lundi 20 juin 2011

LE CENTRE VILLE : UN LIEU TOUJOURS AUSSI CHER AU COEUR DES FRANCAIS

lu sur le site www.toute-la-franchise.com
Le centre-ville : un lieu toujours aussi cher au cœur des Français !
2011-06-20 03:36:00

Le centre-ville et ses commerces restent pour les Français un lieu privilégié de promenade et de shopping. C'est ce qui ressort en filigrane des résultats de la 3e vague du Baromètre Carrefour Property - Centre-ville en mouvement - TNS Sofres publiés le 25 mai dernier.

Pour la 3e année consécutive, le Baromètre Carrefour Property – Centre-ville en mouvement - TNS Sofres est allé à la rencontre des Français vivant dans des agglomérations de 20 000 habitants ou plus pour mieux comprendre la relation qu'ils entretiennent avec leur centre-ville.

Qu'est-ce que la notion de centre-ville signifie ? Le regain d'attachement perçu ces dernières années à l'égard du centre-ville se poursuit-il ? Quelles sont les attentes actuelles des Français vis-à-vis de leur centre-ville et des commerces qui s'y trouvent ? L'enquête apporte quelques éléments de réponses instructifs pour le secteur de la franchise.

Un centre-ville pluriel...

Le centre-ville pour les Français interrogés a des frontières fluctuantes. Ainsi, pour les habitants des grandes agglomérations métropolitaines comme Paris, Lyon ou encore Marseille, le Centre-ville c'est à 36% le cœur de son quartier, un pourcentage qui retombe à 18 points pour l'ensemble des personnes interrogées. Plus classiquement, 52% estiment que le centre-ville c'est le centre de sa commune, ou le centre de l'agglomération pour 37% des habitants d'agglomérations de moins de 100 000 habitants (26% au total). Selon l'analyse de l'enquête, « l'identification du centre-ville par les populations urbaines est plurielle, et cette pluralité met sur la table le sujet de la gestion d'une coexistence de plusieurs centres-villes au sein des grandes agglomérations. »

En terme de fréquence de visite, le centre-ville est principalement attractif pour faire ses courses de proximité (librairie, tabac...) puisque 51% des personnes interrogées disent y aller régulièrement et 14% occasionnellement. La seconde raison d'aller en centre-ville c'est pour faire du shopping et se balader (38% régulièrement contre 34% un an plus tôt). Le centre-ville c'est aussi là où l'on va pour accomplir des démarches administratives diverses (mairie, poste...). 17% des personnes interrogées évoquent des déplacements réguliers pour cette raison (36% occasionnellement).

La virée en centre-ville pour aller au restaurant, dans un bar ou un café est en perte de vitesse. 13% des personnes interrogées disent rejoindre le centre-ville régulièrement pour cette raison, contre 17% l'année précédente. A la question : « Pour vous, le centre-ville c’est d’abord un lieu... » : 52% des personnes interrogées répondent « agréable pour se promener », suivi à 46% par « pratique pour faire ses courses ». 36% jugent que le centre-ville est un lieu animé (58% pour les habitants de Paris, Lyon, Marseille) et 33% jugent que le lieu est convivial.

La grande majorité des Français plébiscitent leur centre-ville

Les résultats du baromètre 2011 font ressortir que 81% des Français interrogés aiment leur centre-ville. « L'attachement des populations urbaines à leur centre-ville se renforce » atteste les analystes de l'enquête. Dans le détail, l'attachement est à des degrés divers : 27% aiment beaucoup leur centre-ville, 54% aiment assez, tandis que les « pas vraiment » ne sont plus que 13% et les « pas du tout » 4%.

Les avis les plus négatifs sont principalement partagés par les plus de 65 ans (25% qui n'aiment pas leur centre-ville contre 17% au total). Concernant la perception qu'ont les Français de leur centre-ville, le regard est plus positif qu'en 2010. 51% des personnes interrogées attestent ainsi que leur centre-ville s'est beaucoup dynamisé ces dernières années. Un pourcentage en hausse par rapport à l'année précédente puisqu'ils étaient 47% à avoir noter une dynamisation.

