mardi 31 mai 2011

CHOCOLATS ROLAND REAUTE

Deux nouveaux magasins pour Chocolats Roland Réauté
30/05/2011

Le réseau Chocolats Roland Réauté s’agrandit et ouvrira prochainement deux nouveaux magasins dans deux nouvelles régions.

Chocolats Roland Réauté arrive dans le nord
Prremière zone commerciale du Nord de la France, Noyelles se situe à 30 kilomètres au sud de Lille et attire 15 millions de visiteurs par an. Sa zone de chalandise s’appuie sur un bassin de 300 000 habitants répartis entre Arras, Douai, Lens, Hénin et Noyelles. C’est dans cet emplacement idéal, à Noyelles-Godault dans la ZAC du Bord des Eaux, au Centre commercial Auchan, que Christophe BARATTE inaugurera sa boutique Chocolats Roland Réauté le lundi 27 Juin.

Après 20 ans passés dans le secteur bancaire où il exerçait dernièrement les fonctions de Directeur de groupe en région Nord, Christophe Baratte, originaire du Nord de la France, marié et père de 2 enfants, tourne la page et rejoint, à 42 ans, la franchise Chocolats Roland Réauté.

Chocolats Roland Réauté s’implante dans le lyonnais
En région lyonnaise, c’est à Tignieu Jameyzieu qu’une succursale Chocolats Roland Réauté ouvrira ses portes le vendredi 1er Juillet. Elle se situe dans le centre commercial E.Leclerc, place du Dauphiné, à 25 kilomètres à l’Est de Lyon. Cet emplacement correspond à une zone de chalandise 65 000 habitants.

30-05-2011 Sophie, Journaliste toute-la-franchise.com

jeudi 26 mai 2011

APRES LE QUICK HALAL, LE SUPERMARCHE 100 % HALAL

lu sur le site www.yabiladi.com
France : Après le Quick Halal, le supermaché 100% halal
[Date de publication] 25.05.2011 | 20h51
[Après avoir lancé en 2009 une marque de distribution halal nommée « Wassila », Casino envisage aujourd’hui d’ouvrir en France des magasins entièrement dédiés à l’alimentation halal. L'ouverture des premiers « Wassila Stores » est prévue pour les prochains jours dans la région parisienne et au nord de la France, notamment à Roubaix. Pour le moment,

Le géant français de la grande distribution, Casino, envisage d’ouvrir prochainement des magasins 100% halal, rapporte le site France-moyenorient. Ces magasins s'appelleront « Wassela Stores », en référence à la marque de distribution ainsi qu’au site de traçabilité des produits halal, lancés déjà en 2009 par le groupe. Les premiers magasins devront ouvrir dans la région parisienne ainsi que dans la ville de Roubaix, dans le nord de la France, où l’enseigne de restauration rapide Quick détient notamment un lieu de vente halal.

Interrogé par Saphir News, le directeur de l’innovation de Casino, Jean Prévost, s’est exprimé, mardi 24 mai, au sujet du marché halal en France. Il estime en effet que le fait de « commercialiser du halal n'est pas un acte religieux. C'est prendre en compte les besoins, les attentes de toute une clientèle -en l'occurrence une clientèle musulmane - et essayer de satisfaire celle-ci au mieux ».

« Nourrir un monde de diversité »

En charge depuis 2007 du développement du halal au sein de l'enseigne Casino en France, Jean Prévost explique que « dans une société de plus en plus diverse, nous avons choisi de participer à cette diversité. Notre slogan : nourrir un monde de diversité, repose sur de vraies valeurs qui arrivent de loin dans le temps et dans la mentalité de nos équipes ».

« Selon les régions, selon les villes, notre clientèle compte entre 8% et 50% de musulmans. Comment pourrions-nous ne pas être attentifs au fait que nos clients sont de plus en plus nombreux à demander des produits halals ? » Pour M. Prévost « les satisfaire dans leurs attentes » serait le meilleur moyen qui correspondra et à l’intérêt économique de Casino et à celui du consommateur musulman.
Ghita Ismaili
Copyright Yabiladi.com

GOOGLE PHOTOGRAPHIE AUSSI LES MAGASINS

Maintenant, Google photographie aussi les magasins

Pour son service «Google Places», le géant des moteurs de recherche veut à présent photographier également les locaux des petits magasins, restaurants, etc. Uniquement sur demande cependant.

Sur Google Places, les exploitants de magasins, de restaurants, de bars, etc., peuvent publier des informations sur leurs entreprises, qui sont ensuite intégrées à Google Maps. Les commerçants peuvent, entre autres, télécharger vers l’amont des photos de leurs locaux. Google veut maintenant franchir un pas de plus et envoyer ses propres photographes professionnels photographier l‘intérieur des magasins. Celui qui souhaite que son bar ou son petit magasin soit photographié par un professionnel peut en faire la demande en ligne. Le service de Google est gratuit, mais le géant de l’Internet garde les droits sur les photos faites. Les visages des clients seront floutés automatiquement comme sur StreetView.

Pour l’instant, cette offre n’existe que dans certaines villes des États-Unis, en Australie, au Japon et en Nouvelle-Zélande. Il faut attendre pour savoir si ce service sera aussi disponible en Suisse.

COMPARER LES PRIX AVEC UN MOBILE DANS UN MAGASIN ,

lu sur le site www.orserie.com
Comparer les prix avec un mobile dans un magasin ?

mercredi 25 mai 2011

Article rédigé par bijouramag

Nouveaux comportements : le consommateur compare les prix avec son téléphone portable directement dans la surface de vente. Il est maintenant interdit a un responsable de magasin d’interdire qui que ce soit de scanner un article dans son magasin. C’est une jurisprudence issue de la guerre en grande distribution qui le dit.
Comparer les prix avec un mobile dans un magasin ?

