vendredi 29 avril 2011

MAGASINS SPECIALISES OU GRANDES SURFACES : OU ACHETER MES PRODUITS BIO

lu sur le site www.bioaddict.fr le 29 avril 2011
Magasins spécialisés ou grandes surfaces : où acheter mes produits bio ?
Publié Le 27 Avril 2011 à 16h07


Les produits bio que l'on trouve en grandes surfaces sont-ils vraiment bio ? Où trouver la plus grande variété de produits ? Quels types de magasins favorisent les productions locales ?

Selon le dernier Baromètre 2010 de l'Agence Bio,le premier lieu d'achat des produits biologiques pour les Français reste les Grandes et Moyennes Surfaces (pour 70% des acheteurs de produits bio contre 72% en 2009). Arrivent ensuite le marché (41% contre 42% en 2009), la ferme (24% comme en 2009), les magasins spécialisés (23% contre 31% en 2009) et les artisans (21% comme en 2009).

Les produits biologiques les plus achetés en fonction des points de vente sont les suivants :

- En GMS (Grandes et Myennes Surfaces) : petits pots pour bébés, café/thé/infusions, biscuits/produits pour petit-déjeuner, produits d'épicerie, jus de fruits, produits laitiers,

- Au marché : fruits et légumes, fromage

- A la ferme : oeufs et viande

- En magasin spécialisé : compléments alimentaires, produits à base de soja, produits d'épicerie, boissons

- Chez les artisans (boulangers, boucher,...) : pain et viande.

Les produits bio que l'on trouve en grandes surfaces sont-ils vraiment bio ?

Tous les produits bio, quel que soit le lieu où vous les achetez et qui portent le logo Européen ou la marque Agriculture Biologique respectent les mêmes règles pour la production ou pour la transformation. Ces produits font l'objet des mêmes contrôles rigoureux par un organisme habilité sur les fermes, dans les ateliers et usines et dans les magasins.

Des grandes surfaces qui misent sur les prix

Les grandes surfaces commercialisent en général un nombre assez limité de produits différents afin de pouvoir faire des économies sur le volume de leurs commandes et sur le transport. Vous trouverez donc des produits plus " classiques " et souvent choisis pour leur prix moins élevés. Pour ces mêmes raisons de prix, les grandes surfaces privilégient souvent des produits importés d'Europe à des produits bio locaux. De plus les grandes surfaces ne commercialisent que des produits pré-emballés, à l'exception du pain bio qui est souvent cuit sur place. Par exemple les fruits et légumes sont emballés, car la vente en vrac de bio suppose des frais de certification pour le magasin.

Des magasins spécialisés qui misent sur la proximité et sur le développement durable

Les magasins spécialisés bio proposent une variété beaucoup plus grande de produits, avec une diversité de marques que vous ne retrouverez souvent pas en grandes surfaces. Vous pourrez acheter des produits plus originaux, avec des caractéristiques qui vont au-delà de la réglementation bio (exemple : farines complètes, sucres peu raffinés...) et des produits en vrac (mueslis, pâtes, haricots, lentilles...). Les vendeurs de ces magasins peuvent également vous conseiller dans vos achats car ils développent une connaissance précise de leurs produits. Enfin de nombreux magasins spécialisés bio essayent autant que possible de proposer des produits français afin de limiter les transports et de soutenir le développement de fermes et d'entreprises en France.

Ainsi, si toutes les grandes surfaces proposent désormais des produits bio dont les prix sont parfois moins élevés que dans les magasins spécialisés, c'est malheureusement souvent au détriment des notions de proximité et de développement durable.

Maintenant, c'est à vous de choisir...

Mathilde Emery

GROSSE BAISSE DES VENTES DE JEUX (VIDEO° EN MAGASINS

lu sur le site www.jeuxvideos.com
Grosse baisse des ventes de jeux en magasins ? Les analystes s'inquiètent



Grosse baisse des ventes de jeux en magasins ? Les analystes s'inquiètentLa fin du monde est-elle proche ? Non, il paraît qu'on a encore plus d'un an et demi devant nous. Mais les analystes adorent dramatiser, c'est bien connu. Par exemple, la Deutsche Bank vient de publier ses prédictions concernant les ventes du célèbre distributeur de jeux anglais GAME et on peut dire qu'ils sont plutôt alarmistes. En effet, ils ont carrément prévu une baisse de profits d'environ 60% sur 2011, avec des bénéfices évalués à 37,5 millions de livres (42M d'euros) contre 90 millions de livres en 2010 (plus de 100M d'euros). Oui, ça calme. Ce qu'il faut savoir, c'est que GAME tirait jusqu'alors une bonne partie de ses profits de vente de jeux en boîte dans ses magasins. Or, tout porte à croire que le public préfère dorénavant acheter ses jeux en ligne, un point que le distributeur compte bien travailler le plus vite possible. Bref, pas de quoi s'inquiéter, le marché du jeu vidéo ne s'est jamais aussi bien porté, la vie est belle, les oiseaux chantent, Duke Nukem Forever va sortir, bref, 2011 is on top of the world.

REIMS : LE TRAMWAY, C'EST DU CHAMPAGNE

Le tramway, c'est du champagne !