A la question "Il y a de plus en plus de magasins d'enseignes nationales dans mon centre-ville", les pourcentages sont par contre en baisse. Ils étaient 41% à le penser en 2010 pour 37% en 2011. Par contre, la tendance s'inverse quand on évoque les petits commerces indépendants de quartier. Là les Français interrogés pensent qu'il y en a plus en 2011 (34%) qu'en 2010 (30%).

Attractivité des commerces, des efforts restent à faire !

Sur la question des efforts des commerces et enseignes pour développer leur attractivité, les avis sont mitigés. En effet, 50% des personnes interrogées pensent que des progrès ont été faits sur les vitrines et la présentation des commerces (contre 36% qui n'ont pas constater de réel effort), 45% pensent aussi que des efforts ont été faits pour l'accueil en magasin et le choix offert (respectivement 38% et 41% des personnes interrogées n'ont pas vu de changement). Des progrès restent encore à faire aussi sur les services annexes comme la livraison à domicile, les services en magasin... 39% des personnes interrogées ne notent aucun progrès en la matière, pour 35% qui ont vu une différence.
Mais là où le bât blesse franchement c'est sur le terrain des prix : 63% des personnes interrogées n'ont pas vu de progrès sur la compétitivité des prix en centre-ville pour seulement 21% qui ont noté des progrès. L'enquête note toutefois des divergences d'appréciations selon la taille des villes. Ainsi, Les habitants d'agglomérations de moins de 100 000 habitants constatent à 63% que des progrès ont été faits sur les vitrines et les présentations des boutiques (50% pour l'ensemble des interviewés).

Même chose sur le terrain de l'accueil en magasin : les habitants d'agglomérations de moins de 100 000 habitants sont 54% à avoir notés des progrès contre 45% pour l'ensemble des interviewés. Enfin, les habitants de Paris, Lyon et Marseille estiment plus massivement que les autres les progrès réalisés sur les services annexes : 53% contre 35% pour l'ensemble des interviewés.

Des attentes fortes en matière de diversité de l'offre commerciale

A la question "Quels changements aimeriez-vous voir apporter en priorité à votre centre-ville ?", les Français placent l'accessibilité en première place. 34% des personnes interrogées souhaiteraient des accès facilités (parkings, transports en commun) et 29% une circulation plus facile en centre-ville et aux abords. La réponse "plus d'animations tout au long de l'année" arrive troisième position avec 27% des attentes, à égalité avec "davantage de boutiques ou de petits commerces". Un regain de propreté et de sûreté est réclamé par 26% des personnes interrogées (63% des habitants de Paris, Lyon et Marseille). Davantage de rues piétonnes serait également bienvenu pour 25% des personnes interrogées (51% des habitants de Paris, Lyon et Marseille). A noter également, 6% des personnes interrogées souhaiteraient plus de grands magasins ou de supermarchés en centre-ville.

Internet et les achats en centre-ville

Pour 2011, le baromètre Carrefour Property – Centre-ville en mouvement - TNS Sofres a décidé d'ouvrir un nouveau chapitre à son étude portant sur le rôle d'Internet dans les modes de consommation actuels. « Un rôle conséquent, puisque pour 62% des interviewés le web et les nouvelles technologies ont fait évoluer leur façon de faire des achats » soulignent l'analyse de l'étude.
Et de fait, produit par produit, l'enquête pointe la montée en puissance de la concurrence du e-commerce pour le centre-ville. Si l'alimentaire n'a pas trop d'inquiétude à se faire pour l'instant (36% des personnes interrogées achètent en centre-ville, 52% en centre commercial de périphérie, et seulement 1% sur internet), d'autres secteurs par contre ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi, les services de voyages sont achetés à 25% sur internet contre 15% en centre-ville et 16% en centre-commercial de périphérie.

D'autres secteurs sont également soumis à de plus en plus de concurrences par le web comme notamment l'achat de matériel informatique, hifi, photo et vidéo (12% sur internet, 45% en centre-commercial de périphérie et 12% en centre-ville), ou encore les produits culturels comme les livres, la musique, les films (11% sur internet, 27% en centre-ville et 34% en centre commercial de périphérie).

