vendredi 25 février 2011

MOUSTACHES -CONCEPT STORE : MAGASINS POUR CHIENS ET CHATS A PARIS

lu sur le site www.orserie.fr le 25 février 2011
Moustaches - concept store : magasins pour chiens et chats à Paris

jeudi 24 février 2011
Auteur de l'article
Melle Blush

Passionnée par l’univers de l’Internet (j’en ai même fait mon métier), je propose à tous les parisiens de venir faire le plein de bons plans sur mon (...)
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C’est un concept store unique en France. Entièrement dédié aux chiens et aux chats, le magasin propose sur 150m2 tout ce qu’il faut pour nourrir, toiletter et faire plaisir à son compagnon à quatre pattes. Installée rue des Archives, en plein coeur du Marais, la boutique ne désemplit pas depuis son ouverture. Il faut dire que l’offre, à la fois complète et originale, déclinée en sept univers (alimentation, repos, santé, jeux, balade, dressing et accessoires pour le maître, totalise plus de 2000 références et s’appuie sur une équipe de conseillers spécialisés.
Récapitulons. Que vous soyez à la recherche d’une niche, de croquettes, d’un "nonos" ou du dernier accessoire à la mode pour toutou, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin chez Moustaches (et même un studio photo dans lequel vous pourrez faire tirer le portrait à votre fidèle compagnon).

Moustaches
32 rue des Archives
75004 Paris
Tel : 01 42 71 05 21

ABERCROMBIE LE 19 MAI SUR LES CHAMPS ELYSEES

lu sur le site du journal LSA le 25 février 2011
Abercrombie le 19 mai sur les Champs Elysées
Le 24 février 2011 par SYLVIE LEBOULENGER


L'enseigne de sportswear américaine annonce la date de son ouverture sur les Champs Elysées : ce sera le 19 mai.

Selon la Retail News de Natixis, l’enseigne de sportswear américaine ouvrira le 19 mai prochain au n°23 de la plus belle avenue du monde. Dans les jours précédant l’ouverture, l’enseigne, invitera, selon sa communication, ses mannequins les plus « chauds » à Paris à l’occasion du lancement. En septembre 2009, l’ouverture à Tokyo du premier magasin Abercrombie en Asie avait fait affluer 700 personnes. Cette ouverture intervient à un moment où Abercrombie mise beaucoup sur l’international pour développer ses ventes. Hors de son marché domestique, Abercrombie & Fitch compte 7 magasins à son enseigne (vs 340 aux Etats-Unis), 4 Abercrombie Kids et 27 Hollister.

FONCTIONS SYMBOLIQUES DE L'ENSEIGNE

lu sur http://thesa.inist.fr/ le sujet d'une thèse de doctorat Fonctions symboliques de l’enseigne, distribution, design d’expérience des espaces de vente
Symbolic functions – Retail – Experience design
Statut : En cours
Date de soutenance : 31 décembre 2012
Type de thèse : Thèse de doctorat
Résumé français :

Lancer un nouveau format de magasins afin d’influencer positivement les actions des clients sur le lieu d’achat et encourager les consommateurs à entretenir une relation durable avec l’enseigne est un axe de développement largement plébiscité par les distributeurs. Néanmoins, ces derniers se lancent dans la mise en place d’un nouvel espace commercial de façon quasi intuitive et en délèguent la conception à des designers ou architectes, acteurs le plus souvent prestataires donc externes à l’entreprise. Compte tenu de l’investissement et de l’enjeu que représente le lancement (création ou modification) d’un point de vente [a fortiori d’un réseau complet], il apparaît logique que les enseignes de distribution engagent leur réflexion sur l’innovation avant d’émettre tout appel d’offres à des concepteurs. L’innovation est d’autant mieux protégée qu’elle est la moins comparable possible ; un nouveau format de magasin doit pouvoir capitaliser sur des « acquis » spécifiques à l’enseigne (ou à la marque), implicites, qui contribuent (ou contribueront) à sa valeur perçue par les clients (actuels et/ou futurs). Ainsi, une étape fondamentale devrait consister à identifier en amont les fonctions latentes, inhérentes à l’enseigne (ou à la marque), qui constitueraient les leviers de création des futurs formats de magasins. La présente recherche vise à construire, dans un premier temps, un modèle permettant de relever les fonctions de l’enseigne (ou de la marque) impactant sur le comportement du client. Une revue de la littérature ainsi qu’une étude exploratoire auprès d’experts permettront d’établir un tel modèle. Dans un second temps, le modèle ainsi défini sera testé dans un contexte de pénétration sur le marché d’un nouveau format de magasin.

MDA : MAGASINS AVEC DEFAUTS D'ASPECT

lu sur le site du journal France Soir le 25 février 2011
Magasins avec défauts d'aspect : Une mine de bonnes affaires

Un peu partout en France, les « magasins avec défauts d'aspect » (MDA) permettent d'acquérir à prix réduits des modèles neufs et récents.


Acheter du neuf au prix de l'occasion, c'est possible dans les « magasins avec défauts d'aspect » (MDA). Véritables cavernes d'Ali-Baba, ces espaces, présents dans toute la France, fleurissent avec la crise et font de nombreux adeptes. Présents principalement sur les secteurs des meubles et de l'électroménager (petit et gros), ils permettent d'acquérir exactement les mêmes modèles que ceux en vente dans les magasins classiques, mais à des prix cassés. Seule différence : une bosse, une rayure, un petit trou sur la façade... En aucun cas, le fonctionnement de l'appareil n'a été altéré. Plus le défaut est apparent, plus le prix de départ diminue. Néanmoins, il s'agit toujours d'un tout petit défaut, facilement réparable ou camouflable.
Où les trouver ?

Il peut s'agir d'enseignes indépendantes ou de grandes enseignes qui disposent de magasins, d'entrepôts ou de rayons exclusivement dédiés aux articles avec défauts d'aspect. Mais seules quelques grandes enseignes en possèdent, et l'information reste relativement discrète.
De quoi ont-ils l'air ?

Ils sont le plus souvent situés au sein d'espaces commerciaux. On peut y accéder facilement, en voiture comme en transport en commun. La surface de vente est identique à celle d'un magasin classique : chaque type d'article se trouve dans un rayon qui lui est consacré.

ooo
Pour l'électroménager
MDA

A l'origine, cette enseigne était spécialisée dans la vente d'articles avec défauts d'aspect. Même si on en trouve encore, elle propose essentiellement aujourd'hui des produits discount, achetés en très grandes quantités.
Economies. Jusqu'à – 30 %
Garantie. Pour les appareils de moins de 350 € : 1 an. Pour les appareils de plus de 350 € : 3 ans, pièces, main-d'œuvre et déplacement.
Livraison payante. Tarif fixé en fonction du nombre de produits (exemple : pour 3 produits, 45 €).
Facilités de paiement. Jusqu'à 5 à 20 fois sans frais, selon le montant des achats.
Où ? Plus de 90 magasins en France. www.mda-electromenager.com, tél. : 04.72.54.11.11.
Fagor-Brandt

Ce magasin d'usine vend uniquement des appareils du groupe Brandt. Vous y trouverez quelques pièces qui présentent des défauts d'aspect.
Economies. En moyenne – 25 %. En période de braderie, jusqu'à – 50 %.
Garantie. 2 ans, pièces, main-d'œuvre et déplacement.
Livraison. Non.
Facilités de paiement. Non.
Où ? 16, chemin du bas-des-Indes, 95000 Cormeilles-en-Parisis, tél. : 01.34.10.81.76.
Darty

Economies. – 18 à – 25 % + opérations « coups de poing », locales et temporaires (jusqu'à – 30 %).
Garantie. 2 ans, pièces, main-d'œuvre et déplacement (possibilité d'extension de garantie sous couvert d'un paiement). Service après-vente.
Livraison gratuite. Oui.
Facilités de paiement. vous pouvez régler entre deux fois et 20 fois (exemple : pour un achat de 1.400 € payé en 3 fois, 29,99 € de frais).
Où ? 102-114, avenue Lénine, 93380 Pierrefitte-sur-Seine ; ZAC des Sans-soucis, 69760 Limonest ; boulevard de la Valbarelle, 13371 Marseille Cedex 11. www.darty.com, tél. : 0821.082.082.
Pour les meubles
Ikea

Economies. – 20 à – 65 %, selon l'importance du défaut et sa visibilité (avant ou arrière du meuble).
Garantie. Non.
Livraison. Soit louer une camionnette (prix fixé en fonction de la distance et du montant de la facture), soit pratiquer le covoiturage (inscription gratuite sur www.covoiturage.ikea.fr).
Facilités de paiement. Via la carte de crédit Ikea, vous pouvez régler à votre rythme, pour un minimum d'achat de 15,24 €. Aucun frais si vous réglez en une seule fois.
Où ? Au rayon Bonne trouvaille de chaque magasin (hormis Ikea-Vélizy, entièrement dédié à la cuisine) situé au rez-de-chaussée, juste avant les caisses. www.ikea.com, tél. : 0825.10.30.00.


Par Karine Touboul

jeudi 24 février 2011

LA FNAC TESTE UN MAGASIN DE FLUX DANS LA GARE DE VALENCE EN ESPAGNE

lu sur le site du journal LSA le 24 février 2011
La Fnac teste un magasin de flux dans la gare de Valence en Espagne


Le 23 février 2011

Après San Francisco il y a une vingtaine de jours et avant Stuttgart dans une semaine, le Retail Tour, rubrique menée en collaboration avec le blog de Franck Rosenthal, Retail-distribution, s’arrête à Valence, la troisième ville espagnole, pour un focus sur un seul magasin. C’est là, en effet, dans le mini centre commercial de la nouvelle gare AVE pour les liaisons rapides entre Valence et Madrid, que la Fnac teste un concept compact destiné aux lieux de flux (gares, aéroports, grandes artères…), sous l’enseigne Fnac Express.

Fnac Express est un magasin de proximité, une sorte de Mini Fnac avec en plus la presse et évidemment un assortiment réduit en nombre de références et orienté avant tout sur la mobilité (livres, DVD, téléphonie mobile te accessoires, cadeaux, corner Moleskine...) Un concept qui pourrait bien être dupliqué un peu partout en France (aéroports, gares, lieux de flux, centres commerciaux). La Fnac a besoin de trouver de nouvelles voies de croissance et de compléter son parc. Une façon aussi pour l'enseigne de devenir (un peu plus) une enseigne du quotidien. Relay risque d'être moins seul dans les mois à venir.