Le dirigeant du Super U de Pornic (44) a refusé à son concurrent le centre Leclerc voisin de relever les prix avec un outil de scannage des prix. Le patron du centre Leclerc a porté plainte et il a gagné…

Cette jurisprudence confirme maintenant qu’Il est donc clairement interdit a un service de sécurité d’interdire le scanage de prix par un outil électronique à qui que ce soit dans une surface de vente.

La jurisprudence indique que "l’utilisation d’un dispositif de lecture optique, n’est pas de nature à causer un trouble. (Pas plus les relevés de prix manuels)".

Leclerc pornic-44

Au départ, le dirigeant du Super U de Pornic n’a vu qu’une attente a sa susceptibilité qu’un salarié d’un concurrent voisin vienne dans son rayon comparer les prix. Le dirigeant de Leclerc n’a vu qu’un empêchement de circuler dans le cadre d’une concurrence purement locale, mais à coup sur, aucun d’entre eux n’a pensé à la portée nationale et intellectualisé que les consommateurs peuvent maintenant le faire aussi. Cette décision bien dérisoire va avoir des conséquences que les intéressés n’ont surement pas encore évaluées sur l’ensemble du commerce. Et pas seulement celui de l’alimentaire ! Il va s’élargir a l’ensemble de la distribution et la distribution spécialisée moins au fait de la concurrence dure n’y échappera pas. Les magasins sélectifs et spécialisés rechignent a laisser faire ses nouvelles pratiques. Maintenant la loi est opposable. Si tous les e-commerçants connaissent déjà la comparaison en temps réel, l’arrivée des nouvelles technologies va bouleverser la donne.

Cette décision de la cour d’appel de Rennes pour les distributeurs favorisera les relevés de prix mais la conséquence indirecte qu’ils n’ont surement pas encore prévu, c’est que les consommateurs aussi !

Si les grandes surfaces sont équipées de scanettes, aujourd’hui ils ne sont plus les seuls ! Le développement des applications de shopping sur les mobiles permettent aux utilisateurs de ces téléphones portables, qui intègrent cette fonction, de scanner le code barre d’un produit à l’aide de l’appareil photo intégré. Il existe des applications payantes et gratuites. Certaines de ces applications comparent alors en temps réel le prix du produit sur des centaines de sites, ou le consommateur peut le faire aussi manuellement avec une recherche rapide sur le web du même téléphone portable.

Une nouvelle habitude vraisemblablement est déjà née et va croître dans les prochaines années, la comparaison par téléphone portable en temps réel par portable. Le client pourra voir en temps réel si le prix du magasin est moins cher que l’e-commercant. Cette nouvelle méthode de comparaison va se répandre à l’avantage du e-commerce. Le scanage électronique permettra de savoir si cette jolie chaussure « Puma » est moins chère directement du magasin Décathlon ou sur le vendeur en ligne de chaussure en ligne « Spartoo ». Elle permettra de savoir si cette montre Festina est moins chère directement dans le magasin « Louis Pion » ou sur le site Internet « bijourama.com ». Elle permettra de comparer directement dans le lieu de vente, et ça ce sera un nouveau comportement. Elle va donner un avantage aux entreprises sur Internet. Une nouvelle pratique est née, la concurrence va avec ces nouvelles applications de mobile prendre une nouvelle dimension. Le prix focalisera aussi les crispations. Actuellement un début, mais bientôt nous allons voir tous les clients avec le portable en main devant les articles qu’ils veulent, mais pas pour prendre des photos, mais comparer les prix.

Le monde change…

mercredi 25 mai 2011

DES MAGASINS POUR RETOURVER LE GOÛT DES FRUITS ET DES LEGUMES DE SAISON

lu sur le site du journal Le Monde le 25 mai 2011
Des magasins pour retrouver le goût des fruits et des légumes de saison

DES CAGETTES vides empilées, des fruits et légumes posés de-ci de-là, un tableau d'école où sont inscrits à la craie les produits du jour et leur provenance... La Maison POS (pour " produits objectivement savoureux "), ouverte comme un garage sans vitrine ni porte sur la rue de Charonne, détonne entre ses voisins, deux classiques bars parisiens.
A sa tête, Pierre Olivier Savreux, un ancien journaliste reconverti depuis décembre 2010 dans la distribution alimentaire. Mais pas n'importe laquelle. Dans ce quartier en voie de gentrification avancée, l'entrepreneur est un adepte du fameux " circuit court " pour s'approvisionner : il ne va ni à Rungis ni chez un grossiste, mais fait ses achats directement auprès de petits producteurs des environs. " A Paris, les bons produits se trouvent, très chers, dans des épiceries fines. D'où mon envie de proposer de la qualité à un prix juste ", explique-t-il. Pour maintenir des prix corrects, il ne vend que trois variétés de légumes et trois de fruits par jour. " Les étals qui proposent des produits en abondance jettent en moyenne 25 % de leur marchandise, une perte qui se retrouve dans les prix. Depuis mon ouverture, je ne jette quasiment rien ", explique-t-il. Il se paye même le luxe de proposer chaque jour une soupe à 1 euro, " alors que, dans les bars branchés des environs, c'est de quatre à cinq fois plus cher ". Cette soupe est devenue un incontournable de la maison. " Au coeur de l'hiver, j'en ai cuisiné jusqu'à 35 litres par jour pour des étudiants, des personnes âgées et certains clochards, explique-t-il. Cet été, je continue pour quelques irréductibles mamies. "
Une note sur l'étiquette
Cette initiative parisienne n'est pas une exception. Un peu partout en France fleurissent des projets pour plaire aux locavores. Comme Sous l'cerisier, boutique qui a ouvert le 20 avril dans le centre-ville de Villeurbanne (Rhône), au pied d'un immeuble de logements sociaux. Là aussi, une envie " de proposer des produits accessibles en direct d'une vingtaine de producteurs les plus proches possible ", explique Béatrice Beaufils, salariée du lieu, porté par une société coopérative d'intérêt collectif.
A quelques kilomètres de là, dans le 7e arrondissement de Lyon, existe depuis un an " Trois petits pois ", une épicerie dont chaque produit reçoit une note, apposée sur l'étiquette. " 20 " signifie que l'aliment a obtenu 5 sur 5 sur les quatre critères suivants : production locale, origine biologique, emballage économique et issu du commerce équitable.
Plus au sud, le petit village d'Aguin (900 habitants), dans l'Isère, accueille depuis novembre 2010 Papillon et Basilic, à l'initiative de Christelle Thivolle, ancienne cadre marketing dans une société agroalimentaire. " Consommer du bio qui vient de loin, ce n'est ni économique ni écologique ", explique-t-elle. Dans sa boutique, Christelle pousse le concept jusqu'à proposer des cosmétiques et des produits d'entretien provenant d'une ville voisine.
Toutes les régions s'y mettent. Et si vous ne trouvez pas de magasins proches, essayez donc... la gare SNCF. Une centaine en France ouvrent leurs quais aux petits producteurs pour vendre aux travailleurs rentrant le soir des victuailles fraîches et... locales.
L. Be.
© Le Monde

