parallèlement à ses boutiques, l'enseigne angevine développe un deuxième modèle de «contrat service occasion auprès de commerçants qui ont une activité autre que le jeu vidéo: magasins de photo, vidéoclubs, disquaires, librairies...», explique Philippe Cougé. Le septième corner s'installe en novembre dans un vidéoclub de Quimper (29). Elle compte également cinq magasins en propre qu'elle veut «renforcer». Le but étant de «créer un pôle d'une dizaine de magasins, dans les Pays de la Loire et en région parisienne, dédié à la formation, au recrutement et à la mise en oeuvre du savoir-faire».

Magasins et site marchand
Le concept s'appuie donc sur son réseau de boutiques, mais aussi, depuis mars2010, sur un site marchand de vente de jeux d'occasion issus de ses magasins. «Nous avons pris le parti d'aller sur internet en restant des commerçants traditionnels, avec les garanties d'un professionnel», souligne Philippe Cougé. «En 2011, le site devrait accueillir plus de 1,5million de visiteurs, pour plus de 12millions de pages vues (sources Google analytics)». L'enseigne a également développé ses propres outils: argus, logiciel de caisse spécifique à l'activité occasion, site de réparation des CD rayés...

Outil de cotation comparable à celui de la Bourse
Le premier semestre 2012 sera marqué par la commercialisation de son nouvel outil de cotation, destiné à devenir «une référence nationale et comparable à ce qui se fait dans le secteur de la Bourse», souligne Philippe Cougé. Une aide de 50.000 € a été débloquée par Oséo et la Région et trois développeurs travaillent actuellement à la mise en oeuvre de l'algorithme. «Les informations de cotation seront distribuées gratuitement au particulier grâce à des sites internet et une application mobile. Un service, sous forme d'abonnement, permettant de faciliter l'achat et la revente des produits d'occasion, sera également proposé aux professionnels. À l'horizon 2013, cet algorithme pourra être proposé à d'autres secteurs du loisir comme les tablettes numériques ou les BD.» Premiers argus développés: celui des jeux vidéo (argusjeux.fr), comptant 58.000 références des plus récentes aux plus anciennes (retrogaming) et celui des films DVD et Blu-Ray (argusvideo.fr), avec plus de 220.000 références.

Labellisée «Entreprise innovante»
Pour l'ensemble de ses innovations, Intervalles SAS, propriétaires de la marque Game Cash s'est vue attribuer pour trois ans le label «Entreprise innovante» par Oséo. Il lui permet d'ouvrir son capital à des Fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI). «Nous envisageons d'ouvrir le capital pour développer la partie techno, celle qui est la plus coûteuse, indique Philippe Cougé. Nous avons commencé à nouer de très bons contacts avec certains fonds régionaux.» Pour accompagner son développement, la construction d'un nouveau siège, qui comprendra 250m² de locaux administratifs et 180m² de stockage, est également prévue pour l'été 2012.

vendredi 21 octobre 2011

LA POSTE VA LOGER DES MAGASINS CASINO

lu sur l'expansion.com - reprise AFP le 21 octobre 2011.

Le groupe a signé un accord avec Casino pour construire des supérettes près des bureaux de Poste. Une cinquantaine de site en France sont concernés.

Le groupe La Poste, via sa filiale Poste Immo, a signé mercredi un accord de partenariat d'une durée de cinq ans avec la branche proximité du Groupe Casino en vue d'installer des commerces alimentaires à côté des bureaux de poste, dans des communes de moins de 12.000 habitants.

Poste Immo est l'opérateur immobilier global du groupe La Poste qui gère un parc de 13.000 bâtiments et 7,6 millions de m2.

Depuis plusieurs années, le groupe La Poste a entrepris un programme de modernisation de son outil industriel en créant des plates-formes de préparation de courrier en périphérie des villes, laissant ainsi vacantes les surfaces contiguës aux bureaux de poste qui abritaient les anciens centres de distribution du courrier.

Avec cet accord, "les surfaces inoccupées de ces sites pourront être louées par Casino et accueillir des commerces alimentaires de proximité", indiquent les deux groupes dans un communiqué.

Ce partenariat va ainsi permettre à La Poste de "louer ses surfaces vacantes à des commerces de proximité et donc abaisser les coûts immobiliers existants, dynamiser les territoires et améliorer l'offre de services et l'attractivité des centres villes", souligne le groupe.

Le potentiel est, dans un premier temps, d'une cinquantaine de sites situés sur l'ensemble du territoire.

jeudi 13 octobre 2011

LES ENSEIGNES D'OR 2011 RECOMPENSENT 7 LAUREATS

lu sur lesechosdelafranchise.com le 13 octobre 2011.


Les Enseignes d’Or, concours récompensant les acteurs de la distribution les plus performants et innovants, ont désigné les lauréats lors de la soirée du 3 octobre organisée pour la remise des prix. Cette 21e édition récompense sept enseignes :

L’Enseigne d’Or de l’architecture va à Epices Roellinger, pour l’authenticité de son épicerie « à l’ancienne ». Le concept est développé dans 3 succursales à Paris (75), Cancale (35) et Saint-Malo (35).

L’Enseigne d’Or de l’efficacité est attribuée à Acuitis, franchise associant une offre d’optique et d’audition. L’enseigne exploite 9 magasins, dont 8 en France.

Jacques-Antoine Granjon, fondateur de Vente-privée.com, est nommé homme de l’année. Le succès du site, mais aussi la joint-venture à 50-50 signée en début d’année avec American Express pour entrer aux Etats-Unis, lui ont valu cette Enseigne d’Or.

Nature&Découvertes remporte l’Enseigne d’Or de la rénovation, grâce à un nouveau concept de magasins. Le groupe compte 80 points de vente, dont 74 en France.

L’Enseigne d’Or de la publicité va à Sushi Shop, pour son spot télévisé qui met en scène un sushi animé représentant une carpe japonaise. L’enseigne compte 80 restaurants, dont 40 exploités en franchise.

Altermove, développé par Norauto, remporte l’Enseigne d’Or de l’originalité. Le concept innovant d’Altermove est récompensé : son premier point de vente en succursale a ouvert à Lille en 2010, et met à disposition vélos et autres véhicules (scooters électriques, trottinettes…) pour se déplacer en limitant sa consommation.

Enfin, l’Enseigne d’Or du rendement va à Undiz, marque de lingerie pour les 15-25 ans du groupe Etam, qui affiche un rendement de 21 500 euros le mètre carré, soit un chiffre d’affaires de 2,8 millions dans son magasin des Quatre Temps de la Défense. Undiz compte 51 points de ventes en France. Le groupe Etam détient 1 408 unités hors Chine, dont 787 en France.

Créées en 1990, les Enseignes d’Or sont l’une des plus importantes remises de prix professionnels dans le secteur de la distribution, de l’immobilier, de l’investissement et des institutions représentatives du commerce.

mardi 27 septembre 2011

40 MAGASINS IKEA EN FRANCE EN 2020

Lu sur immobusiness (source AFP) le 27 septembre.

La filiale française du géant suédois de l'ameublement Ikea a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 6,1% à 2,42 milliards d'euros lors de son exercice 2010-11 et confirmé l'objectif de 40 magasins en 2020. "On a progressé à périmètre constant" lors de l'exercice achevé en août, a annoncé son directeur général Stefan Vanoverbeke, sans chiffrer l'évolution, alors que l'enseigne a bénéficié de la contribution des magasins de Reims et Avignon, ouverts à la fin de l'exercice précédent. Le résultat de la société, qui n'est pas cotée, n'a pas été dévoilé.
Sur les huit premiers mois de l'année, le marché français de l'ameublement a connu une croissance de 2,9%, et Ikea a progressé de "plus du double", a-t-il indiqué, citant des chiffres de l'Institut de promotion et d'études de l'ameublement (Ipea).
Ikea France a confirmé son objectif d'atteindre 40 magasins dans l'Hexagone d'ici 2020, afin de permettre à 80% de la population de se trouver à une heure d'un de ses points de vente.

L'enseigne compte actuellement 28 magasins en France. Les prochaines ouvertures prévues sont Caen en novembre, Clermont-Ferrand en 2013 et Bayonne en 2014.
Le groupe a investi plus d'un milliard d'euros en France au cours des dix dernières années, a-t-il souligné. Il devrait investir une somme d'un ordre de grandeur similaire dans le cadre de son projet d'expansion.
Par ailleurs, l'enseigne, qui fête ses 30 de présence dans en France, agrandit des magasins plus anciens.

En 2010, Ikea a conforté sa place de leader de l'ameublement en France, avec une part de marché de 17% (+0,1 point), devant Conforama 14,6% (+0,6
point) et But 10% (+0,3 point), selon des chiffres de l'Ipea.

jeudi 22 septembre 2011

LES ENSEIGNES PREFEREES DES FRANCAIS

lu sur le site RMC.fr le 22 septembre

Quelles sont les enseignes préférées des Français ?

Ce ne sont pas forcément les marques les moins chères que les Français préfèrent. C'est l'un des enseignements du palmarès annuel OC&C que nous vous dévoilons. Quelles enseignes arrivent en tête ? Réponse ici.

L'enquête du cabinet OC&C a porté sur 5.000 personnes, interrogées en juin et juillet derniers sur les enseignes visitées au cours des trois mois précédents. Les critères de sélection portaient sur les prix, la qualité et le choix des produits, le service, l'organisation des magasins ou la confiance. Les résultats montrent que les enseignes les moins chères ne sont pas forcément les plus appréciées des consommateurs. Voici le palmarès 2011:

Picard, enseigne préférée des Français

1 - Picard
Le spécialiste des surgelés, qui compte 800 magasins en France, est plébiscité pour ses produits, son assortiment et la facilité d'usage de ses magasins. Mais pas pour ses prix.
2 - Amazon
Vente sur Internet de livres, CD et DVD.
3 - Ikea
Le géant suédois reste, de loin, l'enseigne d'ameublement favorite des Français.
4 - Yves Rocher
Le fabricant de cosmétiques est l'exemple type d'un choix basé plus sur l'image de qualité que sur les tarifs des produits.

Leclerc devant Auchan et Carrefour

Dans la grande distribution en revanche, le critère financier semble être plus prépondérant. Le trio de tête est le suivant:
1 - Leclerc
2 - Auchan
3 - Carrefour
Les enseignes internet montent en flèche
Les marques purement digitales que sont Amazon, Vente Privée, iTunes (Apple), CDiscount (groupe Casino), eBay ou le Club des Créateurs de Beauté (groupe L'Oréal) figurent dans les vingt premières places du classement. Vente Privée, notamment, est aujourd'hui le premier vendeur de prêt-à-porter de France, devançant ainsi Zara.

samedi 17 septembre 2011

LE DISTRIBUTEUR AMERICAIN COSTCO ARRIVE EN FRANCE

lu sur france-soir.fr le 17 septembre 2011.
article par Thomas Morel.