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Bien que 33 rois se soient fait couronner à Reims dans la cathédrale qui célèbre cette année son 800e anniversaire, c'est le champagne qui règne sans partage dans la ville des sacres. Le choix du tramway, inauguré samedi 16 avril, n'y a pas échappé. Son identité visuelle imaginée par le designer suisse, Ruedi Baur, a été choisie par les habitants de l'agglomération. Parmi les trois projets proposés par l'agence MBD Design associée à Alstom, les Rémois ont plébiscité l'un des dessins de la face avant du tramway pour sa forme ovoïde, allongée et élégante, qui rappelle celle... d'une flûte de champagne. Il ne manque, derrière sa grande vitre, que l'incessant ballet des milliers de bulles. Longue de 11,2 kilomètres ponctuée de 23 stations, c'est une véritable ligne verte, plantée de 100 000 m² de gazon et de 2 500 arbres, qui traverse la ville du nord au sud. Sa réalisation a demandé moins de deux ans. Un temps record grâce à la pose automatique des rails qui a permis d'installer, sur 60 % de son trajet, 300 mètres de voies par jour, contre 15 mètres à 30 mètres habituellement. (PASCAL BOURDIN/AUDITOIRE)

Francis Gouge
© Le Monde

FLÂNERIES DANS LES ALLEES DE ROSNY 2, "PARADIS SHOPPING "

lu sur le site du journal Le Monde le 29 avril 2011
Flâneries dans les allées de Rosny 2, " paradis shopping "

Au milieu des grands ensembles se découpe dans le ciel le logo " Rosny 2 ". Plantés au coeur de l'immense parking, des drapeaux flottent dans le vent. Entre deux rafales, on peut y lire " le paradis shopping ". Bienvenue au centre commercial de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Une banque à chaque entrée, près de 200 enseignes, et la kyrielle de magasins de prêt-à-porter nécessaires dans pareil endroit. Pas de publicité mensongère, on nous avait promis un paradis, le nirvana de la consommation n'est pas loin.

Pourtant, ils sont nombreux ces visiteurs qui ne vont rien acheter si ce n'est une glace ou prendre juste un café. Samira et Leïla font partie de ces flâneuses de centre commercial. Elles circulent d'allée en allée, jetant un coup d'oeil aux vitrines. " Rosny 2, c'est notre point de ralliement. explique Samira, 26 ans. Ce n'est pas pour les magasins, on y rentre rarement, c'est pour l'ambiance, c'est vivant, c'est agréable. "

Plus qu'un centre commercial, Rosny 2 est un lieu de vie. Construit en 1973, il s'est imposé peu à peu comme un deuxième centre-ville. Quand les rues de Rosny-sous-Bois sont désertes, les allées du centre commercial continuent de s'emplir inlassablement. Espace détente, espace jeux, espace poussettes, espace bébé, peu à peu les " espaces de vie " ont germé au milieu des magasins. Des restaurants et cafés se sont installés, tandis qu'un multiplex de cinéma a poussé à la fin des années 1990. Aujourd'hui, le centre est aussi à la pointe de la technologie. Plan interactif, connexion Wi-Fi, Rosny 2 a même son application iPhone.

Enfant roi

Arthur est venu là pour fêter son anniversaire. A cinq ans, il connaît déjà bien les recoins de l'espace enfant, où gisent sur la table les ruines d'un chef-d'oeuvre en pâte à modeler. " Les gamins adorent venir ici, explique Anne, sa mère, les bras chargés de ballons gonflables. Tout est fait pour eux, et nous, pendant ce temps-là, on peut faire les courses tranquillement ou se détendre. " Son mari s'est accaparé l'un des fauteuils de " l'espace détente " pour une petite sieste.

A Rosny, les enfants sont roi. Même les Caddie ont la forme de voiturettes. Arthur en a choisi une " couleur pamplemousse ". Après les courses, ce sera jus d'orange et cinéma. Au volant de son bolide, Arthur en est sûr. Ici, c'est un vrai circuit de course.

Nicolas Chapuis
© Le Monde

LE COMMERCANT DE QUARTIER RETROUVE LES FAVEURS DU PUBLIC

lu sur le site du journal le Monde le 29 avril 2011
Le commerçant de quartier retrouve les faveurs du public



CONTRECOUP de la crise, les Français vont moins au restaurant, mais font quand même la fête chez eux. Conséquence : ils fréquentent davantage les commerçants de leur quartier. Et, bien qu'ils boivent de moins en moins de vin en volume, ils se rendent plus souvent chez leur caviste. La consommation de vin a ainsi été divisée par trois en cinquante ans, et 2010 a été une année de crise pour les producteurs. Mais les cavistes ont augmenté leur chiffre d'affaires de 9 % en moyenne en 2010, selon l'étude publiée le 13 avril par l'Observatoire de la petite entreprise. Emanation de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), cet observatoire analyse périodiquement les résultats d'un échantillon de 15 000 petites entreprises de l'artisanat, du commerce et des services réparties sur le territoire.

" Les ventes de vin baissent dans la grande distribution et dans les restaurants. Mais les cavistes observent que la consommation domestique augmente qualitativement ", explique Nasser Negrouche, rédacteur en chef de la lettre de l'Observatoire de la petite entreprise.

" Les Français vont chez un professionnel pour choisir un bon vin qu'ils auront plaisir à déguster ensemble. Ils cherchent un produit original, pas forcément un vin haut de gamme, mais ils veulent échapper à l'homogénéité de l'offre en grande surface ", ajoute ce spécialiste du marketing pour les petites entreprises.