UNE TAXE "TROTTOIR" POUR TOUS LES COMMERCES

Une «taxe trottoir» pour les commerces

Les commerces avignonnais dont les clients stationnent dans la rue et les banques dotées de distributeurs de billets sont soumis, depuis le 1er janvier, à une redevance d’utilisation du domaine public, une première en France. Cette «taxe trottoir» vise les commerces qui «ont besoin du domaine public pour effectuer leur vente», a indiqué hier un responsable de la mairie. «Un cafetier qui a une terrasse paie le domaine public. Là, c’est la même chose», a-t-il expliqué. Au total, une cinquantaine d’établissements sont concernés, ce qui devrait rapporter 90.000 à 100.000 euros par an à la municipalité.

mardi 17 mai 2011

L'ESPRIT DU COMMERCE EQUITABLE MENACE PAR SA BANALISATION DANS LES MAGASINS;

lu sur le journal électronique Le Monde le 17 mai 2011

L'esprit du commerce équitable menacé par sa banalisation dans les magasins


Depuis le début des années 2000, le commerce équitable a vu sa notoriété s'envoler. La Quinzaine du commerce équitable, lancée samedi 14 mai jusqu'au dimanche 29 mai, fête d'ailleurs sa onzième édition. Mais les acteurs de ce marché sont aujourd'hui confrontés à un défi : comment poursuivre le développement de ce système économique profitant aux petits agriculteurs du Sud, sans trahir ou dévoyer ses principes, son éthique ? Et ce dans un contexte de flambée des cours mondiaux des matières premières agricoles.

Le commerce équitable consiste à acheter à un prix minimum garanti des produits agricoles à des coopératives de petits producteurs. Tout en les aidant à devenir autonomes. Or si ce prix d'achat garanti pouvait être hier supérieur au cours mondiaux, la flambée des prix a changé la donne : aujourd'hui les petits producteurs se voient proposer par des intermédiaires commerciaux d'être payés cash avant récolte et à des prix supérieurs. La tentation est grande pour ces producteurs de succomber à une vente rapide.

" Une centaine de containers représentant 2 000 tonnes de café n'ont pu ainsi être honorés ces derniers mois, ne cache pas Christophe Roturier, directeur délégué France de Max Havelaar, dont le label figure sur plus de 80 % des produits agroalimentaires équitables dans le monde. Le phénomène est loin d'être généralisé. Mais il fragilise les coopératives. Demain, quand les cours se retourneront, les producteurs ayant succombé à cette tentation se retrouveront seuls. "

Max Havelaar a ainsi récemment revu à la hausse le prix minimum garanti du café, et doublé dans cette filière la prime de développement destinée à financer des investissements productifs. Et ce " pour garder le système attractif ".

Renforcer la qualité et la productivité des cultures des petits producteurs est d'autant plus essentiel que le système doit pouvoir répondre à une demande croissante. Depuis cinq à six ans, de plus en plus de marques et de distributeurs cherchent à s'insérer dans cette filière commerciale. Marks & Spencer, Ben & Jerry's, Carrefour, Leclerc, Starbucks... : les exemples sont innombrables

Cette ouverture à la grande distribution et à des géants de l'agro-alimentaire a largement contribué à faire décoller les ventes. Elle a cependant conduit FLO, l'organisme gestionnaire des règles de certification des produits Max Havelaar, à " ajuster " certaines de ses règles de base. En plus des coopératives de petits producteurs, de grandes plantations ont ainsi été insérées dans le système.

" Cette décision a été motivée par la volonté de ne pas laisser sur le bord de la route les salariés agricoles pauvres, explique M. Roturier. Et pour certaines cultures, comme le thé ou la banane, il est difficile de faire du volume avec les seuls petits producteurs. Mais nous sommes très exigeants envers ces plantations, en termes de conditions de travail notamment. "

Reste que des petits producteurs se sont sentis lésés. Ceux d'Amérique Latine ont même créé en 2006 leur propre label, Simbolo, pour se distinguer des grandes plantations. " Avec Simbolo, nous souhaitons que puissent être identifiés les produits venant des petits producteurs, explique Marvin Lopez, de la Coordination des petits producteurs d'Amérique Latine. Chez nous, les plantations sont liées à des multinationales, face auxquelles les petits producteurs ne font pas le poids et peuvent être mis en difficulté. Nous voulons défendre, de l'intérieur, le système et continuer à promouvoir les vraies valeurs du commerce équitables. "

Lors de la certification de grandes entreprises, FLO a aussi pu concéder quelques aménagements aux principes fondateurs du système. La règle voulant que tous les ingrédients d'un produit composé soient équitables a ainsi pu être écornée. " Il peut y avoir des explications temporaires au non-respect immédiat de cette règle, pour laisser aux entreprises le temps d'adapter leur filière d'approvisionnement ", note M. Roturier. " Quel est l'impact pour le Sud ? C'est cette question qui préside à toutes nos décisions, ajoute Jean-Louis Homé, président de FLO. Or parfois, obliger à ce qu'un produit composé soit d'emblée intégralement équitable peut mettre en péril des producteurs locaux, lesquels fournissent déjà tel ou tel élément de ce produit. "

Pour Abaine Yorokamu, président de Fairtrade Africa, fédérant les coopératives de producteurs d'Afrique, le commerce équitable reste " un bon système. Mais il ne doit pas tomber dans un système de masse qui le rapprocherait du commerce traditionnel. L'enjeu est avant tout de rallier le plus de petits producteurs possibles en amont, pour permettre en aval de distribuer des volumes plus importants ".