Le géant américain de la distribution Costco veut faire son entrée en France. Le numéro trois de la grande distribution aux Etats-Unis a en effet mandaté un cabinet de conseil en service immobilier pour lui trouver des emplacements. Si tout va bien, la marque espère faire son entrée sur le marché français l’an prochain, avec un premier magasin, et voudrait ensuite en ouvrir deux ou trois par an. Son objectif est de couvrir toutes les grandes zones urbaines. Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Strasbourg…

Le modèle de Costco est un peu particulier. Contrairement aux distributeurs traditionnels, il ne s’agit pas simplement d’un magasin avec des rayonnages sur lesquels on se sert, mais plutôt d’un modèle proche de celui de Metro, la chaîne réservée aux professionnels. Pour entrer chez Costco, les clients doivent s’acquitter d’un droit d’adhésion. Aux Etats-Unis, il est compris entre 50 et 100 $. Ce droit leur permet ensuite de faire leurs courses dans les entrepôts de la marque. Ceux-ci sont gigantesques : en moyenne, ils couvrent une surface de 12.000 à 14.000 m2, soit au moins deux fois plus que les hypermarchés, dont la surface moyenne se situe autour de 6.000 m2 ! Autre spécificité, les entrepôts de Costco vendent absolument tout. On y trouve de l’alimentation bien sûr, mais aussi des fournitures de bureau, des produits de beauté, des articles de sport, de l’électroménager, des appareils électroniques… Les produits sont vendus en gros, ce qui permet à la marque de pratiquer des prix inférieurs à ceux de ses concurrents.

Aux Etats-Unis, le groupe est devenu un incontournable : ses 592 entrepôts génèrent un chiffre d’affaires annuel de 78 milliards de dollars (56,5 milliards d’euros) et comptent 62,6 millions de clients. Cette puissance lui a d’ailleurs permis de se développer à l’étranger. Costco est ainsi présent au Royaume-Uni, au Mexique et même en Chine, où il détient 3 entrepôts. S’implanter en France promet toutefois d’être un véritable défi. En plus d’une réglementation très stricte sur l’implantation des grands magasins, les Intermarché, Carrefour et autres Système U qui se partagent le marché français risquent bien de voir d’un mauvais œil cette nouvelle concurrence…

vendredi 9 septembre 2011

JACK WOLFSKIN OUVRE UN DEUXIEME MAGASIN A STRASBOURG

lu sur www.news-eco.com le 9 septembre 2011
Jack Wolfskin ouvre un deuxième magasin à Strasbourg et souhaite se développer rapidement en France

Jack Wolfskin, un des leaders européens en équipements outdoor (activités sportives en pleine nature), annonce l’ouverture ce jour d’un deuxième magasin, en centre ville de Strasbourg ; celui-ci intervient après le lancement en novembre 2010 d’un magasin à Paris. La marque confirme ainsi ses ambitions de croissance sur le marché hexagonal.



« Nous avons choisi Strasbourg car c’est une des villes les plus dynamiques et prometteuses en termes de sport en pleine nature, idéalement située entre vignoble, lacs et montagnes » indique Markus Bötsch, directeur des ventes du groupe Jack Wolfskin. « La France est un marché important et prioritaire que nous souhaitons adresser en même temps que de nous tourner vers la Grande-Bretagne et l’Europe de l'Est ; parallèlement, nous poursuivons notre développement en Chine, qui est déjà notre deuxième marché après l'Allemagne. »



Jack Wolfskin a ouvert ses premiers magasins en Allemagne il y a 20 ans. Ses ventes ont progressé de 25% en moyenne ces sept dernières années et totalisé plus de 300 millions d'euros l'an dernier. Pour soutenir son développement en France et profiter de ce marché prometteur, Jack Wolfskin a ouvert une filiale il y a un an, lancé un show-room, investi dans une campagne marketing dédiée avec la création d’un tout premier catalogue pour la France.



Le développement de la marque passera par l‘ouverture de boutiques en propre et le référencement chez des indépendants qui, s’ils le souhaitent, pourront avoir l’opportunité de créer leur propre magasin en franchise.



« Nous espérons ouvrir un autre magasin d’ici la fin de l’année et sommes d’ores-et-déjà en prospection pour identifier d’autres villes clés pour l’ouverture de nouvelles boutiques en 2012 », poursuit Markus Bötsch. « Par ailleurs, nous avons aussi lancé une campagne de recrutement de franchisés » conclut-il.



A propos de Jack Wolfskin - www.jack-wolfskin.com

Jack Wolfskin est à la fois l’un des principaux fournisseurs européens de vêtements, de chaussures et d’équipement dédiés aux activités de plein air, ainsi que le plus grand franchiseur de magasins de sport en Allemagne. En Europe et en Asie, les produits Jack Wolfskin sont proposés dans plus de 400 magasins franchisés ainsi que sur 4 000 points de vente. Les produits Jack Wolfskin se distinguent par leur remarquable degré de fonctionnalité et d’innovation ainsi que par leur profil intégrant fortement les attentes des utilisateurs.
Jack Wolfskin, qui a su, au cours de ces dernières années, lancer avec succès de nombreux produits et matériaux nouveaux, détient également plusieurs brevets concernant diverses technologies adaptées aux vêtements, aux sacs à dos et aux tentes. Le chiffre d’affaires net de l’entreprise pour l’exercice 2010 en Europe a atteint 304,2 millions d’euros, ce qui représente une hausse de 21 % par rapport à l’année précédente. La société Jack Wolfskin GmbH & Co. KGaA a implanté son siège social à Idstein im Taunus, et emploie actuellement près de 460 collaborateurs.

lundi 5 septembre 2011

GAP VA OUVRIR UN MAGASIN BANANA REPUBLIC SUR LES CHAMPS-ELYSEES

lu sur le site du journal le Monde le 5 septembre 2011
Gap va ouvrir un magasin Banana Republic sur les Champs-Elysées
Le géant américain du vêtement déploie son enseigne haut de gamme en Europe


Les marques américaines de mode se donnent rendez-vous sur les Champs-Elysées à Paris. Après l'ouverture d'Abercrombie & Fitch mi-mai, le premier magasin Banana Republic en France, la marque la plus chic du groupe Gap Inc., devrait ouvrir en décembre, à quelques pas d'une des très grandes boutiques parisiennes de sa maison mère, Gap.

Contrairement au rouleau compresseur Gap, qui compte 322 magasins en Europe et en Asie, et plus de 1 100 en Amérique du Nord, l'enseigne de prêt-à-porter Banana Republic avance à pas comptés à l'international : il y avait, en 2010, 578 magasins aux Etats-Unis, 40 au Canada, 28 au Japon mais seulement 7 en Europe. La boutique de Milan, ouverte l'année dernière, a étoffé le tout petit réseau européen, jusqu'ici concentré au Royaume-Uni. " Depuis 2010, nos collections sont aussi accessibles aux consommateurs européens, grâce à un site qui couvre 21 pays ", assure Sonia Syngal, directrice générale et vice-présidente de Gap Inc. en Europe.

Faible à l'international

Le nouvel espace parisien, de 1 500 m2 sur deux étages, sera meublé art déco et le galeriste londonien Michael Hoppen a obtenu carte blanche pour y présenter des oeuvres d'artistes. Outre les collections femme, homme et les accessoires, l'enseigne proposera aussi sa ligne Monogram, en matériaux plus raffinés que la collection classique et créée en série limitée.

Banana Republic ne dévoile jamais le montant des investissements pour ouvrir une nouvelle boutique. Mais celle-ci fait partie des plus chères puisque la location du mètre carré atteint en moyenne 7 000 euros par an sur les Champs-Elysées. " Nous avons attendu longtemps avant d'avoir cette opportunité, qui correspond à notre politique de développement international ", note Mme Syngal. Pour s'implanter dans l'Hexagone, la marque a bénéficié des quinze ans d'expérience des magasins Gap, ce qui lui a évité de batailler avec la mairie de Paris pour s'implanter sur cette prestigieuse avenue - comme cela avait eu lieu avec le suédois H & M.

Aujourd'hui, les ventes à l'international de Banana Republic restent très faibles, même si elles augmentent rapidement : au deuxième trimestre, l'Europe n'a généré que 13 millions de dollars (8,9 millions d'euros) sur 617 millions de dollars de chiffres d'affaires.

L'arrivée prochaine de la marque à Paris intervient au moment où Gap Inc. - dont l'essentiel des ventes provient de manière presque équivalente des enseignes Gap et Old Navy - affiche des résultats financiers plutôt médiocres. Le groupe de San Francisco souffre de l'atonie de la consommation aux Etats-Unis, de la hausse du prix du coton et des coûts de fabrication. Gap Inc. a ainsi publié, le 18 août, un résultat net en chute de 21,2 % au premier semestre, à 422 millions de dollars, tandis que le volume d'affaires est resté presque étal (+ 0,53 %), à 6,68 milliards.

Le géant du prêt-à-porter ne remet pas pour autant en question sa stratégie. Et affirme " maintenir son objectif de croissance du chiffre d'affaires sur l'année, tout en s'imposant une grande rigueur budgétaire et en poursuivant sa politique d'investissement à long terme ".

Nicole Vulser

LES MAGASINS DE PROXIMITE ONT DE BEAUX JOURS DEVANT EUX

lu sur le site du journal « Sud Ouest Dimanche » le 28/08/11 .
Nouveaux consommateurs
L'économiste Philippe Moati décrypte la révolution commerciale fondée sur les nouveaux modes de consommation. Le client zappe, l'hypermarché décline

« Les magasins de proximité ont de beaux jours devant eux. »