Le poids d'internet est également de plus en plus important en ce qui concerne la recherche d'information et de conseils dans les choix de consommation. 42% des personnes interrogées déclarent ainsi avoir déjà recherché des informations sur internet avant de sortir en ville, 38% avant de faire des courses en centre commercial en périphérie, 33% avant de faire des courses dans une autre ville que la sienne, et 27% avant de faire des courses dans son centre-ville.
« L'idée que le parcours du consommateur se transforme et qu'il faudra repenser les fonctions commerciales du centre-ville en prenant en compte cette nouvelle donnée semble s'imposer » conclut l'analyse du baromètre.

Dominique André-Chaigneau, Rédaction TOUTE LA FRANCHISE©

samedi 18 juin 2011

ABERCROMBIE & FIRTCH DEFERLE SUR LA FRANCE

lu sur le site www.staragora.fr
Abercrombie & Fitch déferle sur la France
Mis en ligne le 17/06/2011 à 14:09
© Splashnews
Abercrombie & Fitch déferle sur la France

Après l'ouverture d'une première boutique à Paris, le groupe Abercrombie and Fitch va étendre sa présence en France par l'intermédiaire de sa marque filiale, Hollister.

Après l'ouverture tant attendue d'une boutique Abercrombie and Fitch sur les Champs-Elysées le 19 mai dernier, sa marque sœur, Hollister, prévoit d'ouvrir quatre magasins en France d'ici la fin de l'année.

Ce sont les centres commerciaux du groupe Unibail-Rodamco qui accueilleront ces premières implantations, notamment Vélizy 2, près de Versailles, en septembre, puis Carré Sénart, au sud-est de Paris, et dans deux villes de province dont les noms n'ont pas encore été confirmés...

Hollister proposera aux accrocs et amateurs de la marque, l'ouverture de magasins spacieux : 850 à 1000 mètres carrés. La petite sœur d'Abercrombie espère conquérir le cœur des 18-24 ans et aussi des consommateurs plus jeunes, à partir de 13 ans.

Pour être encore plus proche de la culture américaine, et séduire ses millions de consommateurs, Hollister compte bien nous plonger dans l'univers de la Californie du Sud en mettant en scène surf et décors de plage.

L'ouverture de la 1ère boutique Abercrombie avait déjà fait sensation auprès de la population avec une trentaine de mannequins habillés des vêtements de la marque, des kilomètres de queue, un succès impressionnant. Petite sœur Hollister connaitra t-elle un si grand succès ?

mardi 14 juin 2011

HTM (MULIEZ) DEVRA CEDER CERTAINSZ MAGASINS POUR RACHETER SATURN

lu
Distribution : HTM devra céder certains magasins pour racheter Saturn

le 10/06/2011 à 11h24
Logo KESA ELECTRICALS

(Boursier.com) -- HTM, la société de la famille Mulliez qui contrôle les enseignes Boulanger et Electro Dépôt, a dû faire des concessions pour racheter Media Concorde, c'est-à-dire le holding des magasins de produits électrodomestiques Saturn. L'Autorité de la Concurrence indique ce matin qu'HTM s'est engagé à céder 5 magasins Saturn (Aubergenville, Mulhouse, Angers, Le Havre et Toulon), renonce au projet d'une enseigne Saturn à Vedène et cédera un point de vente Boulanger à Tours. Le régulateur avait estimé que l'opération ne soulevait pas de problèmes au niveau de l'approvisionnement mais que l'union des deux entreprises créerait des situations trop favorables sur sept zones de chalandise.