Avec 1,5 million de producteurs et 3,5 milliards d'euros de chiffres d'affaires dans le monde, le commerce équitable est désormais installé. En France, sa croissance tend cependant à se ralentir : après des années de croissance à deux chiffres, la hausse du chiffre d'affaires est passée à moins de 5 % en 2010. Le contexte économique général peu favorable explique pour une part ce tassement. Face à cela, Max Havelaar France ne relâche pas son travail de sensibilisation, appelant à des actes de " consommation responsable ". Encore faut-il que les consommateurs ne doutent pas de l'impact réel de ces achats sur la vie des petits producteurs du Sud.

Laetitia Van Eeckhout
© Le Monde

A HALLUN, LE CHRONO VILLAGE

lu sur le site du journal La Voix du Nord le 17 mai 2011
A la Une
COMMERCES
À Halluin,le premier Chronovillage de France

Un an après l'ouverture du Chronodrive à Halluin, un magasin qui permet de venir retirer les courses effectuées en ligne, Auchan a lancé le Chronovillage, à proximité. Soit sept commerces de produits frais pour une clientèle pressée.

« Nos clients ne passent plus deux heures dans un supermarché, ce qui leur permet d'aller dans des commerces de proximité. » Voici l'un des arguments de Ludovic Duprez, l'un des créateurs de Chronodrive. Son concept de courses en ligne livrées ensuite dans le coffre de la voiture a fait naître une autre idée. Les cousins germains de Chronodrive, c'est-à-dire Auchan, ont réfléchi à l'implantation de « petits commerces » sur le même parking que le Chronodrive. L'idée prend vie à Halluin.
Nouvelle enseigne

Depuis dix jours, deux longs bâtiments aux façades en bois accueillent sept boutiques, dont Paul pour le pain, Nicolas pour le vin, un fleuriste, Pizza City et le tout nouveau Partisans du goût. Cette nouvelle enseigne appartient à Simply Market, des supermarchés que l'on trouve en centre-ville et qui appartiennent au groupe Auchan. Sur 600 m², le magasin, qui ouvre le 20 octobre, proposera des primeurs, de la boucherie, des fromages et un rayon traiteur.

Le pari repose sur les clients de Chronodrive qui pourraient, avant ou après avoir reçu leurs courses dans leur coffre, effectuer quelques achats dans ces boutiques voisines. Pour l'instant, il ne s'agit pas de se procurer sur Internet une baguette ou une rose rouge, même si certains planchent sur la question : « Notre priorité demeure la clientèle halluinoise, mais nous cherchons avec Chronodrive à avoir un lien sur leur site pour acheter des produits Paul », explique Thierry Tiberghien, propriétaire de plusieurs magasins en franchise.

« Je fais confiance au groupe, mais pour l'instant c'est calme, remarque Samuel Cocq, le gérant du magasin de vin ouvert depuis jeudi.

Nous espérons attirer une clientèle belge car nous sommes présents uniquement à Bruxelles et sur la côte. Je pense qu'il y aura un peu plus de passage quand tous les commerces seront ouverts. »

Un an après son ouverture, « le Chronodrive d'Halluin ne pose pas de problème, assure Martin Toulemonde, l'autre créateur.

La fréquentation est conforme aux prévisions ». Pour l'instant, Immovillage n'a pas prévu d'autres implantations : « Nous attendons de voir ce que donne Halluin », précise William Toulemonde, le directeur du montage des opérations d'Immochan. •

PAR GEOFFROY DE SAINT GILLES

H & M -VENTES EN HAUSSE DE 11 % EN AVRIL A MAGASINS CONSTANTS

lu sur wwww.reuterx.com le 17 mai 2011

H&M - Ventes en hausse de 11% en avril à magasins constants
lundi 16 mai 2011 08h55

STOCKHOLM, 16 mai (Reuters) - Le groupe suédois d'habillement Hennes & Mauritz (HMb.ST: Cotation) (H&M) a annoncé lundi une hausse de 11% en avril des ventes des magasins ouverts depuis au moins un an, dépassant les prévisions des analystes.

Ces derniers avaient anticipé une hausse de 9%.

En incluant les ouvertures récentes, H&M, numéro deux mondial du secteur, affiche une hausse de 21% de ses ventes totales par rapport à avril 2010, alors que les analystes attendaient une progression de 17%.

H&M ne publie pas le montant de ses ventes mensuelles mais seulement leur évolution en pourcentage en monnaies locales et ne fait aucun commentaire sur les chiffres qu'il publie.

(Bureau de Stockholm, Natalie Huet pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

dimanche 15 mai 2011

LES DIX AVENUES LES PLUS CHERES DU MONDE

lu sur les site du journal Le Monde le 15 mai 2011
Les dix avenues les plus chères du monde

1 Ve Avenue à New York Le mètre carré (m2) loué pour

une boutique y vaut en moyenne 16 277 euros par an.

2 Causeway Bay à Hongkong 14 620 euros/m2.

3 Ginza à Tokyo 7 711 euros/m2.

4 New Bond Street Avenue à Londres 7 345 euros/m2.

5 Champs-Elysées à Paris

6 965 euros/m2.

6 Via Montenapoleone à Milan 6 800 euros/m2.

7 Bahnhofstrasse à Zurich

6 020 euros/m2.

8 Myeongdong à Séoul

4 844 euros/m2.