La plupart des détaillants du commerce alimentaire ont connu une bonne année 2010. " Le consommateur cherche le juste prix pour des produits frais et savoureux, souligne M. Negrouche. Le commerce de proximité a ainsi retrouvé les faveurs du grand public. "

Les pâtissiers ont accru leurs ventes de 2,7 %. Les poissonniers et les marchands de primeurs, qui faisaient partie des rares commerces de proximité à avoir vu leurs ventes augmenter en 2009 (+ 3 %), ont continué de très légèrement progresser (+ 0,2 %) en 2010.

En dehors de l'alimentaire, ce sont les petits commerces d'électroménager-TV-hifi qui ont le plus augmenté leur chiffre d'affaires en 2010 (+ 12,2 %), pour des raisons technologiques. L'" effet " télévision numérique terrestre (TNT) est qualifié de " providentiel " par ce secteur. Il a incité les ménages à moderniser leurs équipements de réception : les ventes de téléviseurs ont augmenté de 15 %, en 2010, selon la société d'études GfK France.

Les carrossiers automobiles font aussi un bon score (+ 10 %). Mais il s'agirait d'une augmentation en trompe-l'oeil pour les garagistes indépendants, préviennent les spécialistes de la FCGA. Car ils n'ont souvent fait que répercuter mécaniquement les importantes hausses de prix de pièces détachées imposées par les constructeurs automobiles (+ 26 % en cinq ans selon l'association de consommateurs UFC-Que choisir).

Le terrassement s'écroule

La FCGA signale aussi quelques " flops ", comme celui des magasins de bricolage. Le chiffre d'affaires des petits commerces de ce secteur a régressé de 6,6 % en 2010, après avoir déjà plongé de 9,6 % en 2009. " Sociologiquement, ce type d'activité progresse, reconnaît M. Negrouche, mais les grandes chaînes, Bricorama, Bricomarché, Weldom... concurrencent les indépendants. "

Les artisans du bâtiment ont aussi continué de souffrir de la crise. Le secteur du terrassement a été le plus frappé (- 6 %) ; mais la maçonnerie (- 3,7 %), la plomberie (- 3,2 %) attendent aussi des jours meilleurs. " Les professionnels qui interviennent sur l'amélioration de la performance énergétique du logement s'en sortent le mieux ", affirme M. Negrouche.

Pour 2011, les résultats des deux premiers mois sont encourageants : " La reprise semble s'installer dans l'ensemble des très petites entreprises, tous secteurs confondus. Celles-ci restent fragiles, mais elles ont amélioré leur trésorerie ", révèle ainsi M. Negrouche.

Annie Kahn
© Le Monde

LE CENTRE COMMERCIAL TENTE SA MUE A AUBERVILLIERS

lu sur le site du journal Le Monde le 29 avril 2011
Le centre commercial tente sa mue à Aubervilliers

Le centre commercial Le Millénaire, à Aubervilliers, le plus grand complexe sorti de terre depuis dix ans, dessiné par Antoine Grumbach.
Le Millénaire, qui ouvre le 27 avril, veut devenir un véritable lieu de vie pour renouveler un modèle qui s'essouffle


A deux jours de l'ouverture, prévue le 27 avril, du nouveau centre commercial Le Millénaire, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), au nord de Paris, la tension monte. Les commerçants mettent la dernière main aux décors, remplissent leurs vitrines et présentoirs et habillent les mannequins d'étalage. L'architecte Antoine Grumbach, Grand Prix de l'urbanisme en 1992, peste à propos d'un pilier dont le béton est encore nu, sans le parement prévu. Portable en main, Didier Ribierre, directeur du centre, s'occupe, lui, de régler les derniers détails de la grande fête d'inauguration.

Sur 56 000 m2, les clients trouveront six restaurants, une centaine de boutiques, dont vingt grands magasins et les chaînes phares telles Zara, H&M, Bershka ou même Kiabi qui, pour une fois, se rapproche d'un centre-ville. Et aussi de nouvelles enseignes.

Le projet, né en 1995, représente un investissement de 400 millions d'euros apportés par deux foncières, Icade, filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui a hérité de tous les terrains des Entrepôts et Magasins généraux de Paris (EMGP), et Klépierre, filiale de BNP Paribas, qui commercialise et exploite Le Millénaire. Ils comptent bien attirer un million de visiteurs par mois, dont 60 % viendraient de Paris, du 16e au 20e.

Le pari est audacieux dans ce quartier en plein chantier, juste de l'autre côté du périphérique. Là se côtoient encore des entrepôts vieillots et désordonnés où se déversent par tonnes les marchandises venues de Chine, et des immeubles modernes de bureaux, notamment le siège d'Icade. L'atout du site, unique en son genre dans la région, ce sont des canaux au bord desquels se déploieront des terrasses de restaurants et des guinguettes qui ajoutent au shopping l'attrait d'un lieu de détente, de rencontre, de loisirs.

" Jack Ralite, l'ancien maire - communiste - , m'avait demandé de faire non pas un centre commercial mais un quartier commercial ", se souvient M. Grumbach, qui a donc conçu de vraies rues pavées de granit gris, couvertes de verrières " que l'on pourra même démonter, dans l'avenir, pour retrouver un dessin classique de rues à ciel ouvert ", avec des places et des percées sur l'extérieur permettant d'admirer les canaux ou le quartier voisin.