L’avis de LSA

Cette initiative est doublement symbolique. d’abord du réinvestissement depuis quelques mois des distributeurs français en Espagne. Le pays est pourtant beaucoup plus frappé par la crise économique (+ de 20 % de chômage !!!) que l’Hexagone, notamment du fait d’une énorme bulle immobilière, mais les opérateurs anticipent une reprise de la consommation entre 2011 et 2013, tout en profitant de prix de l’immobilier devenus beaucoup plus raisonnables. La Fnac prévoit ainsi d’ouvrir 11 grandes surfaces d’ici à fin 2015 (20 aujourd’hui). Sephora, Foir’Fouille, Jardiland, Coctel (Vivarte), pour ne citer qu’eux sont aussi à l’offensive.

Ce test est aussi et surtout emblématique des efforts déployés par la plupart des distributeurs aujourd’hui pour s’implanter durablement dans les lieux de flux : aussi bien les grands axes routiers (avec les drives), que les grandes villes (toutes les enseignes de proximité ont revu leurs copies au cours des trois dernières années que les gares, aéroports, voire les stations de métro.

Jérôme Parigi

GENEVIEVE (LETHU) A LA CUISINE

lu sur le site du journal Points de Vente le 24 février 2011
Geneviève, à la cuisine !

Encouragée par le succès
de son premier magasin pilote à Saint Lô (Manche), la société rochelaise Geneviève Lethu ouvre son deuxième Atelier Cuisinier à Paris, dans le XVIe

dimanche 20 février 2011

GNERALE D'OPTIQUE : LE RESEAU D'OPTICIENS POURSUIT SON MAILLAGE EN FRANCHISE DANS L'HEXAGONE

lu sur le site www.ac-franchise.com le 20 février 2011
GENERALE D'OPTIQUE : Le réseau d'opticiens poursuit son maillage en franchise dans l'Hexagone


Alors que le premier magasin Générale d'Optique a ouvert ses portes en 1993, à Val de Fontenay, ce n'est qu'en 2003 que l'enseigne du groupe GrandVision a choisi de poursuivre son développement via la franchise.

Alors qu'en 2009, le réseau avait accueilli une cinquantaine de nouveauveaux magasins (dont une vingtaine de franchises), il a poursuit don maillage en 2010 avec 46 nouvelles adresses dont 22 franchises. Le réseau compte aujourd'hui pas loin de 400 points de vente en France (près de 120 en franchise) en centres commerciaux ou au coeur des villes.

Sur des surfaces commerciale de 150 m2 minimum, la franchise d'optique commercialise des lunettes, des montures, des verres. Ce spécialiste de l’optique s'engage à proposer à ses clients des prix bas et tout compris : les prix de vente sont établis pour une paire de lunettes complète avec une monture et deux verres correcteurs, quelle que soit la correction.

L'enseigne poursuit toujours son maillage notamment en zone commerciale et recherche donc de nouveaux candidats à l'aventure.

A tout nouveau franchisé Générale d'Optique, le réseau garantit l'accès à l’ensemble des communications nationales (publicité sur le lieu de vente (PLV, ILV), publicité nationale (TV, internet...). panel d’actions marketing ciblées et adaptées à l'environnement local), un service dédié au tiers-payant et personnalisé par magasin (plus de 1 600 accords au 1er janvier 2010, l’accès à l’ensemble des conventions tiers-payant négociées par Générale d’Optique dont le franchisé gère lui-même le suivi) ainsi qu'une expertise informatique grâce à un logiciel propre.

DU MOUVEMENT A LA TÊTE DES MAGASINS DE MODE ZARA

lu sur le site wwww.ac-franchise.com le 20 février 2011
Le 20/02/2011
Du mouvement à la tête des magasins de mode Zara


C'est un nouveau tournant pour l'enseigne de mode espagnol Zara*. Après 25 ans, Amancio Ortega, propriétaire et président du groupe espagnol de distribution textile Inditex, désormais n° 1 mondial de la distribution d'articles de prêt-à-porter, a annoncé qu'il passerait la main à Pablo Isla, son actuel vice-président et directeur général.

Âgé aujourd'hui de 75 ans, le fondateur de l'enseigne, véritable légende sur le marché du textile et de l'habillement, ne disparaît néanmoins pas complètement du groupe puisqu'il en reste le premier actionnaire avec près de 60 % du capital. Il reste bien entendu membre du conseil d'administration.

D'une nouvelle génération, Pablo Isla, 46 ans, avocat de formation, est directeur d'Inditex depuis 5 ans et a mené notamment la politique de modialisation du groupe qui lui a permis notammenbt de doubler sa taille ! Si à son arrivée, le groupe disposait de près de 2600 boutiques à travers le monde, la 5000e a été inauguré cet hiver à Rome !

Ce remplacement ne sera effectif qu'à partir du juillet, date de la prochaine assemblée générale des actionnaires.

samedi 19 février 2011

BIOCOOP, LE PIONNIER COPIE PAR LES HYPERS

lu sur le site du journal Capital le 19 février 2011
Biocoop, le pionnier copié par les hypers
Unique en son genre, ce réseau de magasins indépendants n’a pas attendu les géants de la distribution pour défendre le bio : il le fait depuis vingt-cinq ans.


En parka et bottes en caoutchouc, ils sont une soixantaine à piétiner dans la glaise au milieu des choux-fleurs et des laitues. Guidé par Vincent Lestani, le directeur de la Cabso, une coopérative agricole bio implantée au sud de Marmande, dans le Lot, le groupe arpente les vergers, l’atelier de mise en bocaux des pruneaux et celui où l’on plume les volailles.

Ces visiteurs d’un jour sont des cadres de Biocoop, le leader de la distribution de produits bio en France. Lorsqu’ils participent à un séminaire d’entreprise, ce n’est pas dans un bel hôtel, mais sur le terrain, au contact direct des agriculteurs et des cultivateurs. Ordre de Claude Gruffat, le président du réseau, qui tient par-dessus tout à préserver les relations étroites qui unissent les magasins au monde paysan.

Objectifs militants. Un lien bien plus ancien que la récente mode pour le bio, qui pousse depuis trois ans Carrefour, Auchan et consorts à marcher sur ses plates-bandes. Les groupements de consommateurs, à l’origine de Biocoop, sont en effet apparus dès la fin des années 1970, même si la création officielle du réseau, une association loi 1901, date de 1986.

En 2002, enfin, Biocoop se transforme en société anonyme coopérative et mutualise sa logistique. Fort de 320 magasins desservis par quatre plates-formes régionales, il affiche aujourd’hui 450 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Ce succès commercial n’a pas tué l’idéal militant des débuts : infléchir les modes de production au profit du bio. Une voie qui représente à peine 2% de l’agriculture française mais qui attire chaque semaine 500 nouveaux exploitants. L’engagement éthique du réseau se traduit par la participation active des producteurs et des transformateurs, qui peuvent entrer dans la coopérative et siéger au conseil d’administration. Une structure unique dans l’univers de la distribution.

SUCX : PAS ASSEZ "PURITAIN" POUR CHALONS

lu sur le site du journal L'Union le 19 février 2011
Sucx : pas assez « puritain » pour Châlons ?

Tout le monde tire la langue sur les visuels, c'est fun, mais un peu trop « décalé » pour certains…


CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (Marne). Châlonnais d'origine, Laurent Cordier, créateur de l'enseigne Sucx aux magasins de bonbons branchés et aux pubs décalées, désirait investir une cellule de la GHV. Projet ficelé, plans tirés et fonds prêts, sauf que les aménageurs du centre refusent. Concept trop « sucxy » ?

LA GHV sera privée de bonbons. Pas de magasin Sucx à l'horizon, à la place d'une belle cellule vide en face d'un glacier fermé. Pourtant, Laurent Cordier y croyait dur comme fer, avait fait tirer des plans en 3D et imaginé un beau magasin dans cette galerie commerciale qui vivote. « Je connaissais les problématiques de la GHV et étais prêt à investir plus de 150 000 euros pour ces 100 m2 », explique le créateur de Sucx, qui vient d'obtenir une fin de non recevoir dans sa ville d'origine. Un non catégorique d'Altarea, gestionnaire de ladite galerie.
Laurent Cordier, un fonceur qui fourmille d'idées connaît hyperbien le marché du bonbon, des friandises, gélifiés, chewing-gum et tout et tout, pour avoir donné vie à l'enseigne Glups en 1993 ; 85 magasins en France qu'il a cédés, avant de créer il y a un peu plus d'un an ce concept novateur où les 16-35 ans sont ciblés.

Comme… sucre

« L'enfant en culottes courtes est devenu un ado en jeans, participe à des soirées bonbons dans des discothèques, patinoires. Des personnes dynamiques aiment les sucettes et autres friandises, bref ce n'est pas la clientèle Kinder », résume celui qui a ouvert deux magasins pilotes à Reims en 2010, où ça fonctionne à 100 %. Comme à Bruxelles, Paris, Troyes, il souhaitait offrir un concept moderne de confiserie à Châlons. Accueil… salé. Il y a plusieurs mois, des contacts avaient été établis avec Altarea, tout semblait coller de prime abord, sauf que la communication Sucx a paru trop « choc » aux interlocuteurs de notre investisseur. « A l'origine, nous n'avons pas choisi Suck comme sucer, car sur un moteur de recherche internet vous pouvez vite avoir de mauvaises surprises mais Sucx comme sucre. J'ai proposé aux aménageurs de Châlons de refaire une autre communication et ressorti des collections de flyers, j'étais même prêt à signer un cahier des charges, à ôter certains produits qui auraient attiré et peut-être choqué quelques-uns », poursuit M. Cordier. Mais ces jeunes femmes (et jeunes hommes) qui tirent la langue ne semblent guère correspondre à l'esprit famille que souhaitent développer les responsables de la commercialistaion des surfaces libres.