9 Pitt Street Mall à Sydney

4 116 euros/m2.

10 Kaufingerstrasse à Munich 3 720 euros/m2.

LES CHAMPS ELYSEES CONDAMNES A LA MODE ET AU LUXE

lu sur le site du journal Le Monde le 15 mai 2011
5 mai 2011 En baisse
Les Champs-Elysées, condamnés à la mode et au luxe

Jeudi 12 mai, l'enseigne américaine Abercrombie et Fitch célébrait, à sa façon, l'ouverture prochaine de son nouveau magasin de vêtements situé près de la place de l'Etoile, à Paris.
La Mairie de Paris ne parvient pas à maintenir sur l'avenue une diversité des activités commerciales

Les Champs-Elysées bientôt exclusivement un paradis de la mode ? Depuis plusieurs mois, ce phénomène se précise.

Marque américaine fétiche des adolescents, Abercrombie & Fitch y ouvre son premier magasin en France le 19 mai. Sont également programmées les enseignes Banana Republic ou Mark & Spencers, qui doit signer son retour parisien cet automne en lieu et place de la boutique Esprit. Le vendeur de jeans Levi's a, lui, obtenu une extension de son magasin. Le suédois H & M a ouvert en octobre 2010 une gigantesque boutique et Lacoste vient de rénover la sienne. L'espagnol Zara compte en ouvrir rapidement une troisième.

Comment expliquer une telle demande quand le niveau des loyers a fait des Champs-Elysées la cinquième artère la plus onéreuse du monde en 2010 ? Elle a certes été doublée par les plus prestigieuses avenues de Tokyo et de Londres, mais la moyenne du mètre carré loué par an y est de 6 965 euros. Il peut atteindre 10 000 euros en surface pondérée pour les magasins les mieux situés.

Pierre Raynal, responsable des enseignes étrangères au cabinet de conseils Cushman & Wakefield, explique cet engouement : " Cette avenue atypique, où les commerçants sont ouverts le dimanche, draine 300 000 visiteurs par jour ; le quartier génère 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires par an. " Elle compte 110 commerces avec vitrines. La fréquentation est plus importante côté soleil (pair), ce qui explique la décote locative de l'ordre de 30 % du côté impair, à l'ombre. " Les enseignes réalisent sur cette avenue 20 % à 30 % de plus que le chiffre d'affaires de leur deuxième plus grand magasin parisien ", note M. Raynal, persuadé qu'elles ne " surpaient " pas cette adresse.

Philippe Vincent, directeur de la société de conseil Clipperton, avait réalisé une étude pour la Ville de Paris il y a cinq ans. Elle montrait que 39 % des commerces sur " les Champs " étaient loués par des marques de mode. Même s'il n'a pas formellement remis à jour ces données, il estime qu'" on est aujourd'hui près d'un seuil de 50 % ".

C'est la conséquence directe de la loi de modernisation de l'économie (LME), qui a assoupli les règles d'ouvertures commerciales, assure-t-il. La surface qui nécessite une autorisation administrative a été portée de 300 à 1 000 m2. " Cela risque d'apporter une monoculture et de générer un désintérêt des consommateurs ", dit-il.

Dans l'organisation classique des centres commerciaux, il est d'usage de limiter à moins de 40 % les surfaces des magasins de mode - même s'ils sont 1,5 à 2 fois plus rentables que les autres. " Est-ce que l'on peut dire que les Champs-Elysées, symboles de la France - ils sont remontés par chaque nouveau président de la République, accueillent les rassemblements du 31 décembre... - s'apparentent à un centre commercial à ciel ouvert ? ", demande, dubitatif, M. Vincent.

Une adresse extraordinaire

" Cela ne sert à rien de lutter face à la LME ", dit-il, préférant militer pour que chaque nouveau magasin soit " un concept unique ". Au sens où H & M a revu sa copie avant d'arriver sur cette artère en demandant à l'architecte Jean Nouvel de signer non seulement la façade mais tout l'immeuble. Au même titre, reprend-il, que le magasin Louis Vuitton des Champs-Elysées est le seul de cette nature au monde.

Le lent et sûr grignotage de l'avenue par les marchands de vêtements ne fait pas l'unanimité. Edouard Lefebvre, directeur général du Comité des Champs-Elysées, regroupement de 160 commerçants situés sur l'avenue et dans les rues adjacentes, rappelle que les quatre pharmacies du quartier auront du mal à survivre si elles sont obligées, comme l'impose la nouvelle législation, de ne plus ouvrir en soirée qu'à tour de rôle. " Les loyers deviennent trop chers pour certaines activités ", déplore-t-il, en pensant aux cinémas, notamment à ceux qui programment des films d'art et d'essai qui souffrent de la cherté des loyers, comme Le Balzac ou le Lincoln.

" Nous sommes dans un régime ultralibéral et les Champs-Elysées sont une adresse extraordinaire, constate Lyne Cohen-Solal (PS), adjointe au maire de Paris. C'est la loi de la jungle et de l'argent. Il n'y a aucun moyen d'arrêter l'arrivée massive des géants de la mode et de conserver la diversité commerciale de l'avenue. Ce sont les seuls qui peuvent suivre la hausse des loyers. " Elle assure que les grandes enseignes comme H & M ont reçu " un chèque en blanc " pour y planter leur fanion. Ce que les intéressés ne peuvent que démentir.

Au mieux, reprend Mme Cohen-Solal, depuis la mise en place de la LME, nous pouvons différer de trois ou quatre mois leur arrivée grâce à un recours auprès de la commission départementale d'équipement commercial, mais à chaque fois, les autorisations d'implantations sont données par la commission nationale. " Nous aurions aimé demander un classement des salles de cinéma, mais la loi ne le permet pas ", déplore-t-elle.

Vaine tentative pour préserver une exception française ? Sur les plus grandes avenues de cités comme New York, Londres ou Hongkong, on ne trouve pas l'ombre d'un cinéma, mais uniquement, et depuis longtemps, du luxe et du prêt-à-porter.