Un tel équipement, imaginé il y a quinze ans, répond-il aux besoins du consommateur d'aujourd'hui, dont non seulement le pouvoir d'achat est rogné, mais qui ne prend plus volontiers sa voiture, boude les hypermarchés, plébiscite les commerces de proximité et achète sur Internet ?

Selon le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), la fréquentation des 800 équipements français a en effet baissé de 7 % en moyenne entre 2007 et 2010.

La " boîte fermée "

" Les promoteurs ont bien conscience qu'il faut renouveler le concept de centre commercial hérité des années 1960, énergivore et accessible seulement en voiture, et tentent d'y intégrer plus de services, de loisirs, avec une indispensable desserte par les transports en commun ", souligne Philippe Moati, professeur d'économie à Paris-XII et directeur de recherches pour le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc).

Les promoteurs font donc souvent appel, comme pour Le Millénaire, à de grands architectes chargés de faire oublier le côté " boîte fermée ". " Mais il n'est pas facile de faire évoluer les habitudes des commerçants, qui préfèrent des boutiques aveugles, avec vitrine éclairée artificiellement et stocks en arrière-boutique, alors qu'il est possible de faire entrer la lumière du jour de tous côtés ", estime M. Grumbach.

L'offre commerciale, surtout, doit être renouvelée. " Nous avons attiré des enseignes nouvelles, pas ou peu présentes en France, et qui s'adressent à différentes clientèles, comme l'italien OVS, du groupe Coin, numéro un en Italie, qui propose un prêt-à-porter tendance et bon marché ; une boutique de jeunes créateurs de bijoux et vêtements à partir de matériaux recyclés ; ou encore une brasserie chic venue de Neuilly, Les Docks, qui côtoie un restaurant McDonald's ou Flunch ", se félicite Laurent Morel, président du directoire de Klépierre.

" Oui, je crois aux centres commerciaux urbains, dans des quartiers mixtes ", plaide Michel Pazoumian, directeur de Procos, qui fédère les enseignes de commerces spécialisées. Il met néanmoins en garde contre " l'inflation des mètres carrés commerciaux ". Et juge qu'" il y a aujourd'hui trop de projets, tandis que la consommation stagne ". Entre 2000 et 2010, rappelle-t-il, le parc commercial français s'est accru de 3,5 % quand la consommation ne progressait que de 2,5 %.

Isabelle Rey-Lefebvre
© Le Monde
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Plus de 900 complexes en France

Localisation Sur 915 centres (34 000 boutiques et 19 millions de m2), 25 % se trouvent en centres urbains, 75 % en périphérie.

Chiffre d'affaires. En 2010, il atteint 2,7 milliards d'euros, contre 2,8 milliards en 2009

Projets 66 créations et 56 rénovation et extension vont ajouter, à l'horizon 2015, 2,3 millions de m2.

Classement En Europe, avec 232,3 m2 , la France se situe derrière le Royaume-Uni (250, 7) et l'Espagne (251,6), mais devant l'Allemagne (150,7), et loin derrière la Norvège, championne avec 635,9 m2 pour 1 000 habitants.
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KIABI ENREGISTRE UN CHIFFRE D'AFFAIRES 2010 DE 1.306 MILLIONS D'€UROS

lu sur le site du journal L'Echo de la Franchise
Prêt-à-porter : KIABI enregistre un chiffre d’affaires 2010 de 1 309 millions d’euros
28.04.2011, Information communiquée par l'enseigne


Kiabi, spécialiste du prêt-à-porter à petits prix, enregistre en 2010 un chiffre d’affaires de 1 309 millions d’euros, en croissance de 24,1 % par rapport à 2009.

Pour 2011, l’enseigne souhaite renforcer ses positions en France et à l’international à travers ses 430 magasins. Ainsi, en France, Kiabi s’impose comme le numéro 1 en volume. Hors Hexagone, le réseau a passé la barre des 100 magasins implantés à l’international ou hors métropole (64 en Espagne, 20 en Italie, 5 en Roumanie, 4 au Portugal, 3 en Russie et 4 dans les DOM-TOM). Dans cette dynamique et malgré le contexte actuel, impacté par la hausse des matières premières dont le coton, Kiabi entend conforter ses positions en maintenant ses petits prix.

Dans le même temps, l’enseigne renforce son leadership sur le secteur du bébé (- de 3 ans) avec une part de marché de 8, 4 %, comme sur le segment de l’enfant (3 -14 ans) où elle atteint 7,4 % de part de marché. Sur les marchés de l’homme et de la femme, elle conforte ses positions avec respectivement 2,5 % et 2,7 % de part de marché.

L’enseigne Kiabi a été créée en 1978 et compte à ce jour 430 dans le monde et 8 500 collaborateurs.

mardi 26 avril 2011

CARTE DE FIDELITE : UNE RELATION CLIENT PRESQUE BANALISEE

lu sur le site www.actionco.fr le 26 avril 2011

Fidélisation

Relation client
Carte de fidélité : une relation client presque banalisée

Par Laurent BAILLIARD, 26/04/2011

Init et Testntrust.com profitent de la Saint Fidèle pour dresser un premier constat autour de la carte de fidélité.

Cette année, le 24 avril 2011 coïncidait avec Pâques, mais habituellement, c'est la Saint Fidèle qui est fêtée. L'occasion de se poser des questions sur la fidélité des Français à leurs enseignes et à leurs marques. Ce que n'a pas manqué de faire l'institut d'étude marketing Init en partenariat avec Testntrust.com.