Elles tirent la langue

Dans l'ancienne CHV, un magasin vendait divers gadgets « dont des vibromasseur qui ne gênaient personne », insiste l'investisseur en magasins de bonbons branchés qui a créé le buzz sur Capital (M6), TF1, France Télévision, Canal +, Fun, NRJ…. La langue qui dérange pour la SUCXette ? Tout l'esprit des campagnes de com.
« Des concours de tirage de langues sont organisés avec des kilos de bonbons à gagner, nous serons présents à une soirée patinoire à Reims organisée avec la ville. Je ne comprends pas l'accueil qui m'est fait pour Châlons d'autant qu'il y avait des emplois créés à la clé », finit M. Cordier un tantinet dépité. Sur Facebook, des concours sont également organisés, ça Sucxera donc partout sauf à Châlons, une ville trop prude. Qui sait…
David ZANGA

vendredi 18 février 2011

LIDL, LE HARD DISCOUNTER QUI A CRU AUX MARQUES

lu sur le site du journal LSA le 17 février 2011
LIDL, le hard-discounter qui a cru aux marques
Le 17 février 2011 par FRÉDÉRIC THERIN, À MUNICH


Presque aussi secret que son rival Aldi, le groupe Schwarz a construit l'impressionnante croissance de Lidl sur une expansion ultrarapide et un virage vers les marques.

Lidl, c'est l'histoire de la grenouille qui est - presque - parvenue à se faire aussi grosse que le boeuf. Depuis deux ans, l'enseigne est le premier discounter en Allemagne devant Aldi Sud et... Aldi Nord. Si les deux entités créées par les frères Albrecht étaient réunifiées, leur chiffre d'affaires serait presque deux fois plus important que celui de leur principal rival, mais Lidl ne cesse de leur grignoter des parts de marché. En 2010, les revenus de Lidl ont ainsi progressé de 3,6 %, quand ceux de son géant de concurrent ont reculé de 1,1 %. En douze ans, la société familiale Schwarz qui contrôle Lidl a vu son chiffre d'affaires passer de 12,8 à 54,8 Mrds €. Un succès qui repose sur trois piliers.

- Montée en gamme En Allemagne, Lidl a été le premier discounter à proposer des grandes marques à côté de ses MDD. Elles représentent le quart de ses revenus. « Les clients se focalisent moins sur les prix, la qualité des produits prend de l'importance », note Gerhard Hausruckinger d'Accenture. Les marques nationales lui permettent aussi de séduire de nouveaux clients sans induire des coûts supplémentaires, car leurs prix de vente sont souvent plus élevés que les promotions des hypers.

- Ouvertures à gogo Pour gagner des parts de marché, le groupe basé à Neckarsulm, dans le Bade-Wurtemberg, a aussi multiplié les ouvertures. En Allemagne, près de 600 points de vente ont été inaugurés ces sept dernières années. Dans l'Hexagone, le distributeur contrôle le tiers du parc de hard-discount (1 520 magasins). En un an, près de 100 nouvelles unités ont été ouvertes. Lidl est présent dans tous les départements hormis la Corse et la Lozère, et, dans certaines régions, la densité de ses magasins dépasse 20 points de vente par million d'habitants.

- Internationalisation Son logo est visible dans 25 pays. Ses dirigeants ont, là aussi, suivi une stratégie risquée en s'implantant dans des pays où l'immobilier est très coûteux (Grande-Bretagne, Suisse), et en allant dans des marchés émergents (Roumanie, Hongrie).

- Changement d'image Le « management à la Lidl » a longtemps été le talon d'Achille du groupe. Le syndicat Verdi a publié, en 2004, un «livre noir» dénonçant la pression exercée sur les salariés. Plus récemment, le Stern a révélé que le discounter avait fait appel à des détectives pour les espionner. Conscient de l'impact désastreux de ces révélations, Lidl a nommé en 2009 un nouveau patron pour l'Allemagne, Juergen Kisseberth, qui tente de redorer l'image de l'enseigne en prônant la création d'un salaire horaire minimum fixé à 10 €. Aldi n'a encore rien dit à ce sujet...

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Lidl en chiffres



54,8 Mrds € de CA en 2009 pour le groupe Schwarz (Lidl, supermarchés Handelshof et Kaufland)

27,38 Mrds € de CA 2009 pour Schwarz en Allemagne

14,9 Mrds € de CA en 2009 pour Lidl en Allemagne

24 % de PDM pour Lidl sur le discount en Allemagne

4,7 % de PDM en France sur les PGG et frais LS

8 000 unités dans le monde

25 pays pour Lidl

1 520 magasins en France

1 900 articles en rayons

DESCAMPS : LE PLAN DE REPRISE EST VALIDE

lu sur le site du journal LSA le 18 février 2011
Descamps : le plan de reprise est validé.
Le 17 février 2011




Le plan de reprise de la maison Descamps, spécialiste du linge de maison, proposé par le fonds Astrance Capital a été approuvé par le tribunal de Bobigny.

94% des effectifs de la société seront maintenus. Le repreneur, Astrance Capital, a racheté 80% du capital de Descamps. Les 20% restant s sont toujours détenus par son actionnaire historique , le groupe italien Zucchi. Immédiatement après l’approbation du plan de reprise, une augmentation de capital de 6 millions d'euros a été mise en place. Descamps devrait opter pour ses deux marques historiques Descamps et Jalla pour un repositionnement haut de gamme.

LES MAGASINS "U" LANCENT LEUR MARQUE "MAISON"

lu sur le site www.maisonapart.com
Les magasins U lancent leur marque "maison"
magasins U

Les magasins U crée une nouvelle marque, baptisée "Maison U", qui réunit leur offre dédiée à l'habitat. Soit près de 200 produits bazar et textile déclinés autour des univers cuisine, salle de bains, chambre et extérieur.

Les magasins U réunissent autour d'une nouvelle marque leur offre pour la maison en bazar et textiles. "Maison U" regroupe ainsi près de 200 produits répartis dans les univers cuisine, salle de bains, chambre et extérieur. L'objectif de cette nouvelle marque : "rendre la maison conviviale et pratique" explique l'enseigne.

Linge de maison, accessoires, art de la table, déco : des ustensiles de cuisine, en passant par les bougies pour l'extérieur, au linge de lit, les produits se veulent attractifs et au rapport qualité/prix compétitif.

"Maison U" entend enfin privilégier des fabricants de proximité : "les bougies sont par exemple fabriquées par une PME de la région nantaise. La majorité de la vaisselle à usage unique est de fabrication française, ainsi que plus de 95% des oreillers et couettes", est-il ainsi précisé.

(17/02/2011)

jeudi 17 février 2011

SYSTEME U VISE LES 2.000 MAGASINS EN FRANCE AVEC UNE PRESENCE ACCRUE EN CENTRE-VILLE

lu sur le site du journal Les Echos LE 17 F2VRIER 2011
Système U vise les 2.000 magasins en France avec une présence accrue en centre-ville


Le troisième groupement de commerçants indépendants a enregistré un chiffre d'affaires de 15,2 milliards d'euros en 2010 hors carburants, soit une hausse de 5 % par rapport à 2009, grâce notamment à l'expansion de ses enseignes de proximité, U Express et Utile.

LES SOLDES D'HIVER S'ACHEVENT SUR UN BILAN EN DEMI-TEINTE

lu sur le site du journal LSA le 17 février 2011
Les soldes d’hiver s’achèvent sur un bilan en demi-teinte
Le 16 février 2011 par FLORENT MAILLET


Les professionnels dressent un bilan plutôt contrastés des soldes d’hiver, qui s’achèvent ce mercredi soir. La Fédération du commerce associé (FCA), qui a sondé l’ensemble de ses adhérents sur le sujet, relève ainsi que 50% des répondants ont constaté une hausse plutôt modeste de leur chiffre d'affaires par rapport aux soldes de l'année dernière, qui s’était déjà révélés décevants. Ces augmentations sont en moyenne de 8,5%, et sont surtout tirées par le secteur de l'équipement de la maison. Mais 60% des répondants expliquent cette hausse par les résultats particulièrement mauvais des soldes d'hiver 2010. 40% des répondants ont de leur côté enregistré une baisse de 5,5% en moyenne de leur chiffre d'affaires par rapport à 2010. 23% pointent du doigt la concurrence des achats par Internet et 22% l’expliquent par les mauvaises conditions climatiques. Quant à la date de démarrage des soldes les résultats sont là encore contrastés : 40% des répondants, issus notamment du textile, jugent les dates trop tardives. Au global, 60% des commerçants se déclarent moyennement satisfaits de ces derniers soldes.

Le constat est peu ou prou partagé par la plupart des Fédérations de commerçants, qui annoncent un résultat « en quasi stabilité avec celui de l’année passée ». « La première quinzaine a subi l’attentisme des consommateurs, qui attendaient les 2e et 3e démarques. La deuxième quinzaine s’est révélée plus fructueuse », résume-t-on. Bref, « face à la multiplication des promotions qui fleurissent tout au long de l’année et au maintien des soldes flottants, les soldes saisonniers, qui devraient constituer des événements exceptionnels et festifs, perdent de leur impact ».

JARDILAND

lu sur le site www.directgestion.com le 17 février 2011
Plantés, les Espagnols jardinent

16/02/2011


Le Groupe Jardiland, premier réseau français de jardineries, célèbre le succès de sa stratégie de croissance en Europe dont l’une des étapes clés demeure l’Espagne. Le développement ibérique relancé en 2009 porte aujourd’hui ses fruits avec 3 nouvelles implantations à Saragosse, Valence et Pampelune. L’objectif reste de créer un réseau de plus de 30 magasins à l’horizon 2015, doubler les ventes et d’atteindre un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros en Espagne et au Portugal.

Fort de son ambition européenne, le Groupe Jardiland mène une stratégie de conquête en Europe et en particulier en Espagne où l’enseigne détient la plus importante part de marché avec 10 magasins au total.

Un Groupe à dimension Européenne
« Le déploiement international reste une priorité pour le Groupe Jardiland. Et la captation de nouveaux franchisés en Espagne vient témoigner de la vitalité de la marque Jardiland et de notre concept marchand qui ont tous deux vocation à s’étendre. Notre envergure européenne s’illustre aujourd’hui par notre dynamisme en Espagne, et ce malgré un contexte économique difficile.
Afin de remercier l’ensemble des directeurs des magasins du Groupe et de saluer les performances espagnoles, nous avons décidé de tenir notre Convention annuelle à Barcelone. C’est aussi l’occasion de lancer un signal aux entrepreneurs Européens désireux de rejoindre un Groupe solide et en croissance. », souligne Guilhem Porcheron, Directeur Général du Groupe Jardiland.

La qualité Jardiland s’exporte bien hors hexagone
La réponse de la marque Jardiland avec ses différents métiers permet aux consommateurs Européens de revisiter le monde végétal et animal. Depuis 2008, le Groupe a pu mesurer la dynamique de la consommation des Espagnols sur ces secteurs, même en période de crise. Dans ce contexte, les clients cherchent à se ressourcer dans un environnement protecteur, celui du jardin au sens large, intérieur et extérieur, qui reste un véritable refuge. Dans un marché moins structuré qu’en France, avec des typicités méditerranéennes fortes, Jardiland sait adapter son concept à une clientèle exigeante aux attentes locales.