Nicole Vulser
© Le Monde

samedi 14 mai 2011

LA FNAC VA REMPLACER VIRGIN DANS LES GARES ET AEROPORTS

lu sur le site www.gentside.com
La Fnac va remplacer Virgin dans les gares et aéroports
Info rédaction, publiée le 13 mai 2011


La Fnac, chaîne de magasins de culture et de loisirs, va remplacer Virgin en s’associant au groupe Lagardère Services. Elle va donc bientôt s’installer dans les aéroports et les gares, en France et en Espagne.

C’est le 11 mai qu’a été diffusé le communiqué officialisant la nouvelle, relayée par Le Figaro. Il a été dit que "la Fnac et Lagardère Services annoncent un partenariat stratégique dont l’objectif est de développer un réseau de magasins de petite taille (moins de 350 mètres carrés) dans les lieux de transport (gares et aéroports) en France et en Espagne".

Lagardère Services, anciennement HDS (Hachette Distribution Service), est notamment responsable des boutiques Relay actuellement présentes dans les aéroports et gares. Le groupe va donc apporter sa compétence en matière d’implantation de commerce dans les lieux de transports, et la Fnac mettra à disposition son catalogue de biens et services en culture et loisirs.

Adieu Virgin, bienvenue à la Fnac

La Fnac remplacera dès cet été les enseignes Virgin se trouvant dans Paris à l’aéroport d’Orly, la gare Montparnasse, de Lyon, de l’Est, ou encore dans les gares d’autres villes comme Marseille Saint-Charles et Lyon Part-Dieu. Cette décision fait suite à l’échéance du contrat liant Lagardère à Virgin, qui ne sont pas tombés d’accord sur leurs engagements mutuels au moment de le renouveler, explique le Figaro.

Un nouveau public pour la chaîne

C’est l’opportunité pour la Fnac de rencontrer un nouveau public, pour glaner des clients nouveaux dans des endroits où le trafic est important et la visibilité accrue. Le PDG de la Fnac, Alexandre Bompard, a expliqué que cela permettra d’accéder au secteur "très dynamique" du "travel retail" (commerce de passage). Un partenariat qui promet donc d’être fructueux, et qui permettra aux adeptes de la chaîne d’y passer un moment entre deux trajets en train ou en avion.
Sur ce thème : virgin, gare, aéroport

LIBRAIRIES : SE REINVENTER OU MOURIR

lu sur le site du journal Le Monde des Livres le 13 mai 2011

Librairies : se réinventer ou mourir
La profession n'a d'autre choix que de s'adapter aux nouvelles habitudes de consommation liées au numérique

Pas sûr que les idées de Michel-Edouard Leclerc plaisent à tous les libraires réunis en conclave à Lyon, les 15 et 16 mai, pour les premières rencontres nationales de la profession. Organisée par le Syndicat de la librairie française (SLF), cette manifestation sera consacrée à l'avenir d'un secteur qui recouvre des réalités très différentes. D'un côté, les librairies indépendantes et de l'autre les chaînes : Fnac, Chapitre, Cultura, Virgin ou Leclerc.

Or Michel-Edouard Leclerc, homme-orchestre de sa marque (qui connaît la plus forte progression en 2011, avec l'ouverture de 20 nouvelles enseignes espaces Leclerc), n'y va pas par quatre chemins. Selon lui, " il n'y a aucune raison d'être pessimiste sur l'avenir du livre, car en matière culturelle, l'offre dicte la demande ". Une condition cependant - et c'est l'axe central de développement des espaces Leclerc - : " que le livre soit présent partout ". A cet égard, il trouve " suicidaire que la publicité pour le livre à la télévision soit réduite au sponsoring de quelques émissions littéraires ". Selon lui, les éditeurs se privent ainsi d'un large public.

La deuxième conviction de Michel-Edouard Leclercest que " le livre doit se réinsérer dans l'ensemble des produits culturels ". Pour les librairies, cela veut dire " une approche multicanal, multisupport, multicontenu ". A la fête parisienne organisée au Carrousel du Louvre, du 13 au 15 mai, pour l'ouverture du 200e Espace culturel Leclerc, il y aura de la littérature, mais aussi de la BD, du cinéma, de la musique et des jeux vidéo. " Quand il y a une exposition consacrée par exemple à Kubrick, il faut qu'un libraire puisse présenter les livres, mais aussi les DVD, les musiques de films... ", explique-t-il.

Cet optimisme contraste avec l'état d'esprit de la plupart des libraires indépendants. Jamais, en effet, la profession n'a semblé aussi préoccupée par son avenir, même si son réseau de commercialisation reste remarquable : avec autant de librairies en France que sur l'ensemble du territoire des Etats-Unis et plus dans le Quartier latin que dans tout Manhattan, l'Hexagone dispose actuellement d'une force qui fait pâlir d'envie plus d'un éditeur anglo-saxon. Parmi les 15 000 points qui ont une activité régulière de vente de livres, 2 500 sont les fleurons sur lesquels repose la vitalité du secteur de l'édition.

Soutenues par la loi sur le prix unique du livre, qui a permis une stabilité du marché, ces librairies font désormais face à quatre défis. Au premier chef, elles doivent composer avec une tendance lourde qui touche toutes les générations : aujourd'hui, le temps de lecture est concurrencé par d'autres médias qui utilisent des écrans.

La deuxième évolution est économique. Le mois de février a marqué un nouveau palier dans la baisse de fréquentation des librairies, alors que pour beaucoup de libraires, la crise remonte déjà à 18 mois. Pour Jean-Marie Sevestre, qui dirige la librairie Sauramps, à Montpellier, il faut remonter aux lendemains de la guerre d'Iraq, en 1991, pour trouver un creux semblable, et encore : " A l'époque, souligne-t-il, cela n'avait pas duré aussi longtemps. "

Déjà en compétition avec les grandes surfaces culturelles ou alimentaires, la librairie traditionnelle subit maintenant la montée en flèche de la vente en ligne, un marché dominé par Amazon et la Fnac. Face à cette nouvelle donne, toutes les grandes librairies ont réagi en créant leur propre site. Certaines tirent d'ailleurs leur épingle du jeu, comme Gibert Joseph dans le domaine du livre d'occasion ou La Procure dans celui du livre religieux. Les plus petites librairies peuvent, quant à elles, rejoindre le site 1001librairies.com lancé par le SLF. Mais le retard pris ne sera jamais rattrapé.