L'étude* révèle que 98 % des Français possèdent au moins une carte de fidélité à une enseigne… seulement 2 % d’entre nous sont réfractaires à ce sésame plastique. En moyenne, nous en possédons près de neuf ! Nous déclarons les utiliser dans 92 % des cas et utiliser les offres, leurs cadeaux et leurs avantages dans 66 % des cas. Ce sont les enseignes des super et hypermarchés qui tirent le marché des cartes de fidélité, puisque nous sommes 92 % à être équipés de leur sésame avec 2,3 cartes en moyenne.

Les quatre secteurs d’activité à plus faible taux de possession de cartes de fidélité clients sont celles où l’on bouge et où l’on se déplace ! Les compagnies aériennes, les hôtels-restaurants, la réparation automobile et les stations-services comptent seulement 17 % de possesseurs.

Les raisons de non-utilisation ou de non-présentation de la carte sont :
- la faible fréquentation de l’enseigne qui nous a “vendu” une carte de fidélité (73 %), vous encartez des non-clients ;
- la faible attractivité des avantages offerts (62 %) ;
- la non-possession au moment du passage en caisse (59 %) ;
- l’absence de souvenir ou de mémoire d’avoir une carte de l’enseigne (54 %) ;
- l’oubli de la sortir au moment de l’achat (43 %).

Une fidélité banalisée

53 % des client(e)s ne se sentent pas “privilégié(e)s” en adhérant aux programmes de fidélisation, seulement 9 % d’entre eux répondent de manière très positive à cette question.
Les cartes et les programmes de fidélité sont donc devenus des “basiques” dans la relation commerciale entre une enseigne et ses clients. Ce sentiment de banalisation est plus marqué chez les femmes que chez les hommes et plus nettement chez les 40-50 ans…

Interrogés sur l’impact des cartes de fidélité sur leur comportement d’achat, les clients reconnaissent que cela :
- incite à aller plus souvent dans l’enseigne concernée (77 %) ;
- incite à acheter plus dans l’enseigne (63 %) ;
- donne plus de satisfaction vis-à-vis de l’enseigne (60 %) ;
- permet de céder à des coups de cœur (57 %) ;
- donne plus de confiance dans cette enseigne (47 %) ;
- incite à recommander l’enseigne à l’entourage (46 %).

*Sondage réalisé auprès d’un panel de 1 012 personnes de 15 à 65 ans représentatif de la population française, entre le 4 et le 10 avril 2011 et administré par Easy Panel.

Plus de renseignements : www.journeedelafidelite.com

NATURE & DECOUVERTES OUVRE SON PREMIER MAGASIN AU NOUVEAU CONCEPT;

lu sur le site du journal LSA le 26 avril 2011
Nature & Découvertes ouvre son premier magasin au nouveau concept
Le 07 avril 2011


Après avoir présenté les grandes lignes de son nouveau concept de vente en octobre dernier, Nature & Découvertes inaugure demain à Montparnasse (Paris) son 80è magasin sur 450 mètres carrés, le premier à bénéficier du concept dans son intégralité.
Pour l’occasion, certains points ont été corrigés. La partie enfant a été nettement agrandie, et, surtout, elle desservie par l’une des deux entrées. Le mobilier de l’aromathérapie a beaucoup changé également. La couleur blanche, jugée trop froide, a cédé la place au bois naturel. Côté déco, les nombreuses phrases qui émaillaient les murs ont été réduites, seules quelques-unes subsistent. Sur 2011, Nature & Découvertes espère atteindre un chiffre d’affaires de 195 millions d’euros. Après Montparnasse et Sion (Suisse), l’enseigne souhaite encore ouvrir trois autres magasins cette année, dont un nouveau format de 100 mètres pour les petites agglomérations.

samedi 23 avril 2011

COMMERCE : LA PROXIMITE GAGNE DU TERRAIN

lu sur le site du journal Les Echos le 23 avril 2011
Commerce : la proximité et le Drive gagnent du terrain

[ 22/04/11 - 14H00 - Les Echos Entrepreneur ]

, d’après une étude de Kantar Worldpanel.

Les commerces alimentaires de proximité ont gagné un million de clients en 2010. C’est l’un des résultats marquants de l’enquête Drive&Proxi 2011 de Kantar Worldpanel. 56 % des Français ont fréquenté ces petits magasins de centre-ville au moins une fois dans l’année. Ils y ont dépensé en produits de consommation courante 8,3 % de plus qu’en 2009, alors que les circuits classiques (hypermarchés et supermarchés) gagnaient 2 % sur la même période.

Autre résultat notable, le décollage du Drive, consistant à commander ses courses sur internet, puis à aller les chercher à un point de retrait. Ce mode de distribution représente 450 millions d’euros de dépenses alors que le parc était presque inexistant début 2010. 900 000 ménages y ont goûté l’an passé et le Drive continue de recruter au fur et à mesure des ouvertures de bornes de retrait, selon Kantar Worldpanel. Sa clientèle est plutôt familiale.

Sur le marché très mature de la Grande Consommation, la progression du Drive se réalise principalement au détriment des hypermarchés, ces derniers contribuant pour plus de la moitié à la croissance du Drive.