À propos du Groupe Jardiland
Fidèle à ses principes de jardinage responsable qui garantit le respect de l’environnement tout au long du processus de mise en culture, le Groupe Jardiland exploite plus de 700 hectares de pépinières réparties sur quatre sites de production en France.
Le groupe compte 218 magasins dans le monde avec la répartition suivante : 203 en métropole, 2 dans les DOM-TOM, 1 en Belgique, 1 en Suisse, 10 en Espagne, 1 au Portugal.
Le chiffre d’affaires est de 800 millions d’euros en 2010 ; le Groupe compte près de 5 000 collaborateurs. Jardiland fêtera ses 30 ans en 2012.
Pour l’ensemble de ses magasins, le Groupe assure les principales fonctions supports suivantes : expertises métiers et support au commerce, recherche immobilière, architecture et aménagements, dossiers de financement, marketing, achats, communication, ressources humaines et gestion informatique.

PRÊT-A-PORTER : FASHION B AIR MULTIPLIE ET RENTABILISE SES MAGASINS

lu sur le site Echos de la Franchise le 17 février 2011
Prêt-à-porter : Fashion B Air multiplie et rentabilise ses magasins


Après une année de forte croissance, le spécialiste parisien du prêt-à-porter féminin compte ouvrir une dizaine de magasins en régions et à l'étranger cette année.

Le créateur parisien de prêt-à-porter féminin Fashion B Air, qui vend ses produits sous la marque Bel Air, a enregistré en 2010 un chiffre d'affaires de 19 millions d'euros en progression de 26 % sur celui de 2009. « La croissance a même atteint 52 % au quatrième trimestre », jubile Eric Sitruk, président-directeur général de l'entreprise cotée en Bourse qui emploie 110 salariés dont 20 au siège. Les ventes en gros ont représenté environ 40 % du chiffre d'affaires, dont l'essentiel (environ 60 % ) revient à ses 23 boutiques parisiennes détenues en propre et aux 10 magasins en franchise et corners qui complètent son réseau, tout comme sa filiale de vente à distance.

Le dirigeant se montre particulièrement satisfait de la stratégie qu'il a mise en place dans ses boutiques en 2010 et il entend bien la poursuivre. « Nous avons agrandi nos magasins en passant d'une surface moyenne de 45 mètres carrés à 100 mètres carrés et cela nous a permis d'élargir notre gamme aux vêtements de soirée, sacs et chaussures, tout en restant, comme pour le reste de nos produits, dans le milieu-haut de gamme », explique-t-il.
Réduire la part des soldes

Parallèlement, Fashion B Air a lancé un site Internet qui, en six mois d'activité réelle, représente déjà 3,5 % du chiffre d'affaires. Enfin, Etic Sitruk va poursuivre sa politique de « raréfaction de la marchandise » destinée à réduire la part des soldes dans le chiffre d'affaires et donc à préserver les marges. Cette stratégie devrait s'appliquer à la dizaine de boutiques en propre que compte ouvrir Eric Sitruk cette année, essentiellement en régions mais aussi à Londres, Barcelone, Bruxelles et sans doute en Extrême-Orient, ainsi qu'au site Internet dont le développement va se poursuivre, notamment en direction de l'étranger. L'accord qui vient d'être passé avec les 3 Suisses pour présenter quelques produits Bel Air au début du catalogue, vu par 20 millions de clientes potentielles, obéit à la même stratégie.

Ces développements vont en partie reposer sur l'entrepôt de 4.000 mètres carrés que Fashion B Air vient de louer à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en bordure de la zone fret de l'aéroport de Roissy, où il regroupera au 1er avril prochain l'ensemble de sa logistique.

DOMINIQUE MALECOT, Les Echos, 14.02.2011

LES MAGASINS PREFERES DES FASHIONISTAS

lu sur le site du journal La Dépêche le 17 février 2011
Indicateurs mode Polyvore: les magasins préférés des fashionistas


Les chaînes de fast fashion dominent les classements de cette semaine de Polyvore, et Topshop entre dans le classement pour la première fois.

La marque suédoise H&M, qui s'accroche toujours à la première place cette semaine, a encore accru sa popularité en annonçant le lancement de la vente en ligne aux Etats-Unis (d'ici la fin d'année), mais aussi en lançant une nouvelle gamme durable appelée Conscious Collection, et enfin grâce à l'apparition de Michelle Obama vêtue en H&M dans l'émission Today.

La marque suédoise est suivie de près par la chaîne britannique Monsoon, qui a ravi les fans de mode en mettant le mannequin Lily Donaldson à l'affiche de ses publicités cette semaine. La marque américaine Madewell et la britannique Topshop figurent aussi dans le top 10.

Les stars de Gossip Girl continuent leur jeu de chaises musicales dans le classement du site des célébrités les plus populaires.

Marques

01. H&M (=)
02. Monsoon (retour)
03. Madewell (-1)
04. D&G (=)
05. Helmut Lang (retour)
06. Yves Saint Laurent (+1)
07. TopShop (nouveau)
08. Arden B (-2)
09. Lanvin (retour)
10. Proenza Schouler (retour)

Sites

01. rebeccaminkoff.com (=)
02. madewell.com (+1)
03. lagarconne.com (+2)
04. net-a-porter.com (=)
05. stylebop.com (retour)
06. bergdorfgoodman.com (-4)
07. matchesfashion.com (+3)
08. intermixonline.com (retour)
09. topshop.com (nouveau)
10. delias.com (-2)

Célébrités

01. Leighton Meester (+1)
02. Blake Lively (-1)
03. Audrey Hepburn (=)
04. Natalie Portman (=)
05. Taylor Momsen (+3)
06. Megan Fox (+1)
07. Emma Watson (-2)
08. Taylor Swift (retour)
09. Miranda Kerr (+1)
10. Kristen Stewart (-4)

Tendances

01. sac à anses (retour)
02. combinaisons (+1)
03. colliers à plusieurs chaînes (retour)
04. gros bracelets (retour)
05. shorts en jeans (+2)
06. imprimé floral (retour)
07. grandes chaussettes (retour)
08. leggings en cuir (retour)
09. sacs en bandoulière (retour)
10. sabots (retour)

Données enregistrées le 15 février.

Polyvore, qui permet aux utilisateurs de créer des collages de leurs éléments de mode favoris du moment, reçoit cinq millions de visiteurs individuels par mois.

http://www.polyvore.com

mercredi 16 février 2011

BELLE ANNEE 2010 POUR LES PARFUMERIES FRANCAISES

lu sur le site du journal LSA le 16 février 2011
Belle année 2010 pour les parfumeries françaises
Le 15 février 2011 par Camille Harel



Malgré des résultats décevants en fin d'année, les parfumeries françaises renouent avec la croissance en 2010 avec une reprise de la consommation des parfums et des cosmétiques sous l'impulsion des produits anti-âges et des nouveautés maquillage. Selon NPD Group, les parfums et produits cosmétiques, vendus en parfumerie, enregistrent une croissance de 3 % en 2010 pour un chiffre d'affaires de 2,8 milliards d'euros.

En raison d'une position dominante en France (65 % du chiffre d'affaires en parfumerie), la catégorie des parfums, qui a progressé de 2 % en 2010, génère à elle seule la moitié des revenus de l'industrie de la beauté sélective, soit 1,9 milliard d'euros. Cependant, le marché du parfum est très saisonnier et le temps fort de Noel 2010 a affiché des résultats plutôt décevants. Par contre, après plusieurs années de repli, le marché du soin retouve la chemin de la croissance (+2 %) avec un chiffre d'affaires de 573 millions d'euros, grâce aux produits anti-âge (+8 %). Sur ce segment, les marques ont su créer de l'actualité autour de leurs gammes phares. En revanche les soins du corps et les solaires accusent un sacré coup avec des reculs respectifs de -4 % et -3 %. Enfin, le maquillage reste le marché le plus dynamique de l'année (+5 %).

Si tous les segments progressent, les plus fortes hausses sont enregistrées sur le rouge à lèvres (+8 %) et les vernis (+42 %). Pour Martine Ringwald, Senior Vice Président Beauty NPD, "L'année 2010 a permis au marché des parfums et de la beauté de se redresser après une année 2009 difficile. Certains segments souffrent encore mais l'industrie a témoigné de sa capacité à se renouveler et à créer la nouveauté en misant sur des lancements de produits innovants."

mardi 15 février 2011

CRU DECEVANT DES SOLDES D'HIVER 2011

lu sur le site du journal LSA le 15 février 2011
Cru décevant des soldes d’hiver 2011
Le 14 février 2011 par SYLVIE LEBOULENGER

Le cru 2011 des soldes d'hiver s'achèvera sur un léger repli par rapport à 2010, pour cause de démarrage tardif, d'attentisme des clients à l'affût de rabais supérieurs en fin de campagne et de multiplication des promotions avant, selon la Fédération nationale de l'habillement (FNH), qui représente les commerçants indépendants.

Les soldes d'hiver, qui s'achèvent mardi, ont débuté le 12 janvier. En 2010, ils avaient démarré le 6 janvier. Au final, le cru devrait tourner "autour de 0%, soit en léger repli" par rapport aux soldes hiver 2010, explique Sandra Vassy, secrétaire générale de la FNH qui craignait "un résultat pire". Le bilan des soldes oscillera "entre -5% et +2% avec des exceptions et plutôt mieux dans le prêt-à-porter masculin que dans le féminin", précise dans un communiqué la FNH, qui représente près de 37.000 magasins indépendants.

PAS DE CROISSANCE PUR LE COMMERCE DE DETAIL EN JANVIER

lu sur le site du journal LSA le 15 février 2011
Pas de croissance pour le commerce de détail en janvier
Le 14 février 2011 par Olivier COSTIL

En janvier l’activité commerciale s’est repliée : les chiffres d’affaires se sont contractés de 0,6% en volumes corrigés des jours ouvrables et des variations saisonnières, par rapport à décembre 2010, selon l'enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France. Par rapport à janvier 2010, l'activité reste stable.

Les ventes de produits alimentaires ont reculé de 2,8% par rapport à décembre. Les produits industriels se sont inscrits en hausse de 0,4% ; la progression a concerné une majorité de produits, notamment l’électronique grand public et les meubles, et dans une moindre mesure l’automobile neuve. Une baisse a été constatée sur le mois dans la chaussure, le textile et l’électroménager. Les ventes dans le petit commerce ont augmenté de 0,3% par rapport au mois précédent.