Sous réserve de ces 6 cessions et de l'abandon du projet d'ouverture de magasin, l'opération est donc validée.

samedi 11 juin 2011

LES LOYERS LES PLUS CHERS - $ - DU MONDE

Les loyers de magasins les plus chers au monde (US$/par m2 par an)
1. (1) New York 20.444
2. (3) Hong Kong 18.150
3. (2) Sydney 14.000
4. (4) Londres 9.780
5. (6) Zurich 8.920
6. (5) Tokyo 6.883
7. (7) Paris 8.425
8. (8) Brisbane 8.100
9. (9) Moscow 7.758
10. (10) Melbourne 7.435
11. (11) Canton 6.187
12. (12) Los Angeles 5.600
13. (14) Milan 5.380
14. (16) Munich 5.272
15. (13) Chicago 5.165
16. (15) Singapour 5.057
17. (17) Rome 4.960
18. (18) Pékin 4.830
19. (19) Francfort 4.756
20. (23) Shanghai 4.454

mardi 7 juin 2011

UNIQLO VA OUVRIR UN DEUXIEME MAGASIN A PARIS

lu sur le site du journal Les Echos le 7 juin 2011
Prêt-à-porter : Uniqlo va ouvrir un deuxième magasin à Paris


Malgré le tsunami, le groupe japonais n'a pas ralenti son développement international. Le succès de son point de vente parisien, un an et demi après son ouverture, le conforte dans cette ambition. Il a en projet un nouveau grand magasin à la Défense.

La catastrophe qui a ébranlé le Japon n'a pas remis en cause les objectifs de développement international de Fast Retailing, propriétaire d'Uniqlo. Si le géant de l'habillement japonais a dû fermer 160 boutiques dans le nord de l'Archipel après le tsunami, ils ont tous été rouverts depuis. Et après un recul de 10,5 % de ses ventes en mars dans le pays, qui pèse les trois quarts du chiffre d'affaires, l'activité est repartie de 8,8 % en avril et de 3 % en mai, a-t-il annoncé jeudi.

Fast Retailing table pour l'exercice en cours, clos fin août, sur un bénéfice net de 60 milliards de yens (515 millions d'euros), soit une baisse limitée à 2,7 % sur un an. Le chiffre d'affaires progresserait, lui, de 2,6 %, à 836 milliards de yens (7,2 milliards d'euros).

« Ce drame a en quelque sorte conforté notre projet de développement à l'étranger , d'autant que nous avons désormais la conviction que ce modèle est exportable, et que nous avons en main tous les atouts pour globaliser la marque », relève Charlotte Bouvier, la directrice du marketing en France.

Les résultats du vaisseau amiral d'Uniqlo en Europe, ouvert à Paris il y a un an et demi, en témoignent. Ses objectifs ambitieux en termes de chiffre d'affaires ont été atteints, selon le groupe. « Il a été profitable dès la première année, malgré les lourds investissements, ce qui nous a surpris », note Charlotte Bouvier. Paris se classe parmi les cinq premiers de la marque en termes de ventes dans le monde.
2 000 m² à la Défense

Du coup, le japonais va ouvrir un nouveau grand point de vente à la Défense (2 000 mètres carrés), à la place du petit magasin qui lui avait permis de tester le marché français en 2007. L'enseigne, qui va presque multiplier par 10 la surface de cette boutique, prévoit une ouverture mi-2012. Son objectif : faire aussi bien qu'à l'Opéra.

En termes de fréquentation, l'implantation de ce magasin au coeur de Paris lui permet d'accueillir des touristes étrangers, par exemple les Espagnols et les Italiens qui n'ont pas de points de vente Uniqlo chez eux, comme des provinciaux et des Parisiens. Caractéristique de l'enseigne, la clientèle s'équilibre entre hommes et femmes.

« Notre succès n'est pas retombé comme un soufflé, car notre offre reste très différente de la concurrence », note la responsable. Ses vêtements restent centrés sur des basiques, et pas sur la mode, avec un bon rapport qualité-prix. Cette saison, Uniqlo a mis en avant le « chino », un pantalon en toile proposé à partir de 19,90 euros. En France, sa gamme Heattech, des tee-shirts qui protègent du froid, fait partie des grands succès. « Cette ligne existe depuis sept ans, et chaque année nous apportons un plus », note Charlotte Bouvier.