D'autant que la dernière évolution est encore à venir. La dématérialisation des livres et leur transformation en fichiers numériques représentent aujourd'hui moins de 1 % du marché de l'édition, mais pourrait atteindre entre 10 % et 15 % du total, dans dix ans. Or la librairie a peu de chances d'être le canal de vente privilégié de ces nouveaux supports.

Dans ces conditions, que faire ? " Il faut apprendre à se réinventer et modifier le concept pour s'adapter aux nouvelles habitudes de consommation ", lance Guillaume Decitre, qui dirige les librairies du même nom situées à Lyon et dans sa région. A chacun sa direction : certains choisiront la spécialisation, d'autres la diversification - par exemple, en développant des rayons papeterie, presse, musique classique, voire jouets à côté des livres jeunesse. D'autres privilégieront la transformation en lieu culturel. Il n'existe de fait pas de recette miracle, mais des expérimentations doivent être envisagées. Ainsi à Paris, dans le quartier latin, depuis mars, le site Cql.com recense les stocks. L'internaute interroge à distance et se rend ensuite dans la librairie détentrice du livre qu'il cherche. En France, les librairies demeurent de formidables commerces de proximité, mais c'est en se regroupant et en lançant des initiatives communes qu'ils ont le plus de chances de s'adapter au changement.

Alain Beuve-Méry
© Le Monde

mercredi 11 mai 2011

SURCOUF A TERMINE SA RESTRUCTURATION

lu sur le site du journal Les Echos le 11 mai 2011
Surcouf a terminé sa restructuration
Le groupe conserve six magasins et 550 salariés, contre 700 avant sa reprise. Il espère désormais renouer avec la rentabilité, sans se fixer toutefois d'échéance.


Deux ans après la reprise de Surcouf au groupe PPR, en juin 2009, Hugues Mulliez, fondateur de Youg's en 1999, estime avoir terminé la restructuration de la nouvelle société issue de la fusion des deux enseignes. Cette réorganisation s'achève avec la fermeture de deux magasins employant chacun 40 salariés: Strasbourg et Belle-Epine (Val-de-Marne). L'effectif du second sera réparti dans les trois autres magasins en Ile-de-France (Paris-Daumesnil, Paris-Haussmann et Carré-Sénart), en attendant une prochaine ouverture dans l'Ouest parisien.

«Après un an et demi de négociation avec les bailleurs, nous n'avons pas trouvé de ratios de loyers permettant une rentabilité de ces sites par rapport à notre concept, dont le positionnement de prix du Web génère des marges plus faibles», explique Hugues Mulliez, PDG de Surcouf. «L'échéance des baux arrivant, nous avons été contraints de fermer», ajoute-t-il.

La réorganisation de la nouvelle société aura pris du temps, avec notamment la mise en place d'un nouveau système d'information qui a généré des difficultés d'approvisionnement pendant près de six mois. «Nous avons terminé notre restructuration. Avec son positionnement de prix Web en magasin, la société peut désormais devenir rentable, ce qui n'était pas possible jusque-là», affirme le dirigeant, sans toutefois fixer d'échéance. Surcouf a, en outre, mis en place un système de rémunération dont la partie variable est fonction de la satisfaction du client.
«Produits innovants» à la marque Surcouf

Surcouf conserve donc six magasins, avec, en plus des trois unités franciliennes, Bordeaux, Lille et Villeneuve-d'Ascq. Ce dernier, baptisé Surcouf.com, est entièrement multicanal, avec des bornes qui proposent les 30.000 références disponibles dans le «flagship» de Daumesnil. L'effectif de l'ensemble est tombé de 700 à la reprise de Surcouf à 550 aujourd'hui, pour un chiffre d'affaires non communiqué sur le dernier exercice clos à fin mars. Au cours du précédent exercice, sur quinze mois, il avait atteint 300 millions d'euros. Hugues Mulliez se contente d'indiquer que son «flagship» lillois, ouvert en septembre dernier, avec 17 millions d'euros de chiffre d'affaires attendu pour sa première année d'exercice, sera dans les objectifs, tordant le cou à des rumeurs d'échec courant dans la presse.

La société affiche désormais «de fortes ambitions, avec la création récente de la marque Surcouf sur des produits innovants». D'ici peu sortira un PC portable avec système Widi, qui permettra, sans fil et d'un clic, de basculer des images de son PC sur la télévision. «Cet été, nous lancerons un produit phare dans le domaine de la maison numérique», ajoute Hugues Mulliez, sans en dire plus. C'est également cet été que sortira le nouveau site Web Surcouf, très innovant aussi selon l'enseigne.
NICOLE BUYSE (À LILLE)

LES FRANCAIS NE SONT PLUS ACCROS AUX MAGASINS HARD DISCOUNT

lu sur le site Comment çà Marche le 11 mai 2011
Les Français ne sont plus accros aux magasins hard discount



- Les magasins de hard discount tournent une nouvelle page et ne semblent plus être aussi attractifs que par le passé aux yeux des consommateurs. Selon l'étude de référence du cabinet Kantar Worldpanel, publiée mardi 10 mai, 500.000 ménages français au total sur la période 2010-2011 ne se dirigent plus vers ces enseignes où les prix sont agressivement bas.