La grande distribution a enregistré une diminution de ses volumes de 1,1%. Tandis que les supermarchés ont fléchi de 2,1% et que les grands magasins et les hypermarchés se sont affichés en retrait de 1,1%, la vente à distance a néanmoins rebondi de 9,3%.

samedi 12 février 2011

MR BRICOLAGE SE LANCE DANS LE DISCOUNT AVEC L'ENTREPOT DU BRICOLAGE

le sur le site du journal Franchise-Magazine.com le 12 février 2010
Mr.Bricolage se lance dans le discount avec L'Entrepôt du Bricolage

Par Olivia Leroux, Franchise-Magazine.com

BRICOLAGE - STRATEGIE, publié le vendredi 11 février 2011
Après avoir racheté Les Briconautes fin 2009, Mr. Bricolage enfonce le clou. Le désormais numéro 3 de son marché, derrière les succursalistes Leroy-Merlin et Castorama, vient de signer un partenariat stratégique avec le groupe Samse/La Boîte à Outils. Accord via lequel les deux sociétés s’engagent à développer conjointement un réseau de magasins discount, sous l’enseigne L’Entrepôt du Bricolage.
L’Entrepôt du Bricolage existe déjà, et fédère pour l’heure 15 points de vente de proximité, implantés dans le quart sud-est de la France, fief historique de Samse. Le déploiement futur du réseau se fera "à la fois en franchise et en intégré", indique un communiqué, et sous la houlette de "la société DEDB, filiale à 50% de chacun des deux groupes". Sous réserve que le premier test, qui sera mené au cours du premier semestre 2011 sur un magasin de 2 500 m², se révèle concluant.
Une belle opération pour Mr.Bricolage qui accède ainsi à un segment de marché – le discount – duquel il était encore absent, malgré ses quelques 600 points de vente en France. Et qui représenterait tout de même près de 20 % des ventes du secteur. Elle doit toutefois encore être validée par l'Autorité de la Concurrence.

SCHMIDT A OUVERT 28 MAGASINS EN 2010

lu sur le site Les Echos de la Franchise.com le 12 février 2011
Concession cuisine : SCHMIDT a ouvert 28 magasins en 2010
11.02.2011, Information communiquée par l'enseigne

Schmidt, réseau de conception, fabrication et distribution de meubles de cuisines et salles de bains, a atteint ses objectifs 2010 et enregistre 28 ouvertures de magasins. L’année dernière, l’enseigne a poursuivi son maillage national en inaugurant 12 nouvelles concessions sur le territoire français et 16 ouvertures de magasins à l’international. La marque Schmidt comptabilise ainsi un réseau global de 431 concessionnaires dont 152 hors des frontières françaises.
Schmidt n’impose ni droits d’entrée ni royalties à ses futurs concessionnaires. En outre, à l’ouverture d’un nouveau point de vente, l’enseigne propose un leasing sur les meubles, évitant ainsi la mobilisation des capitaux du concessionnaire. Afin de donner les meilleures chances de succès aux nouvelles recrues, Schmidt prodigue un programme de formation spécifiquement adapté aux besoins des candidats venus de tous horizons.

La SALM, Société Alsacienne de Meubles fondée en 1959, a créé la marque Schmidt en 1989. L’enseigne est spécialisée dans l’aménagement sur-mesure de l’habitat sur un segment haut-de-gamme accessible. Premier exportateur français vers l’Europe (6 cuisines sur 10 exportées sont de la marque Schmidt) et n°1 sur le marché français des cuisines, Schmidt symbolise des produits et des services de qualité, mais accessibles.

LE SCANDALE DES HYPERS ILLEGAUX

lu sur le site du journal Capital le 12 février 2011
Le 08/02/2011 à 07:30 - Mis à jour le 08/02/2011 à 13:05
Le scandale des hypers illégaux
Pour muscler leur chiffre d’affaires, de nombreuses grandes surfaces n’hésitent plus à s’étendre sans autorisation. Puisque le gouvernement laisse faire...

Mieux vaut pas l’énerver, Jean-Pierre Gontier. Fin août 2009, le sang du patron du Leclerc d’Olivet (Loiret) n’a fait qu’un tour, quand il a surpris Claude Diot, vice-président de l’association En toute franchise, en train de fureter dans son magasin avec un ruban de géomètre. Flanqué d’un huissier et muni d’une ordonnance du tribunal de grande instance d’Orléans, ce petit commerçant était pourtant dans son bon droit. «Gros c…, gros enc…», lui a tout de même balancé le bouillant maître des lieux (des propos certifiés par constat), avant de sectionner l’objet du scandale avec une paire de ciseaux.

Mais que cherchait donc à mesurer ce drôle d’arpenteur ? Le calibre des pastèques en promotion ? Le tour de poitrine des caissières ? Plus scabreux : les mètres carrés illicites. Les petits boutiquiers du coin soupçonnent en effet Jean-Pierre Gontier d’avoir accru ses surfaces de vente au mépris de la loi. Il ne serait pas le premier. Peu de clients le savent, mais, ces dernières années, des dizaines d’hypermarchés ont discrètement poussé leurs murs en s’asseyant sur la réglementation. «Celle-ci a pourtant été beaucoup assouplie pour leur faire plaisir, mais il leur en faut toujours plus», fulmine Claude Diot. Pourquoi se gêneraient-ils ? Notre enquête le prouve, à ce jour, aucun hyper n’a encore été contraint de faire marche arrière.

Voyons par exemple Joël Chastenet. Comme la loi l’exige pour tous les projets supérieurs à 1 000 mètres carrés, cet entrepreneur ambitieux a déposé en 2004 une demande d’autorisation pour l’ouverture d’un Intermarché de 1 200 mètres carrés à Castets, paisible bourg landais de 1 900 âmes. Logiquement, son dossier aurait dû terminer directement dans la benne : avec ce nouveau Mousquetaire, la surface de gondoles pour 1 000 habitants passait en effet de 207 à 345 mètres carrés dans le secteur, deux fois la moyenne nationale, et bien plus que ne l’autorise la réglementation. Contre toute attente, les élus locaux ont pourtant donné leur blanc-seing à cette implantation.

Bien sûr, les petits commerçants du coin ont déposé illico un recours devant les tribunaux, mais, celui-ci n’étant pas suspensif, l’Intermarché contesté a ouvert ses portes en 2006. «En quelques mois j’ai perdu 50% de mon chiffre d’affaires, se lamente Jean-Noël Mora, qui tenait la dernière épicerie du bourg, un 8 à Huit. J’ai dû licencier mes quatre employés, et j’ai baissé définitivement le rideau en 2008.»

D’autant plus rageant pour le marchand que la justice n’a cessé de lui donner raison. A trois reprises, le tribunal administratif de Pau et la cour d’appel de Bordeaux ont en effet annulé l’autorisation octroyée par les élus locaux, mais à chaque fois ceux-ci se sont empressés d’en délivrer une nouvelle. «Je ne vois rien là d’illégal», sourit le patron de l’Intermarché, Joël Chastenet, qui a réalisé 6,6 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008.

Les nouvelles procédures devraient contenir les appétits

(1) Crac : commission régionale d’aménagement commercial. (2) Scot : schéma de cohérence territoriale.

Enfin la bonne ? Depuis cet automne, le Sénat examine une énième proposition de loi sur l’urbanisme commercial. Déjà adopté en première lecture à l’Assemblée nationale en juin, ce nouveau texte supprime les commissions départementales et la Commission nationale d’aménagement commercial, qui accordaient jusqu’à présent aux supermarchés les autorisations d’exploiter. Désormais, les permis de construire seront délivrés sur la base du schéma de cohérence territoriale (Scot), voire du plan local d’urbanisme (PLU), qui délimitera une fois pour toutes la nature et la surface des zones commerciales. Une commission régionale d’aménagement commercial de neuf membres (dont six élus) continuera de donner son aval dans quelques – rares – situations.
Certains hypermarchés se sont agrandis plusieurs fois d’affilée dans ce laps de temps.» D’autres ont tout de suite marqué leur territoire en installant des rayons jardinage de plein air sur les places de parking, avant d’y bâtir de vrais rayons en dur. «Au total, 5 à 7 millions de mètres carrés ont été probablement ouverts par ce biais», calcule Jean Gaubert. Soit une hausse de 10 à 15% des surfaces commerciales en deux mois ! En fait, aucun recensement précis n’existe. Seules quelques préfectures ont sorti la calculette : celle du Finistère a annoncé 95 extensions pour 57 000 mètres carrés, celle du Nord 80 000 mètres carrés.

Mais toutes les enseignes n’en ont pas profité autant. Carrefour et Cora, par choix, et Intermarché, par manque de rapidité, ont assez peu exploité la fenêtre. Auchan, par contre, a procédé à une vingtaine d’extensions, et Système U à une cinquantaine rien que dans le nord-ouest de la France, selon «Linéaires», le mensuel de la distribution. Mais la palme de la tache d’huile revient sans conteste aux adhérents Leclerc. «Ils ont été de loin les plus réactifs, constate Bertrand Boullé. Certains d’entre eux ont réussi à accroître la surface – donc la valeur – de leur magasin de 30% en quelques semaines.»

Au rayon bricolage, Leroy Merlin a aussi frappé un grand coup, étendant de près de 1 000 mètres carrés les deux tiers de ses 110 magasins, soit un gain de 80 000 mètres carrés sur un parc total d’environ un million. «Avant de procéder aux extensions, nous avons pris des assurances auprès de l’administration, se défend Pascal Malfoy, directeur général délégué de la chaîne. D’ailleurs, personne ne nous a attaqués.» Jérôme Bédier, le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution, est sur la même ligne : «Nous avons tous utilisé la circulaire pour construire légalement en relation avec les préfets. Il n’y a plus lieu d’y revenir.» Bien vrai ?

A y regarder de près, seule une poignée de grandes surfaces ont pris la peine de faire régulariser leur situation par les élus locaux. Les autres sont toujours dans l’illégalité et pourraient fort bien être attaquées en justice. «Et il y a fort à parier qu’elles perdraient devant le Conseil d’Etat», assure Joël Rouach, avocat spécialisé dans le commerce. Outré, le sénateur Sueur a rédigé en avril dernier une question officielle à Christine Lagarde sur ce point. Le croira-t-on ? La dame de Bercy n’a toujours pas répondu.