Les collections sont dessinées au niveau mondial, avec une offre identique à Paris, New York ou Tokyo. Seule marge de manoeuvre, demander des couleurs différentes. Y a-t-il eu des couacs, avec des invendus importants pour certains modèles ? « Non, assure la directrice du marketing. Même nos sous-vêtements gainants sans couture se sont vendus comme des petits pains, alors que je craignais un flop dans le pays de la lingerie. »

Uniqlo souhaite ouvrir de 5 à 10 nouveaux magasins d'ici à cinq ans dans la capitale. Dans le monde, les projets se sont multipliés : après Taiwan, la Malaisie et la Thaïlande, le japonais va inaugurer deux grands points de vente à New York à la rentrée. Une conquête menée tambour battant avec l'objectif, selon le président et fondateur de Fast Retailing, Tadashi Yanai, d'être le leader mondial du secteur en 2020, avec un chiffre d'affaires de 50 milliards de dollars.

DOMINIQUE CHAPUIS, Les Echos, le 06.06.2011

vendredi 3 juin 2011

L'ENSEIGNE KBANE MISE SUR L'APPETIT POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

lu sur le site du journal Les Echos le 3 juin 2011
Bricolage : l'enseigne Kbane mise sur l'appétit pour le développement durable
Mêlant distribution et services, cette filiale du groupe Adeo (Leroy Merlin) surfe sur la vague du développement durable en proposant une offre globale écologique pour accompagner le particulier dans un projet de rénovation ou de construction.

JACADI GRANDIT DANS LE GIRON BIENVEILLANT D'ID GROUP

lu sur le site du journal La Voix du Nord le 3 juin 2011
Commerce et Distribution
HABILLEMENT
Jacadi grandit dans le giron bienveillant d'ID Group


Jacadi grandit. Le spécialiste des vêtements pour enfants, qui appartient au nordiste ID Group depuis 2005, a renoué avec la croissance après des années difficiles. Rencontre avec la directrice générale de l'enseigne, Elisabeth Cazorla (en médaillon).

- Comment se porte Jacadi ?

« Nous enregistrons une croissance à périmètre comparable de l'ordre de 7 % depuis trois ans et nous envisageons une progression de 15 % cette année. Après une stabilisation du parc de magasins depuis trois ou quatre ans, une période pendant laquelle nous avons amélioré les magasins, ouvert de plus grands espaces, nous accélérons le rythme des ouvertures avec une trentaine cette année (un tiers en France, deux tiers à l'étranger). C'est ce rythme que nous devrions suivre dans les années à venir. »

- Quelle influence a eu le rachat d'ID Group depuis 2005 ?

« Sans ce rachat, Jacadi n'existerait peut-être plus. Nous avons assisté à un renversement de situation suscité par l'appartenance au groupe. Jacadi est une marque notoire, très présente dans l'esprit des consommatrices. Il y a un affect fort pour la marque. ID Group a renforcé son identité, apporté son savoir-faire en matière de création mais aussi de commerce en travaillant sur la cohérence, le service. Jacadi représente 15 % d'ID Group. C'est une marque complémentaire par rapport aux autres enseignes du groupe qui est très équilibré au niveau de la gamme et du style. »

- Quels sont vos projets ?

« D'abord, nous adoptons une stratégie multicanal. Le site Web français de Jacadi a été lancé en 2008, le site nord-américain en 2010 et le site allemand le sera avant la fin de l'année. Pour l'instant, 8 % du chiffre d'affaires en France est réalisé grâce à Internet. En Amérique du Nord, nous devrions arriver rapidement à 5 %. Nos clientes ont un réel appétit pour ces deux modes de consommation : parfois, elles ont envie d'être efficaces et commandent en ligne parfois, elles ont envie de voir les vêtements. Nous voulons aussi continuer d'ouvrir de nouveaux points de vente, en France comme à l'étranger. Nous sommes dans une trentaine de pays et venons de nous implanter en Russie, en Afrique du Sud et au Danemark. Nous croyons notamment beaucoup à l'Asie qui se développe. Nous lançons aussi une nouvelle ligne pour les filles de 9 à 13 ans (lire ci-dessous).

L'important, c'est de ne pas s'endormir, de lancer de nouveaux projets et d'être vigilants par rapport aux attentes du client. » •

PAR VALÉRIE SAUVAGE