Dans votre livre à paraître à la mi-septembre, vous évoquez une véritable révolution commerciale à l'œuvre en France. De quoi s'agit-il ?
Philippe Moati. Nous assistons à une rupture dans l'organisation du commerce, dont l'importance est, selon moi, comparable à celle qui avait vu, à la fin des années 1950, la grande distribution commencer à se développer en France. À l'époque, le modèle commercial dominant était constitué de grands magasins, de chaînes de succursales comme Félix Potin ou Dames de France, et d'un commerce artisanal de quartier. Les supermarchés, les hypermarchés, les centres commerciaux et les grandes surfaces spécialisées comme Darty ou Décathlon se sont imposés en périphérie des villes. Le consommateur est le véritable moteur de ces changements : nous passons d'un système où la distribution organise un commerce par l'amont - du producteur au magasin, où des bas prix suffisaient à attirer le chaland - à un système où elle doit s'adapter aux nouveaux modes de consommation. Nous sommes en train de changer d'époque. Le commerce suit, il doit s'adapter.
Vous voulez dire que c'en est fini de la consommation de masse ?
Le processus est à l'œuvre, il n'est certes pas terminé. Faire venir le plus grand nombre de ménagères de moins de 50 ans vers l'hypermarché et leur proposer les prix les plus bas est un modèle déclinant. Il a été très rentable ; la grande distribution a mis du temps à accepter l'idée qu'il a fait son temps, mais elle est déjà en train d'accomplir sa mue, contrainte. Aujourd'hui, le consommateur attend un service autant qu'un produit. Pour répondre aux besoins de masse des années à venir, il faudra satisfaire une multitude de niches de clientèle aux aspirations bien distinctes. Nous sommes entrés dans l'ère du commerce de précision. Pour simplifier, nous passons d'une consommation de masse à une consommation de personnes.
Comment cela se traduit-il ?
L'évolution se fait en deux temps. On assiste d'abord à une segmentation de la distribution. Monoprix, par exemple, a orienté toute sa stratégie vers la femme urbaine, active et à fort pouvoir d'achat. L'argument prix n'est certes pas absent, mais il n'est pas prioritaire. À l'inverse, les enseignes de hard discount assoient leur succès sur les tarifs les plus bas. Elles ont vite trouvé leur clientèle parmi les personnes à faible pouvoir d'achat, mais elles proposent également une qualité de produits qui séduit aussi les classes moyennes. Enfin, dans les galeries marchandes, des grandes surfaces comme les enseignes de l'habillement ont ciblé leur clientèle en fonction de l'âge, du style ou du pouvoir d'achat. C'est ce que j'appelle le commerce de précision.
Cette tendance est-elle déjà à l'œuvre ?
Oui. Les hypermarchés ont anticipé en organisant des îlots autour d'un thème : par exemple, tous les produits bébé, du lait au landau, au même endroit. Mais l'évolution est plus radicale. À la gare Lille-Flandres, le groupe Auchan vient d'ouvrir Greenway, un magasin entièrement dédié à la mobilité. On y trouve des vélos, des vêtements de pluie et tout un tas d'accessoires ou de services liés aux déplacements citadins. À la gare Saint-Jean de Bordeaux, Décathlon a inauguré une boutique consacrée aux loisirs urbains. Voilà la trajectoire typique de l'évolution. Avec sa nouvelle marque MU, Peugeot, depuis deux ans, propose chez ses concessionnaires des services de mobilité comme la location de vélos, de scooter ou de voitures. Le site Internet Deezer offre depuis un moment déjà un forfait mensuel qui ouvre à l'écoute le catalogue des majors du disque. À l'achat du produit - le CD -, on préfère désormais bénéficier d'un service - un flux musical - ou le plaisir qu'il procure. C'est une évolution lourde.
Le développement des nouvelles technologies de communication représente donc un autre accélérateur de changement ?
Évidemment. Les enseignes s'y sont toutes déjà mises. Des professionnels récemment sondés pensent qu'en 2020, c'est 24 % du chiffre d'affaires du commerce qui se fera via Internet, contre 4 à 5 % aujourd'hui. Cela me semble surestimé. Le grand magasin ou le magasin spécialisé restera un lieu de plaisir pour le client, s'il sait s'adapter. Je crois davantage à la complémentarité entre l'information sur Internet, le magasin principal et la petite antenne de grande surface pour des services complémentaires à la sortie du tramway ou du métro.
Les grandes enseignes sont-elles en train de perdre la main ?
Non, mais elles se sont mises en ordre de marche pour s'adapter à ces nouveaux comportements. Déjà, la plupart ont développé le couple supérette de quartier et grande surface de périphérie. Aujourd'hui, les grandes enseignes multiplient les canaux de distribution, comme Carrefour avec son City Café ou Carrefour Montagne. Casino a lancé ses magasins Casitalia, dédiés aux produits transalpins, et travaille sur un concept de magasins halal dans la région de Saint-Étienne. Le groupe Auchan et ses nombreuses chaînes spécialisées (Décathlon, Leroy Merlin, Boulanger, Cultura, Kiabi, Surcouf…) ont sans doute le mieux anticipé la tendance. Le groupe espagnol Index, propriétaire de Zara, possède de multiples enseignes couvrant de très nombreux segments du marché. Mais elles sont concurrencées par des nouveaux venus proposant des produits fraîcheur ou bio, de l'alimentation exotique. Le gigantisme de l'hypermarché où l'on trouvait tout n'est plus la réponse. Le consommateur veut des magasins plus petits, proches et lui offrant de nombreux services. Les magasins de proximité ont de beaux jours devant eux.
Il s'agit précisément de ceux que la grande distribution a tués dans les années 1960…
C'est un peu vrai, mais la géographie s'est modifiée. Les périphéries urbaines sont désormais ciblées par les enseignes de centre-ville. Et puis le marketing, les services et la centrale d'achats de ces nouveaux magasins sont ceux des grands groupes, pas ceux du petit artisan commerçant de jadis.
Comment caractériser le consommateur des années 2010 ?
Il veut que son achat ait du sens, sur le plan de l'environnement ou du soutien au mode de production. Il est mieux informé que son aîné et achète utile. Plus libre et plus zappeur que jamais, il reste toujours très attentif au prix. Car force est de constater que, depuis deux ans, le pouvoir d'achat fait plutôt du surplace. Qu'en sera-t-il en 2012 ? Personne ne le sait encore bien.

samedi 3 septembre 2011

VETEMENTS / LES FRANCAISES DEPENSENT MOINS

lu sur le site du journal Le Monde le 2 septembre 2011
Vêtements : les femmes françaises dépensent moins qu'avant, et moins que leurs voisines européennes
Ce marché, estimé à 15 milliards d'euros, a reculé de 3 % en valeur et 2,2 % en volume depuis 2000



Il est des évidences qu'il vaut mieux vérifier. L'étude sur les femmes et la mode réalisée par l'Institut français de la mode (IFM), rendue publique jeudi 1er septembre, confirme une inclination réelle de la gent féminine pour les vêtements. Le marché de la mode pour femmes est ainsi estimé à 15 milliards d'euros dans l'Hexagone. C'est pile la moitié du marché national. Autrement dit, question chiffons, la femme dépense autant que l'homme et l'enfant réunis.

L'étude de l'IFM se concentre sur les " vêtements du dessus ", soit un volume d'affaires de 11 milliards d'euros annuel, ce qui exclut donc la lingerie et le " chaussant " (chaussettes, collants, bas...), qui représentent 37 % des dépenses. A tous les ronchons qui estiment que leur moitié dépense toujours davantage pour s'habiller, l'étude répond par un démenti catégorique : " Globalement, de 2000 à 2010, le marché de la mode féminine a subi un retrait de 3 % en valeur et de 2,2 % en volume. " Ce qui s'explique par la pression de l'environnement économique, mais aussi par une baisse des prix des vêtements estimée à 13 % au cours de la première décennie du millénaire.

D'ailleurs, les Françaises, même si elles pensent occuper une place centrale sur l'échiquier de la création de mode, dépensent bien moins que leurs voisines en Europe : 407 euros par an en moyenne, en cinquième position après les Allemandes (602 euros), les Italiennes, les Britanniques et les Espagnoles.

Les Françaises qui achètent le plus sont les plus jeunes. Les 15-24 ans, lycéennes, étudiantes et jeunes professionnelles, qui habitent encore souvent chez leurs parents, ne représentent que 14 % des effectifs féminins, mais concentrent à elles seules 22 % des dépenses du secteur. Le budget qu'elles consacrent à l'habillement est de loin le plus élevé (615 euros par an en moyenne). Il est presque exclusivement dépensé en jeans et en tee-shirts. En revanche, les plus économes sont les 25-39 ans. Elles sont souvent contraintes à d'autres arbitrages budgétaires (enfants, logement...), tandis que les 40-59 ans " respirent un peu plus et redonnent un peu d'air à leur consommation ", selon les auteurs de cet ouvrage, piloté par Patricia Romanet, directrice des études à l'IFM.

Les femmes de 60 ans et plus, elles, représentent 31 % des effectifs mais ne totalisent que 23 % des dépenses. Leur vestiaire est très contrasté selon leur âge, entre les seniors élégantes qui soignent leur apparence et les très vieilles dames qui désinvestissent souvent cette dimension esthétique.

" Les choix de cibles potentielles idéales pour les marques de mode ne sont pas des plus simples : les très jeunes femmes, volatiles, surinformées, dépensent deux fois plus que les plus âgées, plus fidèles et bien supérieures en nombre ", quand les 25-39 ans, cible idéale des Zara, H&M, Mango, etc., sont celles dont les budgets sont les plus tendus.

A quoi succombent les femmes ? En 2010, le succès des robes ne s'est pas démenti : les ventes ont une nouvelle fois progressé de plus de 26 % sur un an, ce qui a contribué à faire de l'ombre aux jeans et aux pantalons. C'est sur les pull-overs que les femmes ont d'abord concentré leurs achats l'année dernière (11,7 % des sommes dépensées), puis sur les robes donc, et sur les tee-shirts. Ensuite viennent les jeans, les pantalons et les manteaux.

Une analyse spécifique sur les Européennes amatrices de mode éclaire également de façon assez crue le faible taux d'utilisation du contenu de leurs armoires : " 70 % reconnaissent ne porter que moins de la moitié des vêtements qu'elles possèdent ", affirme l'étude. Mieux, près de 30 % avouent laisser dans leur penderie 80 % de leurs affaires. Patricia Romatet note d'ailleurs un phénomène récent, celui de la revente des vêtements sur Internet pour s'en débarrasser. Un moyen qui s'ajoute désormais aux plus classiques dons aux oeuvres caritatives.

Enfin, peut-être pour calmer l'impudence des Parisiennes, la majorité des femmes interrogées sur " la ville d'Europe la plus à la pointe en matière de mode " répond... Londres, suivie d'une courte tête par Paris puis Milan. Loin, donc, des idées reçues.

Nicole Vulser

CARREFOUR NE PARVIENT TOUJOURS PAS A ENRAYER LE DECLIN DE SES MAGASINS EN FRANCE

lu sur le site du journal Le monde le 1er septembre 2011
Carrefour ne parvient toujours pas à enrayer le déclin de ses magasins en France
Le groupe a perdu 249 millions d'euros au premier semestre et va lancer un énième plan pour relancer ses hypermarchés dans l'Hexagone


Où s'arrêtera la dégringolade de Carrefour ? Le distributeur a annoncé, mercredi 31 août, une perte nette de 249 millions d'euros au premier semestre. C'est la deuxième fois en deux ans que Lars Olofsson, le PDG, présente des pertes, du jamais vu depuis la fusion avec Promodès, en 1999.

Une fois de plus, Carrefour a attendu le dernier moment pour annoncer les mauvaises nouvelles. Plus personne ne se faisait d'illusion sur la capacité du groupe à tenir ses promesses, à savoir une hausse des ventes et de la rentabilité opérationnelle en 2011. Fin juillet, le groupe avait préparé le terrain en prévenant d'une chute de 22 % du résultat opérationnel courant (ROC) sur les six premiers mois, mais il s'était bien gardé de remettre en question son objectif pour l'année. Pourtant, la révision annoncée mercredi est d'ampleur : le groupe s'attend désormais à une baisse de 15 % de son ROC sur 2011 ! En Bourse, la sanction a été immédiate : le titre perdait plus de 4 % à l'ouverture, à 17,8 euros. Depuis le début de l'année, la capitalisation a fondu de 40 %. A l'inverse, Auchan a publié, jeudi, un résultat net en hausse de 48 % au premier semestre, à 341 millions d'euros...

La source des problèmes de Carrefour est toujours la même : ses performances en France, où la rentabilité a chuté de 40 % au premier semestre. Les difficultés des hypermarchés ne sont pas nouvelles, mais la situation semble s'aggraver. Jusqu'ici, la stratégie du distributeur naviguait entre deux options : soit il cherchait à prendre des parts de marché en baissant les prix au détriment de sa rentabilité ; soit il soignait ses marges, ce qui lui faisait perdre du terrain face à ses principaux concurrents.