Gilles Tanguy
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vendredi 11 février 2011

GO SPORT DANS LE ROUGE VISE LE REDRESSEMENT EN 2011

lu sur le site du journal LSA le 11 février 2011
Go Sport dans le rouge vise un redressement en 2011
Le 11 février 2011 par Sylvie Lavabre


Le Groupe Go Sport, qui possède les enseigne Go Sport et Courir, a accentué ses pertes en 2010, à 5,9 millions d'euros, mais vise un redressement de sa rentabilité cette année, a-t-il annoncé dans un communiqué. En 2009, Groupe Go Sport avait réussi à réduire ses pertes, les ramenant de 15,9 millions d'euros en 2008 à 1,4 million. Le chiffre d'affaires, déjà publié, a reculé de 1,5% en 2010, à 683,1 millions d'euros. Sur l'ensemble de l'année, pour Go Sport France, les ventes ont reculé de 3,5% à 472 millions d'euros, pour Courir elles ont progressé de 2% à 150 millions d'euros, et pour Go Sport Pologne elles ont augmenté de 8,1% à 53,38 millions d'euros. Groupe Go Sport compte s'appuyer sur sa performance des trois derniers mois de l'année 2010 pour "poursuivre ses actions visant l'amélioration de sa rentabilité", indique-t-il. Parmi celles-ci, il entend continuer le "déploiement des nouveaux concepts Go Sport et Courir, une différenciation accrue de l'offre et le renforcement de la relation client". Les ventes de Groupe Go Sport ont progressé de 9% à 181,8 millions d'euros au quatrième trimestre, tirées par les 32 magasins ayant adopté un nouveau positionnement.

mercredi 9 février 2011

LECLERC PRÊT A BAISSER SA MARGE POUR CONTENIR LA HAUSSE DES PRIX

lu sur le site du journal Les Echos le 9 février 2011
08/02/11 | 18:45 | Philippe Bertrand
Leclerc prêt à baisser sa marge pour contenir la hausse des prix
Avec une hausse de 4,3% de ses ventes à parc constant en 2010, le mouvement Leclerc fait mieux que le marché. Grâce à une politique de prix bas que ses dirigeants entendent maintenir, quitte à rogner sur la marge nette.
Ecrit par
Philippe BERTRAND


«2011 sera l'année de tous les dangers». En présentant, hier à Paris, les résultats du groupement d'indépendants qu'il préside, Michel-Edouard Leclerc n'a pas caché que, selon lui, l'année qui débute sera plus difficile pour les distributeurs implantés en France que l'année qui vient de s'achever. «Selon les prévisions établies par Nielsen, il risque d'y avoir une inflation globale des produits alimentaires de 3% à 4% au second semestre 2011, ce qui pourrait donner une inflation annuelle de plus de 3%», explique le président de l'ACDLec. Et d'ajouter que, selon les données du Bipe, «le pouvoir d'achat des Français va baisser de 0,6% cette année» en raison de la pression sur les salaires, de la chasse aux niches fiscales comme de la hausse des dépenses contraintes.

C'est pour anticiper cette évolution qui pèsera sur la consommation que les dirigeants de Leclerc entendent «limiter la hausse des prix à 2%» dans leurs magasins, en dépit des demandes des industriels (de «6% à 7%») qui veulent répercuter la flambée des matières premières. Pour ce faire, ils ne se font pas seulement fort d'obtenir des tarifs écrasés de leurs fournisseurs. «Nos adhérents ont décidé d'investir de 0,2 à 0,25 point sur leur marge nette, qui n'est que de 1,2%, dans les prix», annonce Michel-Edouard Leclerc.
Une stratégie qui porte ses fruits

Pour ce dernier, comme pour Jean-Claude Pénicaud, responsable de la politique commerciale au Galec, la centrale d'achat Leclerc, il s'agit de faire perdurer une politique de prix bas qui a encore porté ses fruits en 2010. L'écart moyen avec le premier concurrent est de 5%. L'an passé, le réseau a réalisé 37,5 milliards de chiffre d'affaires, dont 31 milliards hors carburant, en hausse de 5,4% et 28,6 milliards en France (hors carburant), en progression de 4,3% «à parc constant».

Selon le panéliste Kantar, cité par Leclerc, au 26 décembre 2010 et sur douze mois glissant, Leclerc affichait (tous formats confondus) un gain de 0,5 point de part de marché, à 17,4%. Derrière, seul Auchan (+0,3 point, à 9,3%) réalise une performance comparable. Système U, Lidl, Monoprix et Netto progressent eux de 0,1 point (à respectivement 9,2%, 4,6% et 0,9% de parts de marché). Intermarché est stable (à 11,7%) comme Aldi et Casino. Toutes les autres enseignes sont en baisse, selon les informations données par Leclerc, et notamment les hypermarchés Carrefour (-0,4 point, à 12,5%) et Carrefour Market (-0,1 point, à 7,7%).
Les petits hypers s'en sortent mieux que les grands

Bien que tous les clignotants présentés par Leclerc soient au vert, l'enseigne n'est toutefois pas épargnée par la difficulté des grands hypermarchés à soutenir la vente de leur produits non-alimentaires. En 2010, les ventes de ces rayons n'ont progressé que de 2,4%. Par ailleurs, les magasins de plus de 6.500 m2 ont connu une hausse de leur chiffre d'affaires limitée à 1,3% par rapport à 2009, contre 5% pour les petits hypers de 2.500 m2 à 4.000 m2. Dans le même temps, les magasins spécialisés du groupement ont vu leurs ventes croître de 7,9%.

«Nous n'envisageons pas de vendre notre immobilier ni nos galeries marchandes», affirme Michel-Edouard Leclerc, expliquant, en visant explicitement Carrefour, que cette maîtrise des locaux commerciaux permettait d'organiser l'autoconcurrence de ses hypers par des concepts spécialisés.
PHILIPPE BERTRAND

mardi 8 février 2011

3 SUISSES POURSUIT SA MODERNISATION

lu sur le site du journal Les Echos le 8 février 2011
3 suisses. Poursuivant sa modernisation,

3 suisses. Poursuivant sa modernisation, le groupe 3 Suisses international a décidé de repenser totalement l'activité magasins de ses enseignes grand public. Les deux boutiques Becquet (Strasbourg et Lyon)... Lire la suite

CASINO REINVENTE SON CONCEPT DE CENTRE-VILLE

lu sur le site du journal Les Echos le 8 février 2011
En pleine bataille de la proximité, le groupe Casino réinvente son concept de centre-ville

Les quelque 2.000 supérettes du groupe de distribution vont adopter un nouveau modèle plus « vert », plus riche en assortiment mais moins cher en prix. Une façon de résister au développement de la concurrence dans les zones urbaines. Lire la suite

DESCAMPS REPRIS PAR ASTRANCE CAPITL

lu sur le site du journa LSA le 8 février 2011
Descamps repris par Astrance Capital
Le 07 février 2011 par Angélique d'ERCEVILLE



Interrogé sur l’avenir de Descamps, le tribunal de Bobigny a finalement opté vendredi dernier pour le plan de continuation proposé par Astrance Capital, une fond d'investissement crée en juin 2009 par le groupe Zucchi, actuel propriétaire de l’enseigne de linge maison. Ce dernier ne conservant que 20% du capital du spécialiste du linge de maison qui emploie encore 430 salariés et exploite une quinzaine de magasins. En 2009, Descamps avait réalisé 55 millions d’euros de chiffre d’affaires, mais perdu 16,6 millions d’euros. Au travers de cette décision, le tribunal a donc écarté des candidats à la reprise comme La Maison de la literie, Linvosges, ou le groupe Krief.

MARIONNAUD REPREND DES COULEURS

lu sur le site du journal LSA le 8 février 2011
Marionnaud reprend des couleurs
Le 07 février 2011 par Camille Harel

Dans un marché du sélectif en croissance pour la première fois depuis deux ans (+2,6 % en valeur et +1,6 % en volume, source NPD), Marionnaud a réussi à s'inscrire dans la même dynamique. L'enseigne de parfumerie sélective, numéro deux en France en valeur derrière Sephora mais leader en volume, enregistre une croissance de ses ventes de 0,8 % en valeur et de 2,4 % en volume. Une belle performance en volume qui s'inscrit dans la stratégie du groupe de proposer plus de produits accessibles pour augmenter le panier moyen en unité. Cependant, sa part de marché est en baisse (-0,4 point à 24,4 % en valeur). Mais selon l'enseigne, ce recul s'explique facilement : Marionnaud n'a pas ouvert de magasins en 2010 contrairement à ses principaux concurrents. Pour y remédier, le groupe, qui compte 567 boutiques en France, va ouvrir plus de 20 nouvelles portes en 2011 en France et lancer un nouveau concept de magasins avec une identité adaptable à toutes les surfaces.

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LE GRAND EMBOUTEILLAGE DES "VILLAGES DE MARQUES"

lu sur le site du journal La Croix le 8 février 2011
Le grand embouteillage des « villages de marques »




À travers la France, une vingtaine de centres commerciaux soldent les fins de série des marques d’habillement. Au moins autant sont en projet, au risque de saturer le marché


Les villages de marques existants et en projet (cliquer sur l'infographie pour l'afficher en grand format).

Le moulin rouge domine le site vallonné. En contrebas, le « village de marques », en construction depuis l’été dernier dans ce paisible coin de la Haute-Garonne, à une trentaine de kilomètres de Toulouse, sur la commune de Nailloux exactement. D’où le nom du projet, dans un premier temps : le Moulin de Nailloux.

Sympathique et terroir. Trop sans doute pour les promoteurs de l’affaire. Bienvenue donc désormais au plus international « Nailloux Fashion Village ». À l’automne, devraient ouvrir ici les premières boutiques d’un centre comptant, à terme, 125 magasins et 32 000 m² de surface commerciale.

Ce serait non seulement le premier « village de marques » du Grand Sud, mais aussi la première ouverture d’une série à venir. Car les projets fleurissent partout dans l’Hexagone.

Des magasins d'usine « nouvelle génération »
Le concept de ces sites spécialisés dans le déstockage de vêtements, où les marques écoulent leurs anciennes collections avec des remises de prix de 30 % au moins, n’est évidemment pas nouveau. Les magasins d’usine des années 1980, entrepôts plutôt désordre, ont joué les pionniers.

Les « centres de marques » ont pris le relais dans les années 1990, autour des bastions industriels traditionnels, à Troyes ou Roubaix par exemple. Puis avec les années 2000 sont arrivés les « villages », ciblant le moyen et haut de gamme, à l’image de La Vallée Village près de Disneyland.