Ce double phénomène répond à de nouvelles attentes. Les clients du Drive et des commerces de proximité veulent avant tout gagner du temps. L’envie de courses moins stressantes, plus rationnelles et de tentations moindres contribuent à la croissance des deux circuits. « En même temps, la clientèle des petits commerces parvient à mieux gérer son temps pour se faire plaisir en achetant des produits de qualité », explique-t-on chez Kantar Worldpanel. Ce sont des « ChronoEpicuriens », composés souvent de seniors ou issus de catégories socio-économiques plutôt aisées.

Bruno Askenazi

vendredi 22 avril 2011

LA FRANCE DANS TOUS LES SENS

lu sur le site du journal Le Monde le 22 avril 2011
La France dans tous les sens

LE MONDE DES LIVRES | 21.04.11 | 17h48 • Mis à jour le 21.04.11 | 17h48
On le sait, le monde est pris de vitesse, tout et tous accélèrent. D'aucuns, à partir de ce constat, postulent qu'il en résulte une disparition de l'espace et des distances. Et si l'on risquait l'hypothèse inverse ? Dans une société de rapidité et de "temps réel", l'expérience de l'espace, la construction et le vécu par tout un chacun de sa géographie deviendraient le plus essentiel. Bien loin d'être oblitéré, l'espace humain apparaîtrait ainsi sur le devant de la scène.

Les géographes, les premiers, ont exploité cette veine et donné des études originales des spatialités humaines contemporaines. Des spécialistes d'autres sciences sociales, des philosophes leur ont emboîté le pas. Et, fait significatif, des écrivains et essayistes (sans même parler des artistes) se saisissent de plus en plus de cette question. Comme si l'on constatait, dans la production intellectuelle, tous genres confondus, une sorte de tournant spatial.

Le nouveau livre de Jean-Christophe Bailly s'inscrit dans cette perspective. Et il doit être salué, car il s'agit d'un ouvrage majeur. D'abord parce qu'au plan littéraire il confirme que Jean-Christophe Bailly est un auteur d'une qualité rare, déployant une langue d'une force, d'une justesse et d'une élégance confondantes. Et ensuite parce que cette langue sert un sujet important, qui comportait quelques risques : "Le projet de ce livre est la France. Le but est de comprendre ce que ce mot désigne aujourd'hui et s'il est juste qu'il désigne quelque chose qui, par définition, n'existerait pas ailleurs."

Pour ce faire, Jean-Christophe Bailly ne tombe pas dans le piège de la réflexion abstraite. Non ! Prosaïquement, il est allé directement aux choses elles-mêmes, en trois ans de parcours gyrovague, sans plan préconçu, porté là où les hasards de son agenda, les caprices de sa curiosité et le cours spontané des choses l'amenèrent, le déposèrent. Et à chaque fois, où qu'il soit, il décrit, avec précision, comment une fraction d'espace français s'offre à lui, ce qu'elle évoque, provoque chez le spectateur engagé qu'il est, toujours.

Les géographies de Jean-Christophe Bailly ne procèdent donc pas d'une vision surplombante : elles naissent de l'expérience de l'espace et des lieux. Bailly n'est point cartographe mais "géo-sophe" impliqué de l'espace vécu. Ses variations sur le motif spatial expriment ce qu'un individu attentif retient de l'événement que constitue toute découverte des lieux - qu'elle se fasse à pied, en automobile, en chemin de fer. L'auteur ne prétend pas épuiser les lieux qu'il investit, mais plutôt se laisser porter par ce qu'ils offrent comme prise, comme support à la rêverie, aux sensations, à la réflexion, quitte à ce que, par sauts et gambades, ceux-là comme celle-ci nous emmènent très loin de l'endroit où naît l'impression.

Car les lieux impressionnent, et ici non pas une pellicule, mais un observateur qui réfléchit l'espace. Je n'ai pu m'empêcher, durant toute ma lecture, de rapprocher le livre de Jean-Christophe Bailly d'un autre, celui de Raymond Depardon, consacré à ses extraordinaires photographies d'une France grâce à lui redécouverte - mieux, refigurée. Même interrogation initiale, même parti pris des choses et de la divagation, même acuité d'un regard lucide, jamais nostalgique mais souvent mélancolique, même souci de mettre en exergue l'extraordinaire variété des espaces, même volonté de décadrage, c'est-à-dire de ne pas aller voir ce qui a déjà été vu et revu, mais de s'intéresser avant tout au hors-champ. Comme si Bailly et Depardon étaient comme l'avers et le revers d'une même monnaie.

Mais cette monnaie, celle de ce vieux pays si obsédé par ses lieux et ses frontières, cette obsession au coeur de l'idéologie nationale, n'est frappée d'aucune effigie. Car ce que montrait Depardon et ce que démontre Bailly, c'est bel et bien qu'il y aurait une imposture à imposer une vision univoque de la France, de cette France désormais traversée, travaillée par tous les courants de la mondialisation, n'en déplaise aux nostalgiques des ordres stables et des assignations à résidence. Aujourd'hui, parce qu'elle est composée d'une multitude d'espaces-temps différents, qui pourtant continuent de vibrer d'une pulsation d'appartenance à un même ensemble social et politique, la France est caractérisée par le "dépaysement".