Promotions plus ciblées

Désormais, Carrefour perd sur les deux tableaux : la rentabilité recule en même temps que ses parts de marché. Celles-ci ont encore chuté d'un point en mai-juin, selon la société d'études Kantar, et la tendance s'est poursuivie en juillet avec une nouvelle baisse de 0,6 point. " Le contexte est défavorable aux hypermarchés de façon générale, analyse Gaëlle Le Floch, directrice de l'unité distribution de Kantar Worldpanel, mais Carrefour pâtit en plus d'une image sur les prix moins favorable que Leclerc ou même Auchan, et le groupe a raté le coche du Drive. "

Ce concept, qui permet au client de commander ses courses sur Internet, pour les récupérer ensuite dans un petit entrepôt, a été développé très tôt par la plupart des concurrents, qui n'ont pas hésité à s'installer dans les zones de chalandises de Carrefour, chipant ainsi des parts de marché. A ce phénomène se sont ajoutées d'importantes ruptures de stock au printemps, qui ont fait perdre des ventes aux magasins Carrefour.

Une nouvelle fois, le groupe promet de partir à la reconquête en lançant mercredi " France Reset ", une façon de remettre les compteurs à zéro en déployant une nouvelle stratégie commerciale dans les hypermarchés. Le nouveau directeur de Carrefour France, Noël Prioux, a reconnu que l'enseigne avait voulu faire " trop de choses, trop vite ". Première conséquence : le groupe révise à la baisse ses ambitions sur son nouveau concept de magasins, " Carrefour Planet ". Malgré des résultats encourageants, seuls 26 hypermarchés seront transformés en 2011, au lieu des 40 prévus. Le plan prévoit aussi une relance de la marque Carrefour, des promotions moins nombreuses mais plus ciblées, enfin, d'avantage d'autonomie sera accordée aux directeurs de magasins.

Bref, rien de révolutionnaire, mais, comme le souligne un expert du secteur, " Carrefour a trop facilement cru ces dernières années aux formules magiques ". Or, rappelle-t-il, " "Retail is detail" : dans la distribution, c'est l'accumulation de petites choses qui finit par déboucher sur une performance ". Alors, " France Reset ", nouvelle formule magique ou début de la reconquête ? C'est en tout cas l'ultime cartouche de M. Olofsson face à ses actionnaires.

Stéphane Lauer

vendredi 2 septembre 2011

7364 € LE M2 AN... SUR LES CHAMPS ELYSEES

lu sur le site du journal LSA le 2 septembre 2011
Les Champs-Elysées retrouvent leur statut d’artère la plus chère d’Europe

Les Champs-Elysées se classent au 5e rang du top 10 des artères commerçantes les plus chères du monde selon l'étude annuelle du conseil international en immobilier d’entreprise Cushman & Wakefield. La célèbre avenue parisienne se classe au 5e rang du top 10 des artères commerçantes les plus chères du monde en 2011 (à 7 364 €/m²/an), […]

lu sur le site du journal Les Echos le 2 septembre 2011

Les Champs-Elysées, avenue la plus chère d'Europe
L'avenue française repasse devant la londonienne New Bond Street. Au niveau mondial, la 5 e avenue de New York se classe numéro un des artères commerçantes les plus onéreuses de la planète.
Ecrit par
Elsa DICHARRY


Formidable vitrine, les Champs-Elysées ont regagné cette année leur place d'artère commerciale la plus onéreuse d'Europe, devant New Bond Street à Londres. Les loyers des locaux commerciaux y atteignent en moyenne 7.364 euros du mètre carré par an (+5,3% par rapport à 2010), selon une étude du cabinet Cushman & Wakefield publiée ce jeudi.

Au classement mondial, les Champs-Elysées sont numéro cinq. La «plus belle avenue du monde» est cependant largement distancée par la 5e avenue à New York (artère commerciale la plus chère de la planète depuis maintenant dix années d'affilée), où les enseignes doivent débourser annuellement 16.704 euros du mètre carré pour gagner le privilège d'obtenir un emplacement. Numéro deux au classement: Causeway Bay, à Hong Kong, avec des loyers de 14.426 euros, suivie de Ginza, à Tokyo (7.750 euros), qui, note l'étude, «reste sur le podium malgré la catastrophe qui a affecté l'Archipel japonais en mars dernier», puis de Pitt Street Mall à Sydney (7.384 euros).
Valeurs locatives en hausse

Dans le reste du Top 10, on trouve la Via Montenapoleone à Milan (6.800 euros), et les avenues Bahnhofstrasse à Zurich (6.553 euros), Myeongdond à Séoul (4.714 euros) et Kaufingerstrasse à Munich.

A noter que la tendance sur les douze derniers mois a été à la progression des loyers. «81% des 278 emplacements analysés dans 63 pays ont enregistré une hausse ou une stabilité de leur valeur locative, contre 66% en 2010», relève l'étude. Le marché de l'immobilier commercial a bénéficié de l'embellie économique.
E. DI.

samedi 27 août 2011

DESIGUAL OUVRE TROIS BOUTIQUES CHEZ MARUED AVENUE

lu sur le site LSA lz 28 août 2911
Desigual ouvre trois boutiques chez Marques Avenue

28/06/2011 | Desigual | Textile, habillement

Desigual a rejoint le réseau Marques Avenue, leader français des centres et villages de marques, avec l’ouverture de 3 magasins. Une première boutique sera inaugurée jeudi 30 juin à Marques Avenue Talange, la seconde le sera à Romans dans le courant de l’été. Une troisième boutique prendra ses quartiers à Marques […]

UN CENTRE COMMERCIAL CLASSE MONONUMENT HISTORIQUE

Lu sur le site LSA la 28 août 2011
Un centre commercial classé monument historique !

30/06/2011 | GMS - Centres commerciaux | Carrefour

Un centre commercial classé monument historique, au même titre qu'un château ou une église, c'est fait. Le ministère de la Culture vient d'annoncer le classement de l'édifice conçu par l'architecte Claude Parent à Sens (Yonne) au début des années 1970. Aujourd'hui occupé par un hypermarché […]

vendredi 19 août 2011

ABERCROMBIE & FITCH PAIE UNE VEDETTE POUR QU'ELLE S'HABILLE AILLEURS

lu sur le site du journal Le Monde le 19 août 2011
Mode
Abercrombie & Fitch paie une vedette pour qu'elle s'habille ailleurs



Le groupe américain de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch a proposé " une somme d'argent conséquente " à l'acteur de télé-réalité, Michael Sorrentino - surnommé " l'Embrouille " dans " Bienvenue à Jersey Shore ", un programme diffusé par MTV - pour qu'il ne porte plus de vêtements de la marque à l'écran. Le groupe redoute " des dommages " pour son image, causés par ce " héros " jugé vulgaire. Malgré l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 23 %, à 917 millions de dollars (636 millions d'euros), les prévisions d'augmentation des coûts (coton, salaires...) au second semestre ont fait chuter le titre de 8,6 % à la Bourse de New York, mercredi 17 août. Aux Etats-Unis, une soixantaine de magasins seront par ailleurs fermés d'ici à la fin 2011.

Nicole Vulser

NOUVELLES ENSEIGNES EN FRANCE

lu sur le site du journal LSA le 19 août 2011
Nouvelles enseignes pour les centres franciliens du Millénaire et de la Vache Noire
Le 18 août 2011 par Daniel BICARD

Le centre du Millénaire ménage leur première entrée en France aux enseignes espagnoles MaryPaz (chaussures) et Eurekakids (jouets éducatifs et éthiques). Tandis que la portugaise Parfois (accessoires de mode) signe sa troisième implantation. Et à Arceuil, la Vache Noire ouvre un Sephora de 350 m², en attendant la librairie le Furet du Nord en octobre.

Le centre du Millénaire ouvert ce premier semestre à Aubervilliers aux portes de Paris a ménagé leurs entrées à deux enseignes étrangères jusqu’alors absentes de France. MaryPaz, boutique de chaussures dotée de plus de 300 boutiques en Espagne proposant des chaussures « trendy » à petits prix s’est installée au niveau 1, Place Végétale. Le Millénaire recrute aussi Eurekakids, autre enseigne espagnole de jouets éducatifs et éthiques. Une boutique Parfois, marque d’accessoires de mode en expansion, ouvrira également à la rentrée. Il s’agit de la troisième implantation en France de l’enseigne portugaise.
De son côté, la Vache Noire - propriété de Retail Property Fund France Belgium (RPFFB) – à Arcueil (Val-de-Marne), annonce l'arrivée de deux enseignes déjà réputées. Sephora (groupe LVMH) a ouvert le vendredi 15 juillet sur une surface de 350 m² au niveau bas à côté de Zara. Et mi-octobre, ce sera au tour de la chaîne de librairies du Nord de la France, le Furet du Nord d’ouvrir sur 2 000 m², son 13e magasin en France et son tout premier hors de sa région d'origine, le Nord-Pas-de-Calais. Le futur magasin sera également situé également à proximité de Zara, au niveau bas.
En parallèle, la boutique SFR a rouvert le 22 juillet sur 180 m² après un peu plus d’un mois de travaux, et un agrandissement de 70 m².

mercredi 17 août 2011

SUIISSE : MIGROS BAISSE LES PRIX DE 500 ARTICLES

lu sur le site du journal Le Temps le 17 août 2011

Suisse
Franc fort: Migros baisse les prix de 500 articles

Migros va baisser dès lundi prochain les prix de 500 articles de marque. C'est le résultat des négociations que le distributeur a eues avec ses fournisseurs afin de prendre en compte le faible cours de l'euro. La baisse oscillera entre 10 et 20%.

"Les négociations dures mais correctes que nous avons menées avec nos partenaires de longue date ont débouché sur de premiers résultats. Ainsi, nous pourrons abaisser nos prix entre 10 et 20%", explique Herbert Bolliger, président de la direction générale de la Fédération des coopératives Migros (FCM), cité dans un communiqué publié tard mardi soir.
Les marques concernées

Migros a trouvé un accord avec Nestlé (San Pellegrino, Nestlé Baby), Ferrero (Kinder, Nutella), Beiersdorf (Nivea), Procter & Gamble (Braun), Unilever (Axe) et L'Oréal (Studio Line). Le groupe se réjouit qu'il n'ait pas été contraint d'exclure certains produits de son assortiment comme l'a annoncé son concurrent Coop.

Le groupe bâlois qui négocie avec certains des mêmes fournisseurs que Migros a en effet décidé d'accorder à sa clientèle un rabais de 50% dès cette semaine et ce, jusqu'à épuisement des stocks. L'action de Coop concerne 95 produits.

Une fois ces marques épuisées, le numéro deux suisse de la grande distribution supprimera ces articles de ses étalages si aucun accord n'a été trouvé entretemps. Certains rayons étaient dès lundi fortement prisés par les clients.

Denner, entité de Migros, a également annoncé vendredi dernier réduire les prix d'une cinquantaine de produits de marque. Le discounter n'a cependant pas menacé de boycotter ces articles. Chez Manor, aucune modification de liste n'est prévue.