Au total, une vingtaine de centres existent aujourd’hui en France. Nailloux inaugurerait la quatrième génération de ce type d’équipement. « Pas seulement un espace marchand, mais une destination de loisir, avec de nombreux services, des animations, vante Franck Verschelle, PDG du groupe Advantail, opérateur du projet. Le village veut jouer la carte touristique, en s’attachant d’ailleurs à promouvoir aussi les sites phares de Midi-Pyrénées. »

Voilà le genre de discours qui énerve le juriste Frédéric Willems, responsable des affaires économiques de la Fédération nationale de l’habillement (1) : « Depuis vingt ans, les promoteurs expliquent à chaque fois que ce qu’ils proposent est absolument nouveau. Le tourisme est le dernier argument marketing en date, permettant surtout aux magasins d’ouvrir le dimanche.»

Un parcours du combattant de plusieurs années avant l'ouverture
Si le concept évolue, une chose ne change guère : le scepticisme ou l’opposition que rencontrent inévitablement ces projets. Ils suscitent toujours une levée de boucliers des commerçants de la zone, ou sont au cœur de rivalités politiques entre certains élus.

Alain Salzman en sait quelque chose. Le PDG de Concepts & Distribution s’est positionné sur ce marché dès 1993, et gère un réseau de neuf centres (Marques Avenue et Quai des marques). « Entre l’annonce d’un projet et l’ouverture réelle, c’est un parcours du combattant de sept ans en moyenne, raconte-t-il. Il y a quinze ans, je recevais des menaces de mort, mais les choses sont heureusement devenues plus simples. »

Alain Salzman est pourtant contraint de mettre entre parenthèses un projet près de Montpellier, sur lequel s’affrontaient la maire Hélène Mandroux (contre) et le président de région, feu Georges Frêche (pour).

Du coup, il se concentre sur un autre dossier à Sainte-Croix-en-Plaine, près de Colmar. Si la plupart des élus sont cette fois partants, les chambres consulaires et les commerçants de la cité alsacienne sont très remontés.

« Une offre différente des centres-villes et d'Internet »
« Nous ne sommes pas hostiles a priori, jure Vincent Houllé, représentant des commerçants de Colmar. Les effets sont parfois positifs comme à Romans, une zone sinistrée qui a retrouvé un certain dynamisme grâce à Marques Avenue. Mais Colmar n’est pas dans ce cas de figure. Les créations d’emplois vantées ne seront que des transferts. Et puis, ces centres en périphérie vont à l’encontre des préoccupations environnementales et des modes de consommation qui tendent vers plus de proximité. »

À ces critiques, les promoteurs répondent par un seul mot : complémentarité. « Nous proposons une offre différente de celle des centres-villes ou des déstockeurs sur Internet, martèle Franck Verschelle. »

« À Troyes, par exemple, les centres de marques attirent 4 millions de visiteurs extérieurs au département, dont 14 % restent une nuit, et consomment dans la ville, ajoute-t-il. Nos villages peuvent avoir un impact économique important dans certains territoires. » C’est ce que les élus, notamment en période de crise, aiment à retenir, lâchant plus volontiers les autorisations d’implantation.

Vers une saturation en France
Combien de ces grands complexes l’Hexagone peut-il encore accueillir ? « En Europe, la France est un des pays où la densité de ces équipements est encore faible », juge Mayte Legeay, directrice de Neinver France, opérateur espagnol qui intervient en partenariat avec MAB Development sur les sites prévus à Roppenheim (Bas-Rhin) et à Honfleur (Calvados). Selon elle, « il reste de la place pour cinq nouveaux centres. » Alain Salzman pousse jusqu’à dix « si l’on est très optimiste ».

Or aujourd’hui, 12 ont décroché une autorisation, et une bonne dizaine d’autres sont en négociation. La situation frise parfois l’absurde. Comme dans le Nord-Ouest où, en plus de Honfleur, trois autres centres sont à l’étude, au Havre et dans l’Eure, à Boulleville et Vernon.

De la casse est donc à prévoir. Les complexes autorisés sont d’ailleurs déjà à la peine pour réussir la délicate phase de commercialisation de leurs magasins.

À Roppenheim, le précédent opérateur (Freeport) a fini par jeter l’éponge, ne parvenant pas à remplir plus de 20 % de sa surface en quatre ans. Neinver, aux commandes depuis fin 2009, assure aujourd’hui être « au-dessus de ses objectifs », mais n’envisage pas d’ouverture avant le printemps 2012 « probablement ».

Nailloux repousse la sienne – d’abord annoncée fin 2010, puis en juin 2011 – au deuxième semestre. « Nous ouvrirons avec un taux de remplissage d’environ 85 % et de 70 à 80 marques présentes », promet Franck Verschelle.

« Les marques sont reines »
La balle est dans le camp des grandes enseignes. « Auparavant, ce marché dépendait des choix des élus et des autorisations. Désormais, les marques sont reines, et ce sont elles qui font et défont les projets », analyse Alain Salzman. Notamment les plus prestigieuses, capables à elles seules de susciter de la clientèle.

Depuis trois ou quatre ans, elles ont souvent créé des services consacrés à la gestion de leurs invendus, qui disposent d’un large éventail d’options : l’exportation, le déstockage sur Internet, voire des magasins éphémères autour desquels elles créent un événement. Sur les centres de marques, elles peuvent donc se montrer très sélectives. À l’évidence, elles n’habilleront pas les ambitions de tous les prétendants actuels.

Jean-Luc FERRÉ

(1) Il est aussi l’auteur de La Face cachée des magasins d’usine, Éd. L’Harmattan, 2010.

vendredi 4 février 2011

HABILLEMENT : VERS DES HAUSSES DE 10 à 20 %

lu sur le site du journal Les Echos le 4 février 2011

03/02/11 | 07:00 | Dominique Chapuis | 6commentaires
Habillement : vers des hausses de 10 % à 20 %
La hausse du coton, de la soie ou de la laine a frappé de plein fouet les fabricants de fils ou de tissus. Les consommateurs pourraient bien payer la note.



« Après avoir vécu la déflation depuis quinze ans, nous devrions revoir des hausses de prix dans l'habillement en 2011. » C'est l'avis de Jean-Marc Génis, le président exécutif de la Fédération des enseignes de l'habillement (FEH), qui regroupe des chaînes comme Camaieu, Celio ou Gap. De combien ? Difficile de le savoir. « Cela dépendra de la stratégie des entreprises », poursuit Jean-Marc Génis. H & M, qui a vu cette hausse affecter sa rentabilité au quatrième trimestre, s'interroge sur sa répercussion sur sa clientèle. Une décision pas facile dans un contexte de crise.
DOMINIQUE CHAPUIS ET P. B., Les Echos

C'est d'abord la filière en amont, autrement dit les fabricants de tissus, qui ont subi de plein fouet la hausse des matières premières. En tête : le coton, dont le prix a plus que doublé en un an, crevant tous les plafonds. Hier, le coton brut se vendait 2 dollars la livre contre 60 à 80 cents historiquement. « C'est la fibre la plus touchée en raison d'un déséquilibre entre l'offre et la demande, précise Emmanuelle Butaud-Stubbs, déléguée générale de l'Union des industries textiles (UIT). Les récoltes ont été insuffisantes, et à cause de la baisse des commandes au moment de la crise, les producteurs ont remplacé le coton par le soja ou le maïs. »

Pour 2011 et 2012, la Chine, les Etats-Unis et l'Inde ont augmenté les superficies consacrées à cette culture : la production devrait atteindre 27 millions de tonnes contre 25 millions l'an dernier.

Le coton n'est pas la seule matière première au top. Le prix de la laine a ainsi augmenté de 16 % en un an, celui de la soie brute d'environ 60 %, et 40 % pour la fibre de jute. « Les fabricants qui ont tenté de leur substituer des fibres synthétiques en sont pour leurs frais, car avec la hausse du baril de brent, l'acrylique et le propylène ont eux aussi progressé de 35 % », constate Emmanuelle Butaud-Stubbs.

Les producteurs de fils et de tissus ont d'ores et déjà répercuté une partie de ces hausses sur les distributeurs d'habillement. Reste à savoir maintenant dans quelle proportion le consommateur va payer la note.

« Certaines enseignes feront un report partiel sur leurs prix ; d'autres, en totalité, mais en l'étalant peut-être sur une ou deux saisons, tout dépend », reprend Jean-Marc Génis. Avec le risque que les consommateurs préfèrent alors rogner sur leur budget habillement. L'enseigne Mim, qui avait fait monter son prix moyen à 14 euros en un an, a dû le ramener à 11 euros, car elle avait perdu des clientes.
Le prix du coton a doublé

Daniel Harari, directeur général de Lectra, le leader mondial des logiciels et systèmes de découpe qui fournit de nombreux fabricants, est plus affirmatif sur les conséquences de la hausse du coton (comme de celle du cuir sur la chaussure et la maroquinerie) : « C'est le sujet dont tout le monde parle, en Inde par exemple. Le cycle de baisse de prix que l'on a constaté depuis vingt ans s'achève. La hausse de 100 % du coton se straduira par une hausse progressive de 10 % à 20 % du prix au consommateur. »

Aux Galeries Lafayette, temple de la mode, on prédit une inflation des tarifs de 15 % environ.

jeudi 3 février 2011

LES MAGASINS DE PROXIMITE ,DEUXIEME CANAL POUR L'ELECTRODOMESTIQUE

lu sur le site du journal LSA le 3 février 2011
Les magasins de proximité, deuxième canal pour l'électrodomestique
Le 02 février 2011 par FRÉDÉRIC BIANCHI


Les magasins de proximité sont le deuxième circuit où les Français achètent des produits électroménagers, image et son, selon une étude IFOP publiée mercredi, réalisée pour la société Findis ProxiConfort, grossiste et distributeur de ces produits dits "blancs" et "bruns". Au cours des deux dernières années, 68% des personnes interrogées disent avoir acquis des produits de ce type (réfrigérateur, lave-vaisselle, télévision...). Parmi elles, une majorité, 58%, ont fait au moins un de leurs achats dans des enseignes spécialisées comme Fnac, Darty, Boulanger, et 40% au moins un de leurs achats dans un magasin de proximité spécialisé dans l'électroménager, comme ProxiConfort, Extra, Expert, Digital, Pulsat, devant les hypermarchés (37%) et internet (29%). Plus des trois-quarts des sondés ont une bonne image de la qualité de service et des conseils proposés dans les magasins de proximité. L'offre est néanmoins jugée plus réduite que dans les grandes enseignes. Une large majorité (97%) des consommateurs ayant opté pour ces magasins de proximité se disent satisfaits de leur choix. "Ce circuit, malgré ses atouts, souffre encore d'a priori", notamment sur les prix, "que la vague de retour à la consommation de proximité devrait endiguer", prévoit le communiqué. Le vieillissement de la population devrait aussi jouer en leur faveur. Leurs clients habitent généralement "dans des agglomérations de 2.000 à 100.000 habitants ou dans des communes rurales", tandis que la région parisienne est "atypique: les magasins de proximité en électroménager, image et son y sont sous représentés contrairement aux grandes enseignes spécialisées. C'est pourquoi les Franciliens se dirigent plus spontanément vers ces grandes surfaces et internet", explique le communiqué. Les magasins de proximité ont vu leur part de marché dans les produits blancs et bruns grimper de 21% en 1990 à 26% en 2009, dans un marché estimé à 12 milliards d'euros, indique le communiqué, citant des chiffres de GfK.