Pour Bailly, la France est cette contrée où chaque territoire, marqué par les histoires de tous ceux qui y ont vécu et par les traces multiples et contrastées qu'elles y déposent et qui peu à peu se métamorphisent, provoque en permanence, lorsqu'on l'arpente, le sentiment d'être à la fois parfaitement localisable et totalement insaisissable en termes d'essence ou d'identité. Bref, chaque lieu dépayse, aucun n'enserre parfaitement ce qu'il circonscrit, chaque espace est toujours-déjà débordé par ce qu'il contient en apparence. Le livre excelle à décrire cette France intrinsèquement bigarrée et bariolée. Bailly va même jusqu'à proposer le mot de "bariol" pour désigner "la forme d'un état du monde" fondée sur l'intensité de la variété de tout ce qui est assemblé, sans jamais être vraiment ajusté, dans les multiples coins et recoins que la France compte.

Et c'est là que le livre de Jean-Christophe Bailly prend toute sa dimension. Par son refus de retenir le discours allégorique des origines, de l'identité française et des patrimoines mémoriaux officiels, il déconstruit les doxas nationalistes actuelles. Il offre une autre voie de lecture à partir d'une question simple : "Par quels réflexes et par quels cheminements l'on peut rassembler sous le même toit nominal - la France - des ensembles aux tonalités aussi extraordinairement divergentes que celles touchées ici ?" Il faut laisser le lecteur découvrir toute la subtilité et l'intelligence des réponses proposées par Jean-Christophe Bailly, à la mesure de la subtilité et de l'intelligence de ses saisies des contrées traversées ou longées.

Contentons-nous ici de dire que ses propos sont à l'opposé des positions nauséabondes au sujet de l'identité nationale - cette identité "faible" et "renfrognée" qu'il dénonce, et qui s'avère incapable tout simplement d'accueillir. Et saluons le courage qu'il y a d'écrire aujourd'hui les mots qui suivent : "La France serait d'abord une habitude prise par ceux que l'on appelle les Français : un corps de comportements, un corpus de références et de schèmes récurrents inscrits dans une langue qui les énonce et les renouvelle, mais rien de plus, rien qui serait une essence configurant un destin. Je tente de dire cela et (...) de le penser non comme un amenuisement, mais comme une ouverture, comme l'ouverture dont le national pourrait être le seuil."

Ainsi, par les mots de Jean-Christophe Bailly, ces géographies buissonnières et traversières d'une France bariolée et ouverte se mettent à vivre et à palpiter.

Le Dépaysement

Voyages en France

de Jean-Christophe Bailly

Seuil, "Fiction & Cie", 422 p., 23 €.

Michel Lussault

lundi 11 avril 2011

INSIDE VIEW : VISITEZ LES COMMERCES VIRTUELLEMENT

lu sur le site www.linformaticien.com
Inside View : visitez les commerces virtuellement



!
par Emilien Ercolani, le 31 mars 2011 15:05 Article Rating
L’annuaire en ligne www.118218.fr propose, en utilisant la technologie Custom Street View pour Google Maps, de visiter quelques magasins virtuellement.

Google Street View passe un cap puisque désormais, il est possible de visiter les magasins virtuellement. C’est en tout cas un service proposé par l’annuaire en ligne www.118128.fr.

Le service, baptisé Inside View, est une bonne idée pour les commerçants qui ne disposent pas de site Internet, afin de se démarquer de la concurrence : géonavigation, précision et immersion à 360 degrés à la clé !

118218.fr propose aux commerçants un service de prise de vue de leurs locaux, traitements et mise aux normes des images pour un montant de 660 euros HT par pièce, leur donnant également la possibilité de récupérer ces photographies pour leur site professionnel lorsqu’ils le désirent. A ce montant s’ajoute un abonnement mensuel de 25€ impliquant un engagement de 12 mois.

Voici ce que cela donne avec le fleuriste Daniel Guittat, à Paris. D’abord la vue extérieure du magasin, avec le bouton rouge sur lequel il faut cliquer pour activer Inside View.

vendredi 8 avril 2011

NATURE & DECOUVERTES ENVISAGE L'EUROPE

Lu sur daily-bourse.fr le 7 avril.

L'enseigne de magasins Nature & Découvertes a réalisé une étude de marché avec les librairies Payot, en prévision d'une implantation en Allemagne, et envisage aussi des ouvertures de magasins en Italie ou Scandinavie, a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse jeudi.
Par AFP.


Le président de l'enseigne Antoine Lemarchand a indiqué qu'il souhaitait "développer doucement (...) mais développer quand même, un peu", des magasins à l'étranger".

"J'ai habité trois ans en Scandinavie, c'est une zone que je connais bien, je sais que Nature & Découvertes aurait sa place là-bas", a-t-il ajouté.

"Pourquoi ne pas aller en Allemagne, pourquoi ne pas aller en Italie?", a-t-il également lancé, après avoir rappelé que l'enseigne disposait déjà de trois magasins en Suisse et trois en Belgique.

"En Allemagne, il y a une vraie appétence pour la nature, évidemment, mais ils n'ont pas de concept qui rassemble (...) sous un même toit" les différentes gammes de produits de Nature & Découvertes, a-t-il précisé.

L'Allemagne est le seul de ces pays pour lequel le groupe a effectué une étude de marché, a indiqué à l'AFP Carine Evano, directrice de la communication.

Réalisée avec la chaîne suisse de librairies Payot, cette étude a permis d'identifier "les petites différences culturelles à gérer". "Les Allemands nous demandent +comment pouvez-vous être à la fois les spécialistes des jumelles et des huiles essentielles?+", a-t-elle expliqué.