Pour sa part, Migros n'entend pas en rester là et veut obtenir des adaptations de prix de ses autres fournisseurs. Le distributeur rappelle qu'il a déjà réduit depuis le début de l'année le prix de 4000 articles, représentant un avantage de plus de 300 millions de francs pour sa clientèle.

ats/lan/hof

Vos questions sur le franc fort

Infrarouge - mardi 08 février à 22:20 sur TSR 1 [DR] "Le franc fort va-t-il nous couler?" Avant l'émission spéciale d'Infrarouge mercredi à 20h10, participez à la discussion sur le forum de l'émission, posez vos questions et faites part de vos préoccupations au sujet de la cherté du franc.
Comparatif des salaires et prix entre la Suisse et la France

Le fameux panier de la ménagère coûte-t-il toujours plus cher ? [DR] Alors que l'euro plonge, l'écart des prix entre la Suisse et la France se creuse. Entre les salaires aussi, dans tous les secteurs.
Sur ce sujet
Depuis lundi, le deuxième plus grand distributeur de Suisse boycotte une centaine d'articles de grandes marques [DR]
Depuis lundi, Coop boycotte une centaine d'articles de grandes marques qui refusent d'adapter leurs prix

mardi 16 août 2011

H & M : VENTE EN BAISSE DE 6 % EN JUILLET A PERIMETRE CONSTANT

lu sur le site du journal L'Express le 16 août 2011
H&M: ventes en baisse de 6% en juillet à périmètre constant
Lundi 15 août 2011 à 08:55 - Par Cercle Finance

Le groupe suédois d'habillement Hennes & Mauritz a fait état lundi d'une baisse de 6% de ses ventes à périmètre comparable sur le mois de juillet.

Ses ventes totales, qui inclut ses ouvertures récentes de magasins, s'inscrivent toutefois en hausse de 3% par rapport à juillet 2010.

Le groupe de prêt-à-porter - qui ne fait aucun commentaire sur les chiffres publiés - précise simplement que le nombre de ses magasins atteignait 2306 en date du 31 juillet 2011, contre 2066 un an plus tôt.

LE WEB, OUTIL POUR ATTIRER DU TRAFIC DANS LES MAGASINS

lu sur le site du journal Le Figaro le 16 août 2011
Le Web, outil pour attirer du trafic dans les magasins

Par Marie-Catherine Beuth Publié le 15/08/2011 à 21:18

Pendant dix ans, le Web s'est efforcé de convertir les consommateurs au commerce électronique. Aujourd'hui, une nouvelle génération de services Internet s'emploie à ramener les consommateurs… en magasin.

Égérie de ce modèle dit du «web-to-shop», le site d'achats groupés Groupon négocie des offres à prix cassés auprès de commerces locaux, prévendues en ligne aux internautes, qui vont ensuite chez le commerçant pour profiter de leur achat. Un modèle qui génère rapidement des recettes pour le site qui joue les intermédiaires et qui a été copié par des centaines de services à travers le monde. «C'est un modèle économique sur Internet qui fonctionne. Il est normal qu'il y ait de la concurrence, mais de nombreux sites ont aussi déjà fermé car il y a des barrières à la croissance», explique Tim O'Shaughnessy, PDG et cofondateur de LivingSocial. Numéro deux mondial derrière Groupon, il revendique 40 millions de membres dans le monde et sa valorisation est estimée à 15 milliards de dollars.

Pour fidéliser marchands et internautes, ces services doivent constamment créer des nouvelles offres. «Le modèle va évoluer. Il y aura de moins en moins de “deals du jour” et plus de produits autour du “commerce local” pour mettre en relation nos membres et nos commerçants partenaires. Nous avons lancé une gamme d'offres pour la famille, pour le voyage et surtout la fonction Instant, basée sur le mobile et le temps réel», détaille Tim O'Shaughnessy. «Les consommateurs ne se lasseront jamais d'économiser de l'argent. Il faut continuer à leur apporter de la valeur, c'est-à-dire la possibilité de réaliser des économies et de partir à la découverte de nouveaux lieux. Pour les commerçants, c'est un modèle puissant qui permet d'attirer des consommateurs dans son magasin dès le lendemain sans avancer le moindre euro», assure le cofondateur de LivingSocial. Son service, lui, touche une commission avant même que le marchand soit rémunéré. «Nous prélevons 30 à 50% de la vente, selon la relation que nous avons pu construire avec le commerçant. Nous apportons des consommateurs au commerçant, qui peut les transformer en clients récurrents», poursuit-il.
Comparateur de prix

Ces mastodontes ne sont pas seuls à chercher à faire basculer le commerce local dans le numérique. L'application mobile Prixing, créée par la start-up française Epic Dream, propose ainsi de comparer les prix d'un produit alimentaire dans les magasins autour de soi simplement en scannant son code-barres. «Il s'agit de lier le Web et le monde physique, en y ajoutant une dimension sociale, explique Thomas France, directeur associé de Prixing. Notre technologie d'indexation en temps réel relève les prix pratiqués en magasin affichés sur les sites comme AuchanDrive et nos utilisateurs peuvent ajouter des prix et des produits.» Lancé en février 2011, le service dispose ainsi de 7 millions de prix locaux pour plus de 2 millions de produits. Près de 300.000 personnes ont téléchargé l'application sur iPhone et Android. Pour un commerçant, cette application permet de se comparer à la concurrence mais aussi d'imaginer des offres de promotions. «Amener des gens en magasin» est aussi la vocation de Yakatag, une application mobile créée par Maxime Barbier, le fondateur de Minutebuzz, pour laquelle il a levé 300.000 euros début juillet. Elle vise à constituer un réseau social de goûts à partir de photos de produits, prises et géolocalisées avec un mobile, qui finissent par constituer la «carte d'identité shopping» de ses utilisateurs. Yakatag intégrera à la rentrée une base de données de magasins qui permettra de voir sur une carte où acheter ses produits préférés.
Par Marie-Catherine Beuth
Journaliste, Le Figaro

samedi 13 août 2011

LES FRANCAIS ONT BOUDE LES MAGASINS EN JUILLET

lu sur www.droit.finances.com le 13 août 2011

Les Français ont boudé les magasins en juillet
Relax News le vendredi 12 août 2011 à 11:21:00


- Malgré les soldes d'été qui ont rythmé le mois de juillet, les Français n'avaient pas la tête aux achats et ont boudé les magasins. D'après la note de conjoncture de la Banque de France publiée ce vendredi 12 août, les ventes dans le commerce de détail ont fléchi de 5,8% sur un mois et de 5,4% par rapport au mois de juillet 2010.

Le mois de juillet a été morose pour la consommation française. Les ventes dans le commerce de détail ont en effet reculé de 5,8% sur un mois. Plus concrètement, les consommateurs ne semblent pas avoir répondu massivement à l'appel des rabais des soldes d'été. Les rayons les plus plébiscités durant cette période de promotions que sont les vêtements et les chaussures affichent ainsi respectivement un fléchissement de leurs ventes de 6,1% et 5,5%.
Particulièrement prisés pendant les soldes, les rayons d'appareils électroménagers n'ont pas non plus été assaillis, avec des ventes en baisse de 6,5%. Seule exception : les livres, dont les ventes ont bondi de 11%.
Tous les circuits de distribution affichent des ventes en baisse. La tendance est la plus forte pour le petit commerce, de l'ordre de 7,6%. De son côté, le grande distribution enregistre une baisse de 2,8% de ses ventes. Enfin, la vente par correspondance, qui aurait pu connaître un sursaut d'activité du fait des soldes d'été, n'a pas échappé au mouvement général, avec des ventes en baisse de 5,9%.

mercredi 10 août 2011

LES CONSOMMATEURS METTENT EN CONCURRENCE LES ENSEIGNES

lu sur le site du journal Le Monde le 10 août 2011
CONSOMMATION
Les consommateurs mettent en concurrence les enseignes
Deux applications pour smartphone permettent aux clients de comparer les prix. Ou d'évaluer la qualité d'un commerce
lasser cet article


Smartphone en main, le consommateur est-il doté de nouveaux pouvoirs ? Deux applications récentes et gratuites entendent y contribuer. La première, Prixing, est le graal de tout client un peu regardant sur les prix. Pour cause. Une fois l'application téléchargée, il suffit de scanner, avec l'appareil photo du téléphone, le code-barres d'un article dans un supermarché pour que s'affichent instantanément les prix du même produit dans les magasins alentour.

" Grâce à notre propre système d'indexation, qui va chercher toute l'information présente en ligne, nous possédons le prix de 3 millions de références dans des centaines de magasins physiques ", explique Thomas France, directeur associé de Prixing. Avec cette base de données, que tout utilisateur peut enrichir - plus de 60 000 références ont déjà été ajoutées par les mobinautes -, il est également " possible de comparer son panier moyen pour évaluer quel magasin autour de chez soi est le plus intéressant ", précise le dirigeant.

Il faut, pour cela, scanner chez soi tous les produits achetés pour se constituer un panier référent. Un bémol : l'appareil photo doit être autofocus, ce qui n'est pas le cas des iPhone 3G et Sony Ericsson Xperia X8. Pour ces modèles, il faut rentrer le code-barres à la main. Prixing espère que les utilisateurs vont enrichir sa banque de données, mais aussi " que les enseignes, une fois l'application massivement utilisée, donneront directement leurs prix ", ajoute M. France.

Pour l'heure, Prixing a été téléchargée 300 000 fois et 30 000 produits sont scannés chaque jour. L'entreprise sait que son indépendance vis-à-vis de la grande distribution est la condition sine qua non de sa crédibilité. Elle entend vendre ses statistiques aux chaînes de magasins, toujours friandes de ce type d'informations.

Réagir à chaud

La seconde application, Civiliz, permet de faire entendre sa voix. Un consommateur est mécontent. Il peut réagir à chaud en racontant par le menu l'objet de son courroux. " L'application a été créée pour permettre aux gens de changer les choses autour d'eux, explique Marion Blanc, fondatrice de Civiliz. Nous nous engageons à faire remonter cet avis le plus rapidement possible à la direction du magasin. "

Il suffit à l'utilisateur de télécharger l'application et d'accepter d'être géolocalisé pour que la liste des magasins les plus proches s'affiche. En cliquant sur le lieu désiré, un pictogramme apparaît. Au client de dessiner avec son doigt un sourire ou une grimace " pour exprimer son ressenti, précise Mme Blanc. Il peut ensuite laisser un commentaire et même son adresse mail s'il désire une réponse ". Si un restaurant reçoit plus d'une dizaine de réactions, un pictogramme - tout sourire ou au contraire grimaçant - sera apposé près de son nom et donc visible de tous ! " Il s'agit d'une moyenne de satisfaction glissante prenant en compte les avis des trente derniers jours ", explique la fondatrice. L'utilisateur peut aussi connecter son compte Facebook pour partager ses avis. L'application semble intéresser les grandes enseignes cherchant à faire remonter très vite les problèmes. La Société générale teste un dispositif comparable dans 137 de ses agences bancaires. Un premier restaurant Quick s'est également équipé dans la capitale. Les consommateurs qui peinent à trouver le bon interlocuteur à qui se plaindre ont maintenant un nouveau recours... au fond de leur poche.