Etude réalisée par l'IFOP par téléphone du 7 au 12 janvier auprès d'un échantillon de 1.004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, suivant la méthode des quotas.

mercredi 2 février 2011

BUT ATTEINT LES 10 % DE PARTS DE MARCHE

lu sur le site du joural Les Echos le 2 février 2011
But atteint les 10 % de part de marché

But, numéro trois de l'ameublement en France, a enregistré une hausse de son chiffre d'affaires en 2010, ce qui lui a permis de passer pour la première fois depuis plus de 20 ans le cap des 10 % de parts...
suite dans Les Echos

LES VENTES D'HABILLEMENT EN BAISSE 2010

lu sur le site du journal LSA le 2 février 2011
Les ventes d'habillement en baisse en 2010
Le 01 février 2011 par Sylvain AUBRIL


Les ventes d'habillement en 2010 ont connu une nouvelle baisse en valeur, de l'ordre de 0,6 %, selon les chiffres publiés par l'Institut français de la mode (IFM). Il s'agit de la troisième année de baisse consécutive, mais toutefois plus modérée, puisque elle avait atteint - 4 % en 2009 et -3 % en 2008. Le mois de décembre a été en partie plombé par les fortes intempéries, sauf pour les grands magasins qui ont vu leur chiffre d'affaires progresser à cette période de 10,4 %. Les indépendants et Monoprix ont légèrement accru leurs ventes en valeur (+ 0,3 %). En revanche, la vente à distance aurait reculé de 0,7 %, les chaînes spécialisés de 5,7 % et les hypermarchés et supermarchés de 8,6 %.

LE MARCHE DE LA MODE RECULE POUR LA 3émé ANNEE CONSECUTIVE

lu sur le site du journal Nouvel Obs le 2 février 2911
Le marché de la mode recule pour la 3e année consécutive


par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - Le marché français de l'habillement a encore reculé en 2010, pour la troisième année consécutive, tandis que les ventes d'accessoires et de chaussures ont tiré leur épingle du jeu malgré une conjoncture maussade.

Loin des scores du secteur du luxe, qui a profité d'un spectaculaire rebond l'an dernier grâce à l'Asie et aux flux touristiques, le marché de l'habillement, très dépendant de la conjoncture, est resté atone et a reculé de 0,5% en valeur l'an dernier, selon les statistiques annuelles établies par l'Institut français de la mode (IFM).

Après deux années particulièrement difficiles, marquées par des baisses de 3,0% en 2008 et 3,5% en 2009, le marché de l'habillement ne parvient pas à se reprendre.

"Les consommateurs reportent les dépenses qui ne sont pas jugées essentielles et sont de plus sensibles aux prix, empêchant tout redémarrage du marché, en valeur (...) 2010 a été une année d'accalmie après la tempête, mais on reste à un niveau assez bas", explique Franck Delpal, économiste de l'IFM.

La conjoncture est très tendue, le chômage persiste et les ménages restent frileux. Ils sont aussi très, très sensibles aux prix, via des promotions qui se multiplient, ajoute-t-il.

"Le mois de décembre n'a pas été bon (-2,3%) et n'a pas permis au marché de redécoller", souligne-t-il.

Le marché français de l'habillement est évalué, tous circuits de distribution confondus, à 30 milliards d'euros.

LES GRANDS MAGASINS EN VEDETTE

Les performances ont cependant été très diverses selon les circuits de distribution, les grands magasins ayant enregistré des performances remarquables, avec des hausses de 9% pour l'habillement féminin et de 8% pour les vêtements masculins.

Les grands magasins ont tiré profit d'un repositionnement sur des produits plus haut de gamme ou sur une offre et des marques plus ciblées.

Repositionné l'an dernier sur le segment du luxe, le Printemps Haussmann, à Paris, a pleinement profité du rebond du secteur. Ailleurs, l'ensemble des grands magasins ont également été portés par un important travail sur l'offre et les marques, selon l'IFM.

"Le positionnement et la clarté du concept ont été la clé du succès", commente l'économiste de l'Institut.

Les circuits de distribution dits "populaires", comme Monoprix (détenu à parité par le groupe Casino et les Galeries Lafayette) ont également tiré leur épingle du jeu (+2,8%), tandis que les grandes chaînes spécialisées comme Celio, H&M ou Zara ont vu leurs ventes se tasser de 0,5%.

Les ventes des magasins multimarques indépendants ont quant à elles grappillé 0,3%.

Seuls vrais gagnants de 2010, les accessoires de mode (notamment la maroquinerie) et les chaussures, dont les ventes ont grimpé de 4,4% et 1,8% respectivement, ont profité d'un courant d'achat extrêmement puissant.

"On assiste à une frénésie de mode pour les accessoires. Les consommateurs ont économisé pour leur dépenses d'habillement pour pouvoir se faire plaisir".

Les acheteurs vont vers des produits perçus comme ayant une certaine créativité et une certaine valeur.

Il en va de même pour les chaussures, plébiscitées pour leur apport créatif. La vente à distance de chaussures a même littéralement décollé (+11%).

Il y a la mode, la créativité, les politiques de 'retour' des produits rendus plus faciles, mais aussi, pour ces accessoires, un véritable comportement de collectionneur.

Edité par Dominique Rodriguez

LE REPRENEUR DE MORGAN REPREND LA CITY

lu sur le site du journal La Tribune le 2 février 2811
PRÊT-À-PORTER
Le repreneur de Morgan s'offre La City
Source : La Tribune.fr - 01/02/2011 | 18:25 - 524 mots | |


Copyright Reuters
Après Morgan en 2009, le groupe Beaumanoir reprend La City en redressement judiciaire depuis avril 2010. Le groupe l'emporte face à l'alliance Vivarte-Etam-Celio-Sergent Major. Il s'est engagé à investir 15 millions d'euros dans l'enseigne de prêt-à-porter féminin.
Beaumanoir poursuit ses emplettes. Le groupe fondé par Roland Beaumanoir vient de remporter La City. L'enseigne de prêt-à-porter féminin était en redressement judiciaire depuis avril 2010. L'offre de reprise de Beaumanoir a été préférée à celle présentée conjointement par les groupes Vivarte, Etam, Celio et Sergent Major.

Le réseau de magasins de La City a manifestement excité leurs convoîtises. La City exploite 67 magasins en France. Elle dispose d'emplacements de premier ordre, en centre-ville et en centre commercial. "Mais ce n'est pas ce qui a motivé notre offre", assure à La Tribune Luc Mory, PDG de Morgan, filiale du groupe Beaumanoir depuis 2009.

Pour un montant de 8 millions d'euros, le groupe breton reprend les actifs de l'entreprise fondée par Alain et Thierry Abimelech en 1989. Il s'est engagé à y injecter 15 millions d'euros d'ici à trois ans. "6 millions d'euros seront consacrés à la rénovation des magasins. Six autres millions combleront les pertes d'exploitation de l'année. Et 3 millions d'euros seront investis dans le redéploiement de la marque", détaille Luc Mory, PDG de Morgan qui reprend la responsabilité de La City.

Le groupe reprend quatorze des employés du siège de l'enseigne. Spécialistes des achats et de l'offre commerciale, ils rejoindront le siège de Morgan situé dans le quartier Réaumur à Paris. Le distributeur conserve aussi les 321 personnes employées dans les magasins.

Luc Mory espère renouer avec le succès d'antan de La City. A son firmament, la marque connue pour ses tailleurs pantalons réalisait 70 millions d'euros de chiffre d'affaires. Elle ne pèse aujourd'hui plus que 34 millions. L'exercice 2009, clos un an après sa reprise par le fonds d'investissement 21 Centrale Partners, lui a été fatale.

"Nous reviendrons aux 70 millions d'euros de ventes d'ici à trois ans", espère Luc Mory. Comment ? Pour la relancer, Beaumanoir s'inspirera des méthodes appliquées chez Morgan, enseigne reprise à la barre du tribunal il y a deux ans. "Aujourd'hui, son chiffre d'affaires est de 120 millions d'euros hors taxes, contre 76 en 2009 La relance est une vraie réussite", assure Luc Mory. Morgan devrait renouer avec les bénéfices dès cette année. L'enseigne aux 214 magasins (dont 130 en France) s'apprête à adopter un nouveau concept. Actuellement en test à Rosny 2, Singapour et Shanghaï, il a été imaginé par le cabinet Saguez & Partners à qui l'on doit déjà les concepts du BHV, du Lafayette Maison et de Petit Bateau. "Nous le mettrons en place dans le magasin des Champs Elysées en septembre prochain", dévoile à La Tribune Luc Mory.

Beaumanoir n'exclut pas de reprendre d'autres enseignes. A la tête de 2.000 magasins dans le monde, le groupe fondé en 1981 par Roland Beaumanoir a réalisé 858 millions d'euros de chiffre d'affaires sur son dernier exercice clos en avril 2010. "Sa progression d'activité est de 34% sur un an", assurent ses services. Il s'est déjà illustré en reprenant les marques Patrice Bréal en 2003 et Scottage en 2005. Son portefeuille d'enseignes comprend aussi Cache-Cache et Bonobo que Roland Beaumanoir . Avec Morgan et La City, il dispose désormais de six enseignes. Des arbitrages pourraient être menés entres les magasins La City et Morgan. Ce ne sera qu'une minorité, assure Luc Mory.