dimanche 27 novembre 2011

OXYBUL EVEIL ET JEUX TESTE UN CONCEPT UNIQUE

Lu sur Nord éclair.fr le 27 novembre 2011
par Laurie Moniez

L'enseigne Oxybul, du groupe « ïdgroup », a inauguré hier matin sa nouvelle enseigne de la rue de Paris : un magasin Oxybul éveil et jeux de 50 0m² pour les enfants entièrement tourné vers l'éveil et l'apprentissage.


Un magasin test unique en France très séduisant.


Noël avant l'heure. Hier matin, Valérie, vendeuse chez Oxybul éveil et jeux, trépignait de joie : « Le magasin était fermé depuis juillet pour cause de travaux. Là, on a un espace que l'on peut exploiter avec bonheur. On s'approprie les lieux, l'offre est plus claire et l'on ressent de la sérénité chez les clients ».


Le nouveau « flagship » (terme anglais qui signifie vaisseau amiral) d'ïdgroup est en effet séduisant. Un cadre moderne, ludique, technologique. Situé rue de Paris, la rue dédiée à l'univers de l'enfant, ce nouveau « magasin porte-drapeau » s'étale désormais sur 500m² : un rez-de-chaussée et deux étages.
« Il y a 30% de références en plus, un rayon puériculture, du mobilier, explique la directrice générale d'Oxybul éveil et jeux, Nathalie Mesny. On a eu l'opportunité d'agrandir et de doubler la surface. Ça permettait au groupe de tester ce concept à mi-chemin entre Roubaix et la gare du Nord ». Pour rappel, ïdgroup (Okaïdi), basé à Roubaix, a racheté l'ex-Fnac éveil et jeux en septembre 2010.

Achats en ligne et en magasin

Lille est donc un test pour le groupe. Les 40 autres Oxybul pourraient subir le même lifting dans les 4 à 5 prochaines années. « Ici, la superficie permettait de développer l'éveil par le jeu. On montre par exemple comment transformer sa chambre en aire de jeux. C'est important pour les clients d'avoir un point de vente qui permette de repérer, toucher, tester les produits ». Une sorte de pied de nez à la vente sur Internet ?
« Non, on fait 50% de notre chiffre d'affaires sur Internet, précise Nathalie Mesny. Et ce flagship n'est pas un pari mais bien une conviction : on a suffisamment de recul par rapport à Internet pour savoir qu'il faut des espaces pour laisser le produit s'exprimer ».
D'autant que pour elle, « le produit incarne la promesse de notre marque à savoir "comment bien grandir par le jeu ?" » C'est d'ailleurs autour de cette question que sont sélectionnés les articles de la boutique. « Nous avons 2 000 parents pilotes pour tester les jeux : un produit sur 3 passe aux critères d'exigence ». Autre point fort de l'enseigne : le conseil de ses salariés.

Ne pas suivre la mode

Hier, les avis des clients étaient unanimes : le nouveau concept a tout pour plaire. Reste une chose à corriger : « Les gens pensent qu'on est plus cher qu'ailleurs mais nous sommes au même prix ou mieux placés que les plus grands. Regardez et comparez les catalogues de Noël », conseille Nathalie Mesny. Et dans un marché du jouet européen plutôt déprimé, la France s'en sort bien avec une moyenne de +5%. « C'est un marché qui est très sensible à des sorties de produits, souligne la directrice. Ce que l'on ne fait pas du tout car on considère qu'alimenter l'idée qu'on doit suivre la mode, c'est contraire à ce que l'on veut pour l'épanouissement de l'enfant ».w

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