Laure Belot
© Le Monde

LES CENTRES COMMERCIAUX EQUIPES D'ECRANS PUBLICITAIRES

lu sur le site du journal Le Monde le 10 août 2011
Réseaux & médias
L'affichage publicitaire négocie son virage vers le numérique
Après le métro, les centres commerciaux vont être équipés d'écrans plats

L'affiche publicitaire collée sur un panneau n'est pas prête à être jetée aux oubliettes. Mais, à l'instar des autres médias, l'affichage a entamé sa mue vers le numérique. Après le métro, les gares, les aéroports, c'est au tour des centres commerciaux de s'équiper de grands écrans plats.

Fin juillet, la filiale française de la société américaine Clear Channel a signé un accord avec le groupe d'immobilier commercial Unibail-Rodamco pour installer un réseau d'affichage publicitaire numérique. Elle avait déjà signé un contrat similaire avec son concurrent, le groupe Klépierre. " Ce sont deux contrats de dix ans qui portent sur la quasi totalité de leurs centres commerciaux en France. Soit 24 pour Unibail-Rodamco et 73 pour Klépierre. Au total, nous allons déployer 1 200 écrans numériques de 2 mètres carrés ", explique Alexandre de Palmas, directeur général de Clear Channel France. Sans compter les " murs d'images ".

Ce basculement vers le numérique dans les centres commerciaux s'explique aisément. " C'est un univers protégé du vandalisme comme des intempéries. Surtout, 90 % des gens qui fréquentent ces lieux vont passer à l'acte d'achat, ils sont très friands de marques et de promotions. Le numérique permet de jouer sur une modulation des créations publicitaires en fonction de l'heure, de la météo... ", précise M. de Palmas.

En France, Metrobus, détenue à 67 % par Publicis et à 33 % par JCDecaux, avait lancé le mouvement. D'abord dans les couloirs du métro parisien, où 400 dispositifs sont installés depuis fin 2010. Puis dans les gares, où Metrobus doit installer un nombre d'écrans similaire. Le mouvement ne se limite pas à la France. JCDecaux, leader mondial de l'affichage, a souligné fin juillet, lors de la présentation de ses résultats semestriels, " la forte croissance du numérique ". Le groupe français dispose aujourd'hui d'un parc de 7 300 panneaux numériques dans le monde, un chiffre qui a doublé en trois ans. " Nous privilégions le numérique dans les zones de transport, où 90 % de nos écrans sont installés. Cela représente 11 % de notre chiffre d'affaires dans les transports, et 25 % à 30 % dans certains aéroports ", affirme Jean-Charles Decaux, son codirecteur général, qui reste prudent sur l'équation économique, même si le prix des écrans continue de baisser.

Interaction

Reste à savoir à quelle vitesse et sous quelles conditions ces écrans vont être installés dans la rue. La loi Grenelle 2 autorise leur déploiement, mais le décret d'application est encore en discussion. La taille des écrans ainsi que la diffusion d'images animées posant des problèmes de sécurité routière et de nuisance visuelle.

Autre enjeu, selon M. Decaux : " Le numérique permet d'entrer en interaction avec le consommateur. " " Le problème n'est pas technologique, affirme de son côté M. de Palmas. Bluetooth, Wi-Fi, code-barres : tout a été essayé. L'enjeu, c'est l'usage qu'est prêt à en faire le consommateur. " Metrobus avait suscité la polémique, en 2008, en installant dans ses écrans des capteurs pour mesurer le nombre de gens qui les regardent et un système automatique d'envoi de messages publicitaires sur les mobiles. Un dispositif débranché depuis, selon la régie publicitaire.

La question de la consommation d'énergie est aussi cruciale. La réponse sera peut-être apportée par deux sociétés françaises. Wysips et Prismaflex se sont associées, fin juillet, pour concevoir le premier panneau d'affichage autonome en énergie grâce à un film photovoltaïque transparent.

Laurence Girard
© Le Monde

TAVI, LE MOZART DE LA MODE

lu sur le site du journal Le Monde le 10 août 2011
Tavi, le Mozart de la mode


Cheveux gris, noeud géant sur la tête, et robe vintage un tantinet informe : quand Tavi Gevinson, blondinette de 13 ans, a débarqué dans les coulisses de Christian Dior, il y a un an et demi à Paris, elle était déjà célèbre. Un petit Mozart à la pointe de la mode propulsé grâce à son blog, " Style Rookie " ( " Débutante de la mode " en anglais ), au premier rang des défilés de la haute couture parisienne. Comble du succès : Karl Lagerfeld, directeur artistique de Chanel, a posé à ses côtés, adoubant l'adolescente parmi les " trendsetteuses " qui comptent.

La prépubère du Midwest sort de l'anonymat

Depuis, le petit prodige, originaire de Chicago a fait encore du chemin. Tavi irritait les journalistes de mode qui devaient lui céder la place - en même temps qu'à ses consoeurs ou confrères blogueurs - au premier rang des défilés new-yorkais ou parisiens ? Qu'à cela ne tienne. Désormais, l'adolescente fait partie de leur confrérie, si ce n'est de la planète supérieure.

Après avoir fait la couverture de Love, s'être vue confier une série mode pour le magazine Black Book, la voilà associée à l'éditorialiste Jane Pratt pour le lancement d'un site Web-magazine féminin. Deux ouvrages sont sur le point de sortir sur Tavi. Le premier sera écrit de sa main, avec l'aide de Marisa Meltzer, auteure de Girl Power, et devrait mélanger des conseils mode, beauté et cuisine... pimentés de quelques remarques féministes sur la condition difficile des ados. Le second, édité par le célèbre new-yorkais Rizzoli, sera consacré à sa (courte) vie de blogueuse de mode.

Créé en 2008, le blog de Tavi - mélange de journal intime, d'album photo de ses extravagances vestimentaires et de notes bien senties sur les stylistes et les défilés de mode - n'a pas seulement sorti de l'anonymat une petite fille du Midwest américain, faisant rêver nombre d'ados en mal de célébrité éclair. Sortant du lot par sa maturité et son franc-parler, la gamine s'est imposée et s'est fait respecter par les maisons de luxe.

Ses avis et sa popularité sur la Toile sont même devenus indispensables pour vendre des journaux ou des vêtements aux adolescents de la planète. Aujourd'hui habillée par les griffes américaines Proenza Shouler ou Rodarte, Tavi est en bonne voie pour succéder un jour à Anna Wintour, la redoutée et influente rédactrice en chef du Vogue Amérique, " croquée " dans Le Diable s'habille en Prada.

Mais craquante, elle reste. Récemment - parce qu'elle sort de l'adolescence, Tavi a découvert une chose inouïe. En plus d'être talentueuse et précoce, elle est... jolie. Et voilà la bougresse qui publie sur son blog le cliché qui le prouve et elle raconte comment elle s'est abstenue, pendant des semaines, de le montrer sur la Toile, suite à une crise existentielle.

Car comment, après avoir vanté l'anticonformisme - au point de se déguiser en grand-mère ayant avalé de l'ecstasy pour assister en bonne place aux défilés de mode les plus courus -, vivre avec un physique si conventionnel ? Finalement, conclut Tavi, désarmante de sincérité, ce don de la nature peut lui ouvrir encore des portes.

Véronique Lorelle

http://www.thestylerookie.com/

" Style Rookie "

© Le Monde

UNE SIMULATION DE CENTRE COMMERCIAL SUR I-PHONE

lu sur www.livetouch.fr le 10 août 2011
 iPhone Actualité
Kairosoft lance Mega Mall Story sur iPhone
Développez un grand magasin

Gérer un immeuble est peut-être devenu l'une de vos addictions si vous avez pris plaisir à découvrir Tiny Tower sur iOS [lien], mais vous aimeriez sans doute affiner vos capacités de gestionnaire dans un jeu plus complexe. Kairosoft se lance à son tour dans la construction 2D verticale, avec Mega Mall Story, dans lequel vous serez à la tête d'un grand magasin qu'il vous faudra personnaliser sur plusieurs étages.

En terme de gestion, le soft est très complet et se place bien dans la lignée des autres jeux de l'éditeur nippon. On peut acheter des boutiques que l'on placera dans le grand magasin, le tout est assez varié puisque l'on a à sa disposition un magasin de jouets, un restaurant chinois, une boulangerie, un cinéma, etc. Bien entendu, chaque élément est proposé à un prix correspondant à sa valeur marchande et il prendra plus ou moins de place dans un étage. La progression est bien pensée puisqu'au bout d'un moment, les plans de nouveaux magasins peuvent être échangés contre les coeurs de plaisir laissés réguilèrement par quelques clients particulièrement satisfaits. En agençant les éléments d'une certaine manière, vous pourrez réaliser des combos qui boosteront aussi bien l'argent récolté que les coeurs et il vous est même possible, moyennant une somme raisonnable, de déplacer un magasin qui trouverait mieux sa place à un autre étage. L'aspect gestion est complété par la possibilité d'investir dans le voisinage, afin de diversifier la clientèle, vous pourrez bien sûr faire des campagnes publicitaires et vous vivrez les périodes de soldes d'été et d'hiver.

Le jeu ne dénote pas sur le plan visuel par rapport à Game Dev Story, Hot Spring Story ou Pocket Academy, on retrouve donc de la 2D assez oldschool mais agréable et l'on a la possibilité de jouer en mode portrait ou paysage afin de bien visualiser son grand magasin. Les saisons s'enchainent autour de celui-ci, de même que les conditions climatiques qui pourront jouer sur le nombre de visiteurs et des défis vous seront lancés afin d'augmenter le nombre d'étoiles de votre entreprise. Les investissements sont rapidement payants et si vous n'aurez pas besoin de recharger manuellement les boutiques puisque cela se fait à l'ouverture, le matin, vous pourrez par contre échanger des coeurs contre de nouveaux services ou produits, comme des croissants par exemple, ce qui pourra vous rapporter gros puisqu'un client heureux est tout à fait capable de dépenser 2000$ dans un de vos cafés. Un bilan annuel assorti d'une récompense budgétaire est aussi au programme et vous pourrez employer quelques personnes qui amélioreront la satisfaction de la clientèle ou la renommée de vos boutiques.

Mega Mall Story saura séduire les amateurs de jeux de gestion de Kairosoft et plus particulièrement de Game Dev Story. Vous pourrez retrouver la version iPhone / iPod Touch du jeu sur l'App Store pour 2,99€ [lien].

vendredi 5 août 2011

LES MARQUES PREFEREES DES FRANCAIS...ET LES MOINS AIMEES

lu sur le site du journal Capital le 5 août 2011
Les marques préférées des Français... et les moins aimées
Ce sondage exceptionnel traduit les changements profonds de notre économie. Etre utile, voilà le secret des marques aimées.
Les marques préférées des Français... et les moins aimées

C’est le triomphe de la nouvelle économie ! Dans ce sondage exclusif Capital-BVA-Leo Burnett, les champions de l’Internet occupent les meilleures places. Google, bien sûr, numéro 1 hors catégorie de ce palmarès portant sur une sélection de 101 marques grand public. Mais aussi Amazon (5e), YouTube (11e) ou le français Vente-privee (12e). Des icônes comme Coca-Cola ou Nestlé sont désormais reléguées au 20e rang du classement général. Pour aboutir à ce résultat, nos sondeurs ont mesuré la force du discours des marques, leur capacité à faire de leurs clients des prescripteurs (ils la recommandent aux amis) et leur aptitude à changer la vie des gens. Sur ce dernier critère, les géants du Web font la différence. «Internet et l’e-commerce ont redonné le pouvoir au consommateur», analyse Michel Perret, DG en charge du planning stratégique chez Leo Burnett.