Nature & Découvertes a par ailleurs présenté à la presse le magasin qu'il ouvre vendredi à Montparnasse (XIVe arrondissement de Paris), le plus grand d'Ile-de-France, avec 450 mètres carrés. C'est la 80e surface de vente ouverte depuis la fondation en 1990 du groupe familial, non coté, qui a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 181,1 millions d'euros, pour 1.200 salariés.

Parmi les innovations, plusieurs "murs végétaux" décoratifs, mais avec des plantes grimpant le long de rondins de châtaignier disposés à l'horizontale.

La décoration a par ailleurs été retouchée pour apparaître "plus rangée, et permettre de retrouver plus facilement un produit".

lundi 4 avril 2011

LE GRAND RETOUR DE MARKS & SPENCER EN FRANCE

Lu sur Francesoir.fr le 3 avril.

Marks & Spencer, le distributeur britannique, sera bientôt de retour dans l'hexagone après dix ans d'absence. Un magasin devrait ouvrir sur les Champs-Elysées à Paris, dès novembre.
Par Actu France-Soir.


« Marks & Spencer va revenir en France à la fin de l'année, avec une stratégie combinant commerce électronique et magasins. » Une annonce simple, confirmant une rumeur diffusée depuis quelques semaines. Le distributeur britannique, qui avait quitté la France il y a dix ans, revient en grandes pompes dans l'Hexagone.

L'enseigne ouvrira prochainement un magasin au 100 avenue des Champs Élysées, adresse prestigieuse s'il en est puisque c'est également là que sont installés les locaux du journal France Soir. Ce premier magasin proposera toute une gamme de vêtements pour femme ainsi que de l'alimentaire, sandwiches, salades, etc.

Mais Marks & Spencer ne compte pas s'arrêter là : le groupe serait actuellement à la recherche d'autres sites pouvant accueillir des magasins plus grands.

Marks & Spencer était absent de l'Europe continentale depuis 2001 et la décision du groupe de fermer ses 38 magasins situés en dehors de la Grande-Bretagne. A l'époque, le départ du distributeur de France et la fermeture des 18 magasins répartis dans l'Hexagone avaient été à l'origine d'un fort mouvement social. Le britannique employait 1.700 personnes en France.

vendredi 1 avril 2011

UNE DEUXIEME FNAC A REIMS

Lu sur l'hebdoduvendredi.com le 29 mars

A Reims, la Fnac se dédouble
Mardi 29 mars, la Fnac a ouvert son second magasin dans l'agglomération rémoise. Installée dans la zone commerciale Maison+, à quelques mètres de IKEA, cette nouvelle Fnac se veut complémentaire de sa grande soeur née en 1992 et située en centre-ville.
Par Julien Debant.

Six mois après l'arrivée du géant suédois, Maison+, la zone commerciale attenante, prend vie. Depuis début 2011, les ouvertures de magasins s'enchaînent et cette semaine, c'est au tour de la Fnac. L'enseigne spécialisée dans la distribution de produits culturels et électroniques y a installé son 12ème magasin dit de périphérie. « Ce nouvel espace vient en complément de la Fnac du centre-ville » explique Jean-Luc Muller, directeur du magasin de la place D'Erlon. Et pour couper court aux fausses rumeurs, Serge Boog, son homologue de Thillois, précise « qu'il n'a jamais été question de sa fermeture ». C'est dit! « A deux, nous sommes plus forts » assurent ainsi les deux hommes, collègues et amis depuis 25 ans. « Il y a de la place pour les deux, car certains clients ne vont jamais en centre-ville et inversement.»

D'une taille comparable à son ainée du centre-ville, soit environ 1 900m2 de surface commerciale, la Fnac de Thillois bénéficie d'une organisation intérieure plus fonctionnelle. La hauteur sous plafond plus importante et les allées plus larges, conjuguées à une mise en lumière repensée, donnent à l'ensemble l'impression d'un univers particulièrement spacieux. Quelques banquettes et fauteuils, disséminés avec parcimonie, donnent au tout un côté accueillant et chaleureux. Surtout, cette Fnac jouit des derniers aménagements concoctés par les responsables du groupe. Pour séduire les enfants, la Fnac a par exemple installé un « arbre à malice », une installation ludique comprenant des postes d'écoute et des tablettes tactiles.

Côté produits, si à première vue le nouveau magasin est une simple réplique de celui du centre-ville, un coup d'oeil attentif dans les rayons permet de distinguer quelques différences singulières. A Maison+, la Fnac bénéficie par exemple d'un rayon disques Blu-ray plus fourni avec près de 1 000 films et séries immédiatement disponibles. Les espaces jeunesse et bande-dessinée y sont aussi plus grands. De même, au rayon photo, les appareils se laissent manipuler en nombre. Néanmoins, la Fnac centre n'est pas en reste. Elle conserve notamment son leadership en matière de musique et de littérature avec près de 25% de références supplémentaires. De même, si la Fnac Thillois ne s'interdit pas de recevoir des auteurs en dédicaces ou des chanteurs en showcase, elle ne dispose pas d'un Forum comme sa grande soeur.

La Fnac de Reims et la Fnac de Thillois ne sont donc pas des jumelles mais deux magasins appartenant à une même enseigne et qui se veulent avant tout complémentaires.