dimanche 21 mars 2010

VALSE DES ENSEIGNES A MONTAUBAN

Lu sur le site du journal La Dépêche le 20 mars 2010
Montauban. Le textile étend son emprise sur le centre-ville
Commerces. La valse des enseignes se poursuit dans le cœur de la cité. Au cours de ces dernières semaines, le vêtement a amplifié son hégémonie.

Les petites cigales du Mas provençal, boutique située à l'extrémité de la rue de la Comédie, ne chantent plus. Les vinyles du magasin Tempo, rue d'Auriol, ont été rangés au fond des cartons. Jean-Marc Brusseau a mis, depuis quelque temps déjà, un terme à son métier de disquaire indépendant. Métier qu'il a exercé pendant près de vingt ans à Montauban. « Internet et les téléchargements massifs de titres musicaux l'ont notamment contraint à prendre cette décision » relève Daniel Vigué qui vient d'installer dans les anciens locaux de Tempo (et de l'ancien Palais du jouet qui se trouvait en contigu) son nouvel Open Market. Daniel Vigué qui a effectué toute sa carrière professionnelle dans le secteur du textile et de l'habillement possède plusieurs magasins dans le centre-ville de Montauban : outre le tout nouvel Open Market, il se trouve à la tête de : La Boutique chic, Esprit, La Coopérative des chaussures et Manufacture. Mais ne comptez pas sur lui pour tirer gloriole de ce phénomène et assener des leçons définitives à son entourage.

« Pour vivre heureux, vivons caché, c'est ce que j'ai appris lors de mon passage chez Agnès B » relève-t-il sur la chose.
Des commerces de qualité

La prochaine arrivée annoncée sur la place montalbanaise de la firme espagnole Mango pourrait entraîner quelques interrogations, voire des inquiétudes, chez notre interlocuteur du moment et autres patrons de boutiques textiles. Daniel Vigué (qui s'est associé dans plusieurs affaires avec Christophe Vignon), arrivé fin 2001 dans la ville préfecture, ne se sent pas directement menacé par cette nouvelle implantation. « C'est vrai que, le textile, nous n'en vivons pas aussi bien que durant les années « quatre-vingt », avoue-t-il, pour Montauban, par exemple, il y a eu une mutation importante au niveau des commerces du centre-ville ces dernières années. C'est indéniable. Il faut essayer faire des commerces de qualité pour sortir du lot des magasins franchisés et des traditionnelles chaînes qui se multiplient. Ce n'est pas toujours un choix évident à effectuer. Depuis quelque temps, dans le domaine du vêtement, je vois plein de jeunes qui essayent de se s'implanter. Il faut les encourager. Ils peuvent, eux aussi, à leur manière, contribuer à la redynamisation du centre-ville. C'est quelque chose de très important. Il faut que les Montalbanais en prennent pleinement conscience. C'est vital. »

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