Parmi les résultats de notre classement, présenté par univers d’activité, on soulignera un trait bien français, la méfiance envers les puissants et ceux que l’on soupçonne d’être trop avides. Ainsi les banques et les assurances, qui investissent pourtant beaucoup en communication, n’arrivent pas à se défaire de leur mauvaise réputation. Dans cet univers, seules les mutualistes, comme le Crédit mutuel, la Maaf ou MMA, échappent au soupçon. Même si ces deux dernières ne sont pas totalement à but non lucratif.

Jean Botella

Comment a été établi ce classement

Ce sondage Leo Burnett-BVA, réalisé sur Internet du 6 au 16 mai 2011, repose sur un échantillon représentatif de la population française de 15 ans et plus, constitué sur des critères d’âge, de sexe, de CSP du chef de famille et de région. 4 179 personnes ont été interrogées sur une sélection de 101 marques, soit 800 à 900 observations pour chacune d’elles. La note, sur 200, a été
déterminée en fonction de réponses à 11 questions regroupées en trois thèmes : «discours» («c’est une marque qui fait beaucoup parler d’elle»), «mobilisation» («pourriez-vous conseiller les marques ou enseignes suivantes à vos proches ?») et «action» («c’est une marque qui change ma vie»).

Banques et Assurances : Les enseignes mutualistes échappent au lynchage



La perte de confiance envers les institutions financières est profonde. En témoignent les notes, toutes inférieures à 100. Mais elle frappe plus les banques capitalistes que les mutualistes. Comme le Crédit mutuel ou MMA, ces dernières ont dynamisé leur image par des publicités décalées («mon conseiller n’est pas commissionné», «zéro blabla, zéro tracas»). La réputation des sociétés de crédit reste toujours aussi mauvaise. Cetelem s’en sort un peu mieux que les autres, sauvé par Crédito, son bonhomme vert.

Télécoms, High-Tech : Free premier français, Microsoft toujours vigoureux


Surprise, Microsoft devance Apple dans le cœur des Français. Porté par le succès de Kinect et le rachat de Skype, le géant de Seattle joue encore un rôle essentiel dans leur vie quotidienne. On s’étonnera aussi de voir Samsung égaler Sony. Côté français, Free réalise un joli coup. Avant même d’avoir lancé son service de téléphonie mobile, prévu en 2012, il coiffe ses concurrents au poteau. Le thème du «petit» contre les «gros», Orange et SFR, qu’il a une nouvelle fois entonné, inspire la sympathie.

Médias : Internet supplante la télé, M6 dépasse France 2


Les marques d’Internet détrônent haut la main celles de la télévision, enregistrant en particulier un triomphe auprès des 15-24 ans. Google (premier au classement général), YouTube ou Facebook suscitent l’admiration notamment pour leur sens de la communication et leur capacité à changer la vie des utilisateurs. Côté télé, M6, l’ex-petite chaîne qui monte, passe pour la première fois devant France 2. La marque est plus forte auprès des jeunes et jugée plus sympa que le rouleau compresseur TF1, plombé par une «pénalité au leadership», selon les termes de Michel Perret, de Leo Burnett. En France, on préfère les Poulidor.

Alimentation : Danone au top, McDo et KFC ratent la moyenne


Carton plein pour Evian (lire aussi page 36), que 87% des Français sont prêts à recommander, tandis que 68% d’entre eux estiment que la marque «fait ce qu’elle dit» : offrir la jeunesse. Cela réjouira Danone, étonnant troisième, alors que, de plus en plus marque ombrelle, il apparaît moins sur les produits. Nespresso – et son ambassadeur, George Clooney – talonne Evian de peu. La pub fait toujours recette et, surtout, le concept de dosettes est salué car il «change la vie». La communication de McDonald’s aussi est, selon notre sondage, appréciée. Mais comme le prouve l’avant-dernière place du roi du hamburger, bien communiquer ne suffit pas pour se faire aimer. Les 15-24 ans, entre autres, lui préfèrent Coca-Cola ou Nutella.

Distribution : Un match de plus en plus serré entre les grandes surfaces et les champions du e-commerce


Cote d’amour au top pour Ikea. Design, qualité, prix : la marque cartonne. Loin devant Conforama, qui n’obtient pas la moyenne (95 sur 200). La surprise ? Vente-privee.com. Testée pour la première fois, l’enseigne arrive quatrième grâce à sa promesse d’offrir de bonnes affaires en exclusivité. La famille Mulliez place trois de ses enseignes (Auchan, Décathlon, Leroy Merlin) dans le top 10. Dans le hard discount, Lidl, avec un assortiment élargi, creuse l’écart avec Franprix et Leader Price, au positionnement plus flou, notés 70 et 80 seulement.

Automobile : Superbe percée de Peugeot, triomphe d’Audi



Audi est plus que jamais la pépite du groupe Volkswagen. Les sondés recommandent la marque aux anneaux avant Mercedes, parce qu’ils estiment qu’elle remplit sa mission en termes d’innovation et de qualité. Surprise, Peugeot profite de sa montée en gamme et de ses derniers lancements. Renault ? En attendant les véhicules électriques, qui pourraient modifier son image, le constructeur paie la banalité de sa gamme. Et la récente fausse affaire d’espionnage n’a rien arrangé.

Energie, transports : la cote des services publics faiblit


Les grands noms de ce secteur arrivent loin dans le classement général, après la soixantième place, avec des notes toutes inférieures à la moyenne de 100. Cette image négative n’a rien à voir avec le statut, public ou privé : EDF fait 13 points de mieux que GDF Suez. Autre mal-aimé, le pétrolier Total : la flambée des prix à la pompe et ses profits de 12 milliards d’euros pèsent lourd. Dans les transports, la SNCF, notée 93, paie pour ses retards et ses soucis de qualité. L’effet TGV ne joue plus.

© Capital.fr

LES PARFUMS ANNICK GOUTAL A L'HEURE SUD-COREENNE

lu sur le site du journal Le Monde le 5 août 2011

Les parfums Annick Goutal à l'heure sud-coréenne


Heure Exquise, Petite Chérie, Les Nuits d'Hadrien ou Songes... : tous ces parfums Annick Goutal changent de propriétaire et passent sous pavillon sud-coréen. AmorePacific, de loin le principal groupe de cosmétiques coréen avec 30 % de parts sur son marché national, a annoncé, mercredi 2 août, qu'il rachetait cette petite entreprise française de parfums de luxe à son propriétaire depuis 2005, le fonds d'investissement américain Starwood Capital. Le prix de la transaction n'a pas été dévoilé.

Le nouvel acheteur possède déjà les licences des parfums Lolita Lempicka, qui sont d'ailleurs fabriqués près de Chartres, dans le pôle de compétitivité " Cosmetic Valley ". Le propriétaire sud-coréen s'est félicité de cette opération qui lui permet de " renforcer son portefeuille de marques et renforcer les bases de son implantation dans le domaine du parfum dans toute l'Asie ".

L'histoire d'Annick Goutal est peu commune. Destinée depuis son enfance à une carrière de pianiste, cette belle jeune femme préfère d'abord devenir mannequin, puis, après une rencontre décisive avec un parfumeur grassois, laisse tomber les concerts, les podiums et les coulisses de la mode pour s'engouffrer dans l'odyssée de la création des parfums.

Annick Goutal devient " nez " et ouvre sa première boutique en 1980, rue de Bellechasse à Paris dans le 7e arrondissement. Ses senteurs, vendues dans des flacons assez rétro aux cannelures longilignes, s'imposent. En 1985, le groupe familial Taittinger (qui détient alors entre autres les hôtels parisiens Le Crillon, le Lutétia, ou encore le cristal Baccarat et d'importantes maisons de champagne....) en prend le contrôle et permet à la maison de parfums de croître à l'international. Au tournant des années 1990, certaines de ses fragrances font partie des cinq meilleures ventes des grands magasins chics de New York, Saks ou Neiman Marcus. Romantiques, les Américaines ont un petit faible pour Grand Amour ou Ce soir ou jamais...

1 300 points de vente

Cette success story est endeuillée en 1999 par la disparition précoce de la fondatrice du groupe, Annick Goutal, emportée à 53 ans par un cancer. Brigitte Taittinger, PDG du groupe depuis 1992, assure la suite et continue à développer l'entreprise, aidée par la fille d'Annick Goutal, Camille, et par l'autre nez de la maison, Isabelle Doyen.

En 2005, Annick Goutal change une nouvelle fois de propriétaire quand Starwood Capital acquiert le groupe Taittinger. Quatre ans plus tard, la marque effectue ses premiers pas en Asie, d'abord au Japon puis en Chine. Aujourd'hui, ces parfums sont vendus dans près de 1 300 points de vente dans une vingtaine de pays. Starwood Capital avait songé à céder la société au début de la crise financière en 2008. Depuis trois ans, elle restait légèrement déficitaire. Sa PDG avait pour un temps, convaincu ses propriétaires de renoncer. Cette fois-ci Les Nuits d'Hadrien seront orientales.

Nicole Vulser
© Le Monde

samedi 9 juillet 2011

SIX SATURN ET UN BOULANGER A VENDRE

lu sur le site du journal LSA le 9 juillet 2011
Six Saturn et un Boulanger à vendre
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Pour obtenir le feu vert de l'autorité de la concurrence au rachat des magasins Saturn français, HTM Group (Boulanger) s'est engagé à céder cinq des 34 Saturn, situés à Aubergenville, Mulhouse, Angers, Le Havre et Toulon. HTM cédera aussi un Boulanger à Tours et renonce à créer un Saturn à Vedène […]

samedi 2 juillet 2011

BRIDGEPOINT A PLUS DE 50 % CHEZ MEZZO DI PASTA

Bridgepoint majoritaire chez Mezzo di Pasta

Le réseau en franchise de restauration rapide de pâtes a cédé plus de 50 % de son capital.