Si le début de la crise a favorisé l'engouement des Français pour les magasins de hard discount, le vent commence à tourner et les consommateurs prennent de nouvelles habitudes. Pour l'heure, ce circuit de distribution attire encore 16,9 millions de ménages faisant leurs courses régulièrement dans ces rayons où les prix sont extrêmement bas. Mais, en l'espace de deux ans, il a perdu quelque 500.000 ménages, malgré l'accroissement de son parc avec 128 magasins en plus au cours de cette période.
Les nouveaux commerces de proximité qui se sont multipliés ces dernières années, à l'instar de Carrefour city et autre Monop', sont une des explications. Selon Kantar Wordlpanel, ils "cannibalisent en partie le hard discount". Et d'ajouter "une partie de la clientèle de hard discount est probablement plus motivée par les "courses rapides" et par la proximité des points de vente que par la promesse prix".
Cela dit, toutes les enseignes de hard discount ne sont pas boudées par les consommateurs. Les enseignes "historiques" allemandes, Lidl et Aldi, parviennent toujours à fidéliser les ménagères, tandis que les références françaises, à savoir Dia et Le Mutant, ne sont plus aussi attractives que par le passé.

mardi 10 mai 2011

GRANDE DISTRIBUTION : UN SECTEUR EN PLEINE MUTATION

lu sur le site du journal Les Echos le 10 mai 2011
Grande distribution : un secteur en pleine mutation
La grande distribution doit s’attendre à des évolutions majeures durant les dix prochaines années. Le mode de consommation et le comportement des consommateurs sont voués à se transformer profondément et durablement. Des changements auxquels certaines enseignes alimentaires se sont déjà préparées.


Réalisant une enquête sur les grands noms de la distribution, Philippe Moati, directeur de recherche du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) et spécialiste de la grande distribution, a cerné les tendances du secteur. Les réponses vont dans le sens de bouleversements du commerce de demain.

Selon cette enquête, le e-commerce est voué à exploser. Si les consommateurs désertent effectivement les magasins pour privilégier leurs achats sur internet, cela signifie une révolution du mode de consommation et de redoutables conséquences à prendre en compte par les grandes enseignes.

De même, le comportement du consommateur évolue. Il souhaite consommer autrement, non pas moins mais mieux, et il est de plus en plus exigeant envers l’offre alimentaire. Cette deuxième tendance est accompagnée d’un renforcement probable du commerce de proximité, davantage tourné vers le client.

Apparemment cette étude révèle des évolutions déjà anticipées par les grandes enseignes. Pour faire face à l’ère du numérique, le concept du drive, a été mise au point par Auchan en 2009 et a également adopté par Carrefour. Il permet de faire ses courses chez-soi, puis de venir les récupérer directement à l’enseigne.

La nouvelle exigence du consommateur, vers davantage d’humanité et de responsabilité, a déjà poussé Carrefour, Auchan, Casino, Super U ou Intermarché à privilégier l’implantation dans les centres villes de magasins à taille humaine au service d’une meilleure consommation.

Porté par son dirigeant Jean-Charles Naouri, le groupe Casino fait figure d’exemple en la matière en ayant été le premier à véritablement expérimenter le commerce de proximité via des points de vente locaux. Le réseau de commerçants s’emploie ainsi à améliorer la qualité de vie locale à plusieurs niveaux. Contrôle de l’impact environnemental, dynamisme de la vie économique, renforcement du tissu social, les changements sont tangibles et répondent aux nouvelles attentes des consommateurs.
FernandPri

lundi 2 mai 2011

280 CARTES DE FIDELITES D'ENSEIGNES SUR SMARTPHONE

lu sur le site du journal Le Monde le 2 mai 2011
Le smartphone joue la fidélité



Vous en avez assez de trimballer la kyrielle de cartes de fidélité qui déforment votre portefeuille ou, pire, se logent dans des coins insoupçonnés de votre sac à main... mettez-les dans votre iPhone. L'application d'Apple " Fidall ", téléchargeable gratuitement sur iTunes, permet d'enregistrer les cartes en plastique pour les avoir toujours à portée de clic au moment de passer en caisse. Près de 280 enseignes sont déjà référencées : Carrefour, Décathlon, Sephora, Air France, etc. Plus encore : le jour où vous vous aventurez dans un quartier inconnu et voulez rendre visite à votre enseigne fétiche, " Fidall " vous géolocalise et " affiche la position des magasins les plus proches ", précise son créateur Yann Casanova. Vous pouvez aussi, chez certains distributeurs comme Truffaut, adhérer au programme de fidélité en pressant une simple touche de votre téléphone, sans avoir à remplir une énième fois le fastidieux formulaire ad hoc. Près de 250 000 personnes utilisent cette application, accessible, depuis peu, à tous les smartphones. (PHOTO DR)

Laure Belot

Fidall.fr

dimanche 1 mai 2011

SURCOUF VA FERMER SES PORTES

lu sur le site www.e-alsace.com
Surcouf va fermer ses portes
Samedi 30 avril 2011 | 10h45

L'enseigne Surcouf de la place des Halles à Strasbourg va fermer ses portes d'ici l'été. C'est l'annonce faite par des salariés et les syndicats du magasin.

Le quotidien les Dernières Nouvelles d'Alsace publie cette information qui n'a pas été confirmée par la direction du magasin Surcouf. Pourtant, dans la matinée du vendredi 29 avril, la nouvelle a été annoncée à la trentaine de salariés du magasin de matériel informatique installé à la place des Halles à Strasbourg sur 2700 m2. Avant l'ouverture de ce magasin à Strasbourg, Surcouf n’était présent qu’à Paris.

Le magasin ne serait pas assez rentable. Des soldes seront prévues avant la fermeture.

L'an passé, à la même époque, des employés de Surcouf avaient manifesté contre des changements de postes qui devaient voir les salaires des employés concernés divisés par deux. Depuis le rachat des magasins du groupe Surcouf par Hugues Mulliez les salariés multipliaient les protestations. Le nombre d'émployés à Strasbourg avait été diminué par deux. Cette fois, la sentence est sans appel, Surcouf devrait fermer ses portes fin juillet ou début août prochain.