*

Le fonds d’investissement Bridgepoint Development Capital s’est mis à table… Et vient d’engloutir le groupe alsacien Mezzo di Pasta, le réseau de restauration rapide de pâtes en franchise. Ce fonds, spécialisé dans l’investissement dans les PME et émanation du britannique Bridgepoint, précise qu’il est devenu l’« actionnaire majoritaire » de Mezzo di Pasta aux côtés des dirigeants qui conservent leur participation. Bridgepoint Development Capital, dont la maison-mère possède l’opticien Alain Afflelou et le bijoutier Histoire d’Or, est entré en rachetant les 22,5 % de la participation du groupe Arts et Biens ainsi que celle d’un des trois fondateurs. Pour Emmanuel Guth, président et co-fondateur de Mezzo di Pasta, ce nouvel actionnaire arrive « pour soutenir un projet de développement actif ». Le dirigeant estime que son groupe, créé en 2002, est en « phase intermédiaire » : en 2010, il a réalisé un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros (50 millions prévus en 2011) avec 126 points de vente. « En France, nous avons un potentiel de 300 points de vente. Nous comptons doubler notre réseau dans les cinq ans à venir et ouvrir des filiales à l’étranger. Cela nécessite des moyens financiers importants », explique-t-il. L’enseigne emploie plus de 1 000 personnes (dont 38 au siège à Schiltigheim) et vient d’ouvrir un point de vente au Mexique.

lundi 20 juin 2011

LE CENTRE VILLE : UN LIEU TOUJOURS AUSSI CHER AU COEUR DES FRANCAIS

lu sur le site www.toute-la-franchise.com
Le centre-ville : un lieu toujours aussi cher au cœur des Français !
2011-06-20 03:36:00

Le centre-ville et ses commerces restent pour les Français un lieu privilégié de promenade et de shopping. C'est ce qui ressort en filigrane des résultats de la 3e vague du Baromètre Carrefour Property - Centre-ville en mouvement - TNS Sofres publiés le 25 mai dernier.

Pour la 3e année consécutive, le Baromètre Carrefour Property – Centre-ville en mouvement - TNS Sofres est allé à la rencontre des Français vivant dans des agglomérations de 20 000 habitants ou plus pour mieux comprendre la relation qu'ils entretiennent avec leur centre-ville.

Qu'est-ce que la notion de centre-ville signifie ? Le regain d'attachement perçu ces dernières années à l'égard du centre-ville se poursuit-il ? Quelles sont les attentes actuelles des Français vis-à-vis de leur centre-ville et des commerces qui s'y trouvent ? L'enquête apporte quelques éléments de réponses instructifs pour le secteur de la franchise.

Un centre-ville pluriel...

Le centre-ville pour les Français interrogés a des frontières fluctuantes. Ainsi, pour les habitants des grandes agglomérations métropolitaines comme Paris, Lyon ou encore Marseille, le Centre-ville c'est à 36% le cœur de son quartier, un pourcentage qui retombe à 18 points pour l'ensemble des personnes interrogées. Plus classiquement, 52% estiment que le centre-ville c'est le centre de sa commune, ou le centre de l'agglomération pour 37% des habitants d'agglomérations de moins de 100 000 habitants (26% au total). Selon l'analyse de l'enquête, « l'identification du centre-ville par les populations urbaines est plurielle, et cette pluralité met sur la table le sujet de la gestion d'une coexistence de plusieurs centres-villes au sein des grandes agglomérations. »

En terme de fréquence de visite, le centre-ville est principalement attractif pour faire ses courses de proximité (librairie, tabac...) puisque 51% des personnes interrogées disent y aller régulièrement et 14% occasionnellement. La seconde raison d'aller en centre-ville c'est pour faire du shopping et se balader (38% régulièrement contre 34% un an plus tôt). Le centre-ville c'est aussi là où l'on va pour accomplir des démarches administratives diverses (mairie, poste...). 17% des personnes interrogées évoquent des déplacements réguliers pour cette raison (36% occasionnellement).

La virée en centre-ville pour aller au restaurant, dans un bar ou un café est en perte de vitesse. 13% des personnes interrogées disent rejoindre le centre-ville régulièrement pour cette raison, contre 17% l'année précédente. A la question : « Pour vous, le centre-ville c’est d’abord un lieu... » : 52% des personnes interrogées répondent « agréable pour se promener », suivi à 46% par « pratique pour faire ses courses ». 36% jugent que le centre-ville est un lieu animé (58% pour les habitants de Paris, Lyon, Marseille) et 33% jugent que le lieu est convivial.

La grande majorité des Français plébiscitent leur centre-ville

Les résultats du baromètre 2011 font ressortir que 81% des Français interrogés aiment leur centre-ville. « L'attachement des populations urbaines à leur centre-ville se renforce » atteste les analystes de l'enquête. Dans le détail, l'attachement est à des degrés divers : 27% aiment beaucoup leur centre-ville, 54% aiment assez, tandis que les « pas vraiment » ne sont plus que 13% et les « pas du tout » 4%.

Les avis les plus négatifs sont principalement partagés par les plus de 65 ans (25% qui n'aiment pas leur centre-ville contre 17% au total). Concernant la perception qu'ont les Français de leur centre-ville, le regard est plus positif qu'en 2010. 51% des personnes interrogées attestent ainsi que leur centre-ville s'est beaucoup dynamisé ces dernières années. Un pourcentage en hausse par rapport à l'année précédente puisqu'ils étaient 47% à avoir noter une dynamisation.

A la question "Il y a de plus en plus de magasins d'enseignes nationales dans mon centre-ville", les pourcentages sont par contre en baisse. Ils étaient 41% à le penser en 2010 pour 37% en 2011. Par contre, la tendance s'inverse quand on évoque les petits commerces indépendants de quartier. Là les Français interrogés pensent qu'il y en a plus en 2011 (34%) qu'en 2010 (30%).

Attractivité des commerces, des efforts restent à faire !

Sur la question des efforts des commerces et enseignes pour développer leur attractivité, les avis sont mitigés. En effet, 50% des personnes interrogées pensent que des progrès ont été faits sur les vitrines et la présentation des commerces (contre 36% qui n'ont pas constater de réel effort), 45% pensent aussi que des efforts ont été faits pour l'accueil en magasin et le choix offert (respectivement 38% et 41% des personnes interrogées n'ont pas vu de changement). Des progrès restent encore à faire aussi sur les services annexes comme la livraison à domicile, les services en magasin... 39% des personnes interrogées ne notent aucun progrès en la matière, pour 35% qui ont vu une différence.
Mais là où le bât blesse franchement c'est sur le terrain des prix : 63% des personnes interrogées n'ont pas vu de progrès sur la compétitivité des prix en centre-ville pour seulement 21% qui ont noté des progrès. L'enquête note toutefois des divergences d'appréciations selon la taille des villes. Ainsi, Les habitants d'agglomérations de moins de 100 000 habitants constatent à 63% que des progrès ont été faits sur les vitrines et les présentations des boutiques (50% pour l'ensemble des interviewés).

Même chose sur le terrain de l'accueil en magasin : les habitants d'agglomérations de moins de 100 000 habitants sont 54% à avoir notés des progrès contre 45% pour l'ensemble des interviewés. Enfin, les habitants de Paris, Lyon et Marseille estiment plus massivement que les autres les progrès réalisés sur les services annexes : 53% contre 35% pour l'ensemble des interviewés.

Des attentes fortes en matière de diversité de l'offre commerciale

A la question "Quels changements aimeriez-vous voir apporter en priorité à votre centre-ville ?", les Français placent l'accessibilité en première place. 34% des personnes interrogées souhaiteraient des accès facilités (parkings, transports en commun) et 29% une circulation plus facile en centre-ville et aux abords. La réponse "plus d'animations tout au long de l'année" arrive troisième position avec 27% des attentes, à égalité avec "davantage de boutiques ou de petits commerces". Un regain de propreté et de sûreté est réclamé par 26% des personnes interrogées (63% des habitants de Paris, Lyon et Marseille). Davantage de rues piétonnes serait également bienvenu pour 25% des personnes interrogées (51% des habitants de Paris, Lyon et Marseille). A noter également, 6% des personnes interrogées souhaiteraient plus de grands magasins ou de supermarchés en centre-ville.

Internet et les achats en centre-ville

Pour 2011, le baromètre Carrefour Property – Centre-ville en mouvement - TNS Sofres a décidé d'ouvrir un nouveau chapitre à son étude portant sur le rôle d'Internet dans les modes de consommation actuels. « Un rôle conséquent, puisque pour 62% des interviewés le web et les nouvelles technologies ont fait évoluer leur façon de faire des achats » soulignent l'analyse de l'étude.
Et de fait, produit par produit, l'enquête pointe la montée en puissance de la concurrence du e-commerce pour le centre-ville. Si l'alimentaire n'a pas trop d'inquiétude à se faire pour l'instant (36% des personnes interrogées achètent en centre-ville, 52% en centre commercial de périphérie, et seulement 1% sur internet), d'autres secteurs par contre ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi, les services de voyages sont achetés à 25% sur internet contre 15% en centre-ville et 16% en centre-commercial de périphérie.

D'autres secteurs sont également soumis à de plus en plus de concurrences par le web comme notamment l'achat de matériel informatique, hifi, photo et vidéo (12% sur internet, 45% en centre-commercial de périphérie et 12% en centre-ville), ou encore les produits culturels comme les livres, la musique, les films (11% sur internet, 27% en centre-ville et 34% en centre commercial de périphérie).

Le poids d'internet est également de plus en plus important en ce qui concerne la recherche d'information et de conseils dans les choix de consommation. 42% des personnes interrogées déclarent ainsi avoir déjà recherché des informations sur internet avant de sortir en ville, 38% avant de faire des courses en centre commercial en périphérie, 33% avant de faire des courses dans une autre ville que la sienne, et 27% avant de faire des courses dans son centre-ville.
« L'idée que le parcours du consommateur se transforme et qu'il faudra repenser les fonctions commerciales du centre-ville en prenant en compte cette nouvelle donnée semble s'imposer » conclut l'analyse du baromètre.

Dominique André-Chaigneau, Rédaction TOUTE LA FRANCHISE©

samedi 18 juin 2011

ABERCROMBIE & FIRTCH DEFERLE SUR LA FRANCE

lu sur le site www.staragora.fr
Abercrombie & Fitch déferle sur la France
Mis en ligne le 17/06/2011 à 14:09
© Splashnews
Abercrombie & Fitch déferle sur la France

Après l'ouverture d'une première boutique à Paris, le groupe Abercrombie and Fitch va étendre sa présence en France par l'intermédiaire de sa marque filiale, Hollister.

Après l'ouverture tant attendue d'une boutique Abercrombie and Fitch sur les Champs-Elysées le 19 mai dernier, sa marque sœur, Hollister, prévoit d'ouvrir quatre magasins en France d'ici la fin de l'année.

Ce sont les centres commerciaux du groupe Unibail-Rodamco qui accueilleront ces premières implantations, notamment Vélizy 2, près de Versailles, en septembre, puis Carré Sénart, au sud-est de Paris, et dans deux villes de province dont les noms n'ont pas encore été confirmés...

Hollister proposera aux accrocs et amateurs de la marque, l'ouverture de magasins spacieux : 850 à 1000 mètres carrés. La petite sœur d'Abercrombie espère conquérir le cœur des 18-24 ans et aussi des consommateurs plus jeunes, à partir de 13 ans.

Pour être encore plus proche de la culture américaine, et séduire ses millions de consommateurs, Hollister compte bien nous plonger dans l'univers de la Californie du Sud en mettant en scène surf et décors de plage.

L'ouverture de la 1ère boutique Abercrombie avait déjà fait sensation auprès de la population avec une trentaine de mannequins habillés des vêtements de la marque, des kilomètres de queue, un succès impressionnant. Petite sœur Hollister connaitra t-elle un si grand